

Un début d’année faste pour le Québec au hockey
En ce jour de Fête nationale du Québec, soulignons quelques moments de personnalités québécoises gravitant dans le monde du hockey qui ont marqué la première moitié de l’année 2022
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!

Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF
À compter du 9 avril, 25 athlètes seront en quête d’une 14e médaille d’or au Mondial féminin présenté en Tchéquie
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom des 25 joueuses qui feront partie de l’équipe nationale féminine du Canada, qui tentera de remporter une quatrième médaille d’or en cinq ans au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.
Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, AHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.
« Nous sommes ravis de l’équipe que nous avons sélectionnée pour le Mondial féminin, une équipe dont le niveau de talent, de caractère et d’engagement est exceptionnel, a déclaré Ryan. Notre point de mire est notre préparation et la conquête de la médaille d’or. Nous avons hâte de relever le défi et nous représenterons notre pays avec fierté. »
Parmi les joueuses sélectionnées, 17 ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Mondial féminin 2024 à Utica, dans l’État de New York (Ambrose, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Serdachny, Shelton, Spooner, Stacey, Turnbull).
Six joueuses en seront à une première participation au Championnat mondial féminin de l’IIHF (Gardiner, Gascon, Jaques, Miller, Primerano, Watts).
« À moins d’un an des Jeux olympiques de 2026, il s’agit de notre dernière occasion d’affronter certaines adversaires et de compétitionner au plus haut niveau dans le cadre de notre préparation, a affirmé Kingsbury. Nous sommes fébriles à l’idée de voir la formation que nous avons assemblée batailler pour l’or, et à plus long terme, nous gardons le cap sur notre parcours vers Milan. »
Dans le cadre de ce tournoi à dix équipes, le Canada, équipe championne en titre, sera dans le groupe A avec les États-Unis, la Finlande, la Suisse et la Tchéquie, pays hôte. Le groupe B sera formé de l’Allemagne, de la Hongrie, du Japon, de la Norvège et de la Suède.
La formation se rendra à Tábor, en Tchéquie, pour tenir son camp préparatoire avant le Mondial féminin. Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.
Pour plus de renseignements sur la Fédération internationale de hockey sur glace, veuillez consulter le site officiel du tournoi ICI.
En 23 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 13 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022, 2024), neuf médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023) et une de bronze (2019).
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Officielles et officiels choisis pour les championnats de hockey 2025 d’U SPORTS
26 arbitres et juges de lignes affectés aux tournois de hockey masculin et féminin
Vingt-six officielles et officiels, soit 13 arbitres et autant de juges de lignes, ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats nationaux de hockey masculin et féminin d’U SPORTS.
Les tournois se dérouleront en parallèle du 20 au 23 mars : la Coupe universitaire en hockey masculin se tiendra à Ottawa, en Ontario, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Elmira, dans cette même province.
« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations de s’affronter dans le cadre d’un exigeant tournoi à simple élimination. Ces arbitres et juges de lignes œuvrent au plus haut niveau et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »
Les officielles et officiels sur glace des deux championnats nationaux d’U SPORTS seront équipés par FORCE Sports.
Coupe universitaire de hockey masculin (Ottawa, ON)
Maxime Bedard (Hockey Québec) – Juge de lignes Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) – Juge de lignes Taylor Burzminski (Hockey Alberta) – Arbitre Dominic Cadieux (Hockey Québec) – Arbitre Tanner Doiron (Hockey Île-du-Prince-Édouard) – Arbitre Maxime Ferland (Hockey Québec) – Juge de lignes Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) – Juge de lignes Brendan Kane (Fédération de hockey de l’Ontario) – Arbitre Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) – Juge de lignes Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) – Arbitre
Women's Hockey Championship (Elmira, ON)
Grace Barlow (Hockey C.-B.) – Arbitre Brandy Beecroft (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Arbitre Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Jessica Chartrand (Hockey Québec) – Juge de lignes Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) – Juge de lignes Marie-Éve Couture (Hockey Québec) – Arbitre Béatrice Fortin (Hockey Québec) – Arbitre Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Amy Laroche (Hockey C.-B.) – Juge de lignes Elizabeth Mantha (Hockey Québec) – Arbitre Amy Martin (Hockey Manitoba) – Arbitre Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) – Arbitre Shauna Neary (Hockey Manitoba) – Arbitre Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) – Juge de lignes Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe universitaire sont Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC) et Kirk Wood (Cambridge, ON). Pour le Championnat de hockey féminin, il s’agit de Gabrielle Ariano-Lortie (Montréal, QC) et de Vanessa Stratton (Windsor, ON).

