Bénévole et reconnaissante
D’abord un moyen pour nouer des amitiés dans un nouveau milieu, le bénévolat est devenu un élément essentiel dans la vie de Susan Sloan
Susan Sloan ne saurait imaginer sa vie sans le bénévolat. En fait, elle mènerait sans doute une tout autre vie si elle n’avait pas fait ce choix de donner de son temps bénévolement.
M me Sloan a occupé toutes sortes d’emplois au fil du temps, que ce soit dans une boulangerie ou comme spécialiste des TI, ou même comme instructrice de conditionnement physique dans un YMCA. Après s’être installée à Orléans – communauté dans l’est d’Ottawa, en Ontario – au début des années 2000, elle accepte un contrat d’un an avec Bénévoles Canada qui changera le cours de sa vie.
« J’ai cru bon, en tant que responsable des adhésions, d’en apprendre un peu plus sur ce que représentait le bénévolat, même si j’avais déjà pris la décision de m’impliquer bénévolement pour rencontrer des gens. Je n’avais pas encore d’amis à ce moment-là. »
Susan Sloan vit sa première expérience en tant que bénévole avec Patrimoine canadien, à qui elle offre son aide pour la tenue de l’événement Les lumières d’hiver au Canada. Elle poursuit ensuite avec le Bal de Neige à Ottawa, événement dont elle ne connaissait rien auparavant. Puis avec les célébrations de la fête du Canada.
« Mes trois événements chouchous – chaque année (si on exclut la pandémie), j’y étais, beau temps, mauvais temps. Encore aujourd’hui, ce sont mes événements favoris. Vingt-deux ans plus tard, je suis encore bénévole pour Patrimoine canadien. »
Entre ces trois activités principales, M me Sloan explore tout de même d’autres possibilités de bénévolat dans des milieux qui l’intéressent.
« J’adore le sport, alors je donnais mon nom pour n’importe quel événement sportif pour lequel on cherchait des bénévoles. Il y a l’embarras du choix à Ottawa; je pourrais me tenir occupée toutes les fins de semaine à compter du jeudi. »
Elle commence par un tournoi de volleyball, puis se met à donner des cours de Zumba dans le cadre du Relais pour la vie. Les expériences se succèdent rapidement et mènent à de nouvelles occasions dans le sport.
« Le sport a toujours été un refuge pour moi. Dans une petite communauté comme celle-ci, et surtout à Ottawa, il suffit que les gens vous connaissent un peu, que votre nom soit associé à certains événements pour que l’on vous demande de donner un coup de main ailleurs.
« J’ai profité d’occasions extraordinaires auxquelles je n’aurais pas eu accès, n’eût été mon implication dans le passé. »
Lors de la venue de l’équipe nationale féminine du Canada à Ottawa en 2021 pour la Série de la rivalité, Susan Sloan s’est portée volontaire pour le dévoilement du chandail des Jeux olympiques, en plus d’aider à l’accueil des personnes invitées au match.
« Ce fut vraiment un bonheur de travailler avec Hockey Canada. Les gens de l’organisation nous traitaient avec beaucoup de respect, c’était très apprécié. Ils sont reconnaissants pour chacune de nos actions, aussi petites puissent-elles sembler. »
Le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF aura lieu plus tard cette année à Ottawa. Grâce aux relations nouées au fil du temps et à sa réputation au sein de la communauté, M me Sloan s’est vu offrir une nouvelle occasion : devenir la coprésidente responsable des bénévoles pour le Mondial junior. Une offre dure à refuser, surtout pour quelqu’un qui vient d’une famille aussi passionnée de hockey que la sienne, qui s’assure de ne rien rater du tournoi chaque année.
« On m’a choisie pour le Mondial junior. C’était un choix, et c’est ce qui fait le plus chaud au cœur. Et rien de tout cela ne serait arrivé sans le bénévolat. »
M me Sloan a hâte que les touristes et invités découvrent tout ce qu’Ottawa a à offrir lorsque le tournoi prendra son envol en décembre prochain.
« Pour les bénévoles, c’est un peu le branle-bas. J’aime la diversité que ça apporte à la ville. L’énergie que ça crée. Il faut être sur place pour la sentir. Vraiment, c’est extraordinaire d’en faire partie.
« Les gens viennent de partout dans le monde, et on a l’occasion d’aller à leur rencontre. De s’impliquer pour sa ville. »
Avec une telle expérience dans autant de rôles différents, M me Sloan sait très bien ce que peut apporter chaque bénévole.
« La synergie qui se crée lorsque l’on côtoie des gens aux intérêts similaires, c’est magique. Certains événements reposent sur la contribution des bénévoles. Les tournois de l’IIHF n’auraient pas lieu sans bénévoles. Même chose pour les célébrations de la fête du Canada. »
Ayant accompagné d’autres bénévoles à leurs premiers pas dans ce rôle, M me Sloan en a vu plusieurs s’épanouir d’une manière que ces personnes n’auraient jamais cru possible. Les mots lui manquent pour décrire à quel point elle se sent chanceuse d’avoir emprunté la voie du bénévolat il y a 22 ans.
« Tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai, je le dois au bénévolat. Rares sont les choses dans la vie auxquelles on consacre autant d’efforts et qui nous apportent autant en retour. Vraiment, je ne saurais imaginer mon existence sans le bénévolat. »
Annonce du groupe de gestion du Programme d’excellence pour la saison 2024-2025
Yanick Lemay, Dave Brown et Peter Anholt superviseront les programmes des M17, M18 et M20; les anciens Kyle Turris et Brent Seabrook se joignent au groupe
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a nommé les trois directeurs généraux de la Ligue canadienne de hockey (LCH) qui formeront le groupe de gestion du Programme d’excellence en vue de la saison 2024-2025.
Yanick Lemay (Drummondville, QC/Drummondville, LHJMQ) fera ses débuts à titre de membre du groupe de gestion du Programme d’excellence auprès des athlètes du programme des moins de 17 ans dans le cadre du Défi mondial des M17 2024 à Sarnia, en Ontario. Dave Brown (Niagara-on-the-Lake, ON/Erie, OHL) est revenu quant à lui au sein du Programme d’excellence pour une deuxième année de suite comme responsable du programme des moins de 18 ans, lui qui a aidé l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à remporter une troisième médaille d’or consécutive à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 à Edmonton en août dernier. Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) amorce une quatrième saison de suite avec le groupe de gestion, à la tête du programme des moins de 20 ans à nouveau cette année. Il conseillera l’équipe nationale junior du Canada dans son parcours jusqu’au Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF et pendant le tournoi, qui se déroulera à Ottawa.
En outre, les anciens d’Équipe Canada Kyle Turris (New Westminster, BC) et Brent Seabrook (Tsawwassen, BC) se sont respectivement joints au programme des moins de 17 ans et à celui des moins de 20 ans. Turris fera équipe avec Lemay à sa première participation au sein du groupe de gestion, tandis que Seabrook rejoint le programme des moins de 20 ans pour la deuxième année consécutive et travaillera conjointement avec Anholt.
« Nous remercions Yanick, Dave, Peter, Kyle et Brent pour leur engagement et leur dévouement envers le Programme d’excellence », a affirmé Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. « Ces trois directeurs généraux et deux illustres anciens apportent une tonne d’expérience et de leadership aux programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans de Hockey Canada. Le Programme d’excellence a commencé la nouvelle saison du bon pied, notre programme des moins de 18 ans ayant gagné l’or à domicile avec l’aide de Dave, et nous savons que Yanick, Kyle, Peter et Brent ont hâte de continuer d’ajouter aux succès du Canada sur la scène internationale au cours des prochains mois. »
Lemay entame actuellement sa deuxième saison comme directeur général des Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). La saison dernière, les Voltigeurs ont connu une saison de 102 points sous sa direction, remportant ainsi le Trophée Gilles-Courteau remis aux champions de la LHJMQ et se qualifiant pour la Coupe Memorial. Avant son embauche par Drummondville, il a été dépisteur des rangs amateurs pour les Jets de Winnipeg pendant 12 saisons (2011-2023), dépisteur en chef pour le Junior de Montréal dans la LHJMQ pendant trois saisons (2008-2011) et dépisteur (1998-2002), puis dépisteur en chef (2002-2008) pour les Screaming Eagles du Cap-Breton, avec lesquels il a passé 10 saisons en tout.
