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Plonger dans ses souvenirs

L'ancien joueur d'Équipe Canada John Miner entraîne les Lower Austria Stars qui affronteront l'équipe nationale féminine du Canada

Kristen Lipscombe
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29 January 2014

De tendres souvenirs referont sans doute surface chez John Miner lorsque ses Lower Austria Stars se retrouveront devant l’équipe nationale féminine du Canada à la mise en jeu du 28 janvier.

Miner, maintenant âgé de 49 ans, est entraîneur adjoint de l’équipe des moins de 20 ans de l’école privée et entraîneur spécialisé de l’Okanagan Hockey Academy Europe à Sankt Pölten en Autriche, l’endroit où s’acclimate, s’exerce et s’entraîne Équipe Canada avant de se rendre à Sotchi en Russie pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014.

Miner est lui-même aussi un ancien joueur d’Équipe Canada ayant remporté la médaille d’or au Championnat mondial junior 1985 à Helsinki et Turku en Finlande, de même que la Coupe Spengler 2002 à Davos en Suisse.

« J’ai vécu de si belles expériences en représentant mon pays », affirme l’entraîneur originaire de Moose Jaw en Saskatchewan. « Chaque fois que je portais ce chandail, je ressentais une très grande fierté. »

Miner se souvient d’avoir participé à un camp d’entraînement national comme défenseur, à 16 ans, « avec plusieurs joueurs qui sont devenus des étoiles de la LNH, comme Mario Lemieux. »

« Nous étions la première équipe à remporter l’or outre-mer », ajoute Miner concernant son expérience au Mondial junior avec l’équipe nationale junior du Canada.

Il a aussi déclaré que le légendaire entraîneur-chef d’Équipe Canada Andy Murray « avait dû mettre de l’avant une incroyable formation pour se présenter à Davos, car s’il ne l’avait pas fait, il n’aurait plus jamais été invité; il a donc regroupé tous les meilleurs joueurs qu’il connaissait en Suisse, en Suède et en Allemagne. »

« Ça a été pour moi une sensation bien particulière », confie Miner. « Chaque fois que je regarde la Spengler maintenant, je considère que j’ai quelque chose à voir là-dedans et Andy a de son côté fait un fabuleux travail. »

Bien qu’il éprouve de la fierté d’avoir porté la feuille d’érable sur sa poitrine, Miner affirme que le match de mardi contre l’équipe nationale féminine du Canada ne sera pas le premier qu’il aura eu à disputer contre son propre pays. En fait, son équipe allemande, les Sharks de Cologne, a affronté Équipe Canada à la Coupe Spengler en 1999 et en 2000, et a remporté le premier tournoi et raflé la troisième place au deuxième.

« Plusieurs des joueurs avec lesquels j’ai joué dans Équipe Canada se trouvent maintenant dans les équipes adverses, » a rappelé Miner avec un petit rire. « Nous les avons éliminés et nous nous sommes rendus en finale. »

Après une carrière couronnée de succès dans le hockey junior chez les Pats de Regina de la Ligue de hockey de l’Ouest, Miner a été repêché par les Oilers d’Edmonton, évoluant trois ans dans cette formation ainsi qu’au sein de l’équipe affiliée, les Nova Scotia Oilers. Ses 14 matchs joués dans la LNH l’ont tous été avec Edmonton au cours de la saison 1997-1998, une campagne qui s’est terminée par la quatrième coupe Stanley de la franchise.

Sa carrière avec les Oilers s’est terminée le 9 août 1988, lorsqu’il a été échangé aux Kings de Los Angeles au sein de la tristement célèbre transaction de Wayne Gretzky.

La phrase-choc que répète toujours Miner avec ironie concernant sa présence dans cette transaction historique est : « Ce fut probablement le clou de ma carrière! »

Peu après, Miner a déplacé ses talents professionnels vers l’Europe, où il a passé plus de deux décennies comme joueur se démarquant au sein de ligues d’élites autrichiennes, françaises, allemandes et suisses, et accédant à de nombreuses équipes d’étoiles. Miner et son épouse ont aussi élevé leurs deux enfants outre-mer. « C’est notre chez-nous » avoue-t-il.

Miner a pris sa retraite du jeu à 42 ans, a pris quelques années de repos, puis il s’est tourné vers l’entraînement en obtenant sa certification de premier et de deuxième niveau du Programme national de certification des entraîneurs de Hockey Canada. Il a travaillé avec des équipes professionnelles et a participé à des camps des habiletés à travers toute l’Europe avant de se joindre à l’Okanagan Hockey Academy Europe pour la saison 2013-2014. Cette filiale, l’académie sœur de l’Okanagan Hockey Academy de Penticton en Colombie-Britannique, est détenue par des Canadiens et reçoit des joueurs de partout en Europe pour y apprendre le jeu.

« J’ai pensé que c’était un concept assez ingénieux », affirme Miner. « Je suis assez enthousiasmé d’être de l’autre côté du banc – il est valorisant d’aider ces jeunes à atteindre leurs objectifs. »

Lui et les jeunes hommes qu’il entraîne pour le match de mardi espèrent aussi aider l’équipe nationale féminine du Canada dans son objectif de défendre avec succès sa médaille olympique d’or à Sotchi.

L’équipe nationale féminine du Canada a déjà disputé un match hors concours contre l’équipe des moins de 18 ans de l’OHA Europe, se faisant surpasser 5-4 le 24 janvier, seulement deux jours après son arrivée en Autriche. Miner a dit qu’il a été impressionné par ce qu’il avait vu sur la glace.

« J’ai été fasciné par la beauté de leur patinage et par leur remarquable cohésion d’équipe » a précisé Miner.

Miner a rajouté que « C’était un honneur et un privilège pour son équipe de donner ce coup de pouce aux filles dans leur préparation pour les Olympiques. »

« Nous allons donc essayer de leur donner une bonne poussée et leur offrir un très bon match », lance-t-il. « Et en échange elles feront travailler nos gars; mais la priorité, ce sont bien sûr les filles! »

Neuf étudiantes-athlètes ajoutées au programme Entraîneuses en herbe

La quatrième cohorte du programme Entraîneuses en herbe sera suivie jusqu’en 2025-2026

NR.063.24
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19 September 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada et U SPORTS ont annoncé les neuf étudiantes-athlètes choisies pour participer à la quatrième cohorte du programme Entraîneuses en herbe, qui vise à accroître le nombre de femmes derrière le banc au Canada.

