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Quel est le plus beau chandail d’Équipe Canada?

Pour le savoir, nous demandons l’avis de nos partisans et partisanes!

Jason La Rose
|
23 January 2025

Depuis que les Falcons de Winnipeg ont représenté le Canada aux Jeux olympiques d’été de 1920, les équipes canadiennes évoluant sur la scène internationale ont porté des chandails qui se voulaient un hommage à notre pays, à ses provinces et à ses villes, de même qu’aux Forces armées et à différentes organisations, sans oublier les partisans et partisanes.

Mais quel chandail est le plus beau?

C’est ce que nous voulons savoir… et nous avons besoin de votre aide!

Nous avons sélectionné 16 de nos looks préférés d’Équipe Canada; au cours des trois prochaines semaines, nous vous donnons l’occasion de voter pour ceux que vous aimez le plus sur X, Facebook et en Story Instagram .

Les 16 chandails sont ceux des équipes ou événements suivants :

• Jeux olympiques d’hiver de 1952 (Mercurys d’Edmonton)
• Équipe nationale masculine 1961 (Smoke Eaters de Trail)
• Jeux olympiques d’hiver de 1980
• Équipe nationale junior 1982
• Coupe Canada 1987
• Équipe nationale féminine 1992
• Équipe nationale masculine 1994
• Équipe nationale junior 1995
• Équipes nationales 1998-1999
• Jeux olympiques d’hiver de 2002
• Jeux olympiques d’hiver de 2002 – 3 e chandail
• Jeux olympiques d’hiver de 2010
• Équipes nationales 2008-2015
• Équipes nationales 2014-2015 (100 e anniversaire)
• Équipes nationales 2015-2025
• Équipes nationales 2021-2025 (chandail unifolié)

Les votes seront compilés sur l’ensemble des plateformes, donc si un chandail obtient un plus haut pourcentage de votes sur une plateforme, cela ne veut pas dire qu’il aura le plus haut total de votes. Consultez le tableau du haut de cette page – il sera mis à jour après chaque duel.

Les duels de la première ronde dureront 24 heures. Les quarts de finale et les demi-finales seront d’une durée de 48 heures et la finale, d’une durée de 72 heures, ce qui nous mènera au couronnement du plus beau look de l’histoire d’Équipe Canada.

Première ronde
• 23 janvier
• 24 janvier
• 25 janvier
• 26 janvier
• 27 janvier
• 28 janvier
• 29 janvier
• 30 janvier

Quarts de finale
• 31 janvier – 1 er février
• 2-3 février
• 4-5 février
• 6-7 février

Demi-finales
• 8-9 février
• 10-11 février

Finale
• 12-14 février

Sept questions à Vanessa Stratton

L’entraîneuse en arbitrage et juge de lignes d’expérience parle de ses moments préférés sur la glace et du bonheur de travailler avec de jeunes officielles

Jason LaRose
|
06 March 2025

L’une des juges de lignes canadiennes les plus décorées, Vanessa Stratton a fait une transition naturelle vers le rôle d’entraîneuse en arbitrage, se joignant à un groupe sélect de 36 personnes de partout dans le monde.

La feuille de route de cette femme de Toronto est bien garnie : dix affectations à des championnats nationaux, sept à des championnats mondiaux, des championnats universitaires d’U SPORTS et plusieurs finales de la Coupe Clarkson dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Seule femme à siéger au comité d’arbitrage de l’IIHF, elle occupe un poste de responsable des officielles de la haute performance auprès de Hockey Colombie-Britannique.

Le HockeyCanada.ca a eu la chance s’entretenir avec Stratton et de lui poser des questions sur son parcours, ses moments préférés et ses conseils aux jeunes qui en sont à leurs premiers coups de patin dans le domaine de l’arbitrage.

HC : Vous êtes passée du patinage artistique compétitif au hockey à l’âge de 13 ans. Qui vous a inspirée à devenir une officielle?

VS : J’ai eu la chance de grandir avec des patins dans les pieds. Dès que nous avons commencé à marcher, ma sœur et moi avons été inscrites au patinage artistique. Nous avons pris goût à ce sport et participé à des compétitions de divers niveaux. Lorsque nous avons déménagé à Windsor, j’ai pris part à un entraînement sur glace et j’ai dit à mes parents que j’étais mûre pour essayer quelque chose de différent, que je voulais jouer au hockey.

Ma transition vers le hockey m’a menée à faire mes débuts en arbitrage. Beaucoup de mes amies et coéquipières se trouvaient différents emplois à temps partiel. Mon père m’a suggéré d’essayer l’arbitrage. C’était un moyen d’amasser des sous, mais aussi de faire mon propre horaire. Je me suis inscrite à un cours de certification et j’ai été mise en contact avec l’association locale et l’arbitre en chef; c’est là que mon aventure a commencé.

Ce qui est cool, c’est que mon père avait un intérêt pour ce domaine. Il a joué dans l’OHL et la NCAA, puis, comme moi, on lui a recommandé d’essayer l’arbitrage. Il a rapidement gravi les échelons pour finir par obtenir des affectations dans l’OHL et l’IHL, et a il a fait un bref passage dans la LNH pour des matchs hors concours. C’est plaisant de constater aujourd’hui que, bien que nos parcours aient été différents, notre cheminement a été similaire. Je lui donne énormément de crédit de m’avoir parlé de l’arbitrage, car ce n’est pas quelque chose que j’aurais considéré à l’époque.

HC : Quel est le match le plus mémorable auquel vous avez été affectée en tant qu’officielle?

