mark packwood

Un nouveau chemin vers un vieil objectif

Mark Packwood n'a jamais eu la chance de représenter son pays en tant que joueur, mais un changement de carrière signifie que son rêve international pourrait se réaliser

Jordan Mady
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11 août 2016
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Mark Packwood n'est pas étranger à Équipe Canada. Il est passé par là auparavant.

Mais au lieu d'attacher ses jambières de gardien de but et d'enfiler son chandail comme il l'a fait il y a une décennie, il lace maintenant ses espadrilles et attache une pochette médicale à sa taille en tant que thérapeute en sport.

Son accoutrement a changé, mais son objectif demeure le même – il veut représenter son pays sur la scène internationale, même s'il risque d'emprunter un chemin différent vers le sommet que ce qu'il envisageait lorsqu'il était adolescent.

Packwood, originaire de Thorold, Ont., a fait partie des meubles au siège social de Hockey Canada cet été, participant au camp national de développement des moins de 17 ans du Canada avant de travailler au camp de sélection de l'équipe nationale féminine de développement du Canada.

C'est la première fois qu'il fait partie d'Équipe Canada depuis ses deux expériences au sein du programme d’excellence il y a plus de dix ans.

À cette époque, il était un gardien de but de 16 ans motivé qui défendait la cage de l'Ontario au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2005, à Lethbridge, Alb., terminant en quatrième place.

Packwood a participé à quatre des sept matchs de l'Ontario, terminant avec une fiche de 1-1 et une moyenne de buts alloués de 4,42. Il a accordé trois buts lors des 12 premières minutes d'un match de la ronde préliminaire face aux États-Unis et il est retourné dans l'action une seule fois par la suite, en relève du portier Jason Guy lors d'un revers de 9-1 en demi-finale face au Pacifique.

Mais Packwood avait assez bien joué avec les Dutchmen de Kitchener (junior B) pour mériter une invitation au camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada au mois d'août suivant.

« J'ai vu cette occasion comme une façon de me faire pardonner. Je n'ai pas eu le meilleur tournoi au niveau des moins de 17 ans et je voulais vraiment me prouver », commente l'homme de 27 ans.

« Je m'apprêtais à amorcer mon année de repêchage dans la LNH et c'était une façon pour moi de démontrer à mes entraîneurs, qui étaient à ce tournoi, et à Hockey Canada que j'avais gagné en maturité et que j'étais prêt à accepter n'importe quel rôle. »

Le jour de l'annonce des joueurs retranchés à la suite du camp, le téléphone a sonné dans sa chambre d'hôtel.

Il a demandé à son cochambreur de répondre.

« Il était retranché et je me suis dit que si je l'étais moi aussi, ils auraient demandé à parler aux deux », confie Packwood. « J'étais sur le point d'écrire à mes parents pour leur dire que je croyais avoir fait l'équipe. Et puis le téléphone a sonné [à nouveau]. »

Packwood était retranché à la faveur de futurs choix de première ronde de la LNH, Jonathan Bernier et Leland Irving, qui ont mené le Canada à l'or. Packwood raconte que c'était la première fois qu'il était retranché d'une équipe de hockey.

« Ils ont gagné l'or donc ils ont pris une bonne décision », dit-il. « Tu dois composer avec l'adversité et t'en servir dans le futur. Même si les choses ne fonctionnent pas comme tu le veux, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas apprendre de celles-ci. »

Après trois autres années dans le hockey junior majeur avec les Rangers de Kitchener et les Generals d'Oshawa et de courts arrêts à l'Université Brock et avec la formation junior B des Canucks de Niagara Falls, des blessures ont sonné le glas de la carrière de joueur de Packwood en 2009.

Immédiatement, il s'est mis à penser à ce qu'il pourrait faire pour demeurer actif dans le sport du hockey.

« Lorsque j'ai réalisé que je n'allais pas y arriver en tant que joueur, je me suis dit que j'allais accéder à la LNH ou rester dans le hockey de quelque façon que ce soit, à titre d'entraîneur des gardiens de but, rôle que j'avais expérimenté un peu, ou dans le domaine médical », explique Packwood.

Après une courte expérience dans un programme de mécanique, il s'est découvert un intérêt pour la résolution de problème. C'est alors que Packwood a rétabli un contact avec le sport qu'il adorait.

« Le domaine médical était un moyen d'y arriver », laisse-t-il entendre. « J'avais eu mes propres blessures pour lesquelles il était intéressant de voir le traitement qui leur avait été accordé, mais c'est quelque chose pour lequel je me suis découvert une passion. Et je voulais être un peu plus dans un domaine social qui allait me garder un lien avec les joueurs. »

« En comparant la médecine sportive à la physiothérapie et la thérapie en sport, la dernière option me semblait la plus intéressante. C'est difficile de remplacer le fait de se retrouver toujours dans le vestiaire avec les gars et c'est ce que je voulais. C'est ma façon en quelque sorte de réaliser mon rêve. »

Après avoir obtenu un baccalauréat en kinésiologie de l'Université Brock et un agrément en physiothérapie de l'Université Western, Packwood s'est joint à la Fowler Kennedy Sports Medicine Clinic, à London, Ont., une clinique très respectée qui travaille avec les champions de la Coupe Memorial, les Knights de London.

Il affirme que le fait d'avoir été joueur avant d'être un membre du personnel joue un rôle inestimable dans ses tâches quotidiennes.

« Je pense que le plus gros avantage est de comprendre ce que les joueurs ressentent », raconte-t-il. « Parfois, j'essaie d'expliquer quelque chose à un joueur et je me dis dans ma tête "Mark, si c'était toi, tu n'y croirais pas" ».

En regardant derrière, il admet qu'il a raté des occasions. Mais avec le chemin qu'il a choisi, il y a de bonnes chances que ces occasions se présentent à nouveau.

« J'aurais vraiment aimé gagner avec Équipe Ontario. J'aurais aimé gagner la Coupe du monde junior. J'aurais aimé gagner le Mondial junior. Au début de ma carrière, je croyais que j'allais tout gagner ça », analyse-t-il.

« J'adorerais pouvoir retourner en arrière et gagner ces tournois. Évidemment, c'est vraiment à une plus petite échelle, mais ce serait bien de faire partie de cette équipe et de célébrer dans des circonstances similaires. Juste de faire partie de cette équipe encore, je crois que c'est ce qui compte le plus. »

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