Brown a dirigé le programme des moins de 17 ans en 2023-2024, où il a aidé Canada Blancs à gagner la médaille d’or au Défi mondial des M17 2023. Il en est à sa 10e saison (2015-2024) dans le rôle de directeur général des Otters d’Erie dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) après quatre ans à titre de directeur adjoint (2011-2024), puis directeur (2014-2015) des activités hockey de l’équipe. Brown a mené Erie au titre de l’OHL en 2017, et a aidé l’équipe à connaître quatre saisons de suite de 50 victoires et plus (2011-2015), un record de la LCH. Avant de se joindre aux Otters, il a passé sept campagnes avec les IceDogs de Mississauga/Niagara, d’abord en tant que directeur général adjoint (2003-2005), ensuite comme directeur général (2005-2010).
Anholt a dirigé le programme des moins de 20 ans la saison dernière, de même que celui des moins de 18 ans durant deux saisons (2021-2023). Il a aidé l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à remporter une médaille d’or à la Coupe Hlinka-Gretzky 2022. Il est le directeur général des Hurricanes de Lethbridge dans la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) depuis neuf saisons complètes (2015-2024). Il avait été promu de son poste de directeur général adjoint de l’équipe en 2014. Anholt a également été l’entraîneur-chef des Hurricanes pendant une partie de la saison 2014-2015 et il a gagné le titre d’administrateur de l’année de la WHL à deux reprises (2015-2016, 2019-2020). Il possède un impressionnant bagage acquis dans la WHL en tant qu’entraîneur-chef, entraîneur adjoint et dépisteur, entre autres grâce à des passages au sein des Raiders de Prince Albert (1986-1989, 2002-2007), des Thunderbirds de Seattle (1989-1992, 2012-2014), des Rebels de Red Deer (1992-1995, 1998-2000, 2007-2008, 2011-2012) et des Rockets de Kelowna (1996-1998).
Turris a disputé 776 matchs dans la LNH en 14 saisons avec les Coyotes de Phoenix (2008-2011), les Sénateurs d’Ottawa (2011-2017), les Predators de Nashville (2017-2020) et les Oilers d’Edmonton (2020-2022), accumulant au total 424 points (168 buts, 256 aides). Il a représenté le Canada au sein de tous les groupes d’âge du Programme d’excellence, remportant l’or à la Coupe du monde junior des M18 2006 et au Championnat mondial junior 2008 de l’IIHF. Il en a fait autant avec Canada Ouest au Défi mondial junior A 2006, où il a été le meilleur pointeur du tournoi, ce qui lui a valu le titre de Joueur par excellence. Turris a aussi porté les couleurs du Canada à trois éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2014, 2018, 2019), notamment à titre de capitaine en 2019, où il a gagné la médaille d’argent.
Seabrook a pris part à 1 114 matchs dans la LNH au fil de 15 saisons avec les Blackhawks de Chicago (2005-2020), récoltant 464 points en carrière (103 buts, 361 aides). Il a notamment été capitaine adjoint pendant 11 campagnes et soulevé la coupe Stanley à trois occasions (2010, 2013, 2015). Il a remporté la médaille d’argent au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2002, la médaille d’or à la Coupe des huit nations 2002 au Championnat mondial des M18 2003 de l’IIHF, ainsi que l’or et l’argent respectivement aux éditions 2005 et 2004 du Championnat mondial junior de l’IIHF. Seabrook a également représenté le Canada lors du Championnat mondial 2006 de l’IIHF et est médaillé d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010. Avant sa carrière professionnelle, il a disputé quatre saisons dans la WHL (2001-2005) pour Lethbridge, dont deux comme capitaine des Hurricanes (2003-2005).
Le groupe de gestion travaillera aux côtés de Salmond, Benoit Roy (Sudbury, ON), directeur des activités hockey, Al Murray (Regina, SK), dépisteur en chef pour les M20, Byron Bonora (Brooks, AB), dépisteur en chef pour les M17, Scott Walker (Cambridge, ON), entraîneur affecté au développement des joueurs, ainsi que de membres du personnel des activités hockey de l’organisation. Les activités courantes du groupe de gestion du Programme d’excellence comprennent la participation à la sélection des entraîneurs et des joueurs, le soutien du personnel des entraîneurs ainsi que l’apport continu de commentaires lors de camps et d’événements pendant la saison.
Le Programme d’excellence est supervisé par Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction de Hockey Canada, Pat McLaughlin (Saint John, NB), chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie de Hockey Canada, Salmond, Roy, Dan MacKenzie (Guelph, ON), président de la LCH, Bryan Crawford (Hamilton, ON), commissaire de l’OHL, Mario Cecchini (Saint-Lambert, QC), commissaire de la LHJMQ, et Dan Near (Markham, ON), commissaire de la WHL.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
Annonce de l’horaire et des renseignements relatifs aux billets unitaires du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF
Début du tournoi le 26 décembre 2024 à Ottawa, en Ontario; mise en vente des billets unitaires le 20 septembre
OTTAWA, Ontario – Hockey Canada et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ont dévoilé l’horaire du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, qui se tiendra du 26 décembre 2024 au 5 janvier 2025 à Ottawa.
« En partenariat avec l’IIHF et nos merveilleux partenaires du tournoi, nous sommes ravis d’annoncer l’horaire du Mondial junior qui se tiendra à Ottawa », a exprimé Katherine Henderson, présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Il est difficile de croire que l’événement se mettra en branle dans seulement 100 jours, et nous avons très hâte de voir les deux arénas remplis de partisans et partisanes qui encourageront les meilleurs joueurs de hockey junior de la planète pendant le temps des fêtes. »
En ronde préliminaire, le Canada, les États-Unis, la Finlande, la Lettonie et l’Allemagne croiseront le fer dans le groupe A au Centre Canadian Tire. La Suède, la Tchéquie, la Slovaquie, la Suisse et le Kazakhstan formeront le groupe B et joueront à la Place TD.
Lors de la journée d’ouverture du tournoi, la Suède a rendez-vous avec la Slovaquie à 12 h HE, les États-Unis se mesureront à l’Allemagne à 14 h 30 HE, la Tchéquie fera face à la Suisse à 17 h HE, tandis que le Canada sera opposé à la Finlande à 19 h 30 HE.
Après ses affrontements contre la Lettonie le 27 décembre et l’Allemagne le 29 décembre, le Canada sera opposé aux États-Unis le 31 décembre. Ce sera la première fois que les deux pays ont rendez-vous la veille du jour de l’An depuis le Championnat mondial junior 2017 de l’IIHF.
Le duel de la ronde de relégation et les quarts de finale auront lieu le 2 janvier. Par la suite, toutes les parties seront présentées exclusivement au Centre Canadian Tire lors des demi-finales du 4 janvier et des matchs pour des médailles le 5 janvier.
Tous les matchs du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF seront diffusés sur TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada.
« À titre de partenaires de Hockey Canada pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, nous sommes ravis d’offrir à nos membres l’occasion de s’investir dans le Mondial junior », a déclaré Debbie Rambeau, directrice administrative de Hockey Est de l’Ontario. « Le dévoilement de l’horaire du tournoi est un moment stimulant, et nous avons hâte d’annoncer dans les prochains mois d’autres activités pour l’ensemble de la communauté du hockey. »
Plus de 155 000 personnes se sont inscrites au tirage prioritaire du Mondial junior 2025 pour avoir la chance de se procurer un forfait de billets pour tout le tournoi et d’obtenir un accès à la prévente des billets unitaires qui commence le 18 septembre.