Ces femmes auront droit à de la formation et à du mentorat pendant les saisons 2024-2025 et 2025-2026.

Née en 2021 d’un partenariat entre Hockey Canada, U SPORTS et la Fondation Hockey Canada, l’initiative Entraîneuses en herbe vise à offrir des occasions à des étudiantes-athlètes du réseau U SPORTS pour amorcer leur carrière d’entraîneuse tout en jouant au hockey universitaire féminin. 

Les participantes au programme occuperont un poste d’entraîneuse adjointe au sein d’une équipe de hockey féminin de M13, M15 ou M18 et recevront une formation en entraînement, des occasions de perfectionnement professionnel et une rétribution.

La cohorte de cette année est composée d’étudiantes-athlètes provenant de neuf programmes de hockey féminin d’U SPORTS représentant les quatre conférences :

  • Allie Barter (Université Saint Mary's, SUA)
  • Jordyn Blais (Université de Regina, CW)
  • Annick Boudreau (Université de Moncton, SUA)
  • Brianna Bowman (Université Wilfrid-Laurier, SUO)
  • Madison Cronkwright (Université Brock, SUO)
  • Maggi Dewolf-Russ (Université de Windsor, SUO)
  • Jessymaude Drapeau (Université Concordia, RSEQ)
  • Charlotte Melindy (Université Queen’s, SUO)
  • Keiara Raitt (Université de Waterloo, SUO)

« Nous sommes tellement reconnaissants envers les entraîneurs et entraîneuses du réseau U SPORTS qui ont soumis le nom de ces neuf femmes remarquables pour faire partie du programme Entraîneuses en herbe en cette période charnière pour les femmes et les filles au hockey ici au pays », a déclaré Marin Hickox, vice-présidente du hockey féminin à Hockey Canada. « Les trois premières cohortes de participantes ont eu une influence positive sur notre sport à tant d’égards, et notre organisation est ravie d’accueillir ce groupe d’étudiantes-athlètes méritantes grâce au généreux soutien financier de la Fondation Hockey Canada.

« Les filles dirigées par une femme sont plus susceptibles de se tourner vers le rôle d’entraîneuse à la fin de leur parcours de joueuse, et nous espérons que ce programme continuera de favoriser le recrutement et la rétention des filles dans des rôles de leaders au hockey. »

Depuis sa création, le programme a guidé des étudiantes-athlètes provenant de 19 programmes de hockey féminin d’U SPORTS représentant les quatre conférences de l’alliance.

« Nous sommes immensément fiers des étudiantes-athlètes d’U SPORTS sélectionnées au sein du programme Entraîneuses en herbe », a affirmé Pierre Arsenault, chef de la direction d’U SPORTS. « Elles représentent l’avenir du leadership dans le sport, et leur implication dans ce programme non seulement leur permettra de donner un élan à leur carrière, mais servira également de source d’inspiration pour tant d’autres personnes. En prenant place derrière le banc, elles aident à forger une communauté sportive plus forte et plus inclusive dans l’ensemble du pays. »

Le comité de sélection d’Entraîneuses en herbe est composé de représentants et représentantes de Hockey Canada, d’U SPORTS, des membres régionaux, provinciaux et territoriaux de Hockey Canada ainsi que du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada.

Pendant la Semaine nationale des entraîneurs, Hockey Canada souligne l’influence positive du personnel entraîneur sur les athlètes aux quatre coins du pays en proposant des ressources pour dire #MerciCoach et une série d’articles que vous trouverez ici.

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Quarante-huit joueuses invitées au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA

Vingt et une championnes du monde parmi le groupe de joueuses qui commenceront la saison 2024-2025 à Thorold

NR.058.24
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03 September 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom de 48 des meilleures hockeyeuses au pays qui participeront au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA, du 9 au 15 septembre au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.

Six gardiennes de but, 16 défenseures et 26 avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON) et l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF)Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué à la sélection.

« Il s’agit d’une occasion en or d’évaluer la profondeur de notre groupe de joueuses et de donner le ton en vue de la prochaine saison, a mentionné Kingsbury. Nous continuerons aussi à progresser et à forger notre identité collective au fil de notre préparation pour la Série de la rivalité jusqu’au prochain Championnat mondial féminin de l’IIHF qui sera présenté en avril en Tchéquie. »

La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, N. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).

Sept joueuses en seront à leur premier camp avec l'équipe nationale féminine (Amos, Cooper, Kraemer, Pais, Primerano, Watts, Woods).

Les athlètes seront divisées en deux équipes, soit les Rouges et les Blancs, et participeront à des entraînements, à des évaluations de la forme physique, ainsi qu’à deux matchs intraéquipes.

L’Université Brock accueillera les matchs intraéquipes entre les Rouges et les Blancs du 12 et du 14 septembre au Canada Games Park. Cliquez ici pour acheter vos billets. Les membres des médias qui souhaitent assister au camp doivent faire une demande d’accréditation ICI.

Hockey Canada a aussi annoncé le personnel de soutien qui travaillera avec l’équipe nationale féminine durant la saison 2024-2025 :

 

  • L’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, ON)
  • La préparatrice physique Vicki Bendus (Wasaga Beach, ON/Montréal, LPHF)
  • Les responsables de l'équipement Alana Goulden (Aurora, ON/Toronto, LPHF) et Blair Smook (Airdrie, AB)
  • La médecin de l'équipe DreLaura Bennion (Vancouver, BC)
  • Les thérapeutes Christine Atkins (Fort Macleod, AB) et Danielle McNally (Wolfville, NS)
  • La massothérapeute Meagan Cowell (London, ON)
  • La conseillère en performance mentale Sommer Christie (Montréal, QC)
  • Le premier responsable des activités hockey Dylan Rockwell (Calgary, AB)
  • La responsable des activités hockey Savannah Newton (Halifax, NS)
  • La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC)
  • La responsable des relations avec les médias Esther Madziya (Lethbridge, AB)

 

Cliquez ici pour la liste complète du personnel de soutien au camp.

