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Noah Pak of the Collingwood Blues at the 2023 Centennial Cup.

Sur la voie de la réussite

À la veille de conclure sa carrière au hockey junior à la Coupe du centenaire avec les Blues de Collingwood, Noah Pak est promis à un brillant avenir, tant sur la glace qu’à l’extérieur des patinoires

Jonathan Yue
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17 May 2023

Jouer devant le filet n’intéressait pas du tout Noah Pak, du moins pas au départ. Celui qui défend aujourd’hui la cage des Blues de Collingwood s’était montré bien réticent à enfiler les jambières à sa première occasion, mais il s’est vite ravisé.

« C’était le premier match de la saison, personne ne voulait jouer dans les buts, alors mon père a dit que je me porterais volontaire, se souvient Pak. Ça m’avait mis en colère, j’étais en larmes pendant que je mettais mes jambières. Mais j’avais fini par jouer toute la partie. J’avais adoré ça et j’étais bien content que mon père m’ait poussé dans le dos. »

Voilà une décision qui continue de rapporter pour le jeune de 19 ans, lui qui est devenu l’un des meilleurs gardiens de but au pays dans le junior A. Ses exploits durant la saison parlent d’eux-mêmes : 16 victoires, moyenne de buts alloués de 1,37 et pourcentage d’arrêts de 0,947, trois catégories dans lesquelles il a terminé au tout premier rang. Pak a permis aux Blues, une équipe réputée pour son jeu défensif, de remporter leur tout premier titre de l’OJHL et ainsi d’accéder à la Coupe du centenaire.

« On rêvait de se rendre jusqu’ici pour tenter de remporter un championnat national, c’était même un objectif en début de saison », explique Pak au sujet du Championnat national junior A. « On est bien préparés et on a selon moi ce qu’il faut pour atteindre le but ultime, mais il faut aussi prendre le temps d’apprécier l’expérience. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut jouer sur la scène nationale. »

L’athlète originaire d’Oakville, en Ontario, a été nommé Joueur par excellence des séries éliminatoires dans l’OJHL. Malgré toute l’attention que lui valent ses prouesses individuelles, il préfère rendre crédit à l’équipe, qui l’incite sans cesse à atteindre son plein potentiel tant sur la glace qu’à l’extérieur des patinoires.

« L’équipe et la culture à Collingwood ont contribué à mon développement comme joueur, mais aussi comme personne. On n’a jamais douté de nos chances de remporter le championnat. Oui, c’est bien toutes ces statistiques individuelles, mais on est ici pour gagner en équipe. »

Le regard tourné vers l’avenir

Pak se prépare aussi à ce qui l’attend en dehors du hockey. Celui dont le parcours se poursuivra à l’Université Yale à compter de l’automne prochain comprend l’importance de se garder le plus de portes ouvertes possible, au hockey comme dans les autres sphères de sa vie.

Après avoir fait tourner des têtes à la Coupe Cottage de Collingwood au début de la saison 2021-2022 – saison écourtée en raison de la pandémie – Pak n’a pas hésité bien longtemps quand l’occasion s’est présentée : c’est avec les Bulldogs qu’il se voyait jouer.

« Ça allait de soi : rien n’égale le programme là-bas, tant pour le hockey que pour la qualité de l’enseignement. Il faut que je songe à mon avenir après le hockey. C’était un moment chargé d’émotion, surtout pour mes parents, étant donné tout ce qu’ils ont fait pour moi au fil des ans. »

S’il n’a pas à s’arrêter sur une majeure dès sa première année à Yale, Pak dit en revanche s’intéresser au commerce et à l’économie. Il ajoute néanmoins qu’à l’école comme au hockey, il tient à garder ses options ouvertes. Peu importe la voie qu’il choisira, Pak est reconnaissant pour tout le soutien qu’il a reçu de ses parents.

« Sans eux, je ne serais pas ici. Tout le temps qu’ils ont passé sur la route avec moi, à m’aider à me préparer pour les matchs, l’argent qu’ils ont déboursé en équipement, pour les entraînements… Quand je pense à ce que j’ai accompli, j’ai une pensée pour eux aussi, c’est certain. »

Les principaux intéressés, Dennis et Nancy, ont toujours su qu’ils avaient un garçon autonome. Ils se rappellent tout le sérieux qu’il mettait dans sa préparation avant les matchs, son attitude devant l’adversité, sa décision d’opter pour la NCAA... Le hockey représentait beaucoup pour leur fils, et ils le sentaient bien. Cela n’a fait que resserrer les liens familiaux.

« Noah s’est toujours démarqué par sa détermination, souligne Dennis. Il se donnait à fond dans ses entraînements et était résolu à poursuivre son développement près de la maison à Collingwood. Pour notre part, nous l’avons soutenu en adaptant notre mode de vie à son horaire. Tant qu’il est heureux, nous l’appuierons dans ses décisions et nous serons toujours là pour lui. »



À l’aube d’une nouvelle étape dans sa carrière de hockeyeur en fin de semaine à la Coupe du centenaire et d’un été qui s’annonce bien occupé, Pak comprend qu’il peut servir d’exemple dans son sport, ce à quoi il accorde une grande importance. Son enfance à Oakville lui a permis de voir l’évolution du hockey, qui tend toujours vers une plus grande diversité, tendance qu’il espère voir durer.

« Le hockey, c’est pour tout le monde », tient à rappeler l’ancien des Rangers d’Oakville dans la catégorie AAA. « J’ai eu la chance d’avoir l’appui de mes parents dans mes décisions. N’importe qui peut décider d’enfiler des jambières ou des patins, alors tant mieux si je peux inspirer ne serait-ce qu’un seul jeune à adopter le sport, que ce soit dans le but d’en faire une carrière ou un simple loisir. C’est le plus beau sport au monde. »

Bien que Pak soit concentré sur la mission de son équipe, à savoir remporter un titre national pour Collingwood, il tient aussi à ce que ses coéquipiers et lui savourent chaque instant avant de tourner la page.

« J’ai hâte au prochain chapitre de mon histoire, et je veux que mes succès se poursuivent, conclut Pak. Rien ne me ferait plus plaisir que d’exceller sur le plan scolaire et avec les Bulldogs, mais j’y vais une étape à la fois. On verra bien où me mènera le hockey. »

Calgary sera l’hôte de la Coupe du centenaire 2025, présentée par Tim Hortons

Les Canucks de Calgary accueilleront les neuf équipes championnes de la LHJC au Championnat national junior A du Canada

NR.056.24
|
12 August 2024

Calgary, Alberta – Hockey Canada et la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC) ont annoncé que la Coupe du centenaire 2025, présentée par Tim Hortons, sera disputée à Calgary pour la première fois dans l’histoire du tournoi, inauguré il y a 54 ans.

Les Canucks de Calgary dans la Ligue de hockey junior de l’Alberta (AJHL) – qui ont atteint le carré d’as de l’édition 2024 du tournoi en tant que champions de l’AJHL – accueilleront les neuf équipes championnes de la LHJC du 8 au 18 mai 2025 au Max Bell Centre.

« Nous sommes ravis d’annoncer que le Championnat national junior A du Canada s’amène à Calgary au printemps prochain », a déclaré Dean McIntosh, premier vice-président, génération de revenus, expérience client et impact communautaire à Hockey Canada. « La Coupe du centenaire a une riche histoire, et le hockey professionnel comme le hockey junior font partie intégrante de Calgary. Nous avons hâte de réunir en Alberta les meilleurs joueurs de hockey junior A au pays, qui s’affronteront pour le titre national. »

La Coupe du centenaire, présentée par Tim Hortons, compte au total dix équipes : l’équipe hôte des Canucks ainsi que les champions de l’AJHL, de la Ligue de hockey du Canada central, de la Ligue de hockey des Maritimes, de la Ligue de hockey junior AAA du Québec, de la Ligue de hockey junior du Manitoba, de la Ligue de hockey junior de l’Ontario, de la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan ainsi que de la Ligue internationale de hockey junior du Supérieur.