Les billets unitaires restants seront mis en vente au public sur le HockeyCanada.ca/Billets à 10 h HE le 20 septembre.
En décembre 2023, la province de l’Ontario a annoncé un engagement de 4 millions de dollars pour faciliter l’organisation et la tenue du Mondial junior 2025.
« Notre gouvernement est fier d’appuyer le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, et nous avons hâte d’accueillir les milliers de touristes dans la région d’Ottawa pour ce tournoi international majeur », a exprimé Neil Lumsden, ministre du Sport de l’Ontario. « Les partisans et partisanes de tout âge auront la chance de voir les prochaines vedettes du hockey, ici, en Ontario, ce qui prouve encore une fois à quel point notre province est une destination de premier plan pour l’accueil d’événements sportifs. »
La liste des communautés qui accueilleront des matchs préparatoires, ainsi que l’horaire de ces rencontres, seront annoncés en octobre.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
163 joueurs invités aux camps estivaux du Programme d’excellence du Canada
Des espoirs pour les volets junior, M18 et M17 seront en action en juillet
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a invité 163 joueurs à ses camps estivaux du Programme d’excellence – la vitrine estivale de l’équipe nationale junior du Canada, le camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada et le camp national de développement des moins de 17 ans du Canada. « Nous sommes emballés par l’occasion de tenir des camps estivaux de notre Programme d’excellence cette année et d’obtenir des renseignements précieux sur le développement de nos athlètes de la relève », a déclaré Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. « Ces athlètes se familiariseront avec les activités de notre programme avant le Défi mondial des M17 2024, la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 et le très attendu Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF à Ottawa. » Au total, 42 joueurs – 4 gardiens de but, 13 défenseurs et 25 avants – ont été invités à la vitrine estivale de l’équipe nationale junior du Canada, qui se tiendra du 28 juillet au 3 août au WFCU Centre de Windsor, en Ontario, et au sud de la frontière, soit à Plymouth, au Michigan. La formation au camp comprend 38 joueurs qui ont été repêchés dans la LNH, dont 17 choix de première ronde : Colby Barlow (WPG), Cole Beaudoin (UHC), Oliver Bonk (PHI), Berkly Catton (SEA), Easton Cowan (TOR), Sam Dickinson (SJS), Tij Iginla (UHC), Cayden Lindstrom (CBJ), Jett Luchanko (PHI), Tanner Molendyk (NSH), Bradly Nadeau (CAR), Zayne Parekh (CGY), Calum Ritchie (COL), Beckett Sennecke (ANA), Matthew Wood (NSH), Brayden Yager (PIT) et Carter Yakemchuk (OTT). Le processus de sélection a été mené par Salmond et le groupe de gestion, qui comprend Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) et Brent Seabrook (Tsawwassen, BC), avec l’aide du premier responsable des activités hockey Benoit Roy (Sudbury, ON). L’entraîneur-chef Dave Cameron (Kinkora, PE/Ottawa, OHL) et les entraîneurs adjoints Sylvain Favreau (Orléans, ON/Drummondville, LHJMQ), Mike Johnston (Dartmouth, NS/Portland, WHL) et Chris Lazary (Toronto, ON/Saginaw, OHL) ont également contribué au processus. Au camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada, 41 joueurs – 4 gardiens de but, 12 défenseurs et 25 avants – seront en compétition pour avoir l’occasion de représenter le pays à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 du 5 au 10 août, à Edmonton, en Alberta. Le camp de sélection aura lieu du 27 au 30 juillet au WinSport Event Centre de Calgary. Deux matchs entre les Rouges et les Blancs sont prévus les 29 et 30 juillet. La liste des joueurs invités comprend cinq médaillés d’or au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF (Desnoyers, Hamilton, Ivankovic, McKenna, Schaefer). Le dépisteur en chef Byron Bonora (Brooks, AB) a dirigé le processus de sélection des joueurs, avec l’appui de Salmond. Le responsable du groupe de gestion du Programme d’excellence Dave Brown (Niagara-on-the-Lake, ON/Erie, OHL), l’entraîneur-chef Kris Mallette (Kelowna, BC/Kelowna, WHL) de même que les entraîneurs adjoints Gordie Dwyer (Dalhousie, NB/Acadie-Bathurst, LHJMQ) et Ryan Oulahen (Newmarket, ON/North Bay, OHL) ont également contribué à la sélection. 80 joueurs – 8 gardiens de but, 24 défenseurs et 48 avants – participeront au camp national de développement des moins de 17 ans du Canada, qui se déroulera du 18 au 24 juillet aux Joshua's Creek Arenas à Oakville, en Ontario. Les 80 ont été repêchés par un club de la Ligue canadienne de hockey (39 de l’OHL, 23 de la WHL et 18 de la LHJMQ). Un total de 17 hockeyeurs ont représenté le pays lors des Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2024 (Beites, Chartrand, Croskery, Di Iorio, Edwards, Ellsworth, Esler, Lawrence, Lin, O’Donnell, Preston, Liam Ruck, Markus Ruck, Rudolph, Valentini, Verhoeff, Wassilyn). Bonora a mené le processus de sélection avec l’aide des dépisteurs régionaux Pierre Cholette (Québec), Rob Simpson (Ontario), Darren Sutherland (Atlantique) et Darrell Woodley (Ontario), de même que des représentants des membres. L’évaluation des joueurs se poursuivra lors du début de la saison 2024-2025 en préparation pour le Défi mondial des M17 2024, qui se tiendra du 1er au 9 novembre à Sarnia, en Ontario. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux sur Facebook, X et Instagram.
Annonce du personnel de l’équipe nationale junior en vue du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF
Dave Cameron agira à titre d’entraîneur-chef; Sylvain Favreau, Mike Johnston et Chris Lazary seront ses adjoints
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé l’identité de ceux qui formeront le groupe d’entraîneurs ainsi que le personnel de soutien de l’équipe nationale junior pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, qui se tiendra à Ottawa, en Ontario.
Dave Cameron (Kinkora, PE/Ottawa, OHL) reprend les rênes de l’équipe après avoir mené le Canada à la médaille d’or du Championnat mondial junior 2022 de l’IIHF. Il sera épaulé par les adjoints Sylvain Favreau (Orléans, ON/Drummondville, LHJMQ), Mike Johnston (Dartmouth, NS/Portland, WHL) et Chris Lazary (Toronto, ON/Saginaw, OHL), ainsi que par le consultant des gardiens de but Justin Pogge (Penticton, BC) et l’entraîneur vidéo James Emery (Calgary, AB).
En outre, Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) fera un retour à titre de responsable des M20 au sein du groupe de gestion du Programme d’excellence. Il sera accompagné par le triple champion de la Coupe Stanley et médaillé d’or olympique Brent Seabrook (Tsawwassen, BC), qui s’impliquera avec l’équipe nationale junior pour une deuxième année de suite. Anholt et Seabrook ont contribué à la sélection du personnel avec Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, ainsi que Benoit Roy (Sudbury, ON), premier responsable des activités hockey.
