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Annonce du personnel entraîneur des équipes nationales féminines

Troy Ryan, Kori Cheverie et Tara Watchorn à la barre des équipes nationales en 2023-2024

NR.047.23
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07 July 2023

CALGARY, Alb. – Hockey Canada a dévoilé le nom des membres du personnel entraîneur de l’équipe nationale féminine, de l’équipe nationale féminine de développement et de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans pour la saison 2023-2024. Ils seront sept à faire leur retour derrière le banc au sein du programme national féminin.

Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) revient pour une quatrième année en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine du Canada. Il sera épaulé par les adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, N.-É.) , Caroline Ouellette (Montréal, Qc/Université Concordia, RSEQ) et Courtney Birchard-Kessel (Mississauga, Ont./Université de Boston, HE), de même que par l’entraîneur des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb.) et l’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, Ont.).

« Nous sommes très heureux du groupe que nous avons sélectionné pour diriger nos équipes féminines la saison prochaine, groupe qui compte plusieurs visages familiers », a commenté Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, Qc), vice-présidente des activités hockey. « Ceux et celles qui font le choix de revenir chaque année pour mener les troupes et aider au développement de nos athlètes méritent notre reconnaissance, et on ne peut que se réjouir du leadership et de l’expertise qu’ils sauront mettre à profit sur la scène internationale. »

Ryan est devenu récemment le premier entraîneur à œuvrer à la fois auprès des équipes nationales masculine et féminine du Canada, remportant la médaille d’or à titre d’adjoint au Championnat mondial 2023 de l’IIHF et l’argent comme entraîneur-chef au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF. Il entamera sa cinquième campagne à la barre de l’équipe nationale féminine, après avoir été adjoint pendant près de quatre saisons (2016-2019). En plus d’une médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022, Ryan a mené Équipe Canada à deux titres consécutifs du Championnat mondial féminin de l’IIHF (2021, 2022). Il a également obtenu l’argent aux Jeux olympiques de 2018 et au Mondial féminin de 2017, de même que le bronze au Mondial féminin de 2019.

Cheverie a gagné une médaille d’argent comme entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF. Elle compte également à son palmarès trois médailles d’or, soit deux au Mondial féminin (2021, 2022) et une aux Jeux olympiques d’hiver de 2022. Lors du Championnat mondial des M18 2022 de l’IIHF, Cheverie est devenue la première femme derrière le banc d’une équipe nationale masculine du Canada. Sur la scène nationale, elle a remporté une médaille d’argent en tant qu’entraîneuse-chef de la Nouvelle-Écosse aux Jeux d’hiver du Canada 2023. Il s’agissait d’une première médaille dans l’histoire de la province en hockey féminin. Elle est également la première femme à avoir été embauchée comme entraîneuse adjointe à temps plein au sein du réseau U SPORTS, ayant été avec l’équipe de hockey masculine de l’Université Ryerson pendant cinq saisons (2016-2021).

Ouellette fait partie de la cuvée 2023 qui sera admise au Temple de la renommée du hockey. En mai, elle a aussi été intronisée au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF). Ouellette entame sa troisième saison à titre d’entraîneuse-chef à l’Université Concordia. À l’international, elle a remporté une médaille d’argent comme entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, ainsi que l’or en 2022 et le bronze en 2019. Comme joueuse, elle a gagné quatre médailles d’or olympiques et six titres mondiaux au cours d’une brillante carrière internationale qui a duré 17 ans.

Birchard-Kessel amorce sa première saison comme entraîneuse adjointe à l’Université de Boston, elle qui vient de passer quatre saisons avec l’équipe de hockey féminin de l’Université de Princeton, également à titre d’adjointe (2019-2023). Elle a remporté une médaille d’or en tant qu’entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2023 de l’IIHF, et une autre médaille d’or dans un rôle d’adjointe lors de l’édition de 2019. Elle a aussi été adjointe auprès de l’équipe nationale féminine de développement du Canada à deux reprises (2017, 2019).

L’équipe nationale féminine du Canada se rendra dans le sud de l’Ontario, où se tiendra son camp d’entraînement en marge du Festival d’automne du 10 au 17 septembre. Ce camp servira de préparation en vue de la saison 2023-2024, notamment pour les matchs de la Série de la rivalité, dont les dates et les lieux seront annoncés ultérieurement. Le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF marquera la conclusion de la saison. L’événement aura lieu à Utica, dans l’État de New York, et est prévu pour le mois d’avril.

Cliquez ici pour la liste complète du personnel de l’équipe nationaleféminine du Canada et la liste des membres du personnel de soutien au camp.