« La LHJC se réjouit de la sélection des Canucks de Calgary à titre d’équipe hôte de la Coupe du centenaire 2025 », a affirmé Andy Harkness, président de la LHJC. « Les Canucks et la Ligue de hockey junior de l’Alberta ont consacré un nombre considérable de ressources au processus de soumission en vue de se voir accorder le droit d’accueillir l’événement. Nous n’avons aucun doute que nos équipes membres vivront un excellent tournoi de hockey et profiteront de la chaleureuse hospitalité des gens de l’Ouest. »

C’est la huitième fois que l’Alberta accueille la Coupe du centenaire depuis la première édition du tournoi en 1971. Calgary s’ajoutera à Edmonton (1975), Olds (1994), Fort McMurray (2000), Grande Prairie (2004), Camrose (2011), Lloydminster (2016) et Brooks (2019).

« Calgary est ravie d’accueillir la Coupe du centenaire 2025, présentée par Tim Hortons, pour la première fois en 2025 », a exprimé Carson Ackroyd, vice-président des ventes à Tourisme Calgary. « Ce prestigieux événement, dont les Canucks de Calgary seront les hôtes, met en lumière le riche patrimoine de notre ville au hockey. C’est une belle occasion de faire valoir le dynamisme de la communauté ici et son hospitalité notoire. Nous nous réjouissons d’accueillir les équipes et le public de partout au Canada au Max Bell Centre pour ce qui sera un tournoi inoubliable. »

Tous les détails concernant la Coupe du centenaire 2025, présentée par Tim Hortons, notamment les horaires, les forfaits de billets et l’information sur la diffusion des matchs, seront annoncés à une date ultérieure. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada pour un accès prioritaire aux billets et à d’autres offres spéciales.

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Mordre dans sa nouvelle vie grâce au hockey

Bridget Vales n’avait jamais entendu parler du hockey avant de déménager en Saskatchewan depuis les Philippines; aujourd’hui, le sport du Canada meuble son quotidien

Katie Brickman
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24 May 2024

Bridget Vales a eu un premier contact avec le hockey lorsqu’elle a assisté à une séance d’entraînement de son demi-frère peu de temps après avoir quitté les Philippines pour White City, en Saskatchewan. Elle avait huit ans. Et rapidement, elle a eu le goût d’essayer ce sport.

Cette première expérience ne s’est pas déroulée comme prévu.

« Ça a été difficile », confie Bridget, maintenant âgée de 14 ans. « C’était gênant, je participais aux essais, mais je ne savais pas patiner. Je pleurais à l’aréna. Tout le monde était meilleur que moi. »

Elle a fini par être sélectionnée au sein de l’équipe, et de match en match, elle s’améliorait. La saison suivante, alors âgée de neuf ans, elle a été choisie pour jouer avec le club « B » de l’Association de hockey mineur Prairie Storm. Elle a travaillé sans relâche pour améliorer son coup de patin et ses habiletés.

« J’étais heureuse de ma progression, lance-t-elle. Mais la transition n’a pas été de tout repos. »

La passion du hockey est venue naturellement à Bridget. Sa mère, Reynilda Vales, était rapidement tombée en amour avec ce sport à son arrivée au Canada en provenance des Philippines avec un visa de travail de sage-femme en avril 2015. À l’époque, elle n’était pas autorisée à être accompagnée de membres de sa famille, mais après deux ans, elle a obtenu son statut de résidente permanente et a pu faire venir Bridget à Regina en 2018. Son employeur de l’époque l’a initiée au hockey, et c’est là que son histoire d’amour avec le hockey a commencé.

« Je voulais que Bridget puisse aussi essayer ce sport, commente Reynilda. Je suis une mordue de hockey. Je ne passe pas inaperçue dans les estrades avec mes encouragements intenses. Je ne me possède plus dans un aréna. Aux Philippines, on est habitués qu’il fasse vraiment chaud, mais quand les enfants jouent au hockey ici, je ne me soucie pas du froid. »

Là-bas, Bridget mettait l’accent sur ses études. Elle ne s’adonnait à aucun sport. Depuis son arrivée en sol canadien, elle a découvert son côté sportif; elle pratique le hockey, le baseball, la crosse, le badminton, le volleyball et l’athlétisme. Mais c’est le hockey qu’elle préfère.

« J’adore jouer des matchs et rencontrer de nouvelles coéquipières, raconte-t-elle. Ce que je préfère, c’est patiner et donner des mises en échec. Le hockey est mon sport favori, ça me rend tellement joyeuse et fébrile. C’est un sport tellement amusant à pratiquer. »

Le hockey n’est qu’un moyen parmi tant d’autres dont Bridget s’est servie pour mieux comprendre la vie au Canada. Non seulement elle a pu rencontrer de nouvelles personnes et nouer des amitiés, mais cela l’a également aidée à s’adapter à une nouvelle vie, ainsi qu’à une culture, un climat, des aliments, une langue et un système scolaire qu’elle ne connaissait pas.

« Je suis contente que le hockey soit un sport chéri ici. C’est amusant à regarder et à pratiquer, j’aime apprendre des choses sur le hockey. Avec mon équipe, je suis à ma place et je sens que je fais partie de quelque chose de plus grand. »

Reynilda a été une influence importante dans la vie de Bridget. Elle l’a aidée à se débrouiller dans une nouvelle ville et un nouveau pays.

« C’est facile pour moi de guider ma fille, car je suis arrivée ici avant elle et j’ai ressenti le même choc culturel, explique Reynilda. Le hockey est dans nos vies maintenant. Ça nous garde occupés et nous aide à veiller au bien-être des enfants. C’est dans notre quotidien. »

Ce n’est pas évident de faire un changement radical dans sa vie et de déménager dans un nouveau pays, mais le hockey a facilité les choses. Avec les commentaires que Reynilda entend aujourd’hui, elle comprend à quel point Bridget a fait du chemin.

« Les parents me demandent si Bridget a grandi ici en la voyant patiner, témoigne Reynilda. Elle n’a pas l’air de quelqu’un qui vient de commencer à pratiquer ce sport. C’est fou comment elle a progressé. Je pense que c’est parce que le hockey coule dans ses veines. Elle adore ça. »

Reynilda et Bridget ont adopté entièrement le style de vie canadien – apprenant la pêche sur glace et le hockey – mais elles font aussi découvrir leur culture.

« Avant, je me sentais mal à l’aise parce que j’étais différente, mais maintenant, quand les gens savent que je suis une Philippine, ils veulent en apprendre sur moi et ma culture, ils veulent connaître ma langue, dit Bridget. Ça me rend heureuse de m’ouvrir. Comme tout le monde, au hockey, je me sens à la maison. »

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Les Blues de Collingwood gagnent la Coupe du centenaire 2024

Ils deviennent la première équipe de l’OJHL en 7 ans à remporter le Championnat national junior A du Canada.

NR.034.24
|
21 May 2024

OAKVILLE, Ontario - Les Blues de Collingwood ont remporté la Coupe du centenaire 2024 grâce à un jeu blanc de 1-0 dimanche contre les Mustangs de Melfort de la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan.

Battus en quart de finale lors de la Coupe du centenaire 2023, les Blues ont rebondi avec un parcours sans défaite au tournoi de cette année. Grâce à ce triomphe, ils sont devenus le premier club de la Ligue de hockey junior de l’Ontario (OJHL) à mettre la main sur le titre du Championnat national junior A du Canada depuis les Cougars de Cobourg en 2017.