Après le camp de septembre, les joueuses se prépareront en vue de leur saison dans la LPHF et au hockey universitaire avant l’annonce de la formation qui prendra part à la première compétition internationale de l’année dans le cadre de la Série de la rivalité 2024-2025, qui commencera le 6 novembre à San Jose, en Californie.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookX et Instagram.

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La Fondation Hockey Canada versera 1 million de dollars en aides à l’inscription pour la saison 2024 2025

Le Fonds d’aide de la FHC est de retour pour une cinquième saison et vise toujours à éliminer les obstacles financiers à la participation au hockey pour les jeunes du Canada

NR.052.24
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01 August 2024

TORONTO, Ontario – La Fondation Hockey Canada s’est engagée à verser un million de dollars à son Fonds d’aide pendant la saison de hockey 2024-2025. Les fonds seront distribués sous forme de subventions pour les frais d’inscription au hockey à des familles canadiennes aux prises avec des difficultés financières.

Depuis son lancement en 2020, le Fonds d’aide a aidé près de 10 000 enfants provenant de divers horizons au Canada à jouer au hockey, tant dans un cadre compétitif que récréatif, dont 3 000 s’identifiant comme membres des communautés noires, autochtones et racisées.

« Le Fonds d’aide est un programme phare de notre fondation qui aide les enfants à sauter sur la glace et à profiter des bienfaits du hockey, d’un océan à l’autre et du nord au sud », a affirmé Donna Iampieri, directrice administrative de la Fondation Hockey Canada. « Grâce au leadership et à la contribution de notre conseil d’administration bénévole, de nos partenaires, de notre personnel et des nombreux donateurs et donatrices au Canada qui contribuent à la Fondation Hockey Canada chaque année, nous pouvons fièrement nous engager à verser un million de dollars afin d’aider ceux et celles qui en ont le plus besoin dans nos communautés. »

Chaque demandeur approuvé recevra une aide allant jusqu’à 500 $ par enfant qui servira à subventionner les frais d’inscription pour la saison à une association de hockey mineur sanctionnée par Hockey Canada.

Afin de maximiser l’impact du Fonds d’aide, la totalité des dons de la population canadienne iront aux demandeurs du programme. Les dons peuvent être faits au FondsAide.FondationHockeyCanada.ca.

Les demandes d’aide sont maintenant acceptées pour la saison ici.

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Annonce de l’horaire 2024-2025 de la Série de la rivalité

La série de cinq matchs fera escale au Canada à Halifax et à Summerside

NR.043.24
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09 July 2024

CALGARY, Alberta– Hockey Canada, en partenariat avec USA Hockey, a annoncé le retour de la Série de la rivalité opposant l’équipe nationale féminine du Canada aux États-Unis pour la saison 2024-2025. Deux affrontements sont prévus au Canada atlantique.

Au total, cinq matchs sont au programme de la Série de la rivalité 2024-2025, dont un en Nouvelle-Écosse et un à l’Île-du-Prince-Édouard en février. Le premier arrêt au nord de la frontière se fera le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.

« Nous avons le grand plaisir de travailler une fois de plus en collaboration avec USA Hockey pour la présentation de la Série de la rivalité, et d’offrir à l’élite du hockey féminin au Canada et aux États-Unis l’occasion de montrer toute l’étendue de son talent à Halifax et à Summerside », a commenté Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction à Hockey Canada. « La série s’est établie, depuis 2018, comme un événement à ne pas manquer pour l’ensemble des amateurs et amatrices aux quatre coins du pays, et joue un rôle déterminant pour l’essor du hockey féminin partout en Amérique du Nord. Nous sommes heureux de présenter cinq duels qui s’annoncent encore une fois des plus enlevants, et nous nous réjouissons à l’idée de laisser un legs durable en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. »

« Halifax et Summerside ont prouvé qu’elles étaient des hôtes dignes des plus grands tournois internationaux, et il ne fait aucun doute dans notre esprit que les deux communautés saisiront cette occasion d’accueillir et d’encourager les meilleures joueuses canadiennes et américaines dans le cadre de la Série de la rivalité en février 2025 », a déclaré D’Arcy Hutcheson (Barrie, ON) , directrice des événements à Hockey Canada. « La Série de la rivalité est devenue l’un des événements de hockey international les plus appréciés. Parions que les deux équipes auront beaucoup de plaisir à s’affronter devant des foules passionnées dans ces deux merveilleuses communautés canadiennes. »

Les billets pour les matchs à Halifax et à Summerside seront mis en vente à une date ultérieure au HockeyCanada.ca/Billets .

Hockey Canada et ses membres dévoileront prochainement des activités locales qui précéderont les affrontements de la Série de la rivalité dans les deux communautés hôtes canadiennes. Ces initiatives seront l’occasion pour la prochaine génération d’interagir avec les membres de l’équipe nationale féminine du Canada.

« La Série de la rivalité est un événement formidable autant pour les joueuses que pour les amateurs et amatrices, et je sais à quel point un événement de ce genre peut avoir un impact sur les jeunes partout au pays », a souligné l’avant d’Équipe Canada Blayre Turnbull (Stellarton, NS/Toronto, LPHF) . « Je suis ravie que les gens dans les Maritimes aient l’occasion d’assister à ces deux matchs et de venir encourager Équipe Canada la saison prochaine. On ne rate jamais l’occasion d’appuyer l’équipe nationale sur la côte Est, et je m’attends donc à une ambiance du tonnerre là-bas. Ce sera particulièrement spécial pour moi, puisque je suis originaire de la Nouvelle-Écosse et que j’ai grandi tout près de ces deux merveilleuses communautés. »

La série s’amorcera a vec trois duels aux États-Unis en novembre. Le coup d’envoi sera donné au Tech CU Arena de San Jose, en Californie, le mercredi 6 novembre à 19 h HP. Le volet américain de la Série de la rivalité se poursuivra au Maverik Center de West Valley City, dans l’Utah, le vendredi 8 novembre à 19 h HP, et se conclura le à l’Idaho Central Arena de Boise, en Idaho, le dimanche 10 novembre à 17 h HR.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les cinq rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.