Cheverie revient à la barre de l’équipe nationale féminine de développement du Canada, aux côtés de ses adjointes Rachel Flanagan (Pontypool, Ont./Université de Guelph, SUO) , Noémie Marin (Acton Vale, Qc/Collège John-Abbott, CÉGEP) et Cassandra Turner (Campbellford, Ont./Université Quinnipiac, ECAC), ainsi que de l’entraîneur des gardiennes de but Sheldon Goertzen (Saskatoon, Sask./Université de la Saskatchewan, CW) et de Boucher comme entraîneur vidéo.

Flanagan a récemment conclu sa 16 e saison en tant qu’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université de Guelph. Depuis son arrivée, elle a mené les Gryphons à la conquête du titre national d’U SPORTS en 2019 et de trois titres de Sport universitaire de l’Ontario (SUO), en plus d’avoir été nommée Entraîneuse de l’année de SUO à cinq occasions. Flanagan a agi comme entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada lors des rencontres de la Série de la rivalité disputées en décembre 2022, ainsi qu’avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à trois reprises (2011, 2012, 2022). Mentionnons également qu’elle a gagné un prix Entraîneuse de l’année BFL lors de la saison 2020-2021.

Marin entame sa neuvième saison en tant qu’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin du Collège John Abbott, elle qui était auparavant entraîneuse-chef à l’Académie Kuper (2012-2014). Marin a dirigé l’équipe de développement au cours de la saison 2016-2017 et elle était entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2015 de l’IIHF. Sur la scène nationale, elle a été entraîneuse adjointe du Québec lors du Championnat national féminin des moins de 18 ans 2015 et a remporté une médaille d’argent comme entraîneuse-chef de l’équipe provinciale aux Jeux d’hiver du Canada 2019.

Turner amorce sa neuvième campagne comme entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université Quinnipiac, elle qui a mené les Bobcats jusqu’en quart de finale du tournoi de la NCAA lors des deux dernières saisons. À sa première année dans ce rôle en 2015-2016, elle a mené l’équipe vers une récolte de 30 victoires, un record de la NCAA pour une entraîneuse-chef recrue au hockey féminin. Turner a gagné une médaille d’argent avec l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada lors du Championnat mondial féminin des M18 2015 de l’IIHF, toujours à titre d’entraîneuse-chef, de même qu’une médaille d’or lors de l’édition de 2014 dans un rôle d’adjointe.

Après avoir agi comme adjointe au cours de la saison 2022-2023, Tara Watchorn (Newcastle, Ont./Université de Boston, HE) prend les rênes de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada. Elle sera épaulée par les entraîneuses adjointes Stefanie McKeough (Carlsbad Springs, Ont./Université d’Ottawa, SUO) et Vicky Sunohara (Scarborough, Ont./Université de Toronto, SUO) , ainsi que par l’entraîneur des gardiennes de but Gord Woodhall (Winnipeg, Man./Winnipeg, MFHL) et l’entraîneuse vidéo Stef Thomson (Oshawa, Ont.) .

Watchorn a été nommée entraîneuse-chef à l’Université de Boston en avril, devenant ainsi la première ancienne joueuse du programme féminin à en prendre les commandes. Mentionnons aussi son passage au Collège Stonehill, où elle a été la toute première entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin (2021-2023) et été nommée Entraîneuse de l’année de la NEWHA lors de la saison inaugurale du programme. Avant son arrivée à Stonehill, Watchorn a été entraîneuse adjointe à l’Université de Boston pendant quatre saisons (2017-2020). Médaillée d’or olympique comme joueuse en 2014, elle a aussi remporté l’or deux fois de suite en tant qu’adjointe avec l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada lors des éditions 2022 et 2023 du Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF.

McKeough a récemment terminé sa troisième saison comme entraîneuse adjointe de l’équipe de hockey féminin de l’Université d’Ottawa. Avant de se joindre aux Gee-Gees, elle a été entraîneuse-chef du HC de Göteborg dans la Svenka Damhockeyligen (SDHL) en Suède pendant la saison 2020, après avoir occupé la fonction d’adjointe pendant deux ans. Comme joueuse, McKeough a remporté une médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2009 de l’IIHF.