La première période n’a donné lieu à aucun but. Collingwood a eu l’avantage 13-4 au chapitre des tirs. L’égalité a persisté jusqu’en début de deuxième période; à 4 min 1 s, Jack Silverman (Toronto, ON) a battu le portier de Melfort, James Venne (Saskatoon, SK), en avantage numérique pour donner une avance de 1-0 à Collingwood.

« J’essayais juste de garder mon calme. Le but a été marqué vers le milieu de la partie, il restait encore beaucoup de temps au cadran », a exprimé Silverman. « Nous jouions bien, et une occasion s’est présentée; j’étais placé au bon endroit et Robbie [Jack Robertson] a décoché un tir parfait qui a heurté mon bâton. J’étais content de le faire dévier. Il y avait tellement de gens qui sont venus nous encourager, c’est le meilleur sentiment du monde d’avoir les meilleurs partisans de la ligue. »

Les deux gardiens de but ont été l’histoire du reste du match, stoppant tous les tirs dirigés vers eux. Noah Pak (Oakville, ON) a repoussé les 23 rondelles reçues pour aider Collingwood à gagner son premier titre national.

« Nous avons travaillé si fort pour ça.  Le fruit de ces efforts veut tout dire pour nous », a commenté l’entraîneur-chef, Andrew Campoli. « En toute honnêteté, ça a fait mal l’an dernier de quitter le tournoi sans championnat, et cette année, nous avions du travail à finir ici. »

Les statistiques complètes et le sommaire du match sont affichés ICI.

Collingwood a terminé la ronde préliminaire sans subir de défaite pour prendre la première place du groupe A avec un dossier parfait de 4-0. L’équipe a vaincu les Canucks de Calgary (5-4), les Cubs du Grand Sudbury (10-2), le Collège Français de Longueuil (8-0) et les Grads de Navan (3-2), puis en demi-finale, ils ont battu les Timberwolves de Miramichi (5-2).

Avant le match, les lauréats des prix du tournoi ont été annoncés :

  • Joueur par excellence : Julien Gervais (Windsor, ON) – Canucks de Calgary
  • Meilleur avant : Dalton Andrew (Brandon, MB) – Flyers de Winkler
  • Meilleur défenseur : Leith Olafson (Wasa, BC) – Mustangs de Melfort
  • Meilleur gardien de but : Jaeden Nelson (Ottawa, ON) – Grads de Navan
  • Joueur ayant le meilleur esprit sportif Riley Hearn (Calgary, AB) – Canucks de Calgary

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Centennial Cup at Sixteen Mile Sports Complex in Oakville, Ontario

En chiffres : 11 jours à Oakville

Voici quelques faits et statistiques à propos de la Coupe du centenaire 2024, sur la glace comme à l’extérieur de la patinoire

Shannon Coulter
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19 May 2024

Sur 117 équipes au départ, il n’en reste plus que deux : les Blues de Collingwood ou les Mustangs de Melfort soulèveront la Coupe du Centenaire.

À l’approche du couronnement de l’équipe championne nationale du hockey junior A, voici un portait en chiffres des coulisses de la Coupe du centenaire 2024, présentée par Tim Hortons.

3 jeux blancs jusqu’aux demi-finales, inclusivement : Noak Pak de Collingwood (contre Longueuil), Malachi Klassen de Winkler (contre Oakville) et Noah Beaulne du Grand Sudbury (contre Longueuil) ont tous signé un blanchissage.

7jours entre le moment où les Timberwolves de Miramichi ont remporté le championnat de la MHL leur permettant de se qualifier pour la Coupe du Centenaire et leur premier match au tournoi.

16 officiels assignés à la Coupe du Centenaire. L’équipe était formée de personnes venant de tout le pays, d’Edmonton, en Alberta, à Hammonds Plains, en Nouvelle-Écosse.

29tentatives en tirs de barrage; en ronde préliminaire, les Mustangs de Melfort, les Canucks de Calgary et les Timberwolves de Miramichi l’ont tous emporté en tirs de barrage, mais aucune séance ne s’est poursuivie au-delà des cinq rondes requises.

40 jours entre la fin du parcours en séries éliminatoires de l’équipe hôte, les Blades d’Oakville, et leur premier match au tournoi, soit la plus longue pause parmi toutes les équipes participantes (les Canucks de Calgary suivent avec 22 jours).

49 buts marqués en avantage numérique jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Spencer Young et Cody Pisarczyk sont les meneurs au tournoi avec trois buts en avantage numérique chacun.

120 bénévoles qui ont œuvré en coulisse pour assurer le bon fonctionnement du tournoi, notamment pour le déroulement des matchs, les services aux équipes et le transport.

121 membres de familles canadiennes qui ont assisté à leur premier match de hockey grâce à un programme de Tim Hortons. Les familles ont reçu des cadeaux de la marque Hockey Canada ainsi que des billets au niveau du centre de la glace et se sont régalées au Tim Hortons après le match.

141 entrevues avec les médias réalisées jusqu’aux demi-finales, inclusivement, notamment pour la diffusion en direct sur HockeyCanada.ca, auprès de médias accrédités de la LHJC et pour des articles de Hockey Canada.

150 membres de l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance qui ont assisté au match de la ronde préliminaire entre les Bombers de Sioux Lookout et les Mustangs de Melfort pour souligner le Jour des enfants et des jeunes pris en charge, célébré le 14 mai.

167 buts marqués jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Elliot Robert des Timberwolves de Miramichi a marqué sept buts en six parties, ce qui le place au premier rang des buteurs du tournoi.

377 laissez-passer remis au personnel des équipes.

678 rondelles utilisées jusqu’aux demi-finales, inclusivement.

1 455 minutes de hockey jouées jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Seuls trois matchs ont nécessité plus de 60 minutes : les duels Melfort c. Winkler, Calgary c. Navan et Miramichi c. Winkler sont allés en tirs de barrage.

1 440 bouteilles de Gatorade consommées par les 10 équipes.

1 497 élèves et membres du personnel scolaire qui sont venus encourager les équipes lors des cinq matchs disputés pendant les heures de classe.

9 204 kilomètres parcourus au total par les équipes jusqu’à Oakville (selon Google Maps). La distance la plus courte a été parcourue par les Blues de Collingwood, qui se trouvent à 124,6 km, tandis que les Canucks de Calgary ont parcouru 2 700,50 km pour participer au tournoi.

39 423 photos prises par Heather Pollock et Lori Bolliger, les photographes de Hockey Canada Images, jusqu’aux demi-finales, inclusivement, notamment de l’action sur la glace, des portraits des joueurs, des scènes exclusives en coulisse et des activations des partenaires.

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Molinaro obtient sa chance

Après avoir vécu l’expérience de la Coupe du centenaire à titre de gardien auxiliaire l’an dernier, Julian Molinaro a mené les Canucks de Calgary jusqu’au Championnat national junior A cette saison

Jason La Rose
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17 May 2024

Il y a un an, Julian Molinaro a suivi chaque instant de la Coupe du centenaire depuis le banc de son équipe.

C’est que le gardien de but était l’auxiliaire de Noah Pak, qui a joué chaque seconde des 24 matchs disputés en séries éliminatoires l’an dernier par les Blues de Collingwood, qui ont atteint les quarts de finale du Championnat national junior A du Canada.

Mais cette saison, la situation est bien différente.

Molinaro est de retour au championnat national, mais dans un autre uniforme. Il joue désormais un rôle beaucoup plus important devant la cage des Canucks de Calgary, qui visent à leur tour le titre national.

Et comme le hasard fait bien les choses au hockey, il ne fallait pas se surprendre de voir Pak à l’autre extrémité de la glace lors du premier match de Molinaro et des Canucks le 9 mai.