« Dave a remporté deux médailles d’or au Mondial junior et a démontré qu’il était un excellent leader de l’équipe nationale junior du Canada, a commenté Salmond. Nous sommes ravis de son retour derrière le banc de notre équipe, qui tentera de reconquérir la médaille d’or dans la capitale nationale cette année. Nous sommes également heureux de compléter notre personnel entraîneur avec Sylvain, Mike, Chris, Justin et James. Nos sept entraîneurs feront profiter notre équipe de leur vaste expérience dans la LCH et à l’international. Peter et Brent font également un retour, et nous en sommes reconnaissants. Ils ont aidé à former un personnel de classe mondiale et joueront un rôle clé pour former une équipe très talentueuse que les partisans et partisanes à Ottawa et partout au pays pourront appuyer avec fierté durant le temps des Fêtes. »
Cameron a été l’entraîneur-chef des 67’s d’Ottawa de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) lors des trois dernières saisons (2021-2024), menant le club à trois participations de suite aux séries éliminatoires. Il a reçu le titre d’Entraîneur de l’année de la Ligue canadienne de hockey (LCH) et de l’OHL en 2022-2023. Auparavant, il a passé deux saisons (2016-2018) à titre d’entraîneur adjoint des Flames de Calgary et cinq (2011-2016) avec les Sénateurs d’Ottawa dans des fonctions d’entraîneur-chef et d’entraîneur adjoint. Il a également été entraîneur-chef et directeur général des Greyhounds de Sault Ste. Marie de l’OHL (1997-1999) et des St. Michael’s Majors de Toronto (2000-2004, 2009-2010). Cameron a aussi occupé un poste d’entraîneur adjoint des Maple Leafs de St. John’s (1999-2000) et d’entraîneur-chef des Senators de Binghamton (2004-2007) dans la Ligue américaine de hockey (AHL). Sur la scène internationale, il a remporté quatre médailles au Championnat mondial junior de l’IIHF, soit une d’argent et une d’or en tant qu’entraîneur-chef en 2011 et 2022 respectivement, ainsi qu’une d’or et une d’argent à titre d’entraîneur adjoint en 2009 et 2010 respectivement. Cameron a aussi gagné l’or dans un rôle d’entraîneur adjoint au Championnat mondial 2016 de l’IIHF et d’entraîneur-chef à la Coupe du monde junior 2004.
Favreau vient de compléter sa première saison à la barre des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) après six campagnes comme entraîneur-chef (2021-2023) et entraîneur adjoint (2017-2021) des Mooseheads de Halifax de la LHJMQ. Cette saison, il a mené les Voltigeurs à un championnat de la LHJMQ et à une participation à la Coupe Memorial. L’équipe a fini au sommet de l’association Ouest en saison régulière. Avant de se joindre à la LHJMQ, il a été entraîneur adjoint (2009-2011) et entraîneur-chef (2011-2015) des Rangers de Gloucester dans la Ligue de hockey du Canada central (CCHL), de même qu’entraîneur-chef et directeur des activités hockey des Grads de Cumberland de la CCHL pendant deux campagnes (2015-2017). Favreau a gagné une médaille d’or comme entraîneur adjoint de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023 et a été un entraîneur adjoint d’Équipe Canada Noirs et l’entraîneur-chef d’Équipe Canada Blancs respectivement lors des éditions 2018 et 2019 du Défi mondial des M17.
Johnston a passé 13 campagnes (2009-2014, 2016-2024) à titre de premier vice-président, directeur général et entraîneur-chef des Winterhawks de Portland de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL). Cette saison, il a été nommé Administrateur de l’année et Entraîneur de l’année de la division U.S. de la WHL. Il est également devenu le 11e entraîneur-chef de l’histoire de la WHL à gagner 500 matchs et il a mené les Winterhawks à sept saisons consécutives de 40 victoires. Johnston a également été un entraîneur adjoint (1999-2003) et un entraîneur associé (2003-2004) des Canucks de Vancouver, un entraîneur associé des Kings de Los Angeles (2005-2008) et l’entraîneur-chef des Penguins de Pittsburgh (2014-2016). Il a également dirigé l’équipe nationale masculine du Canada de 1994 à 1999, remportant deux médailles d’or (1997, 2007), deux d’argent (1996, 2008) et une de bronze (1995) au Championnat mondial de l’IIHF. Johnston a aussi remporté l’or à trois éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF (1994, 1995, 1996) en tant qu’entraîneur adjoint, a occupé un poste d’adjoint aux Jeux olympiques d’hiver de 1998, a été l’entraîneur-chef au Championnat mondial des M18 2009 de l’IIHF et a gagné la Coupe Spengler en 1993.
Lazary a été l’entraîneur-chef du Spirit de Saginaw de l’OHL au cours des cinq dernières saisons (2018-2024) après avoir joué un rôle d’entraîneur associé de Saginaw à différents moments pendant trois saisons (2016-2018). Il a également été un entraîneur adjoint du Sting de Sarnia de l’OHL lors de deux campagnes (2014-2016). Il a mené le Spirit, équipe hôte de la Coupe Memorial cette saison, au championnat. Il a aussi dirigé la formation lors de deux titres de division consécutifs de la division Ouest (2018-2019, 2019-2020). Avant sa carrière d’entraîneur dans la LCH, il a passé deux saisons (2010-2012) comme entraîneur adjoint pour les Buzzers de St. Michael’s dans la Ligue de hockey junior de l’Ontario (OJHL) et une (2012-2013) en tant qu’adjoint pour l’Université York. Lazary avait été nommé entraîneur-chef d’Équipe Canada Rouges en vue du Défi mondial de hockey des M17 2020, qui a été annulé en raison de la COVID-19.
Le personnel de soutien de l’équipe nationale junior du Canada pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF comprend :
- Les thérapeutes en sport Kevin Elliott (Charlottetown, PE) et Andy Brown (Owen Sound, ON/Owen Sound, OHL)
- Le médecin de l’équipe, Dr R.J. MacKenzie (Albert Bridge, NS/Cap-Breton, LHJMQ)
- Les responsables de l’équipement Chris Cook (Ottawa, ON/Brantford, OHL) et Clayton Johns (Toronto, ON/Portland, WHL)
- Le préparateur physique Sean Young (Ennismore, ON/Ottawa, OHL)
- Le conseiller en performance mentale Luke Madill (Kirkland, QC)
- Le premier coordonnateur des activités hockey Jacob Grison (Lion’s Head, ON)
- Le responsable des relations avec les médias Spencer Sharkey (Hamilton, ON)
- La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC) – membre du personnel au camp
- Le stagiaire aux activités hockey Jared Power (Calgary, AB) – membre du personnel au camp
« Le personnel entraîneur et de soutien de l’équipe nationale junior du Canada est exceptionnel, et nous sommes convaincus que ce groupe fera tout ce qu’il peut pour nous aider à avoir du succès à Ottawa en décembre et en janvier, a ajouté Anholt. Je sais que tous les membres de notre personnel sont reconnaissants de faire partie d’un événement si spécial au pays, et j’ai hâte de bâtir une formation qui portera l’unifolié avec fierté sur la glace et ailleurs sous les encouragements de la population canadienne. »
L’équipe nationale junior du Canada se réunira du 28 au 31 juillet au WFCU Centre de Windsor, en Ontario, pour un camp d’entraînement de quatre jours. En plus des séances d’entraînement, il y aura un match entre les Rouges et les Blancs le 30 juillet et un duel face à la Suède le 31 juillet. Les deux rencontres se tiendront à 19 h 30 HE / 16 h 30 HP. Les billets pour les matchs à Windsor seront en vente au HockeyCanada.ca/Billets à compter du 5 juillet au coût de 30 $ (frais en sus) par match ou de 45 $ (frais en sus) pour un forfait de deux matchs.
Par la suite, l’équipe se rendra à Plymouth, au Michigan, afin de participer à la vitrine estivale du Mondial junior, qui se déroulera du 1er au 3 août. Elle croisera le fer avec la Finlande le 2 août à 13 h HE / 10 h HP et avec les États-Unis le 3 août à 16 h HE / 13 h HP.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, l’équipe nationale junior du Canada et le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
Dans mes propres mots : Adam Dixon
Le vétéran d’Équipe Canada parle de ses étés inoubliables au camp Campfire Circle, et des raisons pour lesquelles il continue de s’y impliquer comme bénévole
Ayant grandi à Midland, en Ontario, j’étais « le jeune qui avait le cancer », à l’école comme ailleurs.