Sunohara en sera à sa 13 e campagne à la barre de l’équipe de hockey féminin de l’Université de Toronto, elle qui a été nommée Entraîneuse de l’année d’U SPORTS lors des trois dernières saisons (2020-2023) et qui a mené les Blues à la conquête du championnat de SUO au printemps dernier. Elle a aussi obtenu une médaille d’or comme entraîneuse adjointe au Championnat mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF. Comme joueuse à l’international, Sunohara a remporté deux médailles d’or olympiques, auxquelles s’ajoutent sept titres mondiaux. Avec 119 points (56-63—119) en 164 parties jouées, elle occupe le 10 e rang des pointeuses dans l’histoire d’Équipe Canada.

Les membres de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada ont rendez-vous à St. Catharines, en Ontario, pour le camp de sélection qui aura lieu du 9 au 13 août et qui sera suivi d’une série de trois matchs contre les États-Unis du 14 au 20 août à Lake Placid, dans l’État de New York. L’équipe visera une troisième médaille d’or consécutive au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF, qui aura lieu du 6 au 14 janvier.

Cliquez ici pour la liste complète du personnel de l’équipe nationaleféminine des moins de 18 ans du Canada et la liste des membres du personnelde soutien au camp.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme national féminin du Canada, rendez-vous à HockeyCanada.ca ou suivez les médias sociaux Facebook , Twitter et Instagram .

Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines

Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation

NR.037.25
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27 June 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.

Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.

Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.

« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.

« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »

Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.

Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta.

Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario.

« C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. »

Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence.

« Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. »

Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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© Adrian Wyld/The Canadian Press

L’avenir, c’est maintenant au repêchage 2025 de la LPHF

Au total, 16 Canadiennes ont été sélectionnées au sein des huit équipes de la ligue rassemblées à Ottawa

Jason La Rose
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25 June 2025

La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.

Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.

Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).

Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.

Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.

Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).

Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.

JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE

Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler

Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski

Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook

Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler

Hockey Québec (1) : Maya Labad

JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE

Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling

Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

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Danica Maynard

Dans mes propres mots : Danica Maynard

À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la médaillée d’or du Mondial féminin des M18 parle de sa fierté pour son héritage métis et de l’importance de raconter son parcours aux jeunes athlètes autochtones

Danica Maynard
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21 June 2025

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.

Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.

Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.

Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.

Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!

Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.

Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.

J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.

Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!

Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.

En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.

J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.

Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.

J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.

Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».

Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.

C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.

Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!

J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.

En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.

Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.

C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.

Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).

Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.

Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.

Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.

Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.

C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!

Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.

Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.

Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.

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Larocque, 200 matchs plus tard

De Lake Placid à České Budějovice en passant par une multitude de destinations, Jocelyne Larocque s’apprête à marquer l’histoire de l’équipe nationale féminine sans faire de bruit, fidèle à elle-même

Jason La Rose
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20 April 2025

Jocelyne Larocque se souvient encore de son tout premier match.

C’était le 4 novembre 2008, à Lake Placid, dans l’État de New York. Alors âgée de 20 ans, Larocque perçait l’alignement de l’équipe nationale féminine du Canada pour la première fois au match contre la Finlande en lever de rideau de la Coupe des 4 nations.

« Je me souviens que j’étais à la fois extrêmement nerveuse et très reconnaissante d’avoir l’occasion de jouer pour l’équipe nationale, raconte Larocque. Tous les jours, je me disais de profiter de chaque instant, de prendre exemple sur les autres joueuses et de tâcher de les imiter. »

Le succès a immédiatement été au rendez-vous, autant pour la joueuse que pour l’équipe. Le Canada a blanchi la Finlande 6-0, et c’est Larocque elle-même qui a inscrit le sixième but en s’amenant en appui depuis la ligne bleue pour s’emparer du retour à la suite d’un tir de Sarah Vaillancourt dans la dernière minute de jeu.

Seize ans et demi plus tard, Larocque cogne aux portes de l’histoire. Lorsqu’elle foulera la glace dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, la joueuse originaire de Sainte-Anne, au Manitoba, deviendra la cinquième joueuse de l’histoire d’Équipe Canada – et la première défenseure – à prendre part à 200 matchs à l’international.

Elle se joindra à Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin, cette dernière ayant franchi ce plateau jeudi lors de la victoire en quart de finale du Canada contre le Japon.

« Quand je repense à mon parcours avec Équipe Canada, je ressens surtout beaucoup de gratitude », affirme Larocque, qui poursuit sa carrière avec la Charge d’Ottawa dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). « Ça semble plutôt rare de pouvoir vivre sa passion et compétitionner au plus haut niveau à autant d’occasions. Quand je pense à mon arrivée au sein de l’équipe et à tout mon cheminement depuis, j’en retiens surtout les gens : le personnel et les joueuses avec qui j’ai eu la chance de jouer. »

Quadruple championne mondiale (2012, 2021, 2022, 2024) et double médaillée d’or olympique (2014, 2022), elle possède une feuille de route des plus impressionnantes au hockey.