Aucun des deux cerbères ne voudra ajouter cette rencontre à son palmarès personnel; Molinaro a cédé cinq fois sur 26 tirs, tandis que Pak a été battu à quatre reprises, ce qui marquait seulement la sixième fois en 62 départs qu’il accordait autant de buts. Les Canucks se sont inclinés par la marque de 5-4 dans un duel qui fut surtout l’affaire des unités spéciales.

« À mon arrivée avant la rencontre, j’ai croisé Richard Judges, responsable de l’équipement de Collingwood, raconte Molinaro. Ça faisait drôle. Et d’affronter Noah, Mark McIntosh, Spencer Young et les autres, ça devenait encore plus bizarre. On ne se le cachera pas, je n’ai pas connu mon meilleur match. Sans doute l’une de mes pires performances de l’année, en fait. Mais je ne m’en fais pas trop avec ça. On les reverra, du moins je l’espère. »

Le parcours de Collingwood en 2022-2023 s’est finalement conclu par une défaite de 4-2 aux mains des Jr. Senators d’Ottawa lors du championnat national présenté à Portage la Prairie, au Manitoba. C’était aussi la fin de l’aventure avec les Blues pour Molinaro. Ce dernier avait certes excellé dans un rôle second, cumulant une moyenne de buts alloués de 2,33 et un pourcentage d’arrêts de 0,901 en 20 parties, mais comme Pak serait de retour pour une dernière campagne dans le junior A, Molinaro estimait qu’il était mûr pour un changement. Il voulait une occasion de montrer son savoir-faire comme gardien de but partant.

C’est là qu’est intervenu Brad Moran, entraîneur-chef et directeur général des Canucks, qui a officiellement acquis les droits du gardien le 11 juillet.

« Il n’avait peut-être pas joué durant les séries, mais il avait vécu l’expérience », explique Moran au sujet du passage de Molinaro avec Collingwood. « Il s’amenait d’un club gagnant où joueurs, entraîneurs et autres étaient unanimes à son sujet. Julian était réputé pour son attitude et son éthique de travail exemplaires. On ne pouvait faire autrement que de voir son ajout d’un bon œil. »

Le joueur originaire de Mississauga, en Ontario, a non seulement excellé, il a dépassé les attentes en menant tous les gardiens de but de la Ligue de hockey junior de l’Alberta (AJHL) avec 27 victoires et six blanchissages. Il a terminé la campagne au troisième rang avec une moyenne de buts alloués de 2,60 et un pourcentage d’arrêts de 0,916.

Il a ensuite remporté 12 de ses 15 départs en séries éliminatoires, affichant des statistiques fort impressionnantes (moyenne de buts alloués de 2,56, pourcentage d’arrêts de 0,908) et menant les Canucks à leur premier titre de l’AJHL depuis 1999 et à une première participation à la Coupe du centenaire depuis la conquête du titre national en 1995, le seul dans l’histoire du club.

« Au fond de moi, j’étais convaincu d’avoir les outils nécessaires pour être gardien partant, mais on ne peut être certain tant qu’on n’a pas été placé dans cette position, décrit Molinaro. Il suffisait qu’on me donne ma chance, et c’est ce que Brad a fait. Une belle marque de confiance qui m’a beaucoup aidé et qui m’a permis de prendre mes aises. Ça fait du bien de sentir l’appui de tout le personnel, de toute l’équipe. »

« Il a été selon moi le meilleur gardien de but dans notre ligue cette saison et nous a donné une chance de l’emporter à chaque match, ajoute Moran. Il a su motiver le reste de l’équipe autant sur la glace qu’à l’extérieur. Difficile de demander mieux. »

Deux jours après que les Canucks eurent complété le balayage des Wolverines de Whitecourt pour remporter le titre de l’AJHL, Molinaro s’est officiellement engagé auprès de l’Université Northern Michigan, où il se joindra aux Wildcats à l’automne.

Le portier de 20 ans connaît un succès éclatant dans son nouveau rôle, et personne n’est plus heureux pour lui que son ancien complice.

« C’est quelqu’un qui a une éthique de travail hors pair, l’un des travailleurs les plus acharnés que je connaisse, souligne Pak. Je suis vraiment content pour lui. De savoir qu’il jouera dans les rangs universitaires l’an prochain et de voir tout le succès qu’il connaît cette saison… Ça me rend heureux. »

Pour Molinaro, c’est aussi un retour aux sources à Oakville, ce qui rend le tout encore plus spécial.

Son père Jason et lui étaient jadis des habitués aux matchs des Blades, et lorsque les Canucks ont sauté sur la glace du Sixteen Mile Sports Complex pour la première fois, Molinaro savait exactement où tourner son regard.

« J’ai failli verser une larme. Mon père était juste là, dans le coin où on était toujours assis aux parties des Blades. J’avais sept ans à l’époque, on était dans ces gradins chaque vendredi soir pour voir l’équipe jouer. Toujours assis au même endroit. Et me voilà maintenant sur la glace, avec lui qui me regarde en action, c’est super. On peut dire que la boucle est bouclée. »

Aura-t-on droit à une fin hollywoodienne? Les Canucks croiseront le fer avec les Flyers de Winkler en quart de finale vendredi. L’équipe qui l’emportera aura rendez-vous avec les Mustangs de Melfort en demi-finale.

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Dans mes propres mots : Dampy Brar

L’entraîneur, mentor, instructeur et lauréat du prix Héros de la communauté Willie-O’Ree nous parle de son parcours et de l’importance de laisser sa marque au sein de la communauté sud-asiatique

Dampy Brar
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17 May 2024

Pendant d’innombrables générations, ma famille a vécu au Pendjab, en Inde. C’étaient des gens bien, honnêtes et travaillants. La terre a été cultivée de génération en génération, les traditions et le style de vie se perpétuant au sein de la famille.

Mon père rêvait d’autre chose pour lui-même et sa future famille. Il rêvait de venir au Canada et d’y refaire sa vie, d’explorer de nouveaux horizons. Mais il n’avait jamais imaginé que son rêve au Canada inclurait le hockey.

J’ai un vif souvenir de moi, à quatre ans, assis sur le perron de la maison à Sparwood, en Colombie-Britannique, la ville où je suis né. Je regardais des garçons plus âgés jouer au hockey dans la rue. Ça m’a tout de suite intrigué. Mon père a constaté mon intérêt et m’a acheté un bâton de hockey en plastique avec une lame rose, un manche jaune et un embout en caoutchouc noir, qui venait avec deux rondelles en plastique. Je jouais sans relâche dans notre sous-sol non aménagé, tirant dans une caisse de lait.

Nous avions la chance d’avoir des amis des Indes orientales dont les garçons jouaient au hockey mineur à Sparwood. À l’approche de la saison de hockey, mon père m’a inscrit. Il n’y avait qu’un seul problème : je n’avais jamais patiné.

J’ai eu la chance inouïe d’avoir un excellent instructeur en patinage. Il s’appelait Tander Sandhu et avait 11 ans. Il dit qu’il m’a fallu 15 minutes pour commencer à patiner tout seul, chaussé d’une de ses vieilles paires de patins qui n’étaient même pas à ma taille. À huit ans, j’ai été surclassé pour jouer avec les plus vieux après avoir marqué 21 buts en deux matchs.

J’ai continué à accumuler les buts. Au début de la saison, à 11 ans, une nouvelle règle est entrée en vigueur selon laquelle on ne pouvait marquer plus de trois buts par match. Même si j’étais un bon fabricant de jeu et que je faisais beaucoup de passes, il était bien connu que cette règle avait été créée à cause de moi. Avec le recul, je crois que cela a fait de moi un meilleur passeur. Ma famille se demande toutefois si, sans cette règle, je n’aurais pas reçu encore plus d’attention et de visibilité dans la communauté du hockey.