Annonce de la formation de l’équipe nationale de parahockey en vue de la série contre les États-Unis
Vingt et un joueurs représenteront le Canada lors de trois matchs contre leurs rivaux en Ontario
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé l’identité des joueurs qui feront partie de l’équipe nationale de parahockey du Canada en vue de la série de trois matchs contre les États-Unis qui aura lieu du 26 au 29 mars au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.
Au total, ce sont trois gardiens de but, sept défenseurs et onze avants – y compris les seize membres de la formation qui a remporté la médaille d’or au Championnat mondial de parahockey 2024 à Calgary – qui ont été sélectionnés par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON) et ses adjoints Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON).
« Chaque fois que l’on a l’occasion de porter l’unifolié et de se mesurer aux États-Unis, c’est certain que le niveau de compétition sera relevé, a déclaré Herrington. À l’approche du championnat mondial à Buffalo, nous voulons nous pousser les uns les autres et continuer à nous améliorer. C’est un travail qui s’est amorcé en février à Boston avec deux matchs intenses, et je m’attends à la même chose cette semaine. Nous sommes ravis également d’accueillir Parahockey féminin du Canada ainsi que l’équipe féminine de développement de hockey sur luge des États-Unis. C’est une belle occasion pour nous de collaborer avec elles et de continuer à mettre en valeur notre sport. » D’autres membres du personnel travailleront avec l’équipe nationale de parahockey du Canada durant la série, notamment :
- L’entraîneur vidéo Steve Arsenault (Spruce Grove, AB)
- La médecin de l’équipe D re Danielle Kelton (Guelph, ON)
- La thérapeute en sport Tracy Meloche (Essex, ON)
- Les responsables de l’équipement Grant Boswall (Cornwall, PE) , AJ Murley (St. John’s, NL) et Matina Landstad (West Vancouver, BC/Université de Waterloo, SUO)
- Le responsable des activités hockey Adam Janssen (Richmond Hill, ON)
- Le coordonnateur des activités hockey Jacob Grison (Lion’s Head, ON)
- Le coordonnateur des relations avec les médias Branden Crowe (Virden, MB)
Parahockey féminin du Canada participera également à la série transfrontalière. C’est donc dire que les programmes masculin et féminin seront du même événement pour la deuxième fois. Au programme de l’équipe féminine : des séances d’entraînement ainsi que trois affrontements contre les Américaines, soit le mercredi 26 mars à 18 h 30 HE, le vendredi 28 mars à 12 h HE et le samedi 29 mars à 12 h HE. « Avec l’annonce de la toute première édition du championnat mondial féminin, qui aura lieu en août 2025, inutile de vous dire à quel point nous avons hâte de compétitionner sur la glace », a affirmé Tara Chisholm, entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine de parahockey du Canada. « Cette série à Thorold sera parfaite pour donner le coup d’envoi à notre saison de compétition en vue du championnat mondial. Les événements de ce genre permettent de faire rayonner le parahockey féminin tout en offrant aux athlètes un niveau de compétition relevé. Notre sport continue de se développer, et nous sommes ravis de renforcer notre collaboration avec Hockey Canada et USA Hockey afin de mettre en valeur les parahockeyeuses et leurs habiletés. »
La formation canadienne en vue de la série chez les femmes compte trois gardiennes de but, cinq défenseures et neuf avants, chacune issue de l’une de six provinces (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Ontario et Québec).
Les six rencontres seront présentées gratuitement en webdiffusion ici. La World Para Ice Hockey marquera l’histoire cette année lorsque la ville de Dolny Kubin, en Slovaquie, accueillera la toute première édition du championnat mondial féminin du 26 au 31 août. Le tournoi opposera l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Norvège et une équipe mondiale composée de joueuses d’autres nations.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook , X, Instagram et TikTok .