La saison dernière, la Série de la rivalité s’est conclue de façon enlevante pour une deuxième année de suite, l’équipe nationale féminine du Canada s’imposant lors de quatre parties consécutives pour remporter les grands honneurs en sept matchs. Les duels à Kitchener, à Sarnia et à Regina avaient été présentés à guichets fermés. L’assistance moyenne lors des rencontres tenues au nord de la frontière dans ces trois villes ainsi qu’à Saskatoon avait atteint 6 200 personnes par match. Ottawa, Kingston, Kelowna et Trois-Rivières ont également accueilli un match de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons, faisant salle comble dans chacun des cas.

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Deux Canadiens admis au Temple

Shea Weber et Colin Campbell font partie de la cuvée 2024 du Temple de la renommée du hockey

Jason La Rose
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26 June 2024

La cuvée 2024 aura une saveur légèrement canadienne lors de la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée du hockey cet automne.

Des sept noms annoncés mardi, deux viennent du pays de l’unifolié – Shea Weber sera admis dans la catégorie des joueurs, tandis que Colin Campbell fera son entrée en tant que bâtisseur.

Regardons les nouveaux membres de plus près…

Shea Weber est l’un des défenseurs les plus décorés de l’histoire d’Équipe Canada, fort de deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et au Championnat mondial junior de l’IIHF, en plus d’un titre de la Coupe du monde de hockey.

L’athlète originaire de Sicamous, en Colombie-Britannique, a porté l’uniforme orné de la feuille d’érable à six reprises, remportant les grands honneurs chaque fois, sauf au Championnat mondial 2009 de l’IIHF, où le Canada a mis la main sur la médaille d’argent.

Malgré tout, c’est à ce Mondial masculin 2009 qu’il a offert sans aucun doute sa meilleure performance sur la scène internationale. Il a terminé au premier rang des pointeurs parmi les défenseurs avec 12 points (4-8—12) en sept rencontres, ayant été nommé Meilleur défenseur et à l’équipe des étoiles des médias.

Weber a fait partie de l’équipe de rêve qu’a été celle du Canada au Mondial junior 2005, remportant l’or, et par la suite, au Championnat mondial 2007 de l’IIHF, il a répété l’exploit après sa deuxième saison dans la LNH. Trois ans plus tard, il a récolté six points (2-4—6) en sept matchs pour aider le Canada à gagner l’or olympique à Vancouver. En 2014 à Sotchi, il a obtenu une autre médaille d’or olympique, terminant le tournoi avec six points (3-3—6) en six affrontements.

C’est là qu’il a offert sa plus grande contribution à Équipe Canada en marquant le but de la victoire en troisième période dans un gain de 2-1 en quart de finale aux dépens de la Lettonie.

Weber n’a pas brillé uniquement à l’international. Il a été trois fois finaliste au trophée Norris (2010-2011, 2011-2012, 2013-2014), a gagné le trophée Mark-Messier pour le leadership (2015-2016) et a été invité au Match des étoiles de la LNH à six reprises. Il a porté le « C » chez les Predators de Nashville (2010-2016) et les Canadiens de Montréal (2018-2022).

Colin Campbell, qui est premier vice-président directeur des activités hockey à la Ligue nationale de hockey depuis 1998, a passé cinq décennies dans les rangs de la LNH à titre de joueur, entraîneur et dirigeant.

Natif de Tillsonburg, en Ontario, Campbell a joué 636 matchs avec Vancouver, Pittsburgh, Colorado, Edmonton et Detroit. Il a aussi passé 12 saisons derrière le banc de Detroit et des Rangers de New York, aidant les Rangers à mettre fin à une disette de 54 ans sans Coupe Stanley en 1994, lorsqu’il était entraîneur associé de l’équipe. Lors des trois saisons suivantes, il a occupé le poste d’entraîneur-chef.

Au cours des 26 dernières années, Campbell a contribué à façonner le hockey tel qu’il est pratiqué aujourd’hui en faisant sa marque au sein des services des activités hockey, de l’arbitrage et de la centrale de recrutement de la LNH.

Weber et Campbell seront admis lors de la cérémonie d’intronisation le 11 novembre au Temple de la renommée du hockey à Toronto. Natalie Darwitz, Pavel Datsyuk, David Poile, Jeremy Roenick et Krissy Wendell-Pohl recevront le même honneur.

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Dans mes propres mots : Emerance Maschmeyer

La gardienne de l’équipe nationale féminine se confie sur sa vie avec sa partenaire Geneviève Lacasse, la fondation d’une famille, son rôle de pionnière dans la LPHF et l’importance d’être soi-même

Emerance Maschmeyer
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15 June 2024

Geneviève et moi avions décidé de ne pas faire de coming out officiel. Nous avions plutôt simplement choisi de publier des photos de notre mariage en juillet dernier. Nos proches – les personnes les plus importantes dans nos vies – étaient déjà au courant de notre relation.

Nous étions sceptiques à l’idée d’en faire une grosse histoire d’affirmation. Nous avons pensé que publier des photos de notre mariage serait une façon amusante de dire : « C’est nous. Nous sommes maintenant mariées ». Comme n’importe qui le ferait. Nous étions rendues là. Nous voulions le dire, sans peur. La vague d’amour et de soutien qui a suivi notre publication était si grande, et ça a été très inspirant d’en constater l’impact.

Nous avons une plateforme et une influence. Plusieurs suivent nos aventures. Les personnes qui sont derrière nous sans hésitation, nous les voulons dans nos vies. Nous tenons à maintenir un lien avec elles. Pour les autres, ce n’est pas plus grave que ça.

Nous savions que notre dévoilement pourrait avoir une influence. Une influence positive. Nous espérions pouvoir aider d’autres personnes qui vivent une situation similaire. Je crois qu’on avait le courage, à notre âge, d’aller de l’avant pour raconter notre histoire. Nous avons tout le soutien dont nous avons besoin. Après coup, pour nous, la question était de savoir comment nous pouvions aider les autres maintenant.

