

L’art de l’équilibre
Travailleur et étudiant à la maîtrise à temps plein, de même qu’officiel dans la WHL, Kyle Kowalski est un homme occupé, mais il ne changerait sa vie pour rien au monde
Être officiel tout en travaillant à temps plein, ce n’est déjà pas évident à concilier. Ajoutez des études à la maîtrise à temps plein dans le lot, et ça se corse davantage.
Originaire d’Edmonton, en Alberta, Kyle Kowalski conjugue un emploi dans les services financiers aux entreprises, une maîtrise en administration des affaires à distance, et des responsabilités d’arbitrage pour la Ligue dehockey de l’Ouest (WHL). Comment arrive-t-il à jongler avec tout ça?
« Pour être honnête, je n’ai aucune idée de comment j’y arrive », dit-il en riant.
Kowalski n’a commencé l’arbitrage qu’à 24 ans, mais il connaissait le profil de l’emploi grâce à sa famille.
« Mon père était officiel pour Hockey Alberta. Je l’accompagnais aux parties et j’allais voir celles qu’il arbitrait, mais je me suis toujours vu comme joueur. Je n’aurais jamais pu imaginer être ici aujourd’hui. »
À la fin de sa carrière dans la Ligue de hockey junior du Manitoba et la Ligue de hockey junior de l’Alberta, il a profité de son passage à l’Université Grant-MacEwan pour garder contact avec le sport qu’il affectionne en s’initiant à l’arbitrage.
« Je voulais continuer à m’impliquer, et c’était une façon de revenir vers le hockey, raconte-t-il. C’est le plus beau sport au monde. Soyons francs, rien ne s’y compare. On donne, et on reçoit tellement en retour, plus qu’on ne pourrait jamais s’imaginer. »
Lorsqu’il a commencé à porter le chandail noir et blanc, il a reçu maints conseils d’un vétéran de l’arbitrage : son père.
« Il me regardait et me proposait d’essayer ceci, cela. Il me disait, ”essaie donc de le faire comme ça”, ou ”tu vois, il s’est produit ceci, tu pourrais essayer cela”, raconte l’homme de 36 ans. Il m’a beaucoup influencé à mes débuts. »
Kowalski a d’abord été arbitre dans le sud-est d’Edmonton, avant de faire le saut dans la Ligue de hockey de l’Ouest. Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est abattue, même s’il conjuguait déjà emploi à temps plein et arbitrage, il a vu la situation comme l’occasion de continuer son développement personnel et professionnel en retournant sur les bancs d’école.
« C’est très important de toujours s’améliorer comme arbitre sur la glace, mais c’est aussi très important de toujours grandir en tant qu’être humain, explique-t-il. Les études pour mon MBA m’ont permis d’acquérir tout un bagage d’outils qui font de moi un meilleur employé, mais aussi une meilleure personne, sur la glace et dans la vie. »
Le soutien de son employeur, RBC, et de la WHL, qui l’ont tous deux encouragé dans son projet, l’a aussi aidé à concilier ses différents engagements.
« C’est facile de conjuguer les trois quand on peut compter sur ce genre d’appui », affirme-t-il.
Alors, à quoi ça ressemble, de jongler avec un emploi et des études à temps plein, en plus d’une carrière d’arbitre? La fin de semaine typique de Kowalski commence par une journée de travail. Puis, il prend la direction de la patinoire pour arbitrer une partie, en glissant un peu de travail scolaire au travers de tout ça.
S’il doit prendre l’avion pour le hockey, ses devoirs l’accompagnent à bord.
« Si j’attends à l’aéroport, j’étudie. Si je suis à l’hôtel, je sors mes livres d’école, puis je me prépare, je prends un peu de temps pour moi avant d’aller à la partie. »
Il garde aussi son téléphone professionnel sur lui lors de ses voyages, afin d’aider ses clients à distance. Globalement, il affirme que c’est grâce à sa bonne gestion du temps et des priorités qu’il y arrive… et aussi parce qu’il prend plaisir à tout ça.
« Ça va avoir l’air fou, mais j’adore tout le côté chaotique, confie-t-il. Parfois, je suis fatigué, mais j’aime le défi que ça me pose, c’est justement ce que j’adore de l’arbitrage, les défis. Et la camaraderie. »
Même si ses proches ne comprennent pas toujours comment il arrive à trouver l’équilibre, Kowalski croit qu’il ne réussirait pas aussi bien s’il ne gardait qu’une de ses occupations.
« Ça me motive d’avoir à cibler des priorités et à gérer mon temps, déclare-t-il. Ça m’incite à concentrer mes efforts, genre ’OK, aujourd’hui, j’ai ça à finir. Je ne vais pas procrastiner.’ »
Fort de 11 ans d’expérience, il a décroché une place au Championnat mondialjunior de l’IIHF pour une deuxième année de suite. Même si, COVID-19 oblige, le tournoi de décembre 2022 a malheureusement dû être écourté, Kowalski est ravi d’être de retour dans sa ville d’origine en août pour une troisième fois afin d’arbitrer des matchs de cet événement repris.
« Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion, je me sens privilégié, dit-il. Je suis très chanceux. »
Il n’avait peut-être jamais imaginé passer de joueur à arbitre, mais Kowalski continue de mettre les efforts dans toutes les sphères de sa vie, y compris sur la glace, jour après jour.
« Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru me rendre si loin. C’est incroyable. C’est l’expérience d’une vie, aucun doute là-dessus. »

Le hockey canadien à l’avant-plan du repêchage 2025 de la LNH
Découvrez qui sont les Canadiens sélectionnés à Los Angeles, de Matthew Schaefer à Charlie Pacquette
Au terme d’un autre repêchage de la LNH réussi, une chose demeure claire – aucun pays ne rivalise avec le Canada pour former des joueurs de hockey.