VS : C’est toujours un privilège d’arbitrer sur la scène internationale, mais il n’y a rien qui peut battre un duel entre le Canada et les États-Unis. J’ai eu la chance d’en vivre plus d’un. Kamloops a accueilli la Coupe des 4 nations en 2014 et le Mondial féminin en 2016, et j’ai été sélectionnée pour les deux événements. J’étais sur la glace au match pour la médaille d’or de 2014, qui a opposé ces deux puissances. Le match était présenté à guichets fermés. Le hockey féminin commençait à prendre de l’ampleur, et l’ambiance dans l’aréna était tellement électrique.

Cette expérience est d’autant plus mémorable par le fait qu’elle a permis en quelque sorte de boucler la boucle récemment. Avant certains matchs, de jeunes officielles nous accompagnaient sur la glace pour l’entrée sur la patinoire et les hymnes nationaux. Pour cette partie, nous avions quatre jeunes officielles avec nous. Quelques années plus tard, lorsque j’ai accepté mon poste auprès de Hockey Colombie-Britannique, j’ai réalisé que deux des officielles dans le programme étaient sur la patinoire avec moi ce jour-là. Des années plus tard, tout ça a donc rendu ce match encore plus spécial.

HC : Quel est l’aspect préféré de votre rôle à titre d’entraîneuse en arbitrage?

VS : D’abord, il y a une chose qui est unique lorsqu’on porte l’uniforme zébré ou qu’on dirige un groupe d’arbitres et de juges de lignes : l’équipe avec laquelle tu travailles est très rarement la même. Dans les deux cas, il faut s’adapter pour travailler avec les autres, bien interagir avec ses collègues et tirer profit des forces de tout le monde dans le cadre d’une compétition de courte durée. Cet aspect est encore plus vrai dans mon rôle d’entraîneuse en arbitrage, et j’apprécie le défi qui vient avec.

Aussi, voir les officielles avec qui je fais équipe obtenir du succès et réaliser leurs objectifs, c’est tellement spécial. Enfin, ce sont les gens qui forgent l’expérience vécue. J’ai la chance de travailler avec une grande variété de personnes dans ce domaine – que ce soit au niveau provincial, national ou international – et j’ai noué des liens avec plusieurs d’entre elles pour la vie. Gabrielle Ariano-Lortie et moi avons participé à presque tous nos événements internationaux ensemble, nous avons été cochambreuses presque chaque fois et avons arbitré bon nombre de matchs ensemble. Maintenant, nous sommes des entraîneuses en arbitrage, et elle est devenue l’une de mes très bonnes amies.

HC : Quels sont les éléments que vous voulez observer chez une jeune officielle qui l’aideront à atteindre le prochain niveau?

VS : Évidemment, il y a les habiletés techniques, le coup de patin de prime abord. L’agilité et la mobilité, de même que la puissance et la vitesse, font partie de l’arsenal recherché. Ensuite, j’observe comment elles réagissent pendant un match – leur positionnement et leurs déplacements – et comment elles appliquent et gèrent les règles. La communication est également la clé – je veux voir comment une officielle s’adresse au personnel entraîneur, aux athlètes et à ses partenaires de travail. Il s’agit d’un aspect qui prend de plus en plus d’importance pour une officielle qui veut atteindre les plus hauts niveaux du hockey.

Ce sport évolue à tous les égards, et l’un des aspects sur lesquels nos différents groupes de leaders en arbitrage se penchent, c’est l’observation de l’officielle dans son ensemble. Nous voulons les meilleures et celles qui ont le potentiel de gravir les échelons – il faut qu’elles aient des habiletés techniques et un coffre d’outils bien rempli. Elles doivent aussi posséder des aptitudes qui leur permettent d’être à la fois une bonne partenaire de travail à l’aréna et une bonne personne à l’extérieur de la patinoire.

HC : Nous avons pu constater à quel point le hockey féminin a pris de l’ampleur au cours des dernières années; qu’est-ce que ça signifie pour les officielles et en quoi ça leur a donné plus d’occasions de démontrer leurs habiletés?

VS : Le hockey féminin à l’international est en plein essor. Des ligues professionnelles féminines dans des pays comme la Suisse et la Suède continuent de croître et d’offrir des occasions à des officielles de se faire valoir à l’étranger. En Amérique du Nord, la LPHF a insufflé une énergie renouvelée si on la compare aux ligues qui l’ont précédée et a adopté une véritable approche professionnelle à l’égard du hockey féminin dans les deux plus grands marchés au monde.

Cependant, il y a encore un manque à gagner en ce qui a trait à ces occasions, particulièrement pour les officielles. Nous n’avons pas besoin d’offrir l’égalité des chances, mais nous devons être équitables. Et même s’il y a eu un nombre phénoménal d’occasions pour les joueuses, les entraîneuses et les administratrices de la ligue, et une grande attention sur elles, on ose peu parler du fait que l’équité n’a pas encore été au rendez-vous en ce qui a trait au choix des arbitres et juges de lignes. C’est quelque chose que j’aimerais changer en faisant valoir mes points auprès des parties prenantes et des décideurs. Nous devons combler le fossé dans toutes les facettes du hockey et vraiment devenir équitables en offrant des occasions aux femmes dans l’ensemble de ce sport.

HC : En 2023, vous êtes devenue l’une des quatre personnes, la seule femme par surcroît, élues au comité d’arbitrage de l’IIHF. Qu’est-ce que ça signifie pour vous d’avoir un impact sur le développement des arbitres et juges de lignes de partout dans le monde?