Annoncer publiquement notre relation nous a libérées d’un énorme poids qui, sans qu’on en soit conscientes, pesait sur nos épaules. Aujourd’hui, je sens vraiment que nous sommes ouvertes à l’idée d’engager des conversations à propos de notre relation. Nous n’avons pas peur d’être nous-mêmes. Tout ça a été une aventure gratifiante pour nous. Ça fait seulement un an que nous avons officialisé notre union, et nous nous amusons tellement depuis. Nous sommes un couple. Et les gens le savent.

Geneviève et moi avons commencé à nous fréquenter en 2015. Ça n’a pas été trop long avant que je parle à ma sœur de notre relation. Geneviève était la première femme dans ma vie. Donc, avant de l’annoncer à toute ma famille, je voulais m’assurer que notre couple soit solide. C’est ce que j’aurais fait pour n’importe quelle relation.

J’étudiais à Harvard à ce moment. Mes coéquipières et amis à l’école l’ont su assez rapidement. Je voulais le dire à ma famille, mais je voulais l’annoncer en personne. Je ne tenais pas à en faire toute une histoire. Mais je sais bien aussi que, encore à ce jour dans notre société, une personne est hétérosexuelle jusqu’à preuve du contraire. Il faut faire un coming out, raconter son histoire. Je voulais l’annoncer de la façon la plus normale possible, mais je me devais d’avoir des conversations en personne avec ma famille aussi.

Un an après le début de notre fréquentation, j’ai commencé à en parler. Je l’ai dit à mes parents, un à la fois. J’ai fait le tour de ma famille, qui est nombreuse, donc des conversations, il y en a eu beaucoup! J’étais jeune (j’avais 20 ans), donc je ressentais pas mal de nervosité, mais mes proches m’ont manifesté un si grand soutien. J’ai retenu de chacune de mes discussions que ma famille était là pour moi et qu’elle allait m’aimer coûte que coûte. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance, mais je suis vraiment bénie des dieux d’avoir une famille qui me soutient quoi qu’il arrive. Tout le monde était juste heureux que je sois en amour.

Nous avons hésité à en parler publiquement, mais ça n’avait rien à voir avec notre orientation sexuelle. C’était plus en raison de notre implication avec l’équipe nationale féminine. Nous n’étions pas vraiment friandes à l’idée que les nouvelles autour de nous soient à propos de notre relation ou de notre orientation. Nous voulions qu’elles portent sur le hockey et nos performances.

C’est assurément un défi lorsqu’on pratique la même profession que sa partenaire. Au début, nous avons convenu que, à plus d’un égard, notre relation devait primer sur le reste. Mais il nous fallait aussi réserver une place de choix à notre carrière au hockey. Non pas d’une manière égoïste, mais plutôt… Si tu fais tout ce que tu peux pour être sélectionnée à une équipe et que tu es disposée à jouer, et que je fais tout ce que je peux pour être sélectionnée à une équipe et que je suis disposée à jouer, et bien notre couple ne fait pas partie de l’équation dans ce cas. Ce sont des facteurs externes qui décideront de notre sort… le personnel entraîneur et de dépistage.

Nous étions ensemble dans cette même aventure. Sur le plan individuel, nous ne ménagions pas les efforts et faisions tout notre possible pour arriver à nos fins. Mais une fois une décision rendue, il n’y avait aucune rancœur entre nous. Nous pouvions éprouver de l’empathie si l’une s’était démarquée par rapport à l’autre, mais en fin de compte, si l’une d’entre nous était désignée pour défendre la cage, nous étions là pour nous épauler.

Nous avons eu quelques obstacles en cours de route. Je n’ai pas été choisie pour les Jeux olympiques de 2018. Elle, oui. Le contraire s’est produit pour les Jeux de 2022. J’étais de l’aventure, mais pas elle. Ça nous a donné de la très belle matière pour apprendre de notre relation. La première fois, quand c’est moi qui ai subi le couperet, nous n’avions pas vraiment les aptitudes pour bien réagir. Je caressais ce grand rêve de jouer aux Jeux olympiques. Alors, que dire à sa partenaire, à celle qui y va, ou à celle qui n’y va pas? C’était une situation complexe à gérer pour nous. Nous nous soutenions mutuellement, alors nous avons senti qu’il valait mieux nous abstenir de parler de hockey. Pour le bien de notre couple.

La deuxième fois, pour les Jeux de Beijing, nous avons appris comment en parler. Nous avons appris à dialoguer dans des circonstances périlleuses. À nous ouvrir franchement à l’autre. Il aurait été préférable que ces situations ne se produisent jamais, mais en fait, elles ont contribué à solidifier notre relation. Nous avons acquis les aptitudes pour bien nous épauler l’une l’autre à travers les tempêtes et communiquer de la bonne façon. Nous avons pris conscience de l’importance de toujours faire mieux dans ces moments.

Au début de l’année 2023, quelques mois après notre mariage, nous avons appris que nous allions avoir un enfant. Par chance, nous avons des amies qui avaient déjà suivi un traitement de fertilité. Nous avons pu leur poser une tonne de questions. Faire plusieurs recherches sur le sujet. Nous vivions au Québec, et heureusement, des mesures financières sont en place pour aider. Et la fécondation s’est faite assez rapidement. Nous en sommes très reconnaissantes.

Ça a été une belle expérience. Nous sommes très heureuses de fonder notre famille et d’accueillir notre petit garçon. Nous attendons ce moment depuis si longtemps. Étant donné nos carrières sur la glace, ce n’était pas une possibilité, surtout sans les salaires et la sécurité financière d’une ligue professionnelle. Mais aujourd’hui, je joue dans la LPHF, et Geneviève occupe un emploi stable à titre de responsable des commandites et des ventes de la ligue. Il y a longtemps que nous avions goûté à une telle sécurité et stabilité. Nous sommes emballées de fonder notre famille.