Au total, plus du tiers des joueurs qui ont été sélectionnés à Los Angeles – 85 sur 224 – viennent du pays de la feuille d’érable.
Ces hockeyeurs représentent 10 membres de Hockey Canada, et 27 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale.
Dès le tout premier choix de l’encan, le rouge et blanc était à l’honneur. Les Islanders de New York ont jeté leur dévolu sur Matthew Schaefer, premier de 19 Canadiens choisis en première ronde (le plus grand nombre depuis 2020). Le natif de Hamilton, en Ontario, a déjà un palmarès à faire pâlir d’envie : il a remporté l’or aux Jeux d’hiver du Canada (et est l’auteur du but gagnant en prolongation au match pour l’or), au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF et à la Coupe Hlinka-Gretzky. Il était capitaine des délégations canadiennes pour tous ces triomphes, sauf pour le Mondial des M18.
Il s’est également taillé un poste au sein de la formation canadienne pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, inscrivant un but et une aide en deux matchs avant qu’une fracture de la clavicule ne mette fin à son tournoi prématurément.
Pour maman 💜 pic.twitter.com/XKgT7voEEK
— LNH (@LNH_FR) June 27, 2025
Schaefer a rapidement été suivi de Michael Misa, choisi deuxième au total par les Sharks de San Jose; le natif de Mississauga a gagné l’or à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023 et l’argent au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022, chaque fois en tant que joueur surclassé. Misa, qui s’est vu accorder le statut exceptionnel pour jouer dans la Ligue canadienne de hockey (LCH) en 2022-2023, figurait au sommet du classement des pointeursdans la LCH cette saison avec 134 points (62-72—134) en 65 matchs avec le Spirit de Saginaw dans l’OHL.
Au total, on compte quatre Canadiens parmi les cinq premiers choix (une première depuis 2014), sept parmi les dix premiers (pour une deuxième année de suite) et 15 parmi les 20 premiers (une première depuis 1994).
La sélection en première ronde comprend plusieurs médaillés d’or de 2024-2025, soit cinq du Mondial masculin des M18 2025 (Cootes, Kindel, Martin, Nesbitt et Smith) et neuf de la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 (Cootes, Desnoyers, Kindel, Martin, O’Brien, Reid, Reschny, Schaefer et Smith).
La LCH a bien été représentée parmi la délégation canadienne; 79 des 85 joueurs choisis sont issus de 42 équipes différentes de la ligue : l’OHL est meneuse, avec quatre sélections chez les Steelheads de Brampton et quatre chez les Rangers de Kitchener. La Ligue de hockey de l’Ouest s’est illustrée avec 35 sélections, suivie de la Ligue de hockey de l’Ontario avec 27 et de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec avec 17.
JOUEURS CANADIENS REPÊCHÉS – PAR MEMBRE
Fédération de hockey de l’Ontario (32) – Kashawn Aitcheson, Lirim Amidovski, David Bedkowski, Trenten Bennett, Jordan Charron, Gabe Chiarot, Ethan Czata, Francesco Dell’Elce, Kieran Dervin, Rylan Fellinger, Owen Griffin, Matthew Hlacar, Tyler Hopkins, Jack Ivankovic, Aidan Lane, Jimmy Lombardi, Andrew McNiel, Brady Martin, Porter Martone, Marco Mignosa, Michael Misa, Shamar Moses, Jack Nesbitt, Jake O’Brien, Charlie Pacquette, Evan Passmore, Noah Read, Cameron Reid, Luca Romano, Matthew Schaefer, Grant Spada et Malcolm Spence
Hockey Québec (15) – Anthony Allain-Samaké, Lucas Beckman, Justin Carbonneau, Alexis Cournoyer, Gabriel D’Aigle, Caleb Desnoyers, Émile Guité, Alex Huang, Noah Laberge, Jérémy Loranger, Alexis Mathieu, Samuel Meloche, Mateo Nobert, Nathan Quinn et Bill Zonnon
Hockey Alberta (12) – Nathan Behm, Braeden Cootes, Ashton Cumby, Kale Dach, Aiden Foster, Max Heise, Justin Kipkie, Carter Klippenstein, Ryan Miller, Bryce Pickford, Jackson Smith et Luke Vlooswyk
Hockey Colombie-Britannique (7) – Shea Busch, Ben Kindel, Tommy Lafrenière, Lynden Lakovic, Joshua Ravensbergen, Cameron Schmidt et Will Sharpe
Hockey Manitoba (7) – Carter Bear, Matthew Gard, Burke Hood, Peyton Kettles, Owen Martin, Hayden Papaneukis et Brady Turko
Hockey Est de l’Ontario (5) – Quinn Beauchesne, Jacob Cloutier, Parker Holmes, Harry Nansi et Grayden Robertson-Palmer
Hockey Nouvelle-Écosse (2) – Cole Chandler et Brady Peddle
Hockey Île-du-Prince-Édouard (2) – Will Murphy et Dawson Sharkey
Hockey Saskatchewan (2) – Roger McQueen et Cole Reschny
Hockey Nouveau-Brunswick (1) – Will Reynolds
JOUEURS CANADIENS REPÊCHÉS – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale masculine 2025 – Porter Martone
Équipe nationale junior 2025 – Jack Ivankovic, Porter Martone et Matthew Schaefer
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2025 (médaille d’or) – Quinn Beauchesne, Lucas Beckman, Braeden Cootes, Matthew Gard, Burke Hood, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Ben Kindel, Brady Martin, Jack Nesbitt, Cole Reschny, Cameron Schmidt et Jackson Smith
Équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans 2024 (médaille d’or) – Quinn Beauchesne, Lucas Beckman, Braeden Cootes, Ethan Czata, Caleb Desnoyers, Émile Guité, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Peyton Kettles, Ben Kindel, Brady Martin, Jake O’Brien, Cameron Reid, Cole Reschny, Matthew Schaefer, Cameron Schmidt et Jackson Smith
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2024 (médaille d’or) – Kashawn Aitcheson, Caleb Desnoyers, Jack Ivankovic, Porter Martone et Matthew Schaefer
Équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans 2023 (médaille d’or) – Gabriel D’Aigle, Porter Martone, Michael Misa, Roger McQueen et Malcolm Spence
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2023 (médaille de bronze) – Gabriel D’Aigle