Forte de deux titres nationaux dans la NCAA (2008, 2010) et de deux sélections à la première équipe des étoiles américaines (2008-2009, 2010-2011) lors de son passage à l’Université du Minnesota à Duluth, Larocque a également décroché trois championnats dans la Western Women’s Hockey League avec l’Oval X-Treme de Calgary de 2005 à 2007 et le titre de la Coupe Clarkson avec le Thunder de Markham en 2018. En outre, elle est la première Canadienne à avoir été sélectionnée lors du repêchage inaugural de la LPHF en 2023, elle qui a été choisie deuxième au total par Toronto.

Malgré toutes ces réussites, elle figure toujours parmi les joueuses les plus sous-estimées au hockey féminin. Son faible apport offensif y est peut-être pour quelque chose – elle a peut-être touché la cible dès ses débuts en 2008, mais elle n’a noirci la colonne des buts que neuf fois au total dans l’uniforme canadien.

Qu’à cela ne tienne, sa valeur pour l’équipe, et surtout pour la brigade défensive, reste inestimable.

« Elle n’a pas été en mesure de produire offensivement en raison de ce rôle défensif crucial qui lui a été attribué », estime Renata Fast, sa coéquipière depuis 2015 avec qui elle patrouille régulièrement la ligne bleue. « Elle embrasse ce rôle, qu’elle remplit à merveille. Elle adore neutraliser les autres équipes, et c’est fréquent pour des joueuses comme elle, qui ont un style très défensif, de ne pas se voir accorder le mérite qui leur revient. Je pense que, depuis des années, elle demeure la joueuse la plus difficile à affronter au monde, et une grande part des succès de notre programme découle de la constance qu’elle apporte.

« Depuis que je fais partie du programme, j’ai pu voir l’ampleur de son influence sur la culture de l’équipe. Elle permet aux joueuses de rester d’emblée fidèles à leur identité sur la glace, on sent cette qualité chez elle dès qu’on la côtoie. Elle est une coéquipière incroyable et l’une de nos plus grandes meneuses. »

Larocque a pu apprendre des meilleures à ce chapitre. Ses débuts à la Coupe des 4 nations 2008 lui font aussi penser à la générosité des vétérantes Becky Kellar et Cheryl Pounder, qui lui ont montré tous les rouages d’Équipe Canada. Les noms de Wickenheiser et de Colleen Sostorics figurent aussi sur la liste de ses modèles.

C’est maintenant à elle de jouer le rôle de mentore à České Budějovice, où le groupe de défenseures comprend Sophie Jaques, 24 ans, et Chloe Primerano, 18 ans, deux jeunes joueuses dont l’expérience combinée avec l’équipe senior était limitée à six matchs avant l’amorce du tournoi.

Mais pour Larocque, l’expérience ne fait pas partie de l’équation. C’est une question d’avoir du plaisir, de jouer de manière détendue et de simplement profiter de l’occasion de porter la feuille d’érable. Pour elle, les succès commencent par ces ingrédients.

« Je suis extrêmement compétitive, avoue-t-elle. Tout le monde l’est au Mondial féminin, mais il ne faut pas oublier que tout ça est censé être une grande source de bonheur. À mon avis, c’est quand je joue avec légèreté, liberté et plaisir que je joue de mon mieux. Depuis de nombreuses années maintenant, au sein de notre unité défensive, on parvient à rire et à s’amuser tout en faisant preuve d’une grande concentration et d’un excellent souci du détail. Je suis très fière de la culture qu’on a créée.

« J’aime rappeler aux jeunes qu’on a atteint le sommet. C’est normal qu’il y ait des erreurs, il suffit de ne pas s’y attarder et de garder confiance. On peut apprendre de ses erreurs tout en restant confiante en soi et en ses moyens, sans que ça fasse boule de neige. »

Née le 19 mai 1988, Larocque est la doyenne d’Équipe Canada depuis plusieurs années déjà. Mais celle qui soufflera bientôt ses 37 bougies révèle que ce n’est qu’il y a quelques saisons, à l’arrivée de Sarah Fillier, première joueuse née dans les années 2000, qu’elle a vraiment commencé à porter attention à son âge.

Sans surprise, la gratitude est le thème qui se dégage de ses réflexions.

