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Spelay et Ottenbreit

WJAC.009.06
|
09 November 2006

L’histoire de la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan remonte à plus de trente ans.

Au sommet de la liste des records de tous les temps de la ligue se trouvent deux joueurs qui ont évolué avec la franchise des Terriers de Yorkton. Un joueur figure sur cette liste à cause de ses habiletés autour du filet. L’autre y est pour sa volonté de plier et de bafouer les règles de jeu. 

Darrell Spelay a passé quatre saisons à étourdir les gardiens de la SJHL en inscrivant 243 buts et en ajoutant 208 aides pour 451 points en 246 matchs. Ce total le place au premier rang de l’histoire de la SJHL, 48 points devant Greg Thomson, un autre ancien Terrier et un coéquipier de trio de Spelay. Spelay détient aussi le record de la ligue au chapitre des buts.

Les 451 points de Spelay constituent une statistique intéressante pour un joueur qui était gardien de but au hockey mineur.

« Je pense que je suis un peu surpris (que le record tienne encore) », dit-il. Cela étant dit, il croit que le hockey a tellement changé que peu de joueurs évoluent maintenant pendant quatre ans dans la SJHL puisqu’ils accèdent à la Ligue de hockey de l’Ouest ou obtiennent des bourses d’études avant d’atteindre l’âge de 20 ans. « Les joueurs qui jouent pendant quatre ans dans la SJHL sont maintenant presque chose du pass頻, dit-il.

Bien qu’il admette qu’il avait une touche spéciale pour marquer des buts, Spelay dit qu’il n’est pas le seul responsable de son succès.

« J’ai eu la chance de jouer avec d’excellents joueurs qui pouvaient me passer la rondelle », dit-il en souriant. « La rondelle a souvent dévié dans un filet désert à cause d’excellents fabricants de jeu. »

Quand le jeu devenait robuste, surtout lorsqu’il fallait laisser tomber les gants, Grant Ottenbreit était l’homme de la situation, lui qui a cumulé 1 329 minutes de punition.

Plus jeune, Ottenbreit patrouillait la ligne bleue, mais chez les juniors avec les Terriers, il a rapidement été muté à l’aile où il a joué le rôle de justicier de l’équipe.

Il a reconnu ses propres limites comme joueur et il était prêt à tout faire pour jouer avec les Terriers. Cela étant dit, Ottenbreit se considère chanceux d’avoir été choisi pour faire partie de l’équipe à l’automne 1984. Cette saison-là, les Terriers ont entrepris un important programme de reconstruction – ils n’ont gagné que huit de leurs 64 matchs à sa saison recrue.

« La seule raison pour laquelle j’ai été choisi, c’est parce qu’il n’y avait aucun vétéran assez fort », dit-il.

À son premier camp d’entraînement avec les Terriers, le directeur général Max Chambers, lui a clairement expliqué le rôle qu’il aurait à jouer s’il voulait faire partie de l’équipe.

« Il m’a gardé simplement pour que je me batte », dit-il en ajoutant qu’il n’a eu aucune difficulté à assumer le rôle. « J’aurais fait n’importe quoi pour faire partie de l’équipe… j’aurais porté les sacs de tous les joueurs et posé le ruban sur leurs bâtons s’il le fallait.

Vous n’avez qu’à regarder les choix autres que le hockey : aller à l’école ou aller travailler. »

Spelay aussi s’est joint aux Terriers alors que l’équipe apportait de nombreux changements. Toutefois, ce jeune avant talentueux n’allait pas passer inaperçu au sein de la jeune équipe.

En 1979-80, Spelay a été nommé Joueur par excellence des Terriers. Il avait inscrit 56 buts et occupait le premier rang des pointeurs avec 86 points, ce qui le plaçait au deuxième rang de la ligue. Il a aussi remporté le Prix du joueur ayant le meilleur esprit sportif de l’équipe.

Pour Spelay, ce ne fut qu’une saison au cours de sa brillante carrière de quatre ans auprès des Terriers, carrière qui allait faire de lui un des meilleurs joueurs à évoluer avec l’équipe.

Devenir un bagarreur, le protecteur de ses coéquipiers, a été une tâche facile pour Ottenbreit, car cela correspondait à son style. « J’ai toujours été un jeune assez robuste. J’ai toujours été dur lorsqu’on jouait au roi de la montagne ou au football avec les plus vieux. »

Ottenbreit dit qu’à son époque, le rôle de bagarreur était certainement plus prononcé quoique ce rôle existe encore de nos jours. « Si tu tires de l’arrière par trois buts, tu as peut-être besoin de quelque chose pour inverser la vapeur. Ou, si tu as une avance de trois buts, tu as besoin de quelqu’un pour réagir lorsqu’ils vont essayer d’inverser la vapeur. »

Ottenbreit est loin d’avoir gagné tous ses combats. Selon lui il en remporté peut-être 15 pour cent. Il a tenu bon dans la majorité des cas et il a subi sa part de raclées. Toutefois, il dit que gagner le combat n’était pas aussi important que de relever le défi et de défendre son équipe.

Bien que reconnu comme un pugiliste en patins, à sa dernière année, il évoluait sur le premier trio aux côtés de Mark Marianchuk et d’Ed Zawatsky. Zawatsky a cumulé 152 points cette saison-là, égalant le record de l’équipe.

« J’ai beaucoup travaillé à m’améliorer au cours des deux premières années », dit-il en ajoutant que bien qu’il ne soit jamais devenu un grand patineur, ses passes et son positionnement se sont améliorés. Il va sans dire qu’il donne le crédit de son succès à l’offensive à ses coéquipiers.

« Ces gars-là étaient tellement talentueux. J’étais là seulement pour faire du gardiennage. Je faisais en sorte qu’ils soient plus à l’aise. Ils se sentaient mieux lorsque j’étais l࠻, dit-il.

-- Extrait (plus des ajouts) de Guts and Go: Great Saskatchewan Hockey Stories (Courage et droit devant : De grands moments du hockey en Saskatchewan) par Calvin Daniels, de la maison d’édition Heritage House

Pour plus d'informations :

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