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2023 (Canada Rouges) – Quinn Beauchesne, Braeden Cootes, Peyton Kettles, Brady Martin, Jake O’Brien, Cole Reschny, Luca Romano et Jackson Smith
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2023 (Canada Blancs-médaille d’or) – Cole Chandler, Ethan Czata, Caleb Desnoyers, Owen Griffin, Émile Guité, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Jack Nesbitt, Mateo Nobert, Cameron Reid, Matthew Schaefer, Cameron Schmidt et Will Sharpe
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Noirs) – Lynden Lakovic et Malcolm Spence
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Rouges-médaille d’argent) – David Bedkowski, Gabriel D’Aigle, Porter Martone et Michael Misa
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Blancs) – Justin Carbonneau, Roger McQueen et Bill Zonnon

Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines
Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta. Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario. « C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. » Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence. « Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Hockey Canada dévoile le groupe de gestion de son Programme des officiels
Restructuration de la direction à la suite du départ de l’arbitre en chef Todd Robinson
Hockey Canada a annoncé le groupe de gestion qui dirigera le Programme des officiels de Hockey Canada jusqu’à la fin de la saison 2026-2027.
Dan Coles (Sherwood Park, AB), Matthew Fergenbaum (Thornhill, ON), Fraser Lawrence (Edmonton, AB), Vanessa Stratton (Windsor, ON) et Sean Tobin (Goulds, NL) superviseront le programme en collaboration avec le responsable des officiels, Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC), et la coordonnatrice des officiels, Megan Howes (Burnaby, BC).
Todd Robinson (Sackville, NS), arbitre en chef de Hockey Canada depuis 2017, avait annoncé sa retraite à la conclusion de la saison 2023-2024. Au terme de consultations avec ses 13 membres, Hockey Canada a déterminé qu’une nouvelle structure était requise pour assurer la direction du Programme des officiels. La création d’un groupe de gestion, composé de personnes ayant des mandats précis dans leur domaine d’expertise, a été définie comme une étape clé pour l’avenir du programme.
« Hockey Canada est reconnaissante envers Todd Robinson pour ses années consacrées à nos arbitres et juges de lignes, a commenté Hanoomansingh. Avec le départ imminent de Todd, il était devenu évident que l’ampleur et la diversité du programme exigeaient la présence de plusieurs spécialistes à des postes de direction. Nos membres ont appuyé cette nouvelle structure de direction, et nous sommes impatients de voir l’évolution de notre programme grâce au leadership de notre nouveau groupe de gestion. »
Dan Coles occupera le poste de responsable de la formation en arbitrage et veillera à l’élaboration du curriculum en arbitrage de même qu’à l’élaboration et à la mise en œuvre des formations destinées aux instructeurs et instructrices en arbitrage. Il a amorcé son parcours dans le domaine auprès de l’AHM de St. Albert à l’âge de 13 ans, assumant diverses fonctions de direction au sein du programme d’arbitrage, notamment comme répartiteur, instructeur de stage et arbitre en chef. Coles est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en éducation, avec une spécialisation en technologie éducative. Il a été un enseignant, principalement en éducation physique et en mathématiques, et un directeur d’école. Il travaille présentement auprès de l’Alberta Teachers’ Association, axant ses efforts sur les relations de travail et le soutien au personnel enseignant.
Matthew Fergenbaum sera le responsable de l’arbitrage au parahockey. Il appuiera les membres quant au recrutement et au développement d’officiels et officielles au parahockey et désignera et formera des arbitres et juges de lignes pour des compétitions sanctionnées par la World Para Ice Hockey (WPIH). Il compte plus de deux décennies d’expérience en arbitrage sur glace. Il a notamment été affecté à deux éditions des Jeux paralympiques d’hiver et à huit championnats mondiaux. Au cours de la dernière année, Fergenbauma joué un rôle important pour le développement des arbitres et juges de lignes de la WPIH en dirigeant leur camp en Corée du Sud. Il poursuivra ce travail parallèlement à son rôle auprès de Hockey Canada.
Fraser Lawrenceassumera la fonction d’entraîneur-chef en arbitrage au hockey masculin du Programme d’excellence des officiels (PEO). Il veillera au développement d’officiels de la haute performance pour le volet hockey masculin du PEO de Hockey Canada. Il a récemment couronné une brillante carrière sur glace en étant affecté à des matchs de championnat dans la Ligue de hockey de l’Ouest et la Ligue américaine de hockey, de même qu’aux Jeux d’hiver du Canada, à deux éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF et au Championnat mondial 2022 de l’IIHF. Tout en poursuivant sa carrière avec succès dans le monde des affaires dans un rôle de directeur principal des ventes, Lawrence a poursuivi son implication auprès de la Ligue de hockey junior de l’Alberta et de la Ligue de hockey de l’Ouest, participant également au camp masculin de développement de l’élite de Hockey Canada en 2024 et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024. Son travail sera axé sur le mentorat de la prochaine génération d’officiels de Hockey Canada et sur le rehaussement des standards dans l’ensemble du programme.