Je suis né au Canada, et j’adorais tout simplement ce sport. Je voyais tout le monde dans mon équipe et leurs familles de la même manière, mais ce n’est pas tout le monde qui me considérait comme un égal. Enfant, je ne remarquais pas trop les regards et les commentaires. Le racisme m’est apparu lorsque j’avais huit ans. Après mon troisième but lors d’un match, un joueur de l’équipe adverse, qui venait d’une ville voisine, m’a crié quelque chose à plusieurs reprises pendant la mise au jeu contre lui. Un mot qui commençait par P, mais je ne comprenais pas trop.

Après deux autres buts, le garçon a continué à crier le même mot encore et encore. Je peux encore voir ce qu’il portait, les expressions sur son visage et sa colère. Je me souviens de la peur que j’ai ressentie. J’ignorais ce que j’avais fait de mal et pourquoi il était si en colère contre moi. Mon coéquipier m’a expliqué que notre adversaire disait des choses vraiment méchantes à mon sujet. À propos de mon apparence. Les railleries ont continué, mais j’ai réussi à me concentrer sur le jeu et à m’amuser. Après le match, dans lequel j’avais fini par marquer 13 buts, le garçon m’a serré la main et m’a répété ce mot, « Paki », en pleine face.

J’ai rejoué l’incident dans ma tête toute la fin de semaine. Le lundi matin, à la récréation, j’ai demandé à mon ami indien plus âgé, qui jouait aussi au hockey, ce que signifiait « Paki ». Il m’a expliqué qu’on nous appelait ainsi pour se moquer de nous. C’était un nom qu’on m’avait donné en raison de la couleur de ma peau.

Je me suis habitué à l’entendre au fil des ans. Le pire, ça a toutefois été de l’entendre d’un parent lorsque j’avais 15 ans. Juste avant le début d’un match, tandis que le calme régnait dans l’aréna, le père du gardien de but adverse a crié à son fils : « Ne laisse pas ce maud*t Paki marquer! », puis il m’a regardé droit dans les yeux.

Vers la fin de la saison, nous nous sommes rendus dans une petite ville du col Crowsnest, dans le sud de l’Alberta, pour un match. C’était un vendredi soir, et un groupe d’ados était venu encourager leur équipe locale. Au lieu de regarder le match, ils se tenaient à l’écart des parents et me lançaient constamment des insultes racistes tout en faisant des gestes déplacés.

Je n’ai jamais répété ce qu’ils ont dit. Jusqu’à aujourd’hui. Car si l’on espère provoquer un changement, il faut parler ouvertement de ces paroles, de ces gestes. « Retourne chez toi, Paki », « Mets un peu de cari sur la rondelle, ça va t’aider », « Où est passé ton point rouge sur le front? ». Voilà le genre de moqueries que ces jeunes me lançaient. Chaque fois que le jeu sur la glace m’amenait près d’eux, ils se mettaient à frapper sur la baie vitrée depuis les gradins pour me faire peur, pour m’intimider.

Nous avons gagné 6-4 ce soir-là. Mes parents étaient tout sourire sur le chemin du retour, ils trouvaient que j’avais bien joué. Moi, j’étais silencieux, comme engourdi. En rentrant à la maison, les larmes aux yeux, j’ai dit à mes parents, « On s’en fout du match, vous n’avez pas vu ce qui se passait? » Leur réponse? Si je voulais devenir un joueur d’élite et représenter notre culture, c’était le genre de choses auxquelles j’allais devoir m’habituer. Mon père m’a ensuite parlé du racisme qu’il avait lui-même subi dans les rues et au travail. Il voulait m’en protéger, mais malheureusement, ce n’était pas possible.

C’est là que j’ai commencé à penser qu’un jour, je me servirais du hockey pour gagner le respect, et que j’aiderais à mon tour d’autres jeunes issus de la communauté sud-asiatique et leurs familles.

J’avais pour objectif de devenir hockeyeur professionnel. Un chemin parsemé d’embûches, vous l’aurez deviné. Avec des parents immigrants, sans mentor et sans Internet, il était très difficile de m’y retrouver dans le système. Je suis parvenu tant bien que mal à me frayer un chemin dans le junior B, le junior A, jusqu’à l’équipe du Collège universitaire Concordia de l’Alberta à Edmonton. Puis, je me suis mis à douter. Le hockey universitaire était-il vraiment la meilleure voie pour atteindre mon objectif?

Après quelques matchs, un ancien entraîneur dans la LNH devenu agent de joueurs, du nom de Bill Laforge père, est venu nous voir en action. Il a eu la gentillesse de me prendre sous son aile et m’a aidé à atteindre les rangs professionnels aux États-Unis.

En sept ans de carrière, j’ai passé cinq saisons avec les Sabercats de Tacoma dans la West Coast Hockey League (WCHL), où j’ai joué sous les ordres de deux entraîneurs remarquables en John Olver pendant trois ans et Robert Dirk pendant deux ans. Robert et moi sommes aujourd’hui tous deux entraîneurs à l’Okanagan Hockey Academy.

J’estime avoir pris du galon durant ces années, et pas seulement comme hockeyeur. J’ai appris l’importance de m’impliquer dans ma communauté. La ville m’a témoigné beaucoup d’amour en retour, au point d’effacer ou presque l’impact de toute discrimination contre moi. J’ai remporté le championnat de la WCHL avec les Sabercats en 1999 et pris part au match des étoiles de la ligue. J’ai aussi été élu Joueur le plus populaire par les partisans et partisanes à chacune de mes cinq saisons avec le club.

D’autres jalons ont marqué mon parcours, notamment mon rappel par le Thunder de Las Vegas dans la Ligue internationale de hockey (IHL). L’année suivante, j’ai signé un contrat à deux volets avec les Bulldogs de Hamilton dans la Ligue américaine de hockey (AHL), un club affilié à mon équipe favorite, les Oilers d’Edmonton.

En accrochant mes patins à la fin de la campagne 2002-2003, j’ai su que j’avais un nouvel objectif à atteindre. C’était à moi de donner au suivant.

Lorsque mon fils, aujourd’hui âgé de 16 ans, a commencé à jouer chez les Timbits, j’ai décidé de m’impliquer en accompagnant les jeunes de la communauté sud-asiatique et leurs familles, tantôt à titre de mentor, tantôt comme entraîneur, ou simplement en offrant mes conseils. Quelques années plus tard, quand ma fille a commencé à jouer, je me suis impliqué davantage dans le hockey féminin. J’ai même eu la chance de contribuer à bâtir des ponts à l’international lorsqu’une équipe féminine de Leh Ladakh, en Inde, est venue au Canada pour la première fois afin de participer au WickFest, une initiative menée par nulle autre que Hayley Wickenheiser, figure emblématique d’Équipe Canada.

Au bout du compte, c’est ma passion pour le hockey qui m’amène à offrir du soutien et des conseils aux joueurs et joueuses des communautés sud-asiatiques et de diverses origines, à créer des liens dans la communauté, à mettre les jeunes et les parents à l’avant-plan, et à diffuser l’information.

Mon travail auprès de la communauté sud-asiatique m’a valu l’honneur, en 2020, de recevoir le prix Héros de la communauté Willie-O’Ree. Je devenais ainsi le premier membre de cette communauté à remporter un prix de la LNH, ce qui m’a motivé à poursuivre mes efforts pour favoriser la diversité et l’inclusion dans notre sport.