C’était logique, quand on y pense. On entendait rarement parler d’enfants atteints de cancer dans cette petite communauté de 17 000 personnes.
J’avais 10 ans quand on m’a diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme rare de cancer qui s’attaque le plus souvent aux os des jambes et du bassin. Moi, c’était la jambe droite, au tibia. On m’a enlevé l’os au complet pour le remplacer par celui d’une personne donneuse, en insérant une plaque métallique et plusieurs vis.
Alors voilà, j’étais un jeune qui avait le cancer.
Mais au Campfire Circle, je devenais bien plus que ça.
Le Campfire Circle, c’est un camp d’été destiné aux enfants atteints de cancer, ou qui ont été touchés d’une façon ou d’une autre par le cancer, comme les enfants qui ont perdu un frère ou une sœur. Là-bas, on avait tous ce trait en commun. Chacun et chacune pouvait enfin dévoiler sa vraie personnalité. Je devenais « le jeune qui fait du sport », « le jeune qui aime s’amuser ». Ça me permettait de m’évader, deux semaines chaque été.
J’ignore comment mes parents ont appris l’existence de ce camp. Mais je me revois assis dans l’autobus pour la première fois, prêt à y aller. Les six étés que j’y ai passés ont complètement changé ma vie.
Au camp, je pouvais être moi-même, tout simplement. Pas question pour moi d’être chronométreur au hockey. Même si je ne pouvais plus jouer, je tenais à faire partie de l’action. Je courais partout, je m’amusais en faisant un tas de choses que ma mère ne m’aurait jamais permis de faire à la maison. Il faut dire qu’il y avait des médecins sur place, c’est pourquoi on nous laissait un peu plus de liberté. Si je me cassais la jambe, des gens étaient là pour s’occuper de moi.
Tout est si bien organisé pour ceux qui vivent ce genre de situation. Les traitements de chimiothérapie peuvent être offerts sur place. Les lieux sont accessibles, ce qui permet de faire des choses qui sont souvent impossibles à la maison.
C’est une bouffée d’air frais, et à bien des égards. Le camp étant situé dans la région de Muskoka, on ne pourrait rêver d’un plus bel endroit. Et le simple fait d’être dehors toute la journée, ça fait un bien énorme. On jouait au hockey-balle. Il y avait un toboggan aquatique géant. Mais je me rappelle surtout le temps passé avec mes amis à jouer des tours.
Je me répète, mais ce camp a changé ma vie.
Le parahockey a été tout ce qu’il y avait de plus important pendant longtemps. Toutes mes vacances y étaient consacrées, et je n’échangerais ça contre rien au monde. J’ai eu la chance de voyager, de remporter des championnats mondiaux, de participer aux Jeux paralympiques. J’ai passé la majeure partie des deux dernières décennies à porter le logo de Hockey Canada, à représenter mon pays. Quelle chance!
Mais après les Jeux paralympiques de 2018, d’autres aspects de ma vie ont pris de l’importance, dont le camp Campfire Circle. Je m’étais inscrit comme bénévole avant la pandémie de COVID-19, mais le camp avait été forcé d’interrompre ses activités quelques étés, étant donné la clientèle vulnérable.
Dès la réouverture, je me suis lancé. J’y suis depuis maintenant deux étés en tant que bénévole à temps plein. Ma copine et moi sommes tous deux bénévoles. On a passé quelques fins de semaine là-bas aussi, ce qui est bien pour s’évader un peu du quotidien.
La première année, j’étais moniteur et je m’occupais de l’atelier de menuiserie. Je veillais à la sécurité des enfants. Ceux qui me connaissent sont peut-être surpris en lisant ces lignes. Peut-être même qu’ils la trouvent bien drôle. On me fait confiance avec des outils tranchants? À moi, un enfant dans un corps d’adulte?
C’était un peu intimidant au début, mais les choses ont fini par se placer. L’été dernier, il fallait quelqu’un pour une excursion de canot en eaux vives. Je n’avais rien fait de tel auparavant, mais on cherchait de l’aide, alors j’ai levé la main. Il suffisait qu’on me dise quoi faire. Au bout du compte, j’ai passé deux semaines sur la rivière des Français. Pas exactement dans ma zone de confort, mais je me suis sorti d’affaires. Et me voilà de retour comme moniteur cet été. C’est un peu comme être parent à la maison. Je cours toute la journée avec les jeunes, c’est plaisant.
J’ai toutefois un objectif précis cette année. Je suis né un 13 août. Quand j’étais enfant, je fêtais toujours mon anniversaire au camp. Et le jour de leur anniversaire, les jeunes choisissent trois moniteurs qu’ils jettent dans le lac. Je n’ai pas encore été assez cool pour qu’on me choisisse, alors je dois essayer de trouver qui seront les fêtés cet été. Je vais m’assurer de les énerver jusqu’au point où ils voudront me faire boire la tasse.
J’ai vraiment envie de me faire lancer dans le lac.
On me demande souvent si, en tant que l’un des « responsables », je sentais que les moniteurs et monitrices avaient de la pression. On tend à croire qu’il faut toujours prévoir quelque chose de grandiose en raison de ce que ces jeunes ont vécu, mais tout se fait naturellement. Ces enfants ont lutté contre le cancer. C’est sans doute la pire chose qui leur sera arrivée au cours de leur vie. Partir en camp de vacances, c’est facile. Ce sont eux qui créent leur propre expérience. Oui, l’ambiance du camp y est pour quelque chose, mais quand ce qui nous rend « différent » à la maison perd son importance, on peut enfin baisser sa garde, et ça fait du bien.
Je l’avoue, être bénévole, je le fais un peu par égoïsme. Prendre le large et y rester pendant deux semaines, ça donne une bonne pause. Et c’est une occasion de lâcher mon fou, de retomber en enfance pendant 14 jours. Mais une fois sur place, ma priorité, c’est les jeunes.
Je me rappelle à quel point je me suis amusé quand j’avais leur âge. Je veux leur faire vivre la même expérience. Il suffit de repenser à ces moments de ma jeunesse, aux moniteurs et monitrices que j’admirais tant, et d’essayer d’apporter cette énergie à mon tour. Est-ce que j’y parviens? Allez savoir. Disons que la rétroaction, ce n’est pas toujours une force chez les jeunes. Trop occupés à se moquer de nous. Mais oui, je pense que je fais du bon travail.
J’aimerais conclure par une sorte de plaidoyer. Impliquez-vous comme bénévoles. Donnez de votre temps à la communauté. Ça peut être un camp d’été. Ou un tournoi de hockey (j’ai entendu dire entre les branches que le Mondial junior revenait en sol canadien l’hiver prochain). Ça peut être n’importe quoi. Il s’agit simplement d’apporter sa contribution.
Il y a tant d’événements dans le monde qui reposent entièrement sur les bénévoles. C’est une excellente manière de socialiser, d’aller à la rencontre de gens aux intérêts similaires qui veulent eux aussi redonner à la communauté.
Alors, qu’est-ce qui vous retient? Fiez-vous à moi, vous allez adorer. Il se suffit de se lancer!
Entretien avec Martin Paquette
Marqueur en chef provincial auprès de Hockey Québec depuis 2017, l’homme natif de Montréal donne de son temps pour structurer l’ensemble des officiels et officielles hors glace
« Elle tire, et c’est le but! »
« Une passe parfaite dans l’enclave… »
« Le numéro 10 des Bleus… 2 minutes pour rudesse! »
Les événements s’enchaînent à un rythme effréné pendant un match de hockey sur glace. Les buts, les mentions d’aide, les punitions… tout est comptabilisé par une personne qui doit suivre l’action en temps réel pour ne rien manquer : un marqueur ou une marqueuse.