Vanessa Strattonoccupera le poste d’entraîneuse-chef en arbitrage au hockey féminin du PEO. Elle s’occupera du développement d’officielles de la haute performance pour le volet hockey féminin du PEO de Hockey Canada. Elle partage son temps entre Hockey Colombie-Britannique, Hockey Canada et l’IIHF, où elle a dirigé des officielles lors des deux dernières éditions du Championnat mondial féminin de l’IIHF, tout en faisant partie du groupe principal d’entraîneuses en arbitrage au sein du programme de préparation olympique du parcours vers Milan. En 2023, Stratton a aussi été nommée au comité d’arbitrage de l’IIHF, où elle contribue à la croissance mondiale et à l’avancement de ce domaine. Elle est une employée à temps plein de l’Université Western. Elle entamera des études doctorales à l’automne 2025 à l’Université de Windsor, où ses recherches porteront principalement sur l’écosystème de l’arbitrage.
Sean Tobin occupera le poste de responsable de l’entraînement en arbitrage et veillera au développement des entraîneurs et entraîneuses, de même que des leaders en arbitrage à l’échelle locale dans l’ensemble du pays. Il a récemment été un instructeur principal auprès de plusieurs membres et est l’ancien adjoint à l’arbitre en chef de Hockey Est de l’Ontario (HEO). Tobin a conçu la série Rule of the Week (La règle de jeu de la semaine) diffusée sur YouTube pour faire la promotion d’une meilleure interprétation des règles de jeu de Hockey Canada. Il a aussi été responsable de la mise en œuvre de la Green Armband Initiative (L’initiative du brassard vert) auprès de HEO. En plus de son implication au hockey, il est un clinicien agréé en santé mentale avec une vaste expérience dans des postes de direction du secteur public. Son expérience professionnelle l’a aidé à promouvoir la formation pratique, le mentorat et une approche réfléchie de la formation et de l’entraînement en arbitrage dans le hockey canadien.
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le HockeyCanada.ca/Officiels.

Alan Millar nommé directeur général du Programme d’excellence
Le dirigeant de longue date au hockey junior revient au sein de Hockey Canada après deux saisons avec les Pats de Regina de la WHL
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé qu’Alan Millar (Tottenham, ON)deviendra le tout premier directeur général à temps plein de son Programme d’excellence.
Millar fait un retour auprès de Hockey Canada après avoir passé trois ans à titre de directeur du personnel des joueurs au sein du Programme d’excellence de 2021 à 2024, années au cours desquelles il a remporté deux médailles d’or au Championnat mondial junior de l’IIHF (2022, 2023) et deux autres à la Coupe Hlinka-Gretzky (2022, 2023). Il a également gagné l’or au Championnat mondial des M18 2021 de l’IIHF à titre de directeur du personnel des joueurs et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2021 en tant que directeur général.
Dans son nouveau rôle, Millar agira à titre de directeur général de l’équipe nationale junior du Canada, ainsi que de l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans pour la Coupe Hlinka-Gretzky et le Championnat mondial masculin des M18 de l’IIHF. Il sera également à la tête du programme national des moins de 17 ans et veillera à la viabilité à long terme du Programme d’excellence.
« Nous sommes ravis d’avoir un directeur général à temps plein expressément pour superviser le Programme d’excellence de Hockey Canada », a déclaré Scott Salmond (Creston, C.-B.), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. « Au terme d’un processus de recrutement exhaustif, nous sommes certains qu’Alan est la bonne personne pour diriger ce programme. Ayant passé une grande partie de sa carrière à collaborer avec Hockey Canada dans diverses fonctions, il a aidé à bâtir plusieurs équipes championnes du monde. Son expérience dans l’AHL et la LCH ainsi que sa bonne connaissance de notre personnel et de nos programmes seront extrêmement utiles dans son nouveau rôle. »
Millar a passé les deux dernières saisons (2023-2025) à titre de vice-président des activités hockey et directeur général des Pats de Regina dans la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL). Avant son premier passage au sein de Hockey Canada, il a été le directeur général des Warriors de Moose Jaw dans la WHL pendant neuf saisons (2012-2021). Auparavant, il a passé deux ans en tant que directeur des activités hockey (2010-2012) de l’équipe et cinq campagnes comme directeur général du Sting de Sarnia (2004-2009) dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL). Millar a aussi occupé le poste de directeur des activités d’Équipe Ontario au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2004, aidant l’équipe à remporter l’or. Pendant la saison 2003-2004, il a été le directeur du personnel des joueurs pour les St. Michael’s Majors de Toronto dans l’OHL. Il a aussi été le directeur général et gouverneur suppléant du Storm de Guelph dans l’OHL pendant six saisons (1997-2003), équipe avec laquelle il a gagné le championnat de l’OHL en 1998. Pendant les quatre saisons précédentes (1993-1997), il a été le directeur du fonctionnement et gouverneur suppléant des Flames de Saint John dans la Ligue américaine de hockey (AHL). « Je suis absolument honoré de faire un retour à Hockey Canada à temps plein en tant que directeur général du Programme d’excellence, a déclaré Millar. C’est un privilège de représenter le Canada sur la scène mondiale, et je me considère chanceux d’avoir pu le faire à plusieurs reprises déjà. Je suis fébrile à l’idée de travailler avec la direction de même que les membres du personnel pour bâtir sur les succès récents des programmes des M17 et des M18 et propulser à nouveau notre équipe nationale junior sur le podium. J’ai vraiment hâte de relever les défis liés à l’évaluation des meilleurs joueurs au pays et de bâtir des équipes prêtes à rivaliser pour l’or. Je tiens à remercier Scott Salmond, Katherine Henderson et l’équipe de direction de l’organisation pour cette occasion unique. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.