À propos de Parahockey féminin du Canada
Parahockey féminin du Canada est un organisme national qui se consacre à promouvoir et créer des occasions au parahockey pour les filles et les femmes+ en situation de handicap au Canada. Ayant comme mission de favoriser l’inclusion, l’autonomisation et l’excellence dans le sport, Parahockey féminin du Canada offre des ressources, du soutien et des possibilités aux filles et aux femmes+ de tous âges et de toutes capacités pour qu’elles s’impliquent dans le sport, tant dans un cadre récréatif que compétitif. Le développement des joueuses, la compétition ainsi que les activités de sensibilisation et de promotion sont autant de moyens qu’utilisent les athlètes, les membres du personnel et les bénévoles de l’organisation afin de faire progresser le parahockey pour les filles et les femmes+, tout en brisant les stéréotypes et en faisant tomber les barrières dans le sport.
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Dawson Creek hôte de la Coupe de parahockey 2025
Le tournoi international de parahockey revient pour la première fois en Colombie-Britannique depuis 2007
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que Dawson Creek, en Colombie-Britannique, accueillera la Coupe de parahockey 2025 à l’Ovintiv Events Centre du 30 novembre au 6 décembre.
La Coupe de parahockey, la dernière compétition internationale de parahockey avant les Jeux paralympiques d’hiver de 2026, sera présentée sur la côte Ouest pour la première fois depuis le tournoi inaugural de 2007, où le Canada avait remporté la médaille d’or à Kelowna. Le tournoi se nommait alors le Défi mondial de hockey sur luge.
Dawson Creek, située dans le nord de la Colombie-Britannique, a auparavant été l’hôte du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans à deux reprises (2015, 2017), du Défi mondial junior A 2019 et du Championnat national féminin des moins de 18 ans à deux reprises (2012, 2023).
« Dawson Creek est fébrile à l’idée d’accueillir le monde au kilomètre 0 de la route de l’Alaska pour la Coupe de parahockey 2025, une première pour notre ville et la région de Peace », a déclaré le maire Darcy Dober. « Cet événement représente non seulement un élément clé de notre stratégie touristique, mais se veut également le reflet des partenariats solides que nous avons établis pour l’accueil d’événements internationaux. Nous sommes fiers de mettre en valeur nos installations de classe mondiale, nos fantastiques bénévoles et nos partisanes et partisans passionnés qui seront mis à contribution pour l’accueil des meilleurs parahockeyeurs de la planète, ce qui aura un effet bénéfique sur les plans social, économique et communautaire pour Dawson Creek et le nord-est de la province. »
L’horaire complet de l’événement sera annoncé à une date ultérieure.
Depuis la création du tournoi en 2007, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2007, 2008, avril 2011, novembre 2011 et 2013), dix médailles d’argent (2009, 2012, janvier 2016, novembre 2016, 2017, 2018, 2019, 2022, 2023, 2024) et une médaille de bronze (2015).
« Ce tournoi se veut un moment crucial de notre processus d’évaluation en vue de la sélection de la formation qui représentera notre pays aux Jeux paralympiques de 2026 en Italie », a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de parahockey du Canada, Russ Herrington. « Après plusieurs années de compétition pour l’or sur la côte Est, nous sommes ravis de nous rendre en Colombie-Britannique pour mettre notre sport en vitrine devant les superbes partisans et partisanes de hockey de l’Ouest. »
Des forfaits de billets lève-tôt sont en vente dès maintenant. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ICI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets unitaires ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada.
Pour de plus amples renseignements sur la Coupe de parahockey, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe
L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels
Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.
J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.
Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.
Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.
Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?
Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.
Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.
Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.
Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.
Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.
Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.
Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!
Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.
J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.
Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.
Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.
Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?
J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.
Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.
Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.
Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.
La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.
J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.
Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.
Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.
Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.
On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.
Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.
J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.
La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.
Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!
Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.
Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :
D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.
Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.
Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.
Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.
Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.
Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.
Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

Pour un milieu propice aux discussions
À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada
Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.
« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).
« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »
Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre
part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a
participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais
elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme
de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le
match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.
La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.
« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »
Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.
« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »
Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.
« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une
transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment
important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon
opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage
au succès », explique Denny.
À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.
« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »
D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.
« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.
Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.
« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis
Jeudi 20 février | 20 h HE | Boston, Massachusetts | Match de championnat
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 FÉVR.)
Et voilà. L’affrontement dont tout le monde rêvait aura bel et bien lieu. C’est jeudi soir au TD Garden de Boston que prendra fin la Confrontation des 4 nations 2025 dans un match de championnat opposant le Canada aux États-Unis.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place en finale en vainquant la Finlande par le pointage de 5-3 lundi après-midi à son dernier match en ronde préliminaire. Connor McDavid et Nathan MacKinnon ont marqué à 46 secondes d’intervalle tôt en première période, Brayden Point a ajouté un but avant la fin du premier tiers, et les Canadiens semblaient se diriger vers une victoire confortable avec une avance de quatre buts au deuxième entracte. Mais loin de s’avouer vaincus, les Finlandais ont riposté pour réduire l’écart à un seul but en fin de rencontre, avant que Sidney Crosby ne ferme les livres à la dernière minute en marquant dans un filet désert.
Déjà assurés d’une place en finale, les Américains en ont profité pour reposer quelques joueurs clés lors de leur dernier match lundi soir, qu’ils ont perdu 2-1 face aux Suédois. Doyen de la formation américaine, Chris Kreider a touché la cible après seulement 35 secondes de jeu à son premier match du tournoi, mais c’est tout ce que l’équipe locale a pu générer à l’offensive, malgré les 33 tirs dirigés vers Samuel Ersson.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Faut-il vraiment le rappeler? Les deux grands rivaux ont croisé le fer samedi soir à Montréal, offrant un spectacle qui a su combler, voire surpasser les attentes. Trois combats dans les neuf premières secondes de jeu sont venus donner le ton à la rencontre, puis McDavid a soulevé la foule au Centre Bell en y allant d’une manœuvre de toute beauté pour marquer avec moins de six minutes d’écoulées. Les États-Unis ont toutefois réagi de belle façon pour arracher une victoire de 3-1 et s’assurer d’une place dans le match de championnat.
À surveiller
À ce stade-ci, c’est chaque moment de l’action qui sera à surveiller. Tout pointe vers un match dont on se souviendra longtemps. Mais bon, si vous tenez à un nom précis… On vous suggère de garder l’œil sur MacKinnon. Élu joueur du match après une performance de deux buts contre la Finlande, le détenteur en titre du trophée Hart sera une fois de plus appelé à s’illustrer, tout comme Crosby, son grand complice. Les deux prodiges de Cole Harbour devront être au sommet de leur forme en ce match ultime. Il faut dire que MacKinnon fait la pluie et le beau temps dans la LNH encore une fois cette saison, lui qui trône au sommet des pointeurs (19-66—87). (Ah, et ses 66 mentions d’aide lui valent aussi le premier rang à ce chapitre.) Bien qu’il s’agisse de sa première compétition en presque huit ans comme représentant de l’unifolié (la dernière étant le Championnat mondial 2017 de l’IIHF), MacKinnon ne manque pas d’expérience à l’international, comme en témoignait sa fiche de 22 buts et 52 points en 49 parties avec Équipe Canada avant le début de ce tournoi.
Les Américains ont eux aussi un joueur qui domine dans le grand circuit, mais lui porte des jambières. Connor Hellebuyck est sans doute le meilleur gardien de but au monde, gagnant du trophée Vézina la saison dernière et dont le nom risque fort bien d’être considéré pour cet honneur à nouveau cette année. Occupant le tout premier rang pour la moyenne de buts alloués (2,06), le pourcentage d’arrêts (0,925), le nombre de jeux blancs (6) et le nombre de victoires (34), il a permis aux Jets de Winnipeg de se hisser au sommet du classement de la LNH. Et visiblement, il n’a rien perdu de son élan jusqu’ici à la Confrontation des 4 nations – le cerbère de 31 ans a remporté ses deux départs en ne concédant qu’un seul but dans chacun d’eux, repoussant au total 45 des 47 tirs dirigés vers lui par la Finlande et le Canada. Mais bon, il n’y a pas que lui chez les Américains. Tout comme dans le clan canadien, vous avez l’embarras du choix – Auston Matthews, Matthew et Brady Tkachuk, et on en passe. En bref, ne clignez pas des yeux.