Ce rôle fait partie de la famille des officiels et officielles hors glace.
Grâce à ce travail accompli dans l’ombre, les férus de chiffres peuvent consulter les statistiques d’un match. Et plus le niveau de hockey est élevé, plus ces statistiques sont élaborées.
Au Québec, afin de veiller à ce que le personnel hors glace ait tous les outils pour contribuer au bon déroulement du jeu dans les arénas, une équipe dévouée de marqueurs et marqueuses en chef bénévoles l’encadre.
Cette équipe dévouée est supervisée par Martin Paquette, qui occupe le poste bénévole de marqueur en chef provincial auprès de Hockey Québec. Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, Hockey Canada s’est entretenue avec lui pour faire connaître l’importance de l’équipe qu’il dirige avec toute sa passion.
HC : Martin, peux-tu expliquer brièvement ton rôle de marqueur en chef provincial auprès de Hockey Québec?
MP : Je fournis un encadrement pour la structure des officiels hors glace dans l’ensemble du Québec. Nous sommes des pionniers dans ce domaine au sein de Hockey Canada. Une telle structure n’existe pas à l’échelle nationale, comme c’est le cas pour les officiels sur glace par exemple. Nous avons des marqueurs en chef dans toutes les régions et chacune des associations locales. Je chapeaute la structure et collabore avec une équipe dynamique d’officiels hors glace à mettre en place différentes initiatives qui aident au recrutement, à la formation et à la rétention.
HC : Comment as-tu réussi à parvenir à ce poste bénévole de haut rang avec Hockey Québec?
MP : Pendant 29 ans, j’ai œuvré à Hockey Montréal, où j’ai entre autres occupé le poste de marqueur en chef régional. Plus tard, Hockey Québec a créé le poste de marqueur en chef provincial. Même si c’est un rôle bénévole, j’ai dû suivre un processus d’entrevue. J’occupe ce poste depuis maintenant presque 10 ans et je vis une expérience fantastique.
HC : Quels outils utilisez-vous au sein de la structure pour offrir une formation adéquate?
MP : Un officiel hors glace se doit de connaître les règles de jeu de base, donc nous avons monté des stages de formation en ligne et en présentiel. Nous avons conçu aussi il y a quelques années le Manuel des officiels hors glace, qui explique bien le fonctionnement de chacune des tâches. Notre objectif est de donner toutes les munitions que nous pouvons aux officiels hors glace pour qu’ils n’aient pas d’impact sur le déroulement d’un match et que tout se passe comme il se doit. Par exemple, si un marqueur doit se faire expliquer une règle de jeu par un arbitre pendant un match, cela peut donner un avantage à une équipe qui peut en profiter pour reposer ses meilleurs éléments avant un avantage numérique. C’est ce qu’on essaie d’éviter avec la formation.
HC : D’où vient ta passion pour ce domaine?
MP : J’ai joué au hockey quand j’étais jeune, mais je n’étais pas un bon patineur! J’ai toujours été passionné par les statistiques et, à 14 ans, j’ai commencé à être marqueur après avoir vu une publicité dans un journal local de Montréal. J’ai grimpé les échelons au sein du monde des officiels hors glace au fil des ans. Ce qui est fascinant au hockey, c’est que tout le monde peut regarder un même jeu sur la glace, mais personne n’aura la même vision de ce qui vient de se produire. Personnellement, j’aime porter attention à la portion statistique d’un match.
HC : Quelles sont les aptitudes qu’un marqueur ou une marqueuse doit posséder?
MP : Ça prend de la concentration, un désir d’apprendre (j’apprends encore tous les jours après toutes ces années!), le souci du détail, de la passion et un esprit d’entraide avec les officiels sur glace. Ensemble, les officiels sur glace et hors glace forment une équipe et doivent bien collaborer.
HC : En quoi le rôle de marqueur et marqueuse a-t-il évolué au fil des ans dans le système de hockey mineur?
MP : L’avènement du système informatique avec les feuilles de match en ligne que les marqueurs utilisent pendant les matchs a changé la dimension de ce rôle. L’utilisation de la technologie peut quand même représenter un élément de distraction, donc on doit rappeler à nos marqueurs de garder une bonne concentration sur le match en cours. La relation et le travail d’équipe avec les arbitres sur glace tendent à beaucoup s’améliorer aussi. Notre travail accompli ensemble est directement lié au déroulement du match.
HC : Tu as grimpé les échelons jusqu’à des mandats rémunérés avec la LHJMQ, la LPHF, la LNH et l’AHL dans la région de Montréal. Tu as un emploi à temps plein et deux jeunes filles. Pourquoi t’impliques-tu bénévolement auprès de Hockey Québec depuis toutes ces années?
MP : Je le fais tout simplement pour redonner aux autres. J’ai profité du programme pour me rendre là où je suis aujourd’hui, et mon devoir est de faire profiter les autres de mes connaissances. Si personne ne redonne au suivant quand on grimpe les échelons, les autres ne pourront pas s’améliorer. Je tiens aussi à forger un sentiment d’appartenance au sein du programme.
« On se bat toujours pour elles. »
Depuis plus de 20 ans, Braden Robertson donne de son temps et offre un appui financier pour favoriser la croissance du hockey féminin à Vernon
Depuis plus de 20 ans, Braden Robertson est une figure emblématique de dévouement dans la communauté du hockey de Vernon, en Colombie-Britannique.
Que ce soit en tant qu’entraîneur au hockey mineur, auprès de l’équipe de hockey de sa fille ou dans son rôle actuel de coprésident du comité hôte de la Coupe Esso, Braden a consacré d’innombrables heures à s’investir dans le sport qu’il aime.
« J’ai commencé par jouer au hockey mineur, un classique d’une enfance au Canada, et tout s’est enchaîné ensuite », explique le principal intéressé à propos de sa passion pour le bénévolat.
En 2001, son parcours de joueur derrière lui, Braden a commencé à entraîner des équipes dans la région de Vernon. Il a fait une pause de quelques années après la naissance de ses filles, Myah et Hannah, mais il est revenu derrière le banc lorsque Hannah a commencé à jouer.
« Quand ma fille a commencé à jouer au hockey, j’ai recommencé à m’impliquer pendant un bon moment comme entraîneur-chef, entraîneur adjoint. »
Cependant, lorsque Hannah, qui participera à la Coupe Esso 2024 avec les Lakers de Thompson-Okanagan, a atteint les niveaux de jeu plus élevés, M. Robertson a délaissé son rôle d’entraîneur. Il a trouvé d’autres façons de s’impliquer, notamment en aidant les Lakers à obtenir des commandites au cours des dernières saisons.
« Quand les enfants vieillissent et jouent à un niveau supérieur, l’encadrement aussi s’élève d’un cran, et mon expérience ne suffisait plus. Le hockey avait toujours fait partie de ma vie, et je me suis demandé de quelle façon j’allais pouvoir continuer à aider. C’est comme ça que je vois mon rôle, aider là où c’est nécessaire. »
Et c’est exactement ce que Braden a fait. L’été dernier, il a construit un vestiaire pour les Lakers à l’intérieur de la Kal Tire Place. Propriétaire d’entreprise et entrepreneur de métier, il a pris en charge la majeure partie des coûts de construction, soit près de 7 000 $, et a obtenu du financement de commanditaires pour couvrir le reste des dépenses.