« Évidemment, plus on joue longtemps, plus on sera entourée de jeunes, dit-elle. C’est normal, mais ça vient quand même avec ces instants de reconnaissance de pouvoir encore vivre ma passion à ce niveau, parce que le hockey me procure tellement de bonheur. »

« Il y a Chloe, qui est beaucoup plus jeune qu’elle, à ce championnat mondial, et je sais que Chloe est tout à fait à l’aise d’aller voir Jocelyne pour lui demander des conseils et passer du temps avec elle, ajoute Fast. Moi-même, quand j’ai rejoint le programme, je me suis rapidement tournée vers Jocelyne en raison de ce qu’elle dégage. C’est une présence tellement réconfortante et positive dans notre vestiaire. »

Mais on a beau parler de son âge en long et en large, ce n’est qu’un chiffre à ses yeux. Larocque, qui participe à une 12e édition du Mondial féminin et qui vise une quatrième présence aux Jeux olympiques d’hiver dans moins d’un an, n’a aucunement l’intention d’accrocher ses patins dans un avenir rapproché.

« Je n’ai jamais laissé mon âge me définir ou me retenir. Je reste d’avis que je m’améliore de plus en plus chaque année, mais disputer 200 matchs implique aussi beaucoup de discipline, il faut garder la forme. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé à faire ma place dans cette équipe pendant autant d’années, le fait d’être toujours prête physiquement, mentalement et émotionnellement. »

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Canada c. États-Unis

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 20 avril | 12 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Match pour la médaille d’or

Shannon Coulter
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20 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 AVRIL)

Et nous voici au moment crucial du tournoi. L’ équipe nationale féminine du Canada affrontera les États-Unis dimanche dans le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Avec quatre buts inscrits en 1 min 58 s tard en deuxième période, le Canada a vaincu la Finlande 8-1 en demi-finale samedi. Les Finlandaises ont ouvert le pointage après seulement 46 secondes de jeu, mais Erin Ambrose a rapidement répliqué et avant la fin de la première période, Marie-Philip Poulin a marqué un but (l’éventuel but gagnant) qui lui a permis de battre un record. Quinze joueuses ont récolté au moins un point dans le match; Claire Thompson (1-2—3) a sonné la charge en obtenant trois points pour un deuxième match de suite, et Daryl Watts a inscrit un doublé. Ann-Renée Desbiens a réalisé 19 arrêts pour signer sa 22 e victoire au Mondial féminin, soit le plus haut total par une gardienne de but dans l’histoire du tournoi.

Les Américaines ont confirmé leur place au match pour la médaille d’or grâce à un gain serré de 2-1 face à la Tchéquie. Les Tchèques ont inscrit le seul but de la première période, mais Laila Edwards a créé l’égalité lors d’un avantage numérique en deuxième période et Kelly Pannek a inscrit le but de la victoire à mi-chemin au troisième vingt pour permettre aux États-Unis de passer en finale pour une 24efois en 24 tournois.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Lors du match le plus attendu de la ronde préliminaire, les Canadiennes ont subi une défaite de 2-1 face aux Américaines dimanche dernier. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié après sept minutes de jeu au troisième vingt. Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.

À surveiller

Jocelyne Larocque deviendra la première défenseure à avoir disputé 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada. Depuis plus d’une décennie, l’athlète de 36 ans a été une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne. Elle deviendra la cinquième à atteindre ce plateau, que Poulin a atteint plus tôt dans le tournoi. Jusqu’à maintenant à České Budějovice, en plus de faire preuve de fiabilité à la ligne bleue comme à son habitude, Larocque a récolté trois aides et maintenu un différentiel de +5. En attaque, Poulin continue de paver la voie avec quatre buts et sept aides en six matchs, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi. La chimie entre la joueuse de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal, Jenn Gardiner et Laura Stacey, est indéniable : ensemble, elles affichent 11 buts et 27 points en six affrontements et ont un différentiel combiné de +31.

Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec six joueuses différentes obtenant au moins quatre points (Carpenter, Janecke, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Hilary Knight maintient un niveau de jeu élevé à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (119) dans l’histoire du tournoi, et le 15 avril, elle a hissé son nom au premier rang de l’histoire dans la colonne des mentions d’aide, surpassant la légendaire Hayley Wickenheiser, qui en a obtenu 49. Knight en compte maintenant 52. Pannek est au premier rang de la colonne des pointeuses des États-Unis avec quatre buts et huit points en six parties.

Pour les adeptes de statistiques

Même si Poulin a surpassé Hayley Wickenheiser, qui était au tout premier échelon des meilleures pointeuses de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, Capitaine Canada vise aussi deux autres records. Elle a besoin de deux buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps à ce tournoi et d’une mention d’aide pour détrôner Wickenheiser.