Des équipes de la LNH ont déjà emboîté le pas en tenant des soirées du patrimoine sud-asiatique pour souligner les contributions de notre communauté. J’ai eu le privilège de prendre part aux cérémonies lors de ces soirées organisées par les Kings de Los Angeles, les Jets de Winnipeg, les Oilers d’Edmonton et les Flames de Calgary, soit au sein de la garde d’honneur, soit à la mise au jeu protocolaire.

Il faut du temps pour changer les choses. Mais avec assez de volonté, on y parvient. Ensemble, nous contribuerons à améliorer la culture du hockey et favoriserons l’essor du sport que nous aimons tant. Tout comme dans mon parcours de hockeyeur, depuis l’âge de quatre ans jusqu’à mon dernier match professionnel, il faut faire preuve de persévérance, de résilience.

Car le succès est une œuvre qui reste à jamais inachevée.

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Brian, derrière le banc

Au cours des trente dernières années, Brian Sugiyama a entraîné ses enfants, ses petits-enfants, d’autres enfants de la communauté et même d’autres entraîneurs et entraîneuses qui, comme lui, ne veulent qu’améliorer le sport

Chris Jurewicz
|
13 May 2024

Quand on passe des décennies à faire ce qu’on aime, on évolue.

Derrière le banc, dans le vestiaire et sur la patinoire, Brian Sugiyama aide des enfants et de jeunes adultes à devenir de meilleurs joueurs et joueuses et de meilleures personnes depuis 30 ans.

À 72 ans, le résident de Nanaimo, en Colombie-Britannique, n’a peut-être pas tout vu, mais avec son expérience inégalée, il a une bonne idée de ce qu’il faut pour être un entraîneur ou une entraîneuse de hockey d’exception.

« Quand j’ai commencé à donner des formations sur l’entraînement, j’abordais surtout la technique et la science du métier, explique-t-il. Aujourd’hui, j’insiste plutôt sur l’art de l’entraînement. Je travaille avec de jeunes adultes qui parfois viennent de terminer leur parcours de hockey mineur, ou encore avec des parents. On semble croire que le rôle d’un entraîneur ou d’une entraîneuse, c’est de tracer des X et des O et de diriger des séances d’entraînement, mais ce qui compte le plus selon moi, c’est l’aspect psychologique, le développement des enfants, les liens qui se créent entre les membres d’une équipe, et le respect qui est démontré au sein de l’équipe, mais aussi à l’égard des adversaires et des autres personnes impliquées dans le sport, comme les arbitres et juges de lignes. »

En plus d’être membre du groupe de présentation des programmes d’entraînement de Hockey Canada, Sugiyama est coordonnateur des entraîneurs du district de l’île de Vancouver et personne-ressource pour les programmes Entraîneur 1, Entraîneur 2 et Développement 1 du Programme national de certification des entraîneurs, dans le cadre desquels il enseigne chaque année à des centaines de personnes de toutes expériences. Il est également entraîneur-conseil Haute performance 1 et évaluateur sur le terrain pour le programme Développement 1.

Obtenir ces qualifications requiert du temps, du dévouement, de l’expérience, de la patience et une connaissance plus qu’approfondie de notre sport national.

Sugiyama possède toutes ces qualités.

Comme bien des histoires au hockey canadien, la sienne a commencé sur les patinoires extérieures. C’est à Edmonton, où il est né et a grandi, qu’il a commencé à jouer sur une patinoire que son père avait aménagée dans la cour.

Plus son amour du sport grandissait, plus ses habiletés et son engagement se développaient. À l’adolescence, il a joué au hockey compétitif avec le Maple Leaf Athletic Club. Son parcours derrière le banc a commencé lorsqu’il a prêté main-forte au personnel entraîneur de l’équipe de son frère cadet. Puis, au début des années 1980, il a fait comme bien des pères : il a entraîné l’équipe de son fils. Son épouse Karen et lui ont quatre enfants, et les quatre ont joué au hockey.

« J’ai commencé par les divisions récréatives chez les plus jeunes, et comme je voulais m’améliorer, j’ai suivi des cours. J’ai ensuite entraîné une équipe compétitive M11. Même si j’ai vu du bon et du moins bon, j’en ai retiré beaucoup de choses. Je voulais contribuer au développement non seulement de mes propres enfants, mais aussi des enfants de ma communauté. »

Plus tard, la famille a déménagé sur l’île de Vancouver, où elle réside toujours. Le nom Sugiyama est peut-être aussi connu à Nanaimo qu’il l’est à Edmonton, compte tenu du nombre d’années que Brian et sa famille y ont passées au service de la communauté du hockey.

TJ Fisher a passé la saison 2023-2024 avec Brian derrière le banc d’une équipe récréative mixte M15 dans laquelle jouait l’un de ses enfants et l’une des petites-filles de Brian.

« C’est super de voir un grand-père entraîner ses petits-enfants, souligne Fisher. On ne voit jamais ça. Pour les gens de mon âge, réussir à évoluer avec la prochaine génération, c’est un peu un objectif de vie. Brian maîtrise les nouvelles technologies, ce qui l’aide à rester sur la même longueur d’onde que les adultes qu’il forme et les jeunes qu’il entraîne. »

Sugiyama a également inspiré Erin Wilson. Les deux ont travaillé ensemble pendant la saison 2021-2022 et se connaissent depuis près de trois décennies.

« En tant que parent et entraîneur, j’estime vraiment l’importance que Brian accorde au franc-jeu et à l’esprit sportif, explique Wilson. Il encourage tous les joueurs et les joueuses à faire partie intégrante de l’équipe; c’est très précieux pour le développement du caractère, l’estime de soi et le jeu collectif. Ces valeurs de franc-jeu et d’esprit sportif sont essentielles pour moi et j’essaie de les appliquer à mon tour quand j’entraîne une équipe. »

Si au sein des équipes compétitives, on trouve bon nombre de parents qui veulent entraîner, c’est beaucoup moins vrai pour les équipes récréatives. Brian Sugiyama, qui a travaillé dans les deux univers, est à même de le constater.

Mais l’influence de Brian ne se fait pas sentir uniquement chez des parents canadiens ordinaires. Ces dernières années, il a animé des cours auxquels participaient d’anciens joueurs de la LNH bien connus, qui souhaitent s’impliquer en entraînement.

« La saison dernière, j’avais comme élèves Andrew Ladd, Brent Seabrook et Duncan Keith, raconte-t-il. Ils veulent transmettre leurs connaissances à une école de hockey ou à une équipe, et soutiennent les initiatives de Hockey Canada en matière de formation des entraîneurs et entraîneuses. »

Pendant ses cours, Sugiyama aime blaguer qu’il commence à se faire vieux, mais il continue de s’impliquer, et le fera aussi longtemps qu’il le peut. C’est une bonne nouvelle non seulement pour les enfants sur la glace, mais aussi pour les adultes qui apprennent de lui.

« C’est spécial de voir cette famille à l’œuvre, conclut TJ Fisher. Il est toujours entraîneur, ses enfants le sont aussi, et ses petits-enfants jouent au hockey. C’est formidable. »

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Timberwolves de Miramichi

Parcours vers la Coupe du centenaire 2024 : Timberwolves de Miramichi

Après avoir remporté leur tout premier titre dans la ligue, les champions de la MHL visent le titre national

Shannon Coulter
|
08 May 2024

Les séries éliminatoires ont été mémorables pour les Timberwolves de Miramichi, qui se tournent maintenant vers l’occasion de compétitionner pour un titre national à la Coupe du centenaire 2024, présentée par Tim Hortons.

À l’amorce des séries, les Timberwolves figuraient au milieu du classement dans la Ligue de hockey junior des Maritimes (MHL), plus exactement au quatrième rang avec une fiche de 31-16-2, en cinquième place pour le nombre de buts (211) et au quatrième échelon pour le nombre de buts alloués (182). Les unités spéciales ont été un point fort de Miramichi, dont le taux d’efficacité en désavantage numérique est de 82,1 %.