VS : C’est sûr que, dit ainsi, on peut deviner que mon rôle me permet d’exercer une certaine influence. La vérité, c’est que je me sentais un peu comme une impostrice lorsque j’ai commencé. Tout d’abord, je suis reconnaissante envers la confiance de l’IIHF et de Hockey Canada, qui, grâce à leur soutien de ma candidature, m’ont permis de profiter de cette occasion. C’est fantastique de contribuer au développement des arbitres et juges de lignes à l’échelle planétaire.

L’IIHF est en train d’opérer un changement – la façon dont nous administrons les certifications et les sélections, le développement et l’augmentation des associations nationales membres (ANM), de même que l’entraînement et l’éducation sont des éléments clés en évolution. Mon rôle dans ce processus et la chance que j’ai d’influencer de tels changements représentent une chance unique. C’est emballant de faire partie d’une telle transformation profonde dont tant de personnes à travers le monde pourront profiter et qui, espérons-le, se fera sentir pendant longtemps.

HC : Quel conseils avez-vous pour les jeunes femmes qui en sont à leurs débuts dans le domaine de l’arbitrage?

VS : J’en ai quelques-uns :

- Avoir une forte connaissance du hockey – Ne cessez jamais d’apprendre.

- Une bonne forme physique est importante – Elle vous permettra d’être plus performante et d’augmenter votre confiance en vous.

- Faire appel à du mentorat – Trouvez des arbitres ou juges de lignes d’expérience pour vous guider dans votre parcours.

- Apprendre de ses erreurs – Tout le monde en commet; ça fait partie de l’apprentissage et du développement.

- Croire en soi– La confiance, c’est la clé.

- Défendre ses intérêts – Exprimez-vous lorsqu’il le faut; il est important de communiquer vos préoccupations et de rechercher activement des occasions qui vous seront bénéfiques.

- Faire preuve de résilience – C’est particulièrement important pour les jeunes officielles; vous ferez face à des problèmes et serez confrontées à des préjugés. Il vous faut donc rester résilientes et concentrées sur vos buts.

- Savourer l’expérience – Prenez le temps de vous amuser, car c’est vraiment une aventure peu commune!

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Dawson Creek hôte de la Coupe de parahockey 2025

Le tournoi international de parahockey revient pour la première fois en Colombie-Britannique depuis 2007

NR.010.25
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04 March 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que Dawson Creek, en Colombie-Britannique, accueillera la Coupe de parahockey 2025 à l’Ovintiv Events Centre du 30 novembre au 6 décembre.

La Coupe de parahockey, la dernière compétition internationale de parahockey avant les Jeux paralympiques d’hiver de 2026, sera présentée sur la côte Ouest pour la première fois depuis le tournoi inaugural de 2007, où le Canada avait remporté la médaille d’or à Kelowna. Le tournoi se nommait alors le Défi mondial de hockey sur luge.

Dawson Creek, située dans le nord de la Colombie-Britannique, a auparavant été l’hôte du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans à deux reprises (2015, 2017), du Défi mondial junior A 2019 et du Championnat national féminin des moins de 18 ans à deux reprises (2012, 2023).

« Dawson Creek est fébrile à l’idée d’accueillir le monde au kilomètre 0 de la route de l’Alaska pour la Coupe de parahockey 2025, une première pour notre ville et la région de Peace », a déclaré le maire Darcy Dober. « Cet événement représente non seulement un élément clé de notre stratégie touristique, mais se veut également le reflet des partenariats solides que nous avons établis pour l’accueil d’événements internationaux. Nous sommes fiers de mettre en valeur nos installations de classe mondiale, nos fantastiques bénévoles et nos partisanes et partisans passionnés qui seront mis à contribution pour l’accueil des meilleurs parahockeyeurs de la planète, ce qui aura un effet bénéfique sur les plans social, économique et communautaire pour Dawson Creek et le nord-est de la province. »

L’horaire complet de l’événement sera annoncé à une date ultérieure.

Depuis la création du tournoi en 2007, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2007, 2008, avril 2011, novembre 2011 et 2013), dix médailles d’argent (2009, 2012, janvier 2016, novembre 2016, 2017, 2018, 2019, 2022, 2023, 2024) et une médaille de bronze (2015).

« Ce tournoi se veut un moment crucial de notre processus d’évaluation en vue de la sélection de la formation qui représentera notre pays aux Jeux paralympiques de 2026 en Italie », a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de parahockey du Canada, Russ Herrington. « Après plusieurs années de compétition pour l’or sur la côte Est, nous sommes ravis de nous rendre en Colombie-Britannique pour mettre notre sport en vitrine devant les superbes partisans et partisanes de hockey de l’Ouest. »

Des forfaits de billets lève-tôt sont en vente dès maintenant. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ICI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets unitaires ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada.

Pour de plus amples renseignements sur la Coupe de parahockey, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookXInstagram et TikTok.

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Anthony Lapointe

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe

L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels

Anthony Lapointe
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23 February 2025

Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.

J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.

Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.

Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.

Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?

Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.

Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.

Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.

Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.

Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.

Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.

Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!

Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.

J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.

Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.

Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.

Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?

J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.

Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.

Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.

Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.

La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.

J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.

Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.

Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.

Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.

On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.

Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.

J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.

La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.

Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!

Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.

Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :

D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.

Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.

Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.

Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.

Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.

Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.

Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

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Jocelyne Larocque poses for a photo with three attendees of the Indigenous Hockey Mini Summit in Halifax.

Pour un milieu propice aux discussions

À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada

Shannon Coulter
|
21 February 2025

Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.

« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).

« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »

Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.

Kenzie Lalonde (right) interviews Jocelyne Larocque at the Indigenous Hockey Mini Summit.

La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.

« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »

Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.

« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »

Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.

« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage au succès », explique Denny.

Erin Denny (centre) participates in the Mi'kmaw players panel.

À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.

« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »

D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.

« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.

Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.

« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

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Canada c. Finlande

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis

Jeudi 20 février | 20 h HE | Boston, Massachusetts | Match de championnat

Jason LaRose
|
20 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 FÉVR.)

Et voilà. L’affrontement dont tout le monde rêvait aura bel et bien lieu. C’est jeudi soir au TD Garden de Boston que prendra fin la Confrontation des 4 nations 2025 dans un match de championnat opposant le Canada aux États-Unis.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a confirmé sa place en finale en vainquant la Finlande par le pointage de 5-3 lundi après-midi à son dernier match en ronde préliminaire. Connor McDavid et Nathan MacKinnon ont marqué à 46 secondes d’intervalle tôt en première période, Brayden Point a ajouté un but avant la fin du premier tiers, et les Canadiens semblaient se diriger vers une victoire confortable avec une avance de quatre buts au deuxième entracte. Mais loin de s’avouer vaincus, les Finlandais ont riposté pour réduire l’écart à un seul but en fin de rencontre, avant que Sidney Crosby ne ferme les livres à la dernière minute en marquant dans un filet désert.

Déjà assurés d’une place en finale, les Américains en ont profité pour reposer quelques joueurs clés lors de leur dernier match lundi soir, qu’ils ont perdu 2-1 face aux Suédois. Doyen de la formation américaine, Chris Kreider a touché la cible après seulement 35 secondes de jeu à son premier match du tournoi, mais c’est tout ce que l’équipe locale a pu générer à l’offensive, malgré les 33 tirs dirigés vers Samuel Ersson.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Faut-il vraiment le rappeler? Les deux grands rivaux ont croisé le fer samedi soir à Montréal, offrant un spectacle qui a su combler, voire surpasser les attentes. Trois combats dans les neuf premières secondes de jeu sont venus donner le ton à la rencontre, puis McDavid a soulevé la foule au Centre Bell en y allant d’une manœuvre de toute beauté pour marquer avec moins de six minutes d’écoulées. Les États-Unis ont toutefois réagi de belle façon pour arracher une victoire de 3-1 et s’assurer d’une place dans le match de championnat.

À surveiller

À ce stade-ci, c’est chaque moment de l’action qui sera à surveiller. Tout pointe vers un match dont on se souviendra longtemps. Mais bon, si vous tenez à un nom précis… On vous suggère de garder l’œil sur MacKinnon. Élu joueur du match après une performance de deux buts contre la Finlande, le détenteur en titre du trophée Hart sera une fois de plus appelé à s’illustrer, tout comme Crosby, son grand complice. Les deux prodiges de Cole Harbour devront être au sommet de leur forme en ce match ultime. Il faut dire que MacKinnon fait la pluie et le beau temps dans la LNH encore une fois cette saison, lui qui trône au sommet des pointeurs (19-66—87). (Ah, et ses 66 mentions d’aide lui valent aussi le premier rang à ce chapitre.) Bien qu’il s’agisse de sa première compétition en presque huit ans comme représentant de l’unifolié (la dernière étant le Championnat mondial 2017 de l’IIHF), MacKinnon ne manque pas d’expérience à l’international, comme en témoignait sa fiche de 22 buts et 52 points en 49 parties avec Équipe Canada avant le début de ce tournoi.

Les Américains ont eux aussi un joueur qui domine dans le grand circuit, mais lui porte des jambières. Connor Hellebuyck est sans doute le meilleur gardien de but au monde, gagnant du trophée Vézina la saison dernière et dont le nom risque fort bien d’être considéré pour cet honneur à nouveau cette année. Occupant le tout premier rang pour la moyenne de buts alloués (2,06), le pourcentage d’arrêts (0,925), le nombre de jeux blancs (6) et le nombre de victoires (34), il a permis aux Jets de Winnipeg de se hisser au sommet du classement de la LNH. Et visiblement, il n’a rien perdu de son élan jusqu’ici à la Confrontation des 4 nations – le cerbère de 31 ans a remporté ses deux départs en ne concédant qu’un seul but dans chacun d’eux, repoussant au total 45 des 47 tirs dirigés vers lui par la Finlande et le Canada. Mais bon, il n’y a pas que lui chez les Américains. Tout comme dans le clan canadien, vous avez l’embarras du choix – Auston Matthews, Matthew et Brady Tkachuk, et on en passe. En bref, ne clignez pas des yeux.

Rétrospective

Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 20 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-5-1.

Ce sera un cinquième affrontement en finale entre les deux nations; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-5-1 (2-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 71
Buts pour les États-Unis : 32

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Canada c. Finlande

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Finlande

Lundi 17 février | 13 h HE | Boston, Massachusetts | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
17 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (17 FÉVR.)

Il n’y a désormais plus de marge d’erreur à la Confrontation des 4 nations, qui se transporte à Boston. Le Canada y affrontera la Finlande pour clore sa ronde préliminaire lundi après-midi et doit l’emporter pour garder ses espoirs d’accéder au match de championnat en vie.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a terminé la portion montréalaise du tournoi avec une défaite de 3-1 dans une bataille haute en émotions contre les États-Unis samedi soir. Après trois bagarres survenues dans les neuf premières secondes de la rencontre, Connor McDavid a ouvert la marque à 5 min 31 s, soulevant une foule déjà en liesse au Centre Bell. Mais l’offensive se limiterait à ce seul but pour les Canadiens, en route vers une première défaite dans un match opposant les meilleurs joueurs depuis un revers en ronde préliminaire aux mains des Américains lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.