Rétrospective

Nous en sommes au chapitre 192 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.

La Tchéquie est devenue le 11 e pays différent à accueillir les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 108-82-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 530
Buts pour les États-Unis : 467

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Samedi 19 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Demi-finale

Jason La Rose
|
19 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (19 AVRIL)

Place au duel de demi-finale au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, où l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Finlande dans le carré d’as au Budvar Arena samedi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a confirmé sa place en demi-finale en battant le Japon 9-1 en quart de finale jeudi. Avec deux buts chacune, Jenn Gardiner et Sarah Fillier ont mené l’offensive des Canadiennes, qui ont décoché 62 tirs au but dans la rencontre. Claire Thompson a ajouté un but et deux aides, et Renata Fast a obtenu trois mentions d’aide. Au total, 14 patineuses ont noirci la feuille de pointage, dont Marie-Philip Poulin. La capitaine a célébré son 200 e match à l’international en inscrivant un 86 e point au Mondial féminin, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser pour le plus grand nombre de points dans l’histoire du tournoi.

Les Finlandaises ont survécu à leurs voisines nordiques en quart de finale, battant la Suède 3-2 jeudi dans le premier match de la journée. Jennina Nylund et Ronja Savolainen ont fait mouche en première période, et Susana Tapani a inscrit le but de la victoire au milieu du deuxième tiers, après la riposte des Suédoises. La Finlande accédait ainsi à la ronde des médailles pour une deuxième année consécutive et pour la 22 e fois en 24 éditions du Mondial féminin depuis la toute première, en 1990.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Finlande ont croisé le fer jeudi dernier au premier match du Canada en ronde préliminaire, qu’il a gagné 5-0. Gardiner a marqué deux buts, Poulin a obtenu un but et une aide, et Kristen Campbell a été parfaite à son tout premier départ au Mondial féminin, réalisant 24 arrêts pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Grande découverte chez les Canadiennes, Gardiner est la meilleure buteuse du tournoi, avec cinq buts en autant de matchs, et elle occupe, à égalité avec trois autres, le deuxième rang des pointeuses, avec sept points. À l’amorce du tournoi, elle n’avait auparavant disputé que quatre matchs au sein de l’équipe nationale féminine, et seulement 14 au total au sein des trois volets du programme féminin d’Équipe Canada. La joueuse de Surrey, en Colombie-Britannique, semble par ailleurs très bien s’intégrer, peu importe où l’entraîneur-chef Troy Ryan la place dans son alignement. Elle a entamé le tournoi en marquant deux fois au sein du premier trio aux côtés de Poulin et de Laura Stacey, puis elle a fait mouche à deux reprises sur le quatrième trio avec Kristin O’Neill et Emma Maltais contre les Japonaises. Gardiner sait très bien comment trouver le fond du filet. Elle a obtenu en moyenne plus d’un point par match à ses trois dernières saisons dans la NCAA avec l’Université Ohio State et a gagné deux titres nationaux avec les Buckeyes. Son talent offensif s’est très bien transposé au niveau professionnel dans la LPHF : Gardiner y occupe le deuxième rang des pointeuses chez les recrues avec 16 points (4-12—16) en 27 matchs, derrière Fillier.

Jenni Hiirikoski manque à la Finlande. Élue Meilleure défenseure du Mondial féminin à sept occasions, meneuse de tous les temps pour le plus grand nombre de matchs au tournoi (96) et capitaine dévouée des Finlandaises, Hiirikoski ne figure pas à la formation de l’équipe pour la première fois depuis 2003 en raison d’une mystérieuse maladie qui la tient à l’écart de la compétition depuis le mois de janvier, à l’exception de quatre matchs. En l’absence de la future membre du Temple de la renommée, Savolainen a pris les choses en main à la ligne bleue, inscrivant trois des dix buts des Finlandaises et jouant en moyenne plus de 21 minutes par match. Il faudra par ailleurs que les gardiennes de la Finlande rehaussent leur jeu d’un cran. Sanni Ahola, Anni Keisala et Emilia Kyrkko ont toutes gardé les buts jusqu’à présent, mais le trio occupe le dernier rang du classement avec un pourcentage d’arrêts combiné de 0,870.

Pour les adeptes de statistiques

Plusieurs jalons sont à la portée de Poulin. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de deux aides et un point de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.

Rétrospective

Les Nord-Américaines ont maintenu l’ascendant au fil des affrontements entre les deux nations, le Canada ayant remporté 88 victoires et fait un match nul en 91 rencontres avec la Finlande.