C’est toutefois au moment d’amorcer les éliminatoires que les Timberwolves sont passés à la vitesse supérieure. Après une série de cinq matchs contre les Steamers de West Kent, troisièmes au classement, Miramichi a balayé le Blizzard d’Edmundston pour accéder à la finale de la ligue contre les Western Capitals de Summerside, qui avaient terminé en tête du classement.

Les Timberwolves l’ont emporté en six affrontements chaudement disputés, dont cinq qui se sont décidés par un seul but. La troupe obtenait ainsi un premier titre dans la MHL à sa 24 e saison et une première participation à la Coupe du centenaire.

Ludovic Dufort a mené l’offensive avec 46 buts et 82 points en saison régulière. L’avant de 21 ans a aussi inscrit 3 buts et 16 points en séries.

Le gardien de but Jack Flanagan a sauté sur la glace au troisième match contre les Steamers et a signé 11 victoires en 13 matchs, présentant une moyenne de buts alloués de 2,86 et un pourcentage d’arrêts de 0,917. Le jeune de 19 ans a été élu Joueur par excellence des séries éliminatoires.

Les Timberwolves ne manquent pas de talent derrière le banc non plus. Kory Baker a joué pendant 15 ans au hockey professionnel dans l’ECHL en Suède, au Danemark et en Finlande, avant de rentrer à Miramichi pour devenir entraîneur-chef au début de la saison 2022-2023.

Il y a plus de 20 ans qu’une équipe de l’Atlantique a remporté le Championnat national junior A du Canada. Les Oland Exports de Halifax ont été les derniers champions nationaux dans la région, eux qui s’étaient imposés à domicile en 2002.

PARCOURS VERS OAKVILLE

Ligue de hockey junior des Maritimes
Quart de finale : ont battu les Steamers de West Kent 4-1 (3-5, 5-1, 2-1, 5-4, 4-3 PROL.)
Demi-finale : ont battu le Blizzard d’Edmundston 4-0 (3-2, 5-4, 4-3 2EPROL., 4-2)
Finale : ont battu les Western Capitals de Summerside 4-2 (5-6 2EPROL., 5-1, 4-3, 4-3, 1-2 2EPROL., 5-4)

SAISON RÉGULIÈRE

Fiche (V-D-DP) : 31-16-2 (4 es de la MHL)
Buts pour : 211 (5 es de la MHL)
Buts contre : 182 (4 es de la MHL)
Avantage numérique : 43 en 209 (20,6 % – 7 es de la MHL)
Désavantage numérique : 170 en 207 (82,1 % – 3 es de la MHL)
Plus longue série de victoires : 7 (27 sept.-23 oct.)

Trois meilleurs pointeurs :
• Ludovic Dufort – 46B, 36A, 82P (3 e de la MHL)
• Hugo Audette – 14B, 46A, 60P (18 e de la MHL)
• Jeremy Duhamel – 23B, 35A, 58P (20 e de la MHL)

ÉLIMINATOIRES

Fiche : 12-3
Buts pour : 59
Buts contre : 44
Avantage numérique : 11 en 52 (21,2 %)
Désavantage numérique : 42 en 53 (79,2 %)

Trois meilleurs pointeurs :
• Zachael Turgeon – 9B, 14A, 23P
• David Doucet – 13B, 7A, 20P
• Hugo Audette – 3B, 17A, 20P

HISTORIQUE AU CHAMPIONNAT NATIONAL

Première participation

ENGAGEMENTS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES

Jeremy Duhamel – Université Nipissing (2024-2025)

CLASSEMENT PARMI LES 20 PREMIERS DE LA LHJC

2 oct. – non classés
9 oct. – 16 es
16 oct. – 8 es
23 oct. – 8 es
30 oct. – 9 es
6 nov. – 14 es
13 nov. – 19 es
20 nov. – non classés
27 nov. – mention honorable
4 déc. – non classés
11 déc. – non classés
18 déc. – non classés
8 janv. – non classés
15 janv. – non classés
22 janv. – non classés
29 janv. – non classés
5 févr. – non classés
12 févr. – non classés
19 févr. – non classés
26 févr. – non classés
4 mars – non classés
11 mars – 11 es

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Greater Sudbury Cubs

Parcours vers la Coupe du centenaire 2024 : Grads de Navan

Les champions de la CCHL ont enfin mis la main sur leur premier titre de la ligue, ce qui leur donne l’occasion de briller sur la scène nationale

Jason La Rose
|
08 May 2024

Après 32 années d’existence, les Grads de Navan accèdent finalement à la plus grande compétition de hockey junior A au Canada.

En battant les Lumber Kings de Pembroke, les Nationals de Rockland et les Bears de Smiths Falls, les Grads ont remporté leur tout premier championnat de la Ligue de hockey du Canada central (CCHL), obtenant par le fait même leur billet pour la Coupe du centenaire 2024, présentée par Tim Hortons.

Étonnamment, les trois séries gagnées par les Grads portent leur total global à seulement QUATRE depuis 1991, année de leur arrivée dans la CCHL (alors connue sous le nom de Ligue centrale de hockey junior A). Cette autre série remportée avait été le fruit d’un balayage des Stallions de Kanata en 2003.

Navan s’est hissée au sommet de la CCHL en saison régulière, 11 points devant Smiths Falls, grâce à la meilleure offensive de la ligue (235 buts marqués), dont les fers de lance Gabriel Crete (24-50—74) et Devon Savignac (35-31—66) figurent respectivement aux troisième et quatrième rangs pour lenombre de points dans la CCHL.

Devant le filet, Jaeden Nelson n’a pas ménagé ses efforts. Son total de 2 173 minutes jouées lui octroie le quatrième échelon à ce chapitre dans la CCHL, et la recrue de 17 ans figure parmi les cinq premiers gardiens pour le nombre de victoires (25, premier rang), la moyenne de buts alloués (2,57, quatrième rang), le pourcentage d’arrêts (0,921, troisième rang) et le nombre de jeux blancs (3, à égalité au troisième rang).

L’adversité a vite été au rendez-vous pour les Grads pendant les éliminatoires. Il a fallu une deuxième prolongation pour dénouer l’impasse lors du cinquième match en première ronde contre les Lumber Kings, alors que la série était égale à 2-2. Mais Sebbie Johnson a marqué le but gagnant, puis Navan a fermé les livres au sixième match, pour ensuite ne plus jamais tirer de l’arrière dans une série.

Il faut reculer de 13 ans pour le plus récent Championnat national junior A remporté par une équipe de la CCHL, en l’occurrence Pembroke. Cela dit, la ligue a produit son lot d’équipes compétitives au fil de la dernière décennie. Les Jr. Senators d’Ottawa ont atteint les demi-finales en 2018, en 2019 et en 2023, tandis que les Canadians de Carleton Place ont terminé deuxièmes en 2014 et en 2015.