Nous souhaitons que notre garçon grandisse auprès de femmes fortes. Et nous sommes certaines qu’il sera un être respectueux des femmes et que lorsqu’il verra des athlètes féminines, il ne verra que des athlètes tout court.

Le dévoilement du sexe de notre bébé est un souvenir récent qui me revienten mémoire constamment! J’étais assise dans l’autobus avec Emily Clark lors d’un voyage cette année, et nous nous sommes mises à discuter de la façon dont nous pourrions l’annoncer Geneviève et moi. Des idées ont germé. Puis, nous avons réalisé qu’une course à obstacles avec l’équipe pourrait être très amusante. Nous sommes passés d’un duel Clark contre Jenner, à un duel Équipe gars contre Équipe fille.

Geneviève et moi, nous voulions vivre l’effet de surprise, donc nous avons donné aux autres membres de l’équipe le lien vers la confirmation du sexe de notre bébé. Un jour, après un entraînement, Clarky et Jenner ont expliqué le déroulement de la course. Tout a si bien fonctionné!

La dernière année a été un vrai tourbillon. Le mariage, l’annonce de la création de la LPHF, ma signature avec Ottawa, la nouvelle de notre enfant, le lancement de la ligue, la conquête d’un autre championnat… c’est difficile de croire que tout cela s’est passé dans les 11 derniers mois seulement.

C’est tellement incroyable, l’élan que nous donne la LPHF, l’appui des partisans et partisanes, le soutien de partout, les investissements et la visibilité. Et la croissance que nous avons connue à notre première saison seulement. Mais la fierté que j’ai ressentie chaque fois que j’ai sauté sur la glace avec mes coéquipières à Ottawa cette saison… je n’ai pas de mots pour décrire à quel point c’est spécial.

Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité et la parité, mais nous avons fait quelques pas de géant au cours des dernières années. Même à l’échelle locale, il y a un effet d’entraînement généré par la LPHF pour que les femmes s’initient au sport et continuent de le pratiquer.

À nos matchs, je vois des jeunes (pas seulement des petites filles, mais aussi des petits garçons) qui nous perçoivent simplement comme des athlètes qui pratiquent le hockey. Ces jeunes ne nous considèrent pas comme des joueuses de hockey féminin. Garçons et filles voient simplement leur avant ou cerbère modèle. On n’entend pas : « Tu es ma gardienne de but favorite… au hockey féminin. » C’est fantastique de voir l’évolution de l’état d’esprit. Et il y a tant de jalons à venir.

Puisque c’est le Mois de la fierté, un événement qui a une grande signification pour moi, je voulais conclure sur ce sujet.

Individuellement, tout le monde peut faire une introspection et trouver des pistes d’amélioration. Je pense que souvent, des présomptions sont faites lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois. Mais nous pouvons faire mieux en laissant l’autre raconter son histoire au lieu de l’étiqueter en lui disant : « Tu es ceci ou tu es cela. » Il peut être intimidant d’être soi-même. Les idées préconçues sont un frein.

Malheureusement, il y aura toujours de la haine sur Internet. À l’ère des médias sociaux, c’est inévitable. Mais je pense qu’autant que possible, nous devons nous accrocher à l’amour et au soutien, et veiller à ce que les voix bienveillantes, aimantes et encourageantes l’emportent sur les voix négatives.

En tant que personne en couple avec une personne du même sexe, je suis parfois un peu timide ou hésitante de montrer la vraie version de moi-même. Mais aux personnes de notre communauté, je dis : soyez aussi braves que possible. Soyez vous-mêmes. Si vous participez aux conversations et que vous laissez aller votre vraie personnalité, les mentalités commenceront à changer lentement. Une personne à la fois.

Nous avançons dans la bonne direction. Et c’est ensemble que nous continuerons de le faire.

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Aperçu du Mondial masculin des M18 : Canada c. Suède

Jeudi 25 avril | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
25 April 2024

Le Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF débute jeudi en Finlande, et l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada affronte la Suède en ronde préliminaire au Trio Areena de Vantaa.

Dernier match de chaque équipe

Les Canadiens ont joué leur dernier duel préparatoire mardi, une victoire de 4-3 en prolongation contre la Norvège à Vantaa. Matthew Schaefer a inscrit le but gagnant à 2 min 18 s de la prolongation pour l’unifolié, qui a vu les Norvégiens marquer deux fois en cinq secondes au milieu de la troisième période pour rattraper une avance de deux buts en faveur de la délégation canadienne. Schaefer a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une aide, tout comme Ryder Ritchie.

Les Suédois ont conclu leur calendrier préparatoire lundi. Leo Sahlin Wallenius a touché la cible à deux reprises, et Love Härenstam a bloqué 26 tirs pour signer un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Lettonie à Vierumäki. Jack Berglund et Melvin Fernström ont été les autres buteurs pour la Suède, et Alexander Zetterberg a récolté deux mentions d’aide.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les nations rivales ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial masculin des M18 il y a un an. Les Suédois l’avaient emporté 7-2 en route vers la médaille d’argent. Macklin Celebrini et Angus MacDonell avaient fait mouche au premier tiers pour les Canadiens, mais une deuxième période de quatre buts pour les Suédois s’est révélée déterminante.

À surveiller

Ce n’est pas la première fois que Porter Martone porte le chandail à la feuille d’érable. En effet, au cours des 17 derniers mois, le capitaine du Canada a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF (à titre de joueur surclassé) et à la Coupe Hlinka-Gretzky, y récoltant respectivement l’argent, le bronze et l’or ainsi qu’une fiche de 12 buts et 23 points en 19 matchs. L’avant des Steelheads de Mississauga, qui a inscrit 71 points (33-38—71) à sa deuxième saison dans l’OHL, est un nom à surveiller au repêchage 2025 de la LNH (il n’est pas admissible cette année puisqu’il est né le 25 octobre).

