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De la patinoire à Rio

Un accident de la route a mis fin à sa carrière, mais Ryan Shay a fixé son regard sur la plus grande scène sportive du monde

David Brien
|
23 February 2015

Ça peut sembler cliché, mais Ryan Shay incarnait tout à fait l’adolescent type canadien. Défenseur coriace, il patrouillait la ligne bleue pour les Mustangs de South Shore de la Ligue de hockey midget majeur de la Nouvelle-Écosse et aspirait à aller plus loin dans le hockey.

Ses rêves et sa vie ont toutefois pris un tournant inattendu le 20 janvier 2013, lorsqu’un accident de la route a laissé Shay quadriplégique en raison de lésions survenues à ses vertèbres cervicales C7 et C8, mettant instantanément fin à sa carrière de joueur de hockey.

Malgré cette tragédie, Shay refuse d’abdiquer devant sa passion pour le sport; il recourt à ses habiletés athlétiques pour se tracer un nouveau chemin de vie, qui, il l’espère, l’amènera en Amérique du Sud dans 18 mois.

« J’ai toujours été un athlète et j’ai simplement voulu m’engager dans le sport de quelque nature qu’il soit après l’accident, dans le but de rester actif et de mettre l’accent sur des ondes positives », souligne Shay.

Au cours de sa réadaptation, Shay, maintenant âgé de 20 ans, a découvert qu’il était assez bon à la course en fauteuil roulant. Moins d’un an après sa paralysie, ce natif de Yarmouth, Nouvelle-Écosse, compétitionnait déjà en fauteuil roulant sur piste et avait progressé au point où il pourrait très bien représenter son pays aux Jeux paralympiques d’été de 2016 à Rio de Janeiro au Brésil en tant que coureur quadriplégique (T52) aux épreuves du 100 mètres et du 200 mètres.

Comme si la course ne suffisait pas, Shay a aussi représenté la Nouvelle-Écosse en basketball en fauteuil roulant aux Jeux d’hiver du Canada de 2015 à Prince George, Colombie-Britannique, ne s’étant mis à ce sport que quelque mois auparavant.

Il va donc sans dire qu’il est toujours un superbe athlète.

Mais pourquoi la course en fauteuil roulant et le basketball en fauteuil roulant? L’explication vient du type de quadriplégie (C7 et C8) dont il a été victime, celle-ci lui ayant laissé le bas du corps paralysé à partir de la poitrine.

« Notre capacité cardiovasculaire n’est pas aussi bonne que les autres, le rythme cardiaque ne monte pas autant et nous ne suons pas vraiment, ce qui fait que notre organisme tend à surchauffer », précise Shay. « Aussi, je suis constitué d’une musculature à contraction rapide, ce qui me procure de rapides poussées de vitesse, mais ensuite mon cardio perd rapidement ses moyens. C’est pourquoi j’ai mis l’accent sur les courses de courte distance pour le moment. 

Cela explique pourquoi cet ex-joueur de hockey, et partisan passionné, ne s’est pas dirigé vers le hockey sur luge.

« Je vais toujours à la patinoire voir des matchs de hockey et dans ces moments-là, un retour sur la glace me titille toujours un peu », précise-t-il. D’un autre côté, si je me décidais à aller du côté du hockey sur luge, ce serait d’une façon plus récréative, car j’affronterais des joueurs amputés qui, contrairement à moi, peuvent encore recourir à leurs abdominaux, leurs dorsaux et leurs mains, je serais donc assez désavantagé. »

Retournons toutefois au début de cette aventure de course en fauteuil roulant.

À mesure qu’il améliorait ses performances à ce sport et que ses aspirations prenaient de l’ampleur, le besoin pour un équipement meilleur et plus récent se faisait aussi sentir. Mais un fauteuil roulant de course haut de gamme coûte plus de 6 000 $, une somme dont ne disposait pas Shay.

C’est à ce moment qu’est intervenu Tim Boyce.

Boyce, l’ancien entraîneur de Shay chez les Mustangs et l’actuel entraîneur-chef des McDonald’s de Halifax ayant représenté la région Atlantique à la Coupe TELUS l’année dernière, avait suivi les progrès de son ex-défenseur grâce aux médias sociaux, et était prêt à faire ce qu’il pouvait pour que les rêves de Shay deviennent réalité.

« Nous avons remis les profits des billets à l’entrée et l’argent du moitié-moitié de nos trois matchs présaisons (de septembre dernier) directement au Fonds pour le fauteuil roulant de Ryan », précise Boyce. « Quelques équipes de la NSMMHL ont fait de même, alors que d’autres ont simplement récolté des dons pendant leurs matchs disputés à domicile. »

Le résultat? 2 100 $ ont été amassés et chaque sou est allé pour l’achat du fauteuil roulant de course fabriqué sur mesure à la fine pointe de la technologie pour Shay.

La générosité de Boyce ne s’est toutefois pas arrêtée là.

« Après avoir lu un gazouillis affiché par Ryan disant qu’il désirait créer son propre site Web, j’ai sollicité mon personnel et je lui ai dit qu’il pouvait me confier ça », ajoute Boyce. « Après trois jours, son site Web avait été conçu et était en activité prêt à recevoir tous les renseignements qu’il voulait y entrer. »

« Il m’a certainement inspiré à devenir une meilleure personne et il m’a aussi motivé. Il a peut-être retenu une chose ou deux de l’époque où je l’entraînais, mais je peux assurément affirmer que j’ai également appris beaucoup à propos de moi-même grâce à lui. »

Le parcours vers Rio est donc devenu réalité pour Shay, mais il ne planifie pas de maintenir ses intérêts sportifs à un strict minimum. De toute façon, après tout ce qu’il a vécu, que représente un défi de plus?

« Actuellement, c’est sur piste que j’entrevois mon futur, donc c’est là-dessus que je focalise mon énergie. Mais j’ai aussi le goût d’essayer plein de choses – le tir à la cible, le ski, l’aviron, tout ce qui se présentera! »

Pour en apprendre davantage sur l’histoire de Shay, et son parcours vers les Jeux paralympiques, visitez le www.ryanshay.ca ou le www.facebook.com/paratrackmovement.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
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(403) 777-4567

[email protected]

 

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