Rétrospective
Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 20 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-5-1.
Ce sera un cinquième affrontement en finale entre les deux nations; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-5-1 (2-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 71 Buts pour les États-Unis : 32

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Finlande
Lundi 17 février | 13 h HE | Boston, Massachusetts | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (17 FÉVR.)
Il n’y a désormais plus de marge d’erreur à la Confrontation des 4 nations, qui se transporte à Boston. Le Canada y affrontera la Finlande pour clore sa ronde préliminaire lundi après-midi et doit l’emporter pour garder ses espoirs d’accéder au match de championnat en vie.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a terminé la portion montréalaise du tournoi avec une défaite de 3-1 dans une bataille haute en émotions contre les États-Unis samedi soir. Après trois bagarres survenues dans les neuf premières secondes de la rencontre, Connor McDavid a ouvert la marque à 5 min 31 s, soulevant une foule déjà en liesse au Centre Bell. Mais l’offensive se limiterait à ce seul but pour les Canadiens, en route vers une première défaite dans un match opposant les meilleurs joueurs depuis un revers en ronde préliminaire aux mains des Américains lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.
Les Finlandais ont su rebondir de leur propre échec face aux États-Unis en triomphant de leurs rivaux nordiques de la Suède par un pointage de 4-3 en prolongation samedi après-midi. Mikael Granlund a joué les héros après seulement 1 min 49 s de jeu dans la période supplémentaire, permettant ainsi à la Finlande de rester dans la course pour une place en finale contre les États-Unis.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Finlande croisent régulièrement le fer au Championnat mondial de l’IIHF, la joute la plus récente étant celle en ronde préliminaire de l’édition 2024 du tournoi à Prague au printemps dernier. Owen Power avait donné le ton avec un but et deux aides, Dylan Cozens avait ajouté un but et une aide, Jordan Binnington avait fait 29 arrêts, et le Canada avait signé une victoire de 5-3.
Autrement, il faut revenir à la conclusion de la ronde préliminaire des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi pour le dernier affrontement entre les deux nations dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs. Les deux équipes avaient déjà assuré leur participation à la ronde éliminatoire, mais Drew Doughty avait permis au Canada de remporter un duel défensif 2-1 pour s’assurer de la première place du groupe B.
À surveiller
Il a beaucoup été question de Sidney Crosby et de ses exploits sur la scène internationale (à très juste titre, faut-il le souligner) ou de ses atomes crochus avec son compatriote néo-écossais Nathan MacKinnon, au point où l’on en oublie presque la présence de McDavid. C’est quelque peu absurde, considérant qu’il est question ici d’un finaliste au trophée Hart lors de quatre saisons de suite (remportant l’honneur à deux reprises) qui inscrit en moyenne 136 points par saison depuis trois ans . Mais la grande vedette des Oilers d’Edmonton a de nouveau brillé par ses exploits samedi en traversant la couverture défensive américaine à une vitesse de pointe de 36,5 km/h pour inscrire le premier but de la rencontre. La feuille de route de McDavid dans sa carrière internationale est plutôt bien garnie. Il a obtenu 55 points (15-40—55) en 41 matchs où il portait la feuille d’érable, raflant l’or au Mondial masculin, au Mondial junior et au Mondial masculin des M18.