« J’aurais aimé que nous le fassions plus tôt. C’est, en quelque sorte, un legs au sport que j’aime pratiquer et regarder, et c’était agréable de redonner. C’est bien qu’elles aient un endroit à elles, plutôt que d’avoir à utiliser le rangement à balais ou un autre local du genre. Elles disposent maintenant de quelque chose dont elles sont fières, et c’est génial. On se bat toujours pour elles. »
Braden a également dirigé de nombreuses initiatives de commandite au fil des ans, recueillant des milliers de dollars pour les Lakers. Il se dit fier de la façon dont les gens de Vernon se sont unis année après année afin d’ouvrir les possibilités pour les filles.
« Il est évident que cela permet de payer une partie des factures, d’aider les familles et les parents, de réduire les coûts et de mobiliser la communauté auprès de l’équipe. Je n’ai que des bons mots pour la communauté dans laquelle j’habite. Les gens sont très généreux, et leur rapport aux enfants et au sport est très fort. Nous nous sommes entourés de bonnes personnes, qui aiment donner au suivant, comme moi. »
Kevin Bathurst, qui partage avec Braden la présidence de la Coupe Esso, affirme que sans son coprésident, le vestiaire des Lakers n’aurait jamais été construit.
« L’équipe a enfin un domicile, et il était attendu depuis longtemps », applaudit Kevin, qui est directeur administratif des activités hockey de l’Association de hockey mineur Greater Vernon. « Je pense que Braden peut être fier de cette réalisation. Ce vestiaire sera un pilier de la communauté pendant très longtemps. En marchant dans le couloir des vestiaires à la Kal Tire Place, les filles peuvent voir le logo des Lakers, pas seulement celui des Vipers de Vernon. C’est grâce au travail acharné de Braden que ces filles ont obtenu la reconnaissance et les installations qu’elles méritent. »
Aujourd’hui, Braden travaille aux côtés de Kevin pour veiller à ce que Vernon et la Kal Tire Place soient prêtes à accueillir le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada. Il se réjouit pour les filles qui participeront au tournoi et pour l’impact que le tournoi aura sur l’ensemble de la communauté – les profits iront à la création d’un fonds de bourses d’études postsecondaires et d’un fonds de développement local qui soutiendra le hockey féminin dans la région.
« J’ai hâte d’accueillir toutes les jeunes joueuses, exprime Robertson. Espérons que nous offrirons un bon produit et que les filles apprécieront leur expérience, car c’est probablement l’un des plus grands tournois auxquels elles participeront dans leur vie. Nous redonnons à la communauté grâce à des bourses d’études, et nous avons un programme local qui aide les jeunes filles à jouer au hockey en levant les obstacles financiers. La subvention aidera ces familles à assumer les coûts, que ce soit pour de l’équipement de hockey, les droits d’équipe, les frais de ligue ou autre chose. »
Kevin soutient que Robertson est un « bénévole phare » pour le hockey féminin dans la région de Vernon, et que son dévouement et son engagement envers le sport sont inégalés.
« On ne pourrait pas trouver un meilleur bénévole et champion du hockey féminin que Braden. C’est un exemple à suivre pour beaucoup d’entre nous en ce qui concerne l’essor du hockey féminin. »
Braden affirme que, s’il redonne au sport qu’il aime tant, ce n’est pas seulement pour le volet hockey, mais aussi pour former la prochaine génération d’adultes et avoir un impact positif dès le plus jeune âge.
« Au bout du compte, on veut former de bonnes personnes, des citoyens et citoyennes qui peuvent aller de l’avant et bien travailler, qui connaissent leurs points forts. Je pense que le hockey et tous les autres sports y contribuent. Parfois, on se soucie beaucoup du sport lui-même, mais n’oublions pas que nous élevons de jeunes adultes qui devront contribuer à la société un jour. »
Laisser sa marque dans le Nord
Figure marquante du hockey féminin dans les territoires, Kaylee Grant n’hésite jamais à donner de son temps bénévolement pour offrir plus d’occasions aux femmes et aux filles
Dès son arrivée à Yellowknife, Kaylee Grant s’est empressée de se trouver une équipe de hockey.
L’ingénieure d’exploitation y était pour un mandat d’un an en vue d’acquérir de l’expérience dans son domaine. Douze ans plus tard, elle vit toujours dans les Territoires du Nord-Ouest. Et si elle a choisi d’y élire domicile, le hockey y est certainement pour quelque chose.
« On tend souvent à chercher nos repères, et le sport en était un pour moi, décrit Grant. Se joindre à une équipe sportive, c’est aussi se faire un cercle d’amies. On fait partie d’un groupe où l’on se sent acceptée, où toutes sont unies par un but et un intérêt communs. À mon arrivée dans le Nord, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour rencontrer des gens, d’où l’idée de tenter ma chance à l’aréna. »
C’est sur les patinoires que Grant a passé la majeure partie de sa jeunesse à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Il faut dire que le hockey est roi et maître dans sa ville natale, où l’enthousiasme de la population pour ses équipes junior A, junior B et universitaire est toujours palpable. Cette passion collective pour le sport est ce qui explique l’importance du hockey dans la vie de Grant.
« Le hockey prenait toute la place. On sentait l’appui de la communauté pour nos équipes. Les arénas étaient toujours pleins, l’ambiance était électrisante. »
Grant a fait son hockey mineur en Nouvelle-Écosse avant de s’installer à Terre-Neuve-et-Labrador, où elle a évolué avec l’équipe de l’Université Memorial. Puis, à 23 ans, elle plie bagage et prend la direction de Yellowknife. Elle se doutait bien qu’elle retrouverait le même esprit de communauté dans un aréna.
« Rien ne favorise les nouvelles rencontres autant que le sport. Quand on vient d’ailleurs, il n’y a pas meilleur moyen. En rejoignant une équipe de hockey, je me créais d’emblée un petit réseau de gens aux intérêts similaires, plus ou moins du même âge. Et puis, il y a tant de possibilités dans le Nord pour se développer, que l’on s’intéresse à l’entraînement ou au mentorat ou que l’on souhaite parfaire notre jeu sur la glace. Ça m’a beaucoup aidée. »
La passion de Grant pour le sport ne se limitait pas à sa qualité de joueuse, elle qui a su trouver d’autres voies pour élargir ses connaissances lorsqu’elle était encore en Nouvelle-Écosse. C’est à titre de coordonnatrice hors glace avec l’équipe féminine des moins de 18 ans des Bulldogs d’Antigonish qu’elle a fait ses débuts en entraînement.
Grant a obtenu la certification d’évaluation après avoir suivi les formations Développement 1 et Haute performance 1. D’autres formations et certifications en entraînement ont suivi au fil des ans, toujours dans une optique de perfectionnement et d’implication communautaire.
« De voir l’essor continu du hockey féminin, c’est ce qui me motive. J’adore voir la progression de mes joueuses. Les voir se développer et évoluer comme personnes. Et quand elles décident de s’impliquer comme entraîneuses, je suis comblée. »
La philosophie de Grant derrière le banc? Nourrir la passion des joueuses pour le sport, montrer l’exemple et créer un milieu positif pour les femmes et les filles.
L’entraînement et l’accompagnement des filles sont des aspects que Grant a à cœur. Pour elle, la voie la plus efficace pour faire évoluer les choses était d’agir à un plus haut niveau, notamment en jouant le rôle de personne-ressource pour inciter davantage de joueuses à s’intéresser à l’entraînement. C’est d’ailleurs ce qui l’a menée à travailler avec Hockey Nord et le programme des formatrices de responsables du développement des entraîneuses de Hockey Canada, qui vise à éliminer les obstacles à la formation des entraîneuses.
« Kaylee a connu tout un parcours, elle qui a été bénévole à pratiquement tous les niveaux et qui s’implique de plus en plus dans la formation d’entraîneuses et en tant qu’instructrice », souligne Kyle Kugler, directeur administratif de Hockey Nord et ami proche de Grant. « C’est une excellente ambassadrice de notre sport qui sait comment mettre à profit son propre vécu pour aider d’autres entraîneuses dans leur développement. »
En tant qu’entraîneuse bénévole, Grant a connu des moments forts avec ses équipes, notamment à titre d’entraîneuse-chef lors des Jeux d’hiver de l’Arctique et des Jeux d’hiver du Canada et en tant qu’entraîneuse adjointe d’Équipe Nord au Championnat national autochtone de hockey.