Sélection des officiel·les pour les championnats nationaux des clubs de M18
Vingt-huit arbitres et juges de lignes affectés à la Coupe Esso et à la Coupe TELUS
Des officielles et officiels de partout au pays seront à l’œuvre aux championnats nationaux des clubs de M18 du Canada. Ce sont au total 14 arbitres et 14 juges de lignes qui ont été sélectionnés par Hockey Canada en vue de la Coupe Esso et de la Coupe TELUS.
Officielles à la Coupe Esso 2025
Les officielles retenues pour la Coupe Esso 2025 à Lloydminster, en Alberta, sont issues du volet féminin du Programme d’excellence des officiels. Elles ont ainsi participé à des camps de développement et reçu un accompagnement en continu dans le cadre des programmes offerts par leurs membres régionaux, provinciaux et territoriaux respectifs, en plus d’avoir été évaluées par des membres du personnel entraîneur en arbitrage de calibre national avant leur sélection.
« La Coupe Esso offre toute une occasion à ces officielles de conclure la saison avec un championnat national », souligne Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ces arbitres et juges de lignes ont travaillé extrêmement fort tout au long de la saison et ont dû s’élever face à la compétition afin d’être retenues pour cet événement prestigieux. »
Arbitres
• Lindsey Ducharme (Hockey Alberta) • Emily Hill (Hockey Alberta) • Jenna Leighton (Hockey Nouvelle-Écosse) • Daphnée Lemay (Hockey Québec) • Tori Pirruccio (Association de hockey féminin de l’Ontario) • Jillian Purcell (Hockey Nouveau-Brunswick) • Kaitlyn Sauser (Hockey Saskatchewan)
Juges de lignes
• Megan French (Hockey Alberta) • Carley Jewell (Association de hockey féminin de l’Ontario) • Josée Martin (Hockey Nouveau-Brunswick) • Taylor Pearson (Hockey Saskatchewan) • Leah Rideout (Hockey Nouvelle-Écosse) • Shadei Saadé (Hockey Québec) • Coby Sullivan (Association de hockey féminin de l’Ontario)
Les entraîneuses en arbitrage pour la Coupe Esso seront Ashley Desjardins (Winnipeg, MB) et Theresa Llorente (Toronto, ON).
Officiels à la Coupe TELUS 2025
Les officiels choisis en vue de la Coupe TELUS 2025 à Chilliwack, en Colombie-Britannique, font partie du groupe de la haute performance du programme des officiels de Hockey Colombie-Britannique. Ils se sont tous soumis à un long processus d’observation et d’évaluation par Hockey Colombie-Britannique durant toute la saison, sans compter que plusieurs d’entre eux ont pris part à des camps du Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada.
« La Coupe TELUS représente une occasion unique pour les officiels qui font partie du programme du membre hôte, poursuit Hanoomansingh. Ces arbitres et juges de lignes ont trimé dur tout au long de la saison, des rangs AAA chez les M18 jusqu’au hockey junior majeur. Ils méritent amplement cette sélection au championnat national. »
Arbitres
• Jakob Brandstrom • Jagjit Cheema • Caden Fanshaw • Trey Hucalak • Bryce Manders • Malcolm Simpson • Kai Walsh
Juges de lignes
• Jeff Dayton • Ryder Fabian • Nick Gillam • Aidan Hitchmough • Isaac La Roy • Nishan Mahal • Jack McNabb
Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe TELUS seront Ron Dietterle (Aldergrove, BC) et Josh Smith (Blackfalds, AB).

Officielles et officiels choisis pour les championnats de hockey 2025 d’U SPORTS
26 arbitres et juges de lignes affectés aux tournois de hockey masculin et féminin
Vingt-six officielles et officiels, soit 13 arbitres et autant de juges de lignes, ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats nationaux de hockey masculin et féminin d’U SPORTS.
Les tournois se dérouleront en parallèle du 20 au 23 mars : la Coupe universitaire en hockey masculin se tiendra à Ottawa, en Ontario, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Elmira, dans cette même province.
« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations de s’affronter dans le cadre d’un exigeant tournoi à simple élimination. Ces arbitres et juges de lignes œuvrent au plus haut niveau et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »
Les officielles et officiels sur glace des deux championnats nationaux d’U SPORTS seront équipés par FORCE Sports.
Coupe universitaire de hockey masculin (Ottawa, ON)
Maxime Bedard (Hockey Québec) – Juge de lignes Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) – Juge de lignes Taylor Burzminski (Hockey Alberta) – Arbitre Dominic Cadieux (Hockey Québec) – Arbitre Tanner Doiron (Hockey Île-du-Prince-Édouard) – Arbitre Maxime Ferland (Hockey Québec) – Juge de lignes Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) – Juge de lignes Brendan Kane (Fédération de hockey de l’Ontario) – Arbitre Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) – Juge de lignes Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) – Arbitre
Women's Hockey Championship (Elmira, ON)
Grace Barlow (Hockey C.-B.) – Arbitre Brandy Beecroft (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Arbitre Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Jessica Chartrand (Hockey Québec) – Juge de lignes Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) – Juge de lignes Marie-Éve Couture (Hockey Québec) – Arbitre Béatrice Fortin (Hockey Québec) – Arbitre Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Amy Laroche (Hockey C.-B.) – Juge de lignes Elizabeth Mantha (Hockey Québec) – Arbitre Amy Martin (Hockey Manitoba) – Arbitre Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) – Arbitre Shauna Neary (Hockey Manitoba) – Arbitre Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) – Juge de lignes Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe universitaire sont Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC) et Kirk Wood (Cambridge, ON). Pour le Championnat de hockey féminin, il s’agit de Gabrielle Ariano-Lortie (Montréal, QC) et de Vanessa Stratton (Windsor, ON).