Ce sera la 14 e fois que les Canadiennes et les Finlandaises s’affrontent en demi-finale au Mondial féminin. La 12 e fois, et la plus récente victoire du Canada, c’était en 2017 au Michigan; Poulin avait inscrit un but et une aide, et Shannon Szabados avait bloqué 23 tirs pour signer le jeu blanc dans un gain de 4-0.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 88-2-1
Buts pour le Canada : 469
Buts pour la Finlande : 115

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Canada vs. Japan

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Japon

Jeudi 17 avril | 14 h 30 HE | České Budějovice, Tchéquie | Quart de finale

Jason LaRose
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17 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (17 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte le Japon en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a conclu sa ronde préliminaire lundi en s’imposant contre la Tchéquie par la marque de 7-1 pour confirmer sa deuxième place dans le groupe A. Marie-Philip Poulin a marqué deux fois pour donner une avance de 2-1 aux siennes après deux périodes, et les Canadiennes ont explosé au dernier tiers, inscrivant cinq buts, dont trois en l’espace de 58 secondes. Kristin O’Neill a elle aussi inscrit un doublé, Erin Ambrose a célébré son 100 e match sur la scène internationale avec deux mentions d’aide, et Sophie Jaques a complété la marque avec son premier filet pour Équipe Canada.

Les Japonaises ont terminé au deuxième rang du groupe B en l’emportant de justesse 1-0 contre l’Allemagne à leur dernier match préliminaire mardi. Miyuu Masuhara a été fantastique devant le filet, bloquant les 34 tirs dirigés vers elle, dont 17 en troisième période, au moment où les Allemandes redoublaient d’efforts pour niveler le pointage. Rui Ukita a marqué le seul but du Japon au début du deuxième tiers.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et le Japon ont croisé le fer en ronde préliminaire au Mondial féminin 2023 à Brampton, duel que les représentantes de l’unifolié ont gagné 5-0. Sarah Fillier avait mené l’offensive avec deux buts et une passe. Les Canadiennes avaient rapidement pris le contrôle de la rencontre, bombardant les Japonaises de 26 tirs au but en première période, pour finir avec un avantage de 60-11 à ce chapitre. Sarah Nurse avait ajouté un but et une aide, et Emerance Maschmeyer avait repoussé 11 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

À l’amorce du tournoi, trois membres d’Équipe Canada, toutes défenseures, étaient toujours en quête d’un premier but sur la scène internationale avec l’équipe senior. Micah Zandee-Hart a enfin trouvé le fond du filet contre la Suisse (à son 69e match!), et Jaques a noirci la colonne des buts contre la Tchéquie. Il ne reste plus que Chloe Primerano. La défenseure de 18 ans, qui pointe au troisième rang des plus jeunes joueuses à représenter le Canada au Mondial féminin, a bien fait jusqu’à présent, avec une moyenne de 13 min 31 s de temps de glace par match en trois rencontres préliminaires. Elle s’est fait remarquer sur la scène internationale en inscrivant un but gagnant spectaculaire en tirs de barrage contre les États-Unis lors de la Série de la rivalité en novembre, mais elle est toujours en quête de son premier but officiel. Primerano a par ailleurs l’habitude de trouver le fond du filet avec Équipe Canada : elle a marqué 18 fois en 21 parties au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, ce qui la place au deuxième rang à ce chapitre dans l’histoire du programme des M18.

Les Japonaises forment une équipe on ne peut plus disciplinée. En quatre matchs de la ronde préliminaire, le Japon n’a écopé que de deux punitions, n’a accordé qu’un seul avantage numérique et a joué plus de 136 minutes sans qu’une infraction soit signalée. Les prouesses de la gardienne de but sont également à surveiller. Masuhara a joué chaque seconde de la ronde préliminaire et affiche une moyenne de buts alloués de 1,01 et un pourcentage d’arrêts de 0,965 tout en occupant le second rang pour le nombre d’arrêts effectués (110).

Pour les adeptes de statistiques

Poulin est sur le point de devenir la cinquième joueuse à disputer 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada, mais ce n’est pas le seul jalon qui est à sa portée. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et deux points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.

Rétrospective

Le Canada a été tout simplement dominant dans ses duels contre le Japon : il a remporté les huit rencontres de l’histoire entre les deux nations, a inscrit en moyenne 12 buts par match et n’en a concédé aucun.