Les Finlandais ont su rebondir de leur propre échec face aux États-Unis en triomphant de leurs rivaux nordiques de la Suède par un pointage de 4-3 en prolongation samedi après-midi. Mikael Granlund a joué les héros après seulement 1 min 49 s de jeu dans la période supplémentaire, permettant ainsi à la Finlande de rester dans la course pour une place en finale contre les États-Unis.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Finlande croisent régulièrement le fer au Championnat mondial de l’IIHF, la joute la plus récente étant celle en ronde préliminaire de l’édition 2024 du tournoi à Prague au printemps dernier. Owen Power avait donné le ton avec un but et deux aides, Dylan Cozens avait ajouté un but et une aide, Jordan Binnington avait fait 29 arrêts, et le Canada avait signé une victoire de 5-3.

Autrement, il faut revenir à la conclusion de la ronde préliminaire des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi pour le dernier affrontement entre les deux nations dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs. Les deux équipes avaient déjà assuré leur participation à la ronde éliminatoire, mais Drew Doughty avait permis au Canada de remporter un duel défensif 2-1 pour s’assurer de la première place du groupe B.

À surveiller

Il a beaucoup été question de Sidney Crosby et de ses exploits sur la scène internationale (à très juste titre, faut-il le souligner) ou de ses atomes crochus avec son compatriote néo-écossais Nathan MacKinnon, au point où l’on en oublie presque la présence de McDavid. C’est quelque peu absurde, considérant qu’il est question ici d’un finaliste au trophée Hart lors de quatre saisons de suite (remportant l’honneur à deux reprises) qui inscrit en moyenne 136 points par saison depuis trois ans . Mais la grande vedette des Oilers d’Edmonton a de nouveau brillé par ses exploits samedi en traversant la couverture défensive américaine à une vitesse de pointe de 36,5 km/h pour inscrire le premier but de la rencontre. La feuille de route de McDavid dans sa carrière internationale est plutôt bien garnie. Il a obtenu 55 points (15-40—55) en 41 matchs où il portait la feuille d’érable, raflant l’or au Mondial masculin, au Mondial junior et au Mondial masculin des M18.

La dernière année en est une dont Aleksander Barkov se souviendra longtemps. Capitaine pour son pays et son équipe de la LNH, il a mené les Panthers de la Floride à un premier championnat de la Coupe Stanley il y a huit mois, un parcours en séries éliminatoires au cours duquel il a conservé une moyenne de près d’un point par match (8-14-22 en 24 matchs). À 29 ans, il est en voie de connaître une cinquième saison de suite où il produit à un rythme d’au moins un point par match (et les deux seules saisons où il n’a pas atteint cette cadence au fil des huit dernières campagnes, il comptait respectivement 78 points en 79 rencontres et 62 points en 66 rencontres). C’est notamment grâce à son brio que les Panthers trônent de nouveau au sommet de la division Atlantique, occupant le sixième rang au total pour le nombre de points dans la LNH au moment de la pause internationale. Même si près de neuf années se sont écoulées depuis la dernière fois que Barkov a porté le bleu et blanc de son pays, il ne manque pas d’expérience en hockey international. Il a notamment pris part à deux éditions du Mondial masculin des M18, à deux tournois du Mondial junior, à deux championnats du Mondial masculin, en plus d’avoir participé aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde de hockey à une reprise.

Scénarios possibles pour le championnat

Si les États-Unis ont déjà confirmé leur place pour la finale de jeudi soir, les formations canadienne, finlandaise et suédoise, qui ont quant à elles toutes deux points au classement, peuvent encore accéder au match de championnat.

Une victoire en temps réglementaire suffira au Canada ou à la Finlande pour se joindre aux Américains, tandis que la Suède doit souhaiter un verdict en prolongation dans ce match en après-midi lundi, puis battre les États-Unis en temps réglementaire en soirée.

Rétrospective

Rivaux de longue date sur la scène internationale, le Canada et la Finlande ne se sont affrontés que neuf fois en compétition opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976. Six de ces duels ont été à l’avantage des Canadiens.

La plus marquante de ces parties fut celle de la Coupe du monde de hockey 2004, où les nations se sont disputé la finale. Lors d’une rencontre forte en rebondissements, les Finlandais avaient effacé deux avances canadiennes avant que Shane Doan ne marque le but gagnant après seulement 34 secondes de jeu au dernier tiers, donnant au Canada une victoire de 3-2 et le titre de champion de la Coupe du monde.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 6-2-1 (1-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 35
Buts pour la Finlande : 14

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Canada c. États-Unis

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis

Samedi 15 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
15 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (15 FÉVR.)

Si chaque rencontre d’un tournoi de courte durée est cruciale, celle de samedi soir revêt une importance particulière. Le Canada a rendez-vous avec les États-Unis dans ce qui est le duel le plus attendu de la ronde préliminaire à la Confrontation des 4 nations 2025.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a amorcé le tournoi en offrant tout un spectacle mercredi soir, profitant d’un but de Mitch Marner en prolongation pour signer une victoire de 4-3 sur la Suède devant une foule en délire au Centre Bell. Sidney Crosby a obtenu la première mention d’aide sur trois filets des Canadiens (et a porté sa fiche à 26 victoires sans aucune défaite à ses 26 dernières parties à l’international), tandis que Nathan MacKinnon, Brad Marchand et Mark Stone ont chacun fait vibrer les cordages en temps réglementaire.