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe
L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels
Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.
J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.
Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.
Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.
Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?
Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.
Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.
Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.
Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.
Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.
Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.
Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!
Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.
J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.
Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.
Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.
Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?
J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.
Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.
Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.
Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.
La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.
J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.
Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.
Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.
Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.
On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.
Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.
J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.
La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.
Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!
Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.
Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :
D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.
Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.
Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.
Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.
Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.
Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.
Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

En chiffres : 11 jours à Ottawa
Quelques faits et statistiques sur le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, sur la glace comme à l’extérieur de la patinoire
Le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF a officiellement pris fin dimanche après 11 jours de compétition dans la capitale nationale.
Devant leurs écrans, les téléspectateurs à RDS et à TSN ont vu l’action sur la glace, mais le travail en coulisses est au cœur de l’accueil du reste du monde dans ce qui est l’un des tournois les plus regardés du calendrier du hockey international.
Quels sont les tenants et les aboutissants de la tenue d’un Mondial junior? Jetons un coup d’œil aux chiffres.
7 communautés des environs d’Ottawa qui ont accueilli des matchs préparatoires, notamment Arnprior, Belleville, Brockville, Cornwall, Hawkesbury, Kingston et Ottawa.
10 artistes autochtones qui ont vu leurs œuvres célébrées sous forme de prix remis aux joueurs du match, de sacs-ceintures offerts aux bénévoles et d’un chandail commémoratif spécial.
23 officiels plongés dans l’action du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, représentant neuf pays – Finlande (4), États-Unis (4), Canada (3), Suède (3), Tchéquie (2), Danemark (2), Lettonie (2), Slovaquie (2) et Suisse (1).
26 personnes de 14 pays qui ont prêté le serment de citoyenneté canadienne en amont du match préparatoire du Canada contre la Tchéquie.
27 partenaires qui ont soutenu Hockey Canada et le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF.
28 tireurs lors de la séance de tirs de barrage du match pour la médaille de bronze entre la Tchéquie et la Suède, la plus longue de l’histoire de la Fédération internationale de hockey sur glace. Les gardiens de but Michael Hrabal et Marcus Gidlof ont effectué un total combiné de 23 arrêts avant le but gagnant inscrit par Eduard Sale pour les Tchèques à la 14 e ronde.
76 agencements uniques de rondelles empilées, créés par les bénévoles affectés aux services aux équipes avant les entraînements.
116 joueurs et joueuses du hockey mineur qui ont participé à l’événement à titre de porte-drapeaux ainsi que de présentateurs et présentatrices des joueurs du match Esso pendant les cérémonies d’avant-match et d’après-match.
121 membres des médias accrédités provenant de 11 pays, en plus de 36 photographes accrédités.
193 buts marqués pendant le tournoi. Le total le plus élevé pour une rencontre a été de 16, lorsque la Tchéquie a écrasé le Kazakhstan par un pointage de 14-2, tandis que le total le plus bas a été de trois, à trois reprises (Suisse c. Slovaquie – 2-1; Canada c. Allemagne – 3-0; Finlande c. Lettonie – 3-0).
322 bénévoles qui ont donné de leur temps tout au long du tournoi grâce au programme des bénévoles TELUS.
400 bidons d’eau consommés tout au long du tournoi par les équipes, les bénévoles et le personnel.
1 094 publications dans les médias sociaux sur toutes les plateformes de Hockey Canada (X, Facebook, Instagram, LinkedIn et TikTok) du 19 décembre (à l’amorce des matchs préparatoires) au 5 janvier. On recense 45 217 677 impressions et 2 000 899 interactions pour ces publications.
1 964 minutes de hockey jouées durant le tournoi. Sept matchs se sont étirés sur plus de 60 minutes, dont la demi-finale opposant la Finlande à la Suède et les deux matchs pour une médaille. C’est la troisième fois au cours des quatre dernières années que le match pour la médaille d’or nécessite une prolongation.
4 000+ billets unitaires offerts à des groupes communautaires et autochtones locaux, dont à 150 enfants de la Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan, de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg et des Mohawks d’Akwesasne pour leur permettre d’assister à un match. En outre, 150 néo-Canadiens et néo-Canadiennes ont assisté à leur premier match de hockey dans le cadre du tournoi.
6 177 spectateurs et spectatrices dans les gradins pour le match de la ronde de relégation entre l’Allemagne et le Kazakhstan le 2 janvier, soit l’une des plus grandes foules de l’histoire du Mondial junior pour un match de relégation.
15 000 repas récupérés grâce au programme de récupération alimentaire de La Tablée des Chefs, l’une des initiatives de durabilité de l’événement. L’effort conjoint des deux sites principaux et des deux hôtels a permis d’éviter le gaspillage de plus de 6 842 livres (trois tonnes) de nourriture.
16 700+ forfaits de billets pour l’événement vendus pour l’un ou l’autre des sites. Au total, 13 200 forfaits ont été vendus pour le Centre Canadian Tire et 3 532 pour la Place TD.