PARCOURS VERS OAKVILLE

Ligue de hockey du Canada central
Quart de finale : ont battu les Lumber Kings de Pembroke 4-2 (5-1, 2-1 PROL., 1-3, 1-5, 5-4 2E PROL., 4-3)
Demi-finale : ont battu les Nationals de Rockland 4-1 (5-4, 1-0 PROL., 4-6, 5-3, 1-0)
Finale : ont battu les Bears de Smiths Falls 4-2 (3-2 PROL., 3-4 PROL., 4-1, 3-2, 0-5, 5-2)

SAISON RÉGULIÈRE

Fiche (V-D-DP) : 41-9-5 (1ers de la CCHL)
Buts pour : 235 (1ers de la CCHL)
Buts contre : 144 (3es de la CCHL)
Avantage numérique : 36 en 183 (19,7 % – 5es de la CCHL)
Désavantage numérique : 186 en 216 (86,1 % – 3es de la CCHL)
Plus longue série de victoires : 9 (23 févr. – 16 mars)

Trois meilleurs pointeurs :
• Gabriel Crete – 24B, 50A, 74P (3 e de la CCHL)
• Devon Savignac – 35B, 31A, 66P (4 e de la CCHL)
• Sebbie Johnson – 24B, 25A, 49P (23 e de la CCHL)

ÉLIMINATOIRES

Fiche : 12-5
Buts pour : 52
Buts contre : 46
Avantage numérique : 11 en 60 (18,3 %)
Désavantage numérique : 53 en 61 (86,9 %)

Trois meilleurs pointeurs :
• Colin MacDougall – 10B, 11A, 21P
• Sebbie Johnson – 6B, 12A, 18P
• Nicholas Paone – 7B, 7A, 14P

HISTORIQUE AU CHAMPIONNAT NATIONAL

Première participation

ENGAGEMENTS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES

Gabriel Crete – Université Mercyhurst (2024-2025)
Cristobal Tola – Collège d’Amherst (2024-2025)
Matthew Roy – Collège Bowdoin (2024-2025)
Devon Savignac – Université Concordia du Wisconsin (2024-2025)

CLASSEMENT PARMI LES 20 PREMIERS DE LA LHJC

2 oct. – non classés
9 oct. – non classés
16 oct. – non classés
23 oct. – non classés
30 oct. – mention honorable
6 nov. – mention honorable
13 nov. – 20es
20 nov. – 18es
27 nov. – 17es
4 déc. – 17es
11 déc. – 13e
18 déc. – 14e
8 janv. – 11e
15 janv. – 13es
22 janv. – 16es
29 janv. – 11e
5 févr. – 11es
12 févr. – 6es
19 févr. – 7es
26 févr. – 7es
4 mars – 7es
11 mars – 7es

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Melfort Mustangs

Parcours vers la Coupe du centenaire 2024 : Mustangs de Melfort

Les champions de la SJHL ont eu un parcours éprouvant en séries éliminatoires, mais ils sont affamés de redonner un titre national à la Saskatchewan

Shannon Coulter
|
07 May 2024

Les Mustangs de Melfort ne l’ont pas eu facile en séries éliminatoires, mais leur aventure se poursuivra à la Coupe du centenaire 2024, présentée par Tim Hortons.

Les Mustangs ont terminé leur saison régulière avec une fiche de 38-14-4 dans la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), ce qui leur a valu la deuxième position derrière les Bombers de Flin Flon. Le travail de leur défensive et de leurs gardiens de but a été remarquable : seulement 158 buts ont été inscrits contre les Mustangs (deuxième rang de la SJHL). Leur jeu en désavantage numérique a également été brillant (88,2 % - deuxième rang).

En séries éliminatoires, Melfort a remporté une série de cinq matchs contre les Bruins d’Estevan. Par la suite, en demi-finale, les Broncos de Humboldt les attendaient sur leur chemin. Les deux équipes ont été poussées à la limite dans cette série, qui a nécessité la tenue de sept périodes de prolongation. Au match n o 7, Ryan Duguay a mis fin au débat à 2 min 55 s de la prolongation, propulsant les Mustangs en finale.

Les Mustangs et les Bombers avaient rendez-vous pour le choc final de la SJHL. Pendant 15 semaines consécutives en saison régulière, les Bombers ont occupé le premier rang de la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC). Le premier acte a été l’affaire des Mustangs, qui ont signé une victoire sans équivoque de 9-2, en route vers un triomphe en six parties.

James Venne a été l’homme de confiance des Mustangs devant le filet cette année. Considéré comme le meilleur cerbère de l’histoire des Mustangs par l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe, Trevor Blevins, Venne a été premier de classe de la SJHL au chapitre des minutes jouées (2 661) en saison régulière. Il a maintenu un pourcentage d’arrêts de 0,912 et une moyenne de buts alloués de 2,62. En séries éliminatoires, il a maintenu une fiche de 12-3, avec une moyenne de buts alloués de 2,50 et un pourcentage d’arrêts de 0,925.

Aidyn Hutchinson a été le meilleur joueur des Mustangs pendant la saison. Il a terminé troisième dans la colonne des meilleurs pointeurs du circuit, fort de ses 33 buts et 78 points, et lors des séries éliminatoires, il a touché la cible 15 fois, récoltant un total de 32 points.

Les Mustangs ont faim à l’approche du Championnat national junior A — le plus récent titre de la ligue des Prairies qu’ils représentent remonte à il y a 10 ans. Les Terriers de Yorkton avaient vaincu les Canadians de Carleton Place 4-3 en prolongation.

PARCOURS VERS OAKVILLE

Ligue de hockey junior de la Saskatchewan
Quart de finale : ont battu les Bruins d’Estevan 4-1 (5-1, 7-4, 3-4, 5-2, 4-2)
Demi-finale : ont battu les Broncos de Humboldt 4-3 (4-2, 4-3, 2-3 3EPROL., 4-3 PROL., 2-4, 3-4 2EPROL., 5-4 PROL.)
Finale : ont battu les Bombers de Flin Flon 4-2 (9-2, 4-1, 4-3 2EPROL, 3-4 PROL., 2-5, 4-1)

SAISON RÉGULIÈRE

Fiche (V-D-DP) : 38-14-4 (2 es de la SJHL)
Buts pour : 218 (4 es de la SJHL)
Buts contre : 158 (2 es de la SJHL)
Avantage numérique : 58 en 268 (21,6 % – 5 es de la SJHL)
Désavantage numérique : 208 en 250 (88,2 % – 2es de la SJHL)
Plus longue série de victoires : 9 (16 févr. – 10 mars)

Trois meilleurs pointeurs :
• Aidyn Hutchinson – 33B, 45A, 78P (3 e de la SJHL)
• Clay Sleeva – 25B, 34A, 59P (15 e de la SJHL)
• Chase Friedt-Mohr – 14B, 42A, 56P (20ede la SJHL)

ÉLIMINATOIRES

Fiche : 12-6
Buts pour : 74
Buts contre : 52
Avantage numérique : 14 en 72 (19,4 %)
Désavantage numérique : 60 en 75 (80 %)

Trois meilleurs pointeurs :
• Aidyn Hutchinson – 15B, 17A, 32P
• Ryan Duguay – 14B, 10A, 24P
• Chase Friedt-Mohr – 9B, 15A, 24P

HISTORIQUE AU CHAMPIONNAT NATIONAL

2015 – Mustangs de Melfort | 4 e place | 2-3 | 12BP, 19BC
1996 – Mustangs de Melfort | finalistes | 5-1 | 35BP, 10BC

ENGAGEMENTS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES

Chase Friedt-Mohr – Université de Regina (2024-2025)
Hayden Prosofsky – Southern Alberta Institute of Technology (2024-2025)
Zackery Somers – Université du Maine (2024-2025)

CLASSEMENT PARMI LES 20 PREMIERS DE LA LHJC

2 oct. – 6 es
9 oct. – 4 es
16 oct. – 7 es
23 oct. – 11 es
30 oct. – mention honorable
6 nov. – non classés
13 nov. – non classés
20 nov. – non classés
27 nov. – non classés
4 déc. – non classés
11 déc. – non classés
18 déc. – non classés
8 janv. – mention honorable
15 janv. – non classés
22 janv. – mention honorable
29 janv. – mention honorable
5 févr. – 15 es
12 févr. – non classés
19 févr. – non classés
26 févr. – mention honorable
4 mars – 12 es
11 mars – 11 es

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