Les Américains ont ouvert les vannes en deuxième moitié de rencontre jeudi, frappant quatre fois en l’espace de 5 min 56 s en fin de deuxième et en début de troisième pour vaincre les Finlandais au compte de 6-1. Brady et Matthew Tkachuk ont inscrit chacun un doublé, et Jake Guentzel a touché la cible 11 secondes après le filet de Matthew dans la première minute de jeu en troisième pour creuser l’écart à trois buts. C’est à peine si les gens au Centre Bell avaient eu le temps de regagner leur siège.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier affrontement entre les deux rivaux remonte à la demi-finale du Championnat mondial 2021 de l’IIHF à Riga, en Lettonie. Darcy Kuemper s’était illustré devant le filet du Canada en bloquant 36 tirs, Andrew Mangiapane avait marqué deux fois pour se rapprocher du titre de Joueur par excellence, et les Canadiens – qui avaient entamé le tournoi avec trois revers consécutifs – avaient vaincu leur pays voisin par la marque de 4-2, en route vers un titre que peu avaient prédit. Il s’agissait du 27 e titre mondial du Canada.

Pour ce qui est de la dernière fois où les deux nations ont croisé le fer dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, il faut remonter à la demi-finale des Jeux olympiques d’hiver de 2014, remportée de justesse 1-0 par le Canada. Jamie Benn avait inscrit l’unique but de la rencontre à 1 min 41 s de jeu en deuxième période, et Carey Price s’était chargé du reste en repoussant chacun des 31 tirs dirigés vers lui, menant ainsi Équipe Canada à un autre match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques (où il allait signer un autre blanchissage dans une victoire de 3-0 aux dépens de la Suède).

À surveiller

On a parlé en long et en large des gros canons offensifs du Canada et de leurs prouesses, alors tournons notre attention vers la ligne bleue. La perte de Shea Theodore, qui sera tenu à l’écart pour le reste du tournoi en raison d’une blessure au haut du corps, ouvre grand la porte à Travis Sanheim, qui sera inséré dans la formation pour le match contre les États-Unis. Mais si vous croyez que Sanheim n’est qu’un septième défenseur ordinaire, détrompez-vous. L’arrière originaire de Elkhorn, au Manitoba (la plus petite ville d’origine de tous les joueurs de la formation canadienne avec seulement 455 résidents et résidentes d’après le recensement de 2021) joue en moyenne 24 min 34 s pour les Flyers de Philadelphie, ce qui le place au 14 e rang de tous les défenseurs de la LNH, et il est le septième joueur du circuit avec le plus grand nombre de tirs bloqués. Et c’est sans compter sa vitesse, un atout plus qu’utile dans ce genre de tournoi. Selon les données de NHL Edge, le joueur de 28 ans se situe dans le 97 e percentile parmi les défenseurs avec 93 poussées au-dessus de la moyenne de la ligue de 32 km/h.

Pour leur part, les frères Tkachuk ne font que perpétuer fièrement la tradition familiale d’excellence à l’international initiée par leur père Keith. Ce dernier a représenté les États-Unis lors de deux éditions du Mondial junior (1991, 1992) et de la Coupe du monde (1996, 2004) et de quatre éditions des Jeux olympiques (1992, 1998, 2002, 2006), remportant le titre de la Coupe du monde en 1996 et la médaille d’argent aux Jeux olympiques de 2002. C’est maintenant au tour de Brady et de Matthew de vivre l’expérience d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, eux qui ont déjà accumulé 36 matchs d’expérience avec Équipe États-Unis au Mondial masculin des M18, au Mondial junior et au Mondial masculin. Ah, et n’oublions pas Zach Werenski en défensive, qui a récolté trois mentions d’aide contre la Finlande et qui connaît jusqu’ici sa meilleure saison en carrière avec les Blue Jackets de Columbus. Il est au deuxième rang parmi les défenseurs de la LNH pour le nombre de buts (17) et de points (59), et joue pas moins de 26 min 53 s par match en moyenne, ce qui le place au tout premier rang à ce chapitre.

Rétrospective

Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 19 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-4-1.

Plusieurs de ces duels ont eu lieu lors de finales de tournois; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-4-1 (2-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 70
Buts pour les États-Unis : 29

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Canada c. Suède

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Suède

Mercredi 12 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
12 February 2025

Ça y est enfin. Neuf ans après le dernier tournoi opposant les meilleurs joueurs au monde, soit la Coupe du monde de hockey 2016, la Confrontation des 4 nations 2025 s’ouvre pour le Canada, qui a rendez-vous avec la Suède au Centre Bell de Montréal.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La dernière fois que les nations rivales de longue date ont croisé le fer dans une compétition masculine senior, c’était au match pour la médaille de bronze du Championnat mondial 2024 de l’IIHF le printemps dernier à Prague. Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient donné au Canada une avance de 2-1 en début de troisième période, mais la Suède avait ensuite pris les commandes de la rencontre en frappant trois fois sans réplique dans les dernières 10 min 25 s de jeu pour l’emporter par la marque de 4-2.

Si l’on ne tient compte que des compétitions internationales opposant les meilleurs joueurs (y compris la Coupe Canada, la Coupe du monde de hockey et les éditions des Jeux olympiques auxquelles les joueurs de la LNH ont pu participer), la dernière fois que les Canadiens et les Suédois se sont affrontés remonte au match pour la médaille d’or aux Jeux de 2014 à Sotchi. Jonathan Toews avait ouvert le pointage (comme au match pour l’or en 2010), Sidney Crosby avait fermé les livres (comme au match pour l’or en 2010), et Carey Price avait repoussé 24 tirs afin de signer le jeu blanc pour le Canada, qui mettait la main sur une nouvelle médaille d’or olympique grâce à une victoire de 3-0.