Sahlin Wallenius était le deuxième Suédois au classement final du Bureau central de dépistage de la LNH en prévision du repêchage 2024 de la ligue, pointant au septième rang des patineurs répertoriés à l’international. Il a obtenu une moyenne de près d’un point par match à la défensive de l’équipe des M20 des Växjö Lakers cette saison (11-31—42 en 43 parties jouées). Lunis Eriksson a lui aussi attiré l’attention du Bureau central de dépistage, qui le classe dixième parmi les patineurs de l’étranger. Il a passé la majeure partie de la saison chez les professionnels au sein des Djurgårdens IF, inscrivant 11 points (3-8—11) en 29 rencontres dans la HockeyAllsvenskan.

Rétrospective

Les deux pays sont pratiquement au coude à coude dans l’histoire du Championnat mondial des M18 de l’IIHF. Les Canadiens ont un mince avantage, ayant remporté 11 duels contre 10 pour les Suédois.

Parmi les victoires les plus récentes, citons celles de l’édition 2021 au Texas. Shane Wright avait inscrit un tour du chapeau et Brandt Clarke avait ajouté deux buts et deux aides dans un gain de 12-1 en ronde préliminaire, tandis que Connor Bedard avait obtenu trois buts et Wright, un but et trois aides, dans un triomphe de 8-1 en demi-finale .

Fiche de tous les temps : le Canada mène 11-10 (1-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 83
Buts pour la Suède : 67

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 14 avril | 17 h HE | Utica, New York | Match pour la médaille d’or

Jason La Rose, Shannon Coulter
|
14 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (14 AVRIL)

Ça y est. L’équipe nationale féminine du Canada n’est plus qu’à une victoire d’ajouter un 13e titre à sa fiche record de 12 médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF et affronte l’équipe hôte des États-Unis en finale dimanche soir.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a pris les choses en main en demi-finale, blanchissant la Tchéquie 4-0 pour confirmer sa place au match pour la médaille d’or. Laura Stacey a mis la table pour Blayre Turnbull et Jocelyne Larocque en première période. Emily Clark et Sarah Fillier ont été les autres buteuses chez les Canadiennes. Ann-Renée Desbiens a fait 9 arrêts, tandis que le Canada a dirigé 47 tirs vers la cerbère tchèque Klara Peslarova.

Les Américaines s’amènent au match pour l’or avec une fiche parfaite, fortes d’un jeu blanc de 5-0 aux dépens de la Finlande en demi-finale. L’avant de l’Université du Wisconsin, Laila Edwards, a réussi un tour du chapeau, tandis que Hannah Bilka et Savannah Harmon ont également trouvé le fond du filet. La Finlandaise Sanni Ahola a réalisé 50 arrêts, et Aerin Frankel a bloqué 15 tirs dans une cause gagnante en demi-finale.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Les rivales nord-américaines ont croisé le fer lundi dernier dans ce qui fut peut-être le meilleur affrontement en ronde préliminaire, un match très serré dans lequel les Canadiennes se sont inclinées 1-0 en prolongation. Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts, mais les siennes n’ont pas su déjouer Aerin Frankel. Ce n’est que la troisième fois en 184 rencontres que le Canada et les États-Unis ont joué 60 minutes sans parvenir à trouver le fond du filet – les deux autres fois, c’était au match pour l’or du Mondial féminin, en 2005 et en 2016.

À surveiller 

Alors que des noms comme Poulin, Nurse, Spooner et Fast font les manchettes, Jocelyne Larocque, originaire de Ste. Anne, au Manitoba, continue de vaquer tranquillement et efficacement à ses occupations, prête pour une 10e participation à un match pour la médaille d’or du Mondial féminin. La défenseure, qui figure parmi les 10 joueuses les plus âgées de la délégation canadienne (elle avait 35 ans, 10 mois et 17 jours en lever de rideau du tournoi), est la représentante du Canada qui a obtenu le plus de temps de glace (22 min 21 s par match) et présente le meilleur différentiel du tournoi, soit +15. Elle a aussi inscrit un but et quatre mentions d’aide en six matchs.

Pour que le Canada ait du succès aujourd’hui, il devra résoudre l’énigme Frankel. La gardienne de but a réalisé une performance record pour les États-Unis, n’accordant que trois buts en cinq matchs, avec une moyenne de buts alloués de 0,59 et un pourcentage d’arrêts de 0,962. Grâce à son match parfait en demi-finale, la cerbère de 24 ans a établi le record du plus grand nombre de jeux blancs en une même édition du Mondial féminin, avec quatre.

Rétrospective 

Ce sera la 22e fois que le Canada et les États-Unis s’affrontent pour l’or au Mondial féminin, et le Canada détient un avantage de 12-9 dans les 21 premières rencontres. Sans surprise, les duels entre les deux nations semblent toujours chaudement disputés lorsqu’un titre mondial est à l’enjeu.

Si les Américaines l’ont emporté 6-3 l’an dernier, le match était encore à égalité avec quatre minutes à jouer, et sept des huit affrontements précédents pour la médaille d’or se sont soldés par un écart d’un but. La seule exception, en 2015, est un duel qui s’est terminé avec un écart de deux buts. Sur ces huit matchs, cinq se sont tranchés en prolongation – en 2011, 2012, 2016, 2017 et 2021.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-79-1 (23-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 508 
Buts pour les États-Unis : 445

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Samedi 13 avril | 19 h HE | Utica, New York | Demi-finale

Nicholas Pescod
|
12 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada est maintenant au sein du carré d’as du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF. Samedi soir, en demi-finale à Utica, elle croisera le fer avec la Tchéquie dans l’espoir de passer au match pour la médaille d’or.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a décroché son billet pour les demi-finales après avoir battu la Suède 5-1 en quart de finale jeudi. Renata Fast a inscrit un doublé, marquant le premier but du match en première période et un but d’assurance au deuxième tiers, tandis que Laura Stacey, Natalie Spooner et Jaime Bourbonnais ont été les autres buteuses. Comme Fast, Jocelyne Larocque a récolté deux points en participant à deux buts. Emerance Maschmeyer a repoussé 17 des 18 tirs dirigés vers elle.