80 000+ visiteurs et visiteuses à la Place des partisans, ouverte au pavillon Aberdeen du 26 décembre au 5 janvier. Cet événement offert gratuitement comprenait près de 50 activations pour la communauté, notamment des diffusions en direct des matchs du Mondial junior, des séances de patinage libre, des feux d’artifice la veille du jour de l’An, la présence de la Coupe Stanley et une rencontre avec des joueuses de la Charge d’Ottawa de la LPHF. Dix groupes de musique et DJ se sont également produits en spectacle.
296 895 personnes au total dans les gradins pour les 29 matchs au Centre Canadian Tire et à la Place TD selon la statistique officielle, qui place cette édition au huitième rang à ce chapitre dans l’histoire du Mondial junior. Ce chiffre grimpe à plus de 325 000 si l’on tient compte des trois matchs préparatoires disputés à Ottawa.
3 208 095 dollars générés par la vente de billets pour le moitié-moitié de Hockey Canada dans l’ensemble des 10 provinces et des Territoires du Nord-Ouest jusqu’au 5 janvier.

Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Tchéquie
Jeudi 2 janvier | 19 h 30 HE | Ottawa, Ontario | Quart de finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (2 JANV.)
Place aux éliminatoires! Match sans lendemain pour l’équipe nationale junior du Canada, qui affronte la Tchéquie jeudi soir en quart de finale au Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF au Centre Canadian Tire.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada s’est incliné 4-1 contre les États-Unis à son dernier match de la ronde préliminaire mardi soir. Bradly Nadeau a fait mouche en supériorité numérique au début de la troisième période pour brièvement égaliser la marque, avant que les Américains ne profitent eux aussi de l’avantage d’un joueur pour reprendre l’avance et ajouter un but d’assurance. Les Canadiens ont écopé de 22 minutes de punition, ce qui a permis aux Américains de marquer à trois reprises sur le jeu de puissance. Carter George a fait 24 arrêts, et le Canada a eu l’avantage sur les États-Unis 39-28 au chapitre des tirs au but.
La Tchéquie a perdu son dernier match préliminaire par la marque de 4-2 face à la Suède mardi. Petr Sikora a réduit l’avance de ses adversaires à 2-1 au milieu de la deuxième période, mais les Suédois ont creusé l’écart à 4-1 après 40 minutes de jeu. Le capitaine Eduard Sale s’est imposé sur un tir de punition au dernier vingt, mais ce fut tout pour les Tchèques. Michael Hrabal a fait 37 arrêts dans une cause perdante.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiens ont confirmé leur parcours parfait pendant le calendrier préparatoire en défaisant la Tchéquie par la marque de 3-2 le 23 décembre. Gavin McKenna a réussi un doublé en troisième période – inscrivant notamment le but gagnant à 2 min 29 s de la fin – pour procurer la victoire aux représentants de l’unifolié. Nadeau a inscrit l’autre but et Carter George a fait 21 arrêts pour les Canadiens, qui ont décoché 39 tirs au but contre 23 pour les Tchèques.
À surveiller
Le Canada est la seule équipe du tournoi à n’avoir accordé aucun but à 5 contre 5. Cinq buts ont été alloués sur un avantage numérique de l’équipe adverse, et un but a été inscrit dans un filet désert. Il sera donc essentiel de maintenir le jeu à forces égales. Bien qu’il ait subi une première défaite dans l’uniforme d’Équipe Canada (il présente actuellement une fiche de 12-1), George est le meilleur gardien de but à Ottawa jusqu’à maintenant, au sommet parmi tous les gardiens de but au chapitre de la moyenne de buts alloués (1,01), du pourcentage d’arrêts (0,964) et du nombre de jeux blancs (2). Espoir des Kings de Los Angeles (sélectionné au 57 e rang au total en 2024), le cerbère de 18 ans a offert une belle performance en matchs éliminatoires, aidant le Canada à remporter l’or au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023 : en cinq matchs éliminatoires (toutes des victoires), George affiche une moyenne de buts alloués de 2,60 et un pourcentage d’arrêts de 0,919 et a signé un jeu blanc.
La Tchéquie a joué pour une médaille lors des trois dernières éditions du Mondial junior et compte huit joueurs qui faisaient partie de l’équipe qui a remporté le bronze il y a un an à Göteborg. La formation tchèque comprend quatre espoirs des Blues de St. Louis : le défenseur Adam Jiricek (16eau total en 2024) et les avants Adam Jecho (95een 2024), Ondrej Kos (81een 2024) et Jakub Stancl (106 e en 2023). Trois Tchèques figurent parmi les six meilleurs pointeurs du tournoi en ronde préliminaire : Stancl et Vojtech Hradec ont quatre buts et sept points chacun, et Sale a quatre buts et six points. Les Tchèques ont le meilleur pourcentage d’efficacité des tirs du tour préliminaire (25 buts sur 127 tirs, soit 19,7 %) et amorcent les éliminatoires en quatrième position en ce qui a trait au jeu de puissance (ayant converti 3 de leurs 13 occasions, soit 23,1 %) et au troisième rang au chapitre du jeu en infériorité numérique (ayant résisté à 16 situations sur 19, soit 84,2 %).
Rétrospective
Le Canada et la Tchéquie (anciennement la République tchèque) se sont affrontés à 24 reprises au Mondial junior depuis la dissolution de la Tchécoslovaquie; les Canadiens ont signé 21 victoires.