À surveiller

Avez-vous vu la composition de l’équipe canadienne? Comment choisir un seul athlète? Ces joueurs totalisent plus de 13 000 parties jouées dans la LNH. Plus de 10 000 points. Vingt titres de la Coupe Stanley. Trente-trois distinctions individuelles de la LNH. Mais prêtons-nous au jeu et parlons de l’un d’eux, soit celui qui est sans doute le plus grand meneur de l’histoire du hockey canadien, celui qui porte le « C » sur son chandail. Sidney Crosby a récolté 67 points (32-35—67) en 54 parties à l’international, remportant au passage deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Mondial masculin et une au Mondial junior, ainsi qu’un titre de la Coupe du monde. Il est le seul joueur faisant partie du Club Triple Or de l’IIHF, réservé à ceux qui ont remporté une médaille d’or olympique, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et la Coupe Stanley, à titre de capitaine lors de chacun de ces trois événements. Fait remarquable, près de 22 ans se sont écoulés depuis que la fierté de Cole Harbour a revêtu l’uniforme à la feuille d’érable pour la première fois. C’était à l’âge de 15 ans, lors du Championnat mondial de hockey des moins de 18 ans 2003. Crosby demeure une force redoutable à sa 20 e saison dans la LNH. Il a inscrit 58 points (17-41—58) en 55 matchs, un rythme qui pourrait le voir conclure une 20 e campagne avec une moyenne d’un point par match.

La Suède n’aligne peut-être pas autant de vedettes que l’équipe canadienne, mais il y a certainement quelques joueurs dignes de mention. À commencer par l’un d’eux bien connu des amateurs et amatrices de hockey du Canada, soit William Nylander. L’avant des Maple Leafs de Toronto occupe le deuxième rang des buteurs de la LNH avec 33 buts cette saison. Il a aussi été sensationnel jusqu’ici dans l’uniforme jaune et bleu : à sa dernière participation sur la scène internationale, au Championnat mondial 2019 de l’IIHF, Nylander a terminé en tête des pointeurs du tournoi, avec 18 points (5-13—18), malgré le fait que la Suède se soit inclinée en quart de finale. Et puisque nous avons parlé de Crosby, il serait regrettable de ne pas parler du capitaine suédois, Victor Hedman. Parmi les honneurs remportés par le défenseur vétéran, citons l’or au Mondial masculin, deux titres de la Coupe Stanley avec Tampa Bay, le trophée Conn-Smythe et le trophée Norris, de même que plus de 700 points en plus de 1 000 parties dans la LNH. Seulement trois défenseurs suédois ont obtenu davantage de points : deux d’entre eux ont été immortalisés au Temple de la renommée du hockey (Nicklas Lidstrom et Borje Salming), et le troisième, Erik Karlsson, participe avec Hedman à la Confrontation des 4 nations.

Rétrospective

Si l’on s’en tient, encore une fois, strictement aux compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada 1976, les Canadiens ont dominé les duels entre les deux nations, ayant remporté 10 des 12 rencontres.

Le seul autre affrontement à un match pour l’or ou en finale de tournoi, outre la finale olympique de 2014, c’était à la Coupe Canada 1984, lorsque le Canada avait balayé la finale deux de trois en Alberta. Michel Goulet avait inscrit deux buts et une aide dans un gain de 5-2 au match n o 1 à Calgary, puis 12 joueurs avaient participé au pointage au cours des 17 premières minutes de jeu pour aider le Canada à prendre une avance de 5-0 en première période au match n o 2 à Edmonton, en route vers une victoire de 6-5.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 10-2-0 (1-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 45
Buts pour la Suède : 27

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Drew Doughty

Drew Doughty rejoint Équipe Canada pour la Confrontation des 4 nations

Le double médaillé d’or olympique et double champion de la Coupe Stanley remplace Alex Pietrangelo

NR.009.25
|
09 February 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada, en partenariat avec la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH), a annoncé que Drew Doughty (London, ON/Los Angeles, LNH) a été ajouté à la formation d’Équipe Canada pour la Confrontation des 4 nations, qui aura lieu du 12 au 20 février à Montréal, au Québec, et à Boston, au Massachusetts.

Doughty a joué chacune des 17 saisons de sa carrière pour les Kings de Los Angeles (2008-2025), où il a agi comme capitaine adjoint pendant les neuf dernières campagnes (2016-2025). Il a gagné la Coupe Stanley à deux occasions (2012, 2014) ainsi que le trophée Norris (2016). Il est par ailleurs le meneur de tous les temps des Kings pour le nombre de points par un défenseur et figure au 8e rang de l’équipe pour le total de points en carrière (156-513—669 en 1 179 parties jouées). Sur la scène internationale, il a remporté l’or aux Jeux olympiques d’hiver (2010, 2014) et au Championnat mondial junior de l’IIHF (2008), un titre de la Coupe du monde de hockey (2016) ainsi qu’une médaille d’argent au Championnat mondial 2009 de l’IIHF.

Doughty remplace Alex Pietrangelo (King City, ON/Vegas, LNH), qui n’est pas en mesure de participer au tournoi.

Le Canada amorcera la Confrontation des 4 nations contre la Suède le 12 février au Centre Bell à Montréal (20 h HE / 17 h HP). L’équipe croisera ensuite le fer avec les États-Unis le 15 février à Montréal (20 h HE / 17 h HP) et avec la Finlande le 17 février au TD Garden de Boston (13 h HE / 10 h HP). Le match de championnat viendra clore le tournoi le 20 février à Boston (20 h HE / 17 h HP).

Pour en savoir plus sur la Confrontation des 4 nations 2025, veuillez visiter la page officielle du tournoi.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale masculine du Canada, veuillez visiter HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux sur FacebookX, Instagram et TikTok.

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Samedi 8 février | 19 h HA | Summerside, Île-du-Prince-Édouard | Match no 5

Shannon Coulter
|
08 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 FÉVR.)