Le plus grand nombre de buts marqués par le Canada dans un match international s’élève à 18, exploit qu’il a accompli trois fois, dont deux contre le Japon. Angela James et Vicky Sunohara avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un gain de 18-0 à la toute première édition du Mondial féminin en 1990, et Wickenheiser et France St-Louis avaient aussi obtenu trois filets dans une victoire de 18-0 au Championnat Pacific Rim en 1996.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-0
Buts pour le Canada : 96
Buts pour le Japon : 0

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Canada vs. Czechia

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
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14 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)

Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.

Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).

La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.

Pour les adeptes de statistiques

Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).

D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0
Buts pour le Canada : 14
Buts pour la Tchéquie : 1

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La Nouvelle-Écosse accueillera le Championnat mondial féminin des M18 2026 de l’IIHF

Le Mondial féminin des M18 revient en sol canadien pour la première fois depuis 2016

NR.017.25
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13 April 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ont annoncé que Sydney et Membertou, en Nouvelle-Écosse, accueilleront le Championnat mondial féminin des M18 2026 de l’IIHF en janvier prochain, où l’on pourra voir la relève du hockey féminin au Canada pour la première fois depuis 2016.

La proposition retenue pour l’accueil de cet événement est le fruit d’un partenariat entre Hockey Nouvelle-Écosse, la province de la Nouvelle-Écosse, la Municipalité régionale du Cap-Breton, la Première Nation de Membertou et l’Association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton.

« Il y a trois mois, nous avons eu l’honneur d’annoncer une convention d’accueil historique conclue avec l’IIHF pour la tenue de cinq championnats féminins de la scène internationale au Canada entre 2026 et 2030 », a déclaré Katherine Henderson, présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Cette entente marque un nouveau chapitre dans la volonté de Hockey Canada de développer le hockey féminin. En ce sens, les communautés de Sydney et de Membertou nous semblent tout indiquées pour l’accueil du premier de ces cinq championnats, puisque le hockey féminin est en plein essor au Cap-Breton et partout en Nouvelle-Écosse.

« Ce tournoi fera briller les futures étoiles de l’équipe nationale féminine du Canada, et nous sommes ravis de donner aux fédérations participantes l’occasion de découvrir l’hospitalité chaleureuse du Cap-Breton, d’inspirer la prochaine génération de hockeyeuses et de tisser des liens avec la population locale tout au long du championnat. »

Les meilleures joueuses de la relève à l’échelle mondiale se donneront en spectacle au Centre 200, un aréna de 5 000 places qui sert de domicile aux Eagles du Cap-Breton dans la Ligue de hockey junior des Maritimes, et au Membertou Sport and Wellness Centre, qui compte 1 250 sièges.

« À mon esprit, il n’y a pas de meilleur endroit au monde où assister à l’essor du hockey féminin qu’ici au Cap-Breton », a affirmé Cecil Clarke, maire de la Municipalité régionale du Cap-Breton. « Nous sommes emballés d’accueillir la crème de la prochaine génération de joueuses et d’inspirer l’excellence ici, au Canada et partout sur la planète. »

Huit pays participeront à l’événement : le Canada, les États-Unis, la Finlande, la Hongrie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Tchéquie. L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada défendra son titre à domicile après avoir remporté une huitième médaille d’or plus tôt cette année en Finlande. Le Canada a grimpé sur la plus haute marche du podium lors de quatre des six éditions précédentes du tournoi.

« C’est un moment qui remplit notre province et notre communauté du hockey de fierté », a dit Leijsa Wilton, présidente du conseil du hockey féminin de Hockey Nouvelle-Écosse. « En plus de montrer à quel point le hockey féminin profite d’un merveilleux élan en Nouvelle-Écosse, l’accueil de cet événement à Sydney et à Membertou envoie un puissant message aux jeunes athlètes que leurs rêves peuvent prendre forme dans nos arénas et sur nos patinoires. Nous savons que cet événement inspirera et élèvera le hockey féminin dans toutes ses sphères partout dans la province. Ce sera un énorme plaisir pour nous d’accueillir certaines des meilleures joueuses du monde au Cap-Breton l’an prochain. »

Pour recevoir les dernières nouvelles concernant le Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF et obtenir l’occasion d’acheter des billets dès leur mise en vente, vous pouvez maintenant vous inscrire sur la liste prioritaire. Il s’agit de la meilleure chance de voir l’équipe nationale féminine des M18 du Canada en action en Nouvelle-Écosse.

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Canada c. États-Unis

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 13 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
13 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.

Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.

À surveiller

Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.

Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.

Pour les adeptes de statistiques

Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.

D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.

Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).

Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 529
Buts pour les États-Unis : 465

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