La dernière année en est une dont Aleksander Barkov se souviendra longtemps. Capitaine pour son pays et son équipe de la LNH, il a mené les Panthers de la Floride à un premier championnat de la Coupe Stanley il y a huit mois, un parcours en séries éliminatoires au cours duquel il a conservé une moyenne de près d’un point par match (8-14-22 en 24 matchs). À 29 ans, il est en voie de connaître une cinquième saison de suite où il produit à un rythme d’au moins un point par match (et les deux seules saisons où il n’a pas atteint cette cadence au fil des huit dernières campagnes, il comptait respectivement 78 points en 79 rencontres et 62 points en 66 rencontres). C’est notamment grâce à son brio que les Panthers trônent de nouveau au sommet de la division Atlantique, occupant le sixième rang au total pour le nombre de points dans la LNH au moment de la pause internationale. Même si près de neuf années se sont écoulées depuis la dernière fois que Barkov a porté le bleu et blanc de son pays, il ne manque pas d’expérience en hockey international. Il a notamment pris part à deux éditions du Mondial masculin des M18, à deux tournois du Mondial junior, à deux championnats du Mondial masculin, en plus d’avoir participé aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde de hockey à une reprise.
Scénarios possibles pour le championnat
Si les États-Unis ont déjà confirmé leur place pour la finale de jeudi soir, les formations canadienne, finlandaise et suédoise, qui ont quant à elles toutes deux points au classement, peuvent encore accéder au match de championnat.
Une victoire en temps réglementaire suffira au Canada ou à la Finlande pour se joindre aux Américains, tandis que la Suède doit souhaiter un verdict en prolongation dans ce match en après-midi lundi, puis battre les États-Unis en temps réglementaire en soirée.
Rétrospective
Rivaux de longue date sur la scène internationale, le Canada et la Finlande ne se sont affrontés que neuf fois en compétition opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976. Six de ces duels ont été à l’avantage des Canadiens.
La plus marquante de ces parties fut celle de la Coupe du monde de hockey 2004, où les nations se sont disputé la finale. Lors d’une rencontre forte en rebondissements, les Finlandais avaient effacé deux avances canadiennes avant que Shane Doan ne marque le but gagnant après seulement 34 secondes de jeu au dernier tiers, donnant au Canada une victoire de 3-2 et le titre de champion de la Coupe du monde.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 6-2-1 (1-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 35 Buts pour la Finlande : 14

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis
Samedi 15 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (15 FÉVR.)
Si chaque rencontre d’un tournoi de courte durée est cruciale, celle de samedi soir revêt une importance particulière. Le Canada a rendez-vous avec les États-Unis dans ce qui est le duel le plus attendu de la ronde préliminaire à la Confrontation des 4 nations 2025.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a amorcé le tournoi en offrant tout un spectacle mercredi soir, profitant d’un but de Mitch Marner en prolongation pour signer une victoire de 4-3 sur la Suède devant une foule en délire au Centre Bell. Sidney Crosby a obtenu la première mention d’aide sur trois filets des Canadiens (et a porté sa fiche à 26 victoires sans aucune défaite à ses 26 dernières parties à l’international), tandis que Nathan MacKinnon, Brad Marchand et Mark Stone ont chacun fait vibrer les cordages en temps réglementaire.
Les Américains ont ouvert les vannes en deuxième moitié de rencontre jeudi, frappant quatre fois en l’espace de 5 min 56 s en fin de deuxième et en début de troisième pour vaincre les Finlandais au compte de 6-1. Brady et Matthew Tkachuk ont inscrit chacun un doublé, et Jake Guentzel a touché la cible 11 secondes après le filet de Matthew dans la première minute de jeu en troisième pour creuser l’écart à trois buts. C’est à peine si les gens au Centre Bell avaient eu le temps de regagner leur siège.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le dernier affrontement entre les deux rivaux remonte à la demi-finale du Championnat mondial 2021 de l’IIHF à Riga, en Lettonie. Darcy Kuemper s’était illustré devant le filet du Canada en bloquant 36 tirs, Andrew Mangiapane avait marqué deux fois pour se rapprocher du titre de Joueur par excellence, et les Canadiens – qui avaient entamé le tournoi avec trois revers consécutifs – avaient vaincu leur pays voisin par la marque de 4-2, en route vers un titre que peu avaient prédit. Il s’agissait du 27 e titre mondial du Canada.