Tout se décidera au match n o 5! L’équipe nationale féminine du Canada affronte ses grandes rivales des États-Unis samedi soir, et l’issue de ce match déterminera quel pays remportera les grands honneurs de la Série de la rivalité sur la glace de la Credit Union Place.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Jeudi, à Halifax, le Canada s’est incliné 2-1 en tirs de barrage, ce qui fait que la série est maintenant à égalité 2-2. Hilary Knight a marqué à mi-chemin en première période pour permettre aux Américaines de prendre l’avance, mais la Néo-Écossaise Blayre Turnbull a nivelé le pointage avec 2 min 20 s à jouer pour envoyer tout le monde en prolongation. Le match a atteint les tirs de barrage, et les États-Unis ont touché la cible trois fois en quatre occasions pour se sauver avec la victoire.

À surveiller

Turnbull a eu droit à un accueil chaleureux sur la côte Est. La joueuse de 31 ans de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a récolté deux buts et une aide depuis le début de la Série de la rivalité cette saison. À titre de capitaine des Sceptres de Toronto dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), elle a accumulé cinq buts et deux aides en 15 parties. Évidemment, il est difficile d’ignorer la capitaine Marie-Philip Poulin dans un scénario où l’équipe gagnante du match gagnera la série. Celle qui est aussi la capitaine de la Victoire de Montréal est une habituée des grandes occasions; on n’a qu’à se remémorer son but gagnant au match ultime de la Série de la rivalité la saison dernière ou lors des matchs pour la médaille d’or de quatre éditions des Jeux olympiques. Elle est la meilleure buteuse de la LPHF avec 10 buts en 14 rencontres.

Gwyneth Philips a été sensationnelle devant le filet des États-Unis à Halifax, terminant la partie avec 31 arrêts en temps réglementaire et en prolongation avant de frustrer les trois tireuses canadiennes en tirs de barrage pour obtenir sa première victoire sur la scène internationale. Bien sûr, Knight continue de faire sa marque lorsqu’elle représente son pays; avec son but à Halifax, elle en compte maintenant trois en autant de matchs à la Série de la rivalité. Âgée de 35 ans, la meilleure pointeuse du Fleet de Boston, avec 11 points (5-6-11) en 13 affrontements dans la LPHF cette saison, a marqué 159 buts en 235 matchs avec les États-Unis au cours de sa carrière internationale, qui s’est amorcée il y a 19 ans.

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 filets en carrière avec Équipe Canada. Elle serait la 14 e joueuse à y arriver. Laura Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points des 50 en carrière.

Rétrospective

Les matchs ultimes ont été monnaie courante lors des dernières éditions de la Série de la rivalité. C’est la troisième année consécutive que les deux pays nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin. La saison dernière, le Canada a encore une fois comblé un retard de 3-0 dans la série pour compléter le balayage renversé grâce à un triomphe de 6-1 à Saint Paul, au Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont marqué deux fois, et l’équipe canadienne s’est servie de ses unités spéciales pour faire des dommages, faisant mouche deux fois en avantage numérique et une fois à court d’une joueuse.

Samedi, ce sera la première fois que l’équipe nationale féminine du Canada se mesure aux États-Unis à l’Île-du-Prince-Édouard.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 526
Buts pour les États-Unis : 463

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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2025 4NF: CAN 3 – USA 2 OT (Championship)
4 nations : un but de McDavid en PROL. donne le titre au Canada.
C4N 2025 : CAN 5 – FIN 3 (ronde préliminaire)
Deux buts pour MacKinnon; le Canada bat la Finlande et passe en finale.
C4N 2025 : USA 3 – CAN 1 (ronde préliminaire)
McDavid a marqué, mais le Canada s’est incliné devant les États-Unis à Montréal.
C4N 2025 : CAN 4 – SWE 3 PROL. (ronde préliminaire)
Marner a marqué en prolongation, et le Canada a gagné son premier duel.
ENF 2024-2025 : CAN 3 – USA 1 (match 5)
Gardiner marque avec 6 min 44 s à jouer, et le Canada gagne la série.
ENF 2024-2025 : USA 2 – CAN 1 TB (match 4)
Turnbull crée l’égalité en fin de match, mais le Canada s’incline face aux États-Unis en tirs de barrage.
CMFM18 2025 : CAN 3 – USA 0 (médaille d’or)
Grenier a fait 14 arrêts, et le Canada a gagné une huitième médaille d’or chez les M18.
CMFM18 2025 : CAN 4 – CZE 2 (demi-finale)
Zablocki et Tiller ont récolté un but et une aide chacune, et le Canada jouera pour l’or.
CMFM18 2025 : CAN 17 – JPN 0 (quart de finale)
Zablocki et Cimoroni ont chacune inscrit trois buts et deux aides pour propulser le Canada en demi-finale.
CMFM18 2025 : CAN 6 – SVK 2 (ronde préliminaire)
Le Canada a brisé l’égalité au dernier tiers pour gagner en lever de rideau.
CMFM18 2025 : CAN 5 – CZE 0 (ronde préliminaire)
Grenier a fait 20 arrêts pour permettre au Canada de rester parfait en ronde préliminaire.
CMFM18 2025 : CAN 6 – SVK 2 (ronde préliminaire)
Le Canada a brisé l’égalité au dernier tiers pour gagner en lever de rideau.
Horaire
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České Budějovice, Tchéquie
avr. 09 - 20
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Lloydminster, AB, Canada
avr. 20 - 26
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Fraser Valley, BC, Canada
avr. 21 - 27
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Frisco et Allen, Texas, États-Unis
avr. 23 - mai 03
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Stockholm, Suède et Herning, Danemark
mai 09 - 25