« J’ai eu tellement d’occasions grâce à Hockey Nord, reprend Grant. Cet appui a eu un énorme impact sur mon parcours comme entraîneuse. Que de beaux moments passés avec ces équipes des territoires. J’ai fait le choix de rester ici, et c’est en grande partie en raison de ces expériences et des occasions en entraînement. C’est plaisant de savoir que nous avons toujours la possibilité de progresser, d’aller plus loin. »
Grant était aussi parmi les principales bénévoles lors de la toute première célébration Ensemble pour elles tenue à Yellowknife en février. L’événement de quatre jours destiné aux femmes et aux filles de partout aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut proposait entre autres des stages pour gardiennes de but, des jeux dirigés sur glace et diverses activités hors glace. Née d’un partenariat entre Hockey Canada et Hockey Nord, l’initiative se veut une célébration du sport en soutien au hockey local dans le Nord.
« Kaylee est l’une des coresponsables dans la région, alors quand nous avons décidé de lancer cette initiative à Yellowknife, qu’elle en fasse partie allait de soi », explique Katie Greenway, responsable du hockey féminin à Hockey Canada. « Fidèle à ses habitudes, elle a saisi la balle au bond et s’est investie pleinement. Des gens comme elle, qui s’impliquent autant pour leur communauté et pour leur sport, c’est précieux. »
S’impliquer comme Grant le fait en entraînement, c’est dans sa nature. Elle le fait pour les autres, pour que les femmes prennent encore plus leur place dans le sport. Et jamais dans le but d’en retirer elle-même quelque chose.
« Cela fait quelques années maintenant que je connais Kaylee, et je sais à quel point elle est occupée, poursuit Greenway. Pourtant, elle ne dit jamais non. Et elle aide non pas pour qu’on l’encense, mais bien par bonté de cœur, toujours le sourire aux lèvres. C’est une personne formidable qui a un impact positif sur chaque personne qu’elle croise. »
L’impact de Grant sur le hockey dans le Nord, que ce soit à titre d’entraîneuse, de mentore ou de coéquipière, elles sont nombreuses à l’avoir ressenti au cours des 12 dernières années. Mais la principale intéressée préfère remettre les choses en perspective.
« Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai eu une grande influence sur le hockey féminin dans le Nord. Je ne suis qu’une infime partie de tout ce qui est en train de bouger dans cette partie du pays depuis la dernière décennie. J’aime à penser que j’ai aidé à former d’autres entraîneuses, et que j’ai donné le bon exemple dans mon parcours. S’il s’avère que j’ai eu un impact, ç’aura été en incitant les joueuses à se tourner vers l’entraînement. Mais ça reste un travail collectif – tout le monde qui participe aura laissé sa marque sur le hockey féminin. »
Pour Kyle Kugler, seul administrateur de Hockey Nord, la présence de bénévoles comme Kaylee est essentielle à son travail et au développement des joueuses.
« Les bénévoles jouent un rôle crucial dans toute programmation offerte aux petites communautés dans le Nord, conclut-il. Kaylee en fait encore plus que nous ne le pensons. Les entraîneuses et entraîneurs ont une grande influence sur les équipes et les athlètes. Kaylee est un modèle positif et une fière porte-parole du hockey féminin qui donne de son temps sans compter les heures. Une bénévole qui a le cœur sur la main. »
Vous aimeriez vous impliquer derrière le banc? Rendez-vous au HockeyCanada.ca/Entraineurs ou communiquez avec votre association de hockey locale, ou encore, avec votre membre régional, provincial ou territorial de Hockey Canada.
Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Tchéquie
Mardi 2 janvier | 8 h 30 HE | Göteborg, Suède | Quart de finale
Le Canada a vaincu l’Allemagne 6-3 en conclusion de la ronde préliminaire dimanche, marquant trois buts sans réplique en troisième période pour briser une égalité. Macklin Celebrini a inscrit un doublé, Owen Beck, Easton Cowan, Jordan Dumais et Brayden Yager ont récolté un but chacun, et le Canada a terminé en deuxième place du groupe A pour finir l’année 2023 sur une note positive.
De son côté, la Tchéquie a eu le dessus sur la Suisse au compte de 4-2 à son dernier match de la ronde préliminaire dimanche, confirmant sa troisième position dans le groupe B. Juri Kulich, Matyas Melovsky et Ondrej Becher ont terminé la partie avec deux points chacun. Devant le filet, Michael Hrabal a repoussé 17 des 19 tirs reçus.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a remporté la médaille d’or du Championnat mondial junior 2023 de l’IIHF en battant la Tchéquie 3-2 en prolongation dans un match enlevant à Halifax. Les Canadiens se sont donné une avance de deux buts en troisième période, mais les Tchèques ont répliqué avec deux buts en 54 secondes pour envoyer tout le monde en prolongation. Dylan Guenther s’est transformé en héros pour la formation canadienne, complétant un échange avec Joshua Roy pour inscrire le but en or à 6 min 22 s de la prolongation.
À surveiller
Macklin Celebrini. Son nom est sur toutes les lèvres, et avec raison. Le jeune de 17 ans continue de faire état de ses prouesses offensives et de démontrer pourquoi il est si important pour la troupe canadienne. Dans les trois victoires en ronde préliminaire, il a inscrit son nom sur la feuille de pointage. À l’aube de la ronde éliminatoire, Celebrini est à égalité avec l’Américain Gavin Brindley au deuxième rang des pointeurs de la compétition, fort d’une récolte de huit points. Il n’est qu’à un point de Servac Petrovsky de la Slovaquie. De plus, le joueur natif de Vancouver a vu son temps de jeu augmenter au fil du tournoi et il se trouve maintenant sur le premier trio. Dans la victoire du Canada face à l’Allemagne, il a passé 19 min 27 s sur la surface glacée, son sommet au Mondial junior. Il a fini la rencontre avec deux filets et huit tirs au but.
Jiri Kulich, Matyas Melovsky et Eduard Sale ont propulsé les Tchèques en quart de finale — Kulich (4-3—7) et Melovsky (0-7—7) ont sept points au compteur, tandis que Sale (3-2—5) en a cinq. Ce n’est pas la même formation tchèque qui a croisé le fer avec le Canada au match pour la médaille d’or l’an dernier, mais il y a tout de même près d’une douzaine de joueurs qui sont de retour. La Tchéquie compte également 11 joueurs qui évoluent dans la LCH cette saison, dont Adam Zidlicky (Mississauga, OHL), le fils de l’ancien joueur de la LNH, Marek Zidlicky. Autre note : Kulich fait une troisième présence au Mondial junior; dimanche, il a établi le record (de l’ère post-Tchécoslovaquie) de son pays pour le nombre de buts en carrière à ce tournoi annuel, avec 13.
Rétrospective
Le Canada et la Tchéquie (anciennement la République tchèque) se sont affrontés à 24 reprises au Mondial junior depuis la dissolution de la Tchécoslovaquie; les Canadiens ont signé 21 victoires.
Ce sera la troisième fois que les deux équipes ont rendez-vous en quart de finale; Julien Gauthier avait inscrit deux buts en troisième période dans un gain de 5-3 du Canada en 2017, et Devon Levi avait signé un jeu blanc de 29 arrêts dans une victoire de 3-0 dans la bulle d’Edmonton en 2021. Fiche de tous les temps : Le Canada mène 21-2-2 (1-1 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 118 Buts pour le Canada : 45
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
- <
- >