La Tchéquie a assuré sa place en demi-finale grâce à Daniela Pejsova, qui a dirigé un tir du point d’appui dans la circulation lourde pour inscrire le seul but de la rencontre avec 7 min 6 s à jouer, aidant la Tchéquie à vaincre l’Allemagne 1-0. Klara Peslarova a arrêté les 24 tirs des Allemandes, signant ainsi son deuxième jeu blanc du tournoi.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

En ronde préliminaire dimanche dernier, Kristin O’Neill a inscrit deux buts et une aide, Sarah Nurse a accumulé deux aides et Ann-Renée Desbiens a réalisé 13 arrêts dans un gain par jeu blanc de 5-0 du Canada aux dépens de la Tchéquie.

À surveiller 

Bien sûr, le tandem Desbiens-Maschmeyer a attiré l’attention. Après tout, les deux ont maintenu un pourcentage d’arrêts combiné de 0,973 en cinq parties. Mais jetons un regard sur le bas de la formation en attaque. Pendant que le premier trio n’a marqué que deux buts (dont un dans un filet désert), la quatrième unité avec O’Neill au centre et Danielle Serdachny et Julia Gosling aux ailes a été sensationnelle (O’Neill est la meilleure pointeuse du Canada). Le troisième trio de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a marqué le but de la victoire en quart de finale. Mais ne pensez pas que les gros canons de l’équipe vont se tenir tranquilles; l’an dernier, en demi-finale Sarah Fillier a inscrit un tour du chapeau lors de la victoire contre la Suisse.

Natálie Mlýnková est en feu dans le clan tchèque. La joueuse de 22 ans est à égalité au deuxième rang des meilleures buteuses de la compétition avec quatre buts et à égalité au deuxième échelon des meilleures pointeuses avec six points. Seules des joueuses américaines la devancent dans le classement des pointeuses. Vous aimez les jeux-questionnaires? Anezka Cabelova, Tereza Plosova et Adela Sapovalivova pourraient écrire une page d’histoire en gagnant une médaille à Utica; Marie-Philip Poulin (Canada, 2009), Susanna Tapani (Finlande, 2011), de même que Nelli Laitnen et Viivi Vainikka (Finlande, 2019) sont les seules qui ont gagné une médaille au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF et au Championnat mondial féminin de l’IIHF lors de la même saison.

Rétrospective 

L’historique entre ces deux équipes est très mince. Elles se sont affrontées seulement deux fois - l’année dernière à Brampton et la fin de semaine passée à Utica.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 2-0-0
Buts pour le Canada : 10 
Buts pour la Tchéquie : 1 

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Canada vs. Sweden

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suède

Jeudi 11 avril | 17 h HE | Utica, New York | Quart de finale

Nicholas Pescod
|
10 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUÈDE (11 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte la Suède en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts lundi soir, mais le Canada s’est incliné par la marque de 1-0 en prolongation contre les États-Unis en fin de ronde préliminaire à Utica lundi soir pour terminer en deuxième place du groupe A. Laura Stacey et Natalie Spooner ont tenté tant bien que mal d’animer l’offensive canadienne en dirigeant chacune quatre tirs au but.

Comme les Canadiennes, les Suédoises amorcent les quarts de finale au terme d’une défaite de 1-0. La Suède a perdu son dernier match en ronde préliminaire aux mains de l’Allemagne lundi, malgré une domination de 32-24 en sa faveur au chapitre des tirs au but. L’avant Lina Ljungblom a décoché à elle seule sept de ces 32 tirs suédois.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada avait tout juste évité la catastrophe en quart de finale l’année dernière lors du Mondial féminin à Brampton en finissant par décrocher un gain de 3-2 grâce aux prouesses de Sarah Nurse en prolongation. Nurse avait réussi un doublé dans cette rencontre, tandis que Blayre Turnbull avait inscrit l’autre filet du Canada, qui s’était buté à une Emma Söderberg en grande forme devant le filet suédois malgré un impressionnant total de 54 tirs au but contre seulement 14 pour ses adversaires.

À surveiller 

Pourrait-on se passer de parler des gardiennes de but? Ann-Renée Desbiens a été tout simplement époustouflante tout au long de la ronde préliminaire, conservant un pourcentage d’arrêts de 0,974 et une moyenne de buts alloués de 0,65 en trois départs, en plus de couronner son parcours d’une performance magistrale de 29 arrêts contre les Américaines. Et si le Canada choisit de lui accorder un repos en vue de la fin de semaine, Emerance Maschmeyer demeure une deuxième gardienne de luxe. Elle a été parfaite lors de son seul départ en ronde préliminaire contre la Suisse, repoussant les 12 tirs dirigés vers elle dans un triomphe de 3-0 pour ainsi récolter son sixième jeu blanc en 13 apparitions au total au Mondial féminin.

La Suède, quant à elle, mise sur Lina Ljungblom, Hilda Svensson, Hanna Olsson et Söderberg. Âgée de 17 ans, Svensson, qui avait forcé la tenue d’une prolongation contre le Canada l’année dernière en nivelant le pointage à seulement 10 secondes de la fin du temps réglementaire, pointe à égalité au deuxième rang pour le nombre de buts (trois) et de points (cinq) en ronde préliminaire. Le total de 29 tirs au but de Svensson la place devant toutes ses paires, et c’est elle qui avait inscrit l’autre but des siennes dans leur défaite en quart de finale à Brampton. De son côté, Olsson affiche un taux d’efficacité inégalé de 72,15 % au cercle des mises au jeu dans le tournoi, devançant tout juste Marie-Philip Poulin à ce chapitre, et Söderberg continue d’épater, elle qui n’a accordé que quatre buts en trois matchs.

Rétrospective 

Le Canada reste invaincu contre la Suède au Mondial féminin, fort d’une fiche de 11-0. New York sourit généralement au Canada lorsqu’il y affronte les Suédoises. Son dossier est de 4-1 contre la Suède dans cet État, où le dernier duel entre les deux pays remonte à la Coupe des 4 nations 2013 à Lake Placid. Natalie Spooner avait alors réussi un doublé pour permettre aux Canadiennes de l’emporter par la marque de 4-3 .

Fiche de tous les temps : le Canada mène 79-2-1
Buts pour le Canada : 509 
Buts pour la Suède : 70 

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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