Ces dernières années, les deux équipes se sont souvent affrontées dans des matchs décisifs. Le Canada a vécu un revers crève-cœur l’an dernier à Göteborg, baissant pavillon 3-2 devant les Tchèques. Le Canada s’était auparavant mesuré à la Tchéquie au match pour la médaille d’or de l’édition 2023 à Halifax (une victoire de 3-2 en prolongation pour le Canada), en demi-finale du tournoi de 2022 à Edmonton (un gain de 5-2 du Canada) et en quart de finale du Mondial junior 2021 dans la bulle à Edmonton (un triomphe de 3-0 du Canada).
Fiche de tous les temps : le Canada mène 21-3-2 (1-1 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 120 Buts pour la Tchéquie : 48

Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. États-Unis
Jeudi 31 décembre | 20 h HE | Ottawa, Ontario | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (31 DÉC.)
Pour conclure la ronde préliminaire à Ottawa, l’équipe nationale junior du Canada croise le fer avec les États-Unis, et le premier rang du groupe A est à l’enjeu au Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a rebondi après sa défaite contre la Lettonie en battant l’Allemagne 3-0 dimanche. Les unités spéciales ont frappé tôt pour le Canada; Oliver Bonk a marqué avec l’avantage d’un homme au premier vingt. Un tir de Caden Price qui a rebondi sur le patin du portier allemand Nico Pertuch a permis au Canada de doubler son avance en troisième période, puis Mathieu Cataford a touché la cible dans un filet désert avec trois secondes à jouer. Carter George a été fantastique devant son filet, repoussant 25 tirs pour signer son deuxième jeu blanc en autant de départs et obtenant une aide sur le but de Cataford.
Les États-Unis étaient également en action dimanche et ont perdu 4-3 en prolongation contre la Finlande. Carey Terrance a marqué en première période, Cole Hutson a procuré une avance aux États-Unis au début du deuxième tiers et Brodie Ziemer a nivelé le pointage à 3-3 avec un but à l’amorce de la troisième période, mais Tuomas Uronen a marqué le but de la victoire pour les Finlandais. Trey Augustine a fermé la porte à 40 reprises pour les États-Unis.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que ces équipes se sont rencontrées, c’était lors d’un match préparatoire l’an dernier; le Canada s’était incliné 6-5 en prolongation contre les Américains à Kungsbacka, en Suède. Macklin Celebrini avait marqué en première période, puis, lors d’un deuxième tiers rempli d’action, Conor Geekie et Matthew Savoie avaient fait mouche pour le clan canadien, mais les États-Unis avaient pris une avance de 5-3 avant le deuxième entracte. Celebrini avait ensuite inscrit son deuxième de la rencontre, et Owen Allard avait forcé la tenue d’une prolongation. Cependant, l’Américain Lane Hutson avait joué les héros pour confirmer la victoire des siens. Le tandem Mathis Rousseau et Samuel St-Hilaire avait réalisé un total combiné de 22 arrêts.
Le dernier duel de tournoi entre les deux pays a eu lieu en demi-finale à Halifax lors de l’édition 2023. Les Canadiens avaient signé une victoire de 6-2, en route vers leur 20emédaille d’or. Les États-Unis s’étaient donné une avance de 2-0 dans ce duel, mais le Canada avait pris les choses en main par la suite. Joshua Roy s’était imposé avec une récolte de deux buts et deux aides. Connor Bedard, Logan Stankoven, Adam Fantilli et Brandt Clarke avaient tous fait vibrer les cordages. Thomas Milic avait réalisé 43 arrêts devant la cage du Canada.
À surveiller
George a été le meilleur gardien de but du tournoi jusqu’à maintenant, avec un jeu blanc de 31 arrêts contre la Finlande réalisé avant celui de 25 arrêts contre l’Allemagne. Espoir des Kings de Los Angeles (sélectionné au 57 e rang au total en 2024), le cerbère de 18 ans affiche un pourcentage d’arrêts de 0,905 avec l’Attack d’Owen Sound (OHL) cette saison et n’a jamais connu la défaite à titre de représentant d’Équipe Canada (12-0). Le portier a aidé le Canada à remporter l’or au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023. En plus de la tenue des gardiens de but, le jeu en infériorité numérique des Canadiens a été efficace jusqu’à présent au tournoi. Le Canada n’a accordé que deux buts aux attaques massives adverses, ce qui le place au troisième rang à ce chapitre.
James Hagens et Cole Hutson ont été les plus performants du côté des États-Unis en ronde préliminaire. Admissible au repêchage 2025 de la LNH, Hagens a marqué deux buts et récolté six points, et son différentiel est de +4 en trois matchs. Le jeune homme de 18 ans a débuté son tournoi avec une performance de quatre points contre l’Allemagne. Cette saison avec le Collège de Boston, il a obtenu cinq buts et 20 points. Hutson a inscrit un but et six points en trois matchs et son différentiel s’élève à +7. Sélection de deuxième ronde des Capitals de Washington (43 e au total en 2023), l’athlète de 18 ans a obtenu quatre buts et 14 points dans l’uniforme de l’Université de Boston.
Rétrospective
Historiquement, le Canada a l’ascendant sur les États-Unis, ayant remporté 34 des 49 matchs et fait match nul à trois reprises, mais on s’approche davantage d’une parité depuis quelques années. Les Canadiens et les États-Unis se partagent également les dix derniers affrontements depuis 2012.
Avant la victoire en demi-finale du Canada en 2023, il faut remonter au match d’ouverture de l’édition 2020 du Mondial junior pour le dernier triomphe du Canada contre les Américains. Alexis Lafrenière avait obtenu le but gagnant en fin de partie et trois aides dans un gain de 6-4 le lendemain de Noël.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 34-12-3 (3-3 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 200 Buts pour les États-Unis : 136
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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