Pour ce qui est de la dernière fois où les deux nations ont croisé le fer dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, il faut remonter à la demi-finale des Jeux olympiques d’hiver de 2014, remportée de justesse 1-0 par le Canada. Jamie Benn avait inscrit l’unique but de la rencontre à 1 min 41 s de jeu en deuxième période, et Carey Price s’était chargé du reste en repoussant chacun des 31 tirs dirigés vers lui, menant ainsi Équipe Canada à un autre match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques (où il allait signer un autre blanchissage dans une victoire de 3-0 aux dépens de la Suède).
À surveiller
On a parlé en long et en large des gros canons offensifs du Canada et de leurs prouesses, alors tournons notre attention vers la ligne bleue. La perte de Shea Theodore, qui sera tenu à l’écart pour le reste du tournoi en raison d’une blessure au haut du corps, ouvre grand la porte à Travis Sanheim, qui sera inséré dans la formation pour le match contre les États-Unis. Mais si vous croyez que Sanheim n’est qu’un septième défenseur ordinaire, détrompez-vous. L’arrière originaire de Elkhorn, au Manitoba (la plus petite ville d’origine de tous les joueurs de la formation canadienne avec seulement 455 résidents et résidentes d’après le recensement de 2021) joue en moyenne 24 min 34 s pour les Flyers de Philadelphie, ce qui le place au 14 e rang de tous les défenseurs de la LNH, et il est le septième joueur du circuit avec le plus grand nombre de tirs bloqués. Et c’est sans compter sa vitesse, un atout plus qu’utile dans ce genre de tournoi. Selon les données de NHL Edge, le joueur de 28 ans se situe dans le 97 e percentile parmi les défenseurs avec 93 poussées au-dessus de la moyenne de la ligue de 32 km/h.
Pour leur part, les frères Tkachuk ne font que perpétuer fièrement la tradition familiale d’excellence à l’international initiée par leur père Keith. Ce dernier a représenté les États-Unis lors de deux éditions du Mondial junior (1991, 1992) et de la Coupe du monde (1996, 2004) et de quatre éditions des Jeux olympiques (1992, 1998, 2002, 2006), remportant le titre de la Coupe du monde en 1996 et la médaille d’argent aux Jeux olympiques de 2002. C’est maintenant au tour de Brady et de Matthew de vivre l’expérience d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, eux qui ont déjà accumulé 36 matchs d’expérience avec Équipe États-Unis au Mondial masculin des M18, au Mondial junior et au Mondial masculin. Ah, et n’oublions pas Zach Werenski en défensive, qui a récolté trois mentions d’aide contre la Finlande et qui connaît jusqu’ici sa meilleure saison en carrière avec les Blue Jackets de Columbus. Il est au deuxième rang parmi les défenseurs de la LNH pour le nombre de buts (17) et de points (59), et joue pas moins de 26 min 53 s par match en moyenne, ce qui le place au tout premier rang à ce chapitre.
Rétrospective
Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 19 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-4-1.
Plusieurs de ces duels ont eu lieu lors de finales de tournois; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-4-1 (2-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 70 Buts pour les États-Unis : 29

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Suède
Mercredi 12 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire
Ça y est enfin. Neuf ans après le dernier tournoi opposant les meilleurs joueurs au monde, soit la Coupe du monde de hockey 2016, la Confrontation des 4 nations 2025 s’ouvre pour le Canada, qui a rendez-vous avec la Suède au Centre Bell de Montréal.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que les nations rivales de longue date ont croisé le fer dans une compétition masculine senior, c’était au match pour la médaille de bronze du Championnat mondial 2024 de l’IIHF le printemps dernier à Prague. Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient donné au Canada une avance de 2-1 en début de troisième période, mais la Suède avait ensuite pris les commandes de la rencontre en frappant trois fois sans réplique dans les dernières 10 min 25 s de jeu pour l’emporter par la marque de 4-2.
