Championnat mondial junior 2002 de l'IIHF

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le 2 janvier, 2002

Nous sommes exactement où nous voulions être, inscrits au match pour la médaille d'or. Lorsque nous avons discuté du match d'aujourd'hui contre la Suisse, nous avons parlé du match de la médaille d'argent, pas de la demi-finale. Si nous gagnions ce match, nous remportions la médaille d'argent. Maintenant, nous prendrons part au match pour la médaille d'or pour la première fois depuis 1999, à Winnipeg. J'étais entraîneur adjoint lors de ce match nous opposant aux Russes. Nous avons perdu un match serré en prolongation. Il est évident que nous voulons notre revanche. Nous voulons que les joueurs terminent leur séjour dans cette catégorie d'âge du hockey canadien sur une note positive.

Cette équipe est formée tous les mois de décembre, mais il ne faut pas oublier que plusieurs de ces jeunes jouent ensemble depuis quelques années déjà. Il existe un noyau de joueurs qui ont évolué ensemble au sein de l'équipe des moins de 18 ans il y a quelques années. Ce soir, un de nos joueurs-clés a été Pascal Leclaire. Il a joué contre la Suisse tout comme il l'a fait lorsque notre équipe a remporté le championnat des moins de 18 ans.

Nous n'avons pas pu patiner aujourd'hui parce que nous avons disputé le dernier match lors des quarts de finale. Nous devions avoir du temps de glace tôt mais nous avons fait des exercices d'aérobie. Notre soigneur, Colin Robinson, a dirigé la séance. Nous avons eu une réunion, regardé des vidéos et parcouru les rapports des éclaireurs sur les Suisses avec les joueurs. Nous avons ensuite accompagné les joueurs à un restaurant italien. Nous avons ensuite demandé aux joueurs de se détendre.

Les éclaireurs suisses ont fait un excellent travail en ce qui a trait à notre jeu de puissance. Nous avions le meilleur jeu de puissance du tournoi, mais nous n'avons compté aucun but en avantage numérique dans ce match en dépit de nos nombreuses chances. Les autres joueurs ont dû prendre les choses en main. Steve Ott a marqué un but en désavantage numérique à la suite d'un excellent échec-avant de la part de Jarrett Stoll pour notre premier but. Brian Sutherby, un de nos couvreurs, a fait sa part en comptant en troisième. Entre temps, Mike Cammallieri a compté un autre but important pour l'équipe – s'il ne fait que 5 pieds 8 pouces, son cœur fait 5 pieds, 9 pouces.

Je ne sais pas s'il y aura, ou s'il doit y avoir, un grand discours de la part de l'entraîneur avant un match de finale de ce genre. Les joueurs comprennent très bien ce qui est en jeu. Ils le savent parce qu'ils sont parvenus jusqu'à ce point et qu'ils n'ont pas simplement joué plusieurs matchs dans ce tournoi. Plusieurs de ces joueurs revêtent le chandail du Canada depuis maintenant quelques années. Un joueur comme Nick Schultz qui joue avec le Wild du Minnesota dans la LNH sait très bien qu'il s'agit d'une occasion unique et qu'il existe un lien entre ces gars qu'il est impossible de créer en seulement quelques semaines en décembre. Ils réalisent aussi que ce qui se passe entre eux durera des années. Je regarde Habby et je vois un homme qui a pris part à ce tournoi il y a deux décennies. Il existe encore un petit je ne sais quoi lorsqu'il parle avec ses coéquipiers qui ont chanté l'Ô Canada après le tournoi. Il existe une amitié. Il existe aussi plusieurs souvenirs. Je sais qu'il en sera de même pour ces joueurs. Ils forment un bon groupe de jeunes et ils donneront tout ce qu'ils pourront pour terminer le travail de la bonne façon.

Ils savent tout cela dès le départ, mais on leur rappelle tous les jours. Nous recevons des courriels de toutes sortes de personnes nous offrant leur appui. Nous avons reçu des courriels de Wayne Gretzky. L'autre jour, nous en avons reçu un de Barret Jackman qui faisait partie de l'équipe l'an dernier. Nous en avons reçu un spécial de Maxime Ouellet, le gardien de l'équipe médaillée de bronze l'an dernier. Ils se souviennent de la difficulté avec laquelle il a dû accepter la défaite l'an dernier en demi-finale. Ils seront là pendant le match pour la médaille d'or à faire ce qu'ils doivent faire, mais ils penseront aussi à leurs coéquipiers, comme Maxime, qui ne peuvent être là avec eux.

 

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