Si l’on ne tient compte que des compétitions internationales opposant les meilleurs joueurs (y compris la Coupe Canada, la Coupe du monde de hockey et les éditions des Jeux olympiques auxquelles les joueurs de la LNH ont pu participer), la dernière fois que les Canadiens et les Suédois se sont affrontés remonte au match pour la médaille d’or aux Jeux de 2014 à Sotchi. Jonathan Toews avait ouvert le pointage (comme au match pour l’or en 2010), Sidney Crosby avait fermé les livres (comme au match pour l’or en 2010), et Carey Price avait repoussé 24 tirs afin de signer le jeu blanc pour le Canada, qui mettait la main sur une nouvelle médaille d’or olympique grâce à une victoire de 3-0.
À surveiller
Avez-vous vu la composition de l’équipe canadienne? Comment choisir un seul athlète? Ces joueurs totalisent plus de 13 000 parties jouées dans la LNH. Plus de 10 000 points. Vingt titres de la Coupe Stanley. Trente-trois distinctions individuelles de la LNH. Mais prêtons-nous au jeu et parlons de l’un d’eux, soit celui qui est sans doute le plus grand meneur de l’histoire du hockey canadien, celui qui porte le « C » sur son chandail. Sidney Crosby a récolté 67 points (32-35—67) en 54 parties à l’international, remportant au passage deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Mondial masculin et une au Mondial junior, ainsi qu’un titre de la Coupe du monde. Il est le seul joueur faisant partie du Club Triple Or de l’IIHF, réservé à ceux qui ont remporté une médaille d’or olympique, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et la Coupe Stanley, à titre de capitaine lors de chacun de ces trois événements. Fait remarquable, près de 22 ans se sont écoulés depuis que la fierté de Cole Harbour a revêtu l’uniforme à la feuille d’érable pour la première fois. C’était à l’âge de 15 ans, lors du Championnat mondial de hockey des moins de 18 ans 2003. Crosby demeure une force redoutable à sa 20 e saison dans la LNH. Il a inscrit 58 points (17-41—58) en 55 matchs, un rythme qui pourrait le voir conclure une 20 e campagne avec une moyenne d’un point par match.
La Suède n’aligne peut-être pas autant de vedettes que l’équipe canadienne, mais il y a certainement quelques joueurs dignes de mention. À commencer par l’un d’eux bien connu des amateurs et amatrices de hockey du Canada, soit William Nylander. L’avant des Maple Leafs de Toronto occupe le deuxième rang des buteurs de la LNH avec 33 buts cette saison. Il a aussi été sensationnel jusqu’ici dans l’uniforme jaune et bleu : à sa dernière participation sur la scène internationale, au Championnat mondial 2019 de l’IIHF, Nylander a terminé en tête des pointeurs du tournoi, avec 18 points (5-13—18), malgré le fait que la Suède se soit inclinée en quart de finale. Et puisque nous avons parlé de Crosby, il serait regrettable de ne pas parler du capitaine suédois, Victor Hedman. Parmi les honneurs remportés par le défenseur vétéran, citons l’or au Mondial masculin, deux titres de la Coupe Stanley avec Tampa Bay, le trophée Conn-Smythe et le trophée Norris, de même que plus de 700 points en plus de 1 000 parties dans la LNH. Seulement trois défenseurs suédois ont obtenu davantage de points : deux d’entre eux ont été immortalisés au Temple de la renommée du hockey (Nicklas Lidstrom et Borje Salming), et le troisième, Erik Karlsson, participe avec Hedman à la Confrontation des 4 nations.
Rétrospective
Si l’on s’en tient, encore une fois, strictement aux compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada 1976, les Canadiens ont dominé les duels entre les deux nations, ayant remporté 10 des 12 rencontres.
Le seul autre affrontement à un match pour l’or ou en finale de tournoi, outre la finale olympique de 2014, c’était à la Coupe Canada 1984, lorsque le Canada avait balayé la finale deux de trois en Alberta. Michel Goulet avait inscrit deux buts et une aide dans un gain de 5-2 au match n o 1 à Calgary, puis 12 joueurs avaient participé au pointage au cours des 17 premières minutes de jeu pour aider le Canada à prendre une avance de 5-0 en première période au match n o 2 à Edmonton, en route vers une victoire de 6-5.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 10-2-0 (1-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 45 Buts pour la Suède : 27
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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