
L’excellence sur la glace
Hommage aux Noirs qui ont porté le chandail à la feuille d’érable aux Jeux olympiques d’hiver
Avec le coup d’envoi qui est donné à Beijing, c’est une nouvelle édition des Jeux olympiques d’hiver qui s’amorce… et un nouveau chapitre de l’histoire du hockey et d’Équipe Canada qui commence.
Nous profitons du Mois de l’histoire des Noirs pour vous présenter les cinq athlètes qui ont contribué – et continuent de contribuer – à écrire cette histoire.
DARREN LOWE
1984 – 7PJ 2B 2A 4P (4e place)
Véritable pionnier, Lowe est devenu le premier hockeyeur noir à représenter le Canada aux Jeux olympiques, en 1984. À Sarajevo, le Torontois a trouvé le fond du filet deux fois – créant l’égalité contre la Finlande au début de la 3e période d’un match qu’Équipe Canada allait finalement remporter 4-2, et comptant le but décisif dans la victoire de 8-1 contre l’Autriche – et fourni deux aides, s’inscrivant sur la feuille de pointage lors des quatre premiers matchs du Canada, tous remportés par l’unifolié.
CLAUDE VILGRAIN
1988 – 6PJ 0B 0A 0P (4e place)
Né en Haïti, Vilgrain a grandi à Québec et est devenu un pilier de l’équipe nationale masculine du Canada pendant les années 1980, prenant part à 145 matchs entre 1986 et 1988. Sa séquence a pris fin aux Jeux de Calgary, où il n’a malheureusement pas inscrit un seul but en six matchs devant le public canadien.
JAROME IGINLA
2002 – 6PJ 3B 1A 4P (médaille d’or) 2006 – 6PJ 2B 1A 3P (7e place) 2010 – 7PJ 5B 2A 7P (médaille d’or)
Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2021, Iginla a joué un rôle crucial dans deux matchs qui sont passés à l’histoire. En 2002, le natif de St. Albert, en Alberta, a obtenu deux buts et une aide dans la victoire de 5-2 contre les États-Unis, ramenant ainsi l’or au pays pour la première fois en 50 ans; huit ans plus tard, à Vancouver, la foule scandait « Iggy! Iggy! Iggy! » tandis qu’il faisait une superbe passe à Sidney Crosby, qui en a profité pour marquer le but en or.
P.K. SUBBAN
2014 – 1PJ 0B 0A 0P (médaille d’or)
Essayez de nommer un meilleur septième défenseur! Membre d’une ligne bleue riche en profondeur, Subban, qui était alors détenteur en titre du trophée Norris, n’a joué qu’un seul match à Sotchi, cumulant 11 min 41 s de temps de glace dans une victoire de 6-0 aux dépens de l’Autriche en ronde préliminaire.
SARAH NURSE
2018 – 5PJ 1B 0A 1P (médaille d’argent)
La première femme noire à porter le rouge et blanc sur la plus grande scène du sport, Nurse n’a inscrit qu’un seul but à PyeongChang – mais quel but, et dans quel contexte! Elle a enfilé l’aiguille pour inscrire le but gagnant dans une victoire de 2-1 en ronde préliminaire contre les États-Unis. La native de Hamilton, en Ontario, est de retour à Beijing, et cette fois-ci, elle espère faire encore mieux et gravir une marche de plus sur le podium.

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe
L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels
Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.
J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.
Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.
Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.
Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?
Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.
Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.
Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.
Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.
Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.
Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.
Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!
Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.
J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.
Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.
Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.
Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?
J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.
Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.
Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.
Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.
La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.
J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.
Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.
Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.
Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.
On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.
Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.
J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.
La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.
Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!
Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.
Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :
D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.
Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.
Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.
Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.
Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.
Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.
Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

Ajouts au groupe de gestion pour la Confrontation des 4 nations
Julien BriseBois sera le directeur général adjoint; Kyle Dubas est nommé directeur du personnel des joueurs
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé l’ajout de deux directeurs généraux d’expérience de la Ligue nationale de hockey (LNH) au groupe de gestion en vue de la Confrontation des 4 nations, qui aura lieu du 12 au 20 février à Montréal, au Québec, et à Boston, au Massachusetts.
Double champion de la Coupe Stanley, Julien BriseBois (Greenfield Park, QC/Tampa Bay, LNH) fera ses débuts comme dirigeant à l’international à titre de directeur général adjoint, tandis que Kyle Dubas (Sault Ste. Marie, ON/Pittsburgh, LNH), qui a occupé le poste de DG associé lors du Championnat mondial 2024 de l’IIHF, a été nommé directeur du personnel des joueurs. Les deux collaboreront avec le directeur général Don Sweeney (St. Stephen, NB/Boston, LNH) et le DG associé Jim Nill (Hanna, AB/Dallas, LNH).
De plus, BriseBois et Dubas ont été nommés au groupe de gestion de l’équipe olympique masculine du Canada à titre de directeur général adjoint et de directeur du personnel des joueurs, respectivement. Ils travailleront avec le DG Doug Armstrong (Sarnia, ON/St. Louis, LNH) et les directeurs généraux adjoints Sweeney et Nill, ainsi que le conseiller en relations avec les joueurs Ryan Getzlaf (Regina, SK/Anaheim, LNH) et le premier vice-président de la haute performance et des activités hockey Scott Salmond (Creston, BC). La présidente et chef de la direction de Hockey Canada, Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), et le chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie, Pat McLaughlin (Saint John, NB), participeront également aux préparatifs du comité de direction en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026.
« Julien et Kyle sont des directeurs généraux chevronnés dans la LNH, et je suis ravi de les accueillir au sein de notre groupe de gestion en vue de la Confrontation des 4 nations et des Jeux olympiques, puisque je suis persuadé qu’ils seront de forts atouts pour consolider notre groupe de gestion, a déclaré Armstrong. Les deux ont une longue et fructueuse carrière, et nous avons la conviction que leur expérience et leur connaissance des joueurs de la LNH seront bien utiles à notre personnel, qui poursuivra son évaluation des joueurs canadiens et composera des formations pour des compétitions internationales. »
BriseBois a été le directeur général du Lightning et le vice-président des activités hockey de Tampa Bay lors des six dernières saisons (2018-2024). Il a gagné deux Coupes Stanley de suite en 2020 et 2021. Auparavant, il a occupé un poste de directeur général adjoint de Tampa Bay (2010-2018) et de directeur général du Crunch de Syracuse et des Admirals de Norfolk (2010-2019) dans la Ligue américaine de hockey (AHL), remportant la Coupe Calder en 2012. Il a aussi été le vice-président des activités hockey (2006-2010), le directeur des activités hockey (2003-2006) et le directeur des affaires juridiques (2001-2003) des Canadiens de Montréal ainsi que le directeur général des Bulldogs de Hamilton de l’AHL (2007-2010), avec qui il a gagné la Coupe Calder en 2007.
Dubas amorcera sa deuxième saison à titre de directeur général et président des activités hockey des Penguins de Pittsburgh. Auparavant, il a passé neuf campagnes avec les Maple Leafs de Toronto, dont cinq (2018-2023) en tant que directeur général. À Toronto, il est devenu l’un des plus jeunes DG de l’histoire de la LNH, devancé par une seule autre personne à ce chapitre. Il a également évolué comme directeur général adjoint et DG des Marlies de Toronto de la Ligue américaine de hockey (AHL) pendant quatre saisons (2014-2018), menant l’équipe à son premier championnat de la Coupe Calder en 2018. Dubas a amorcé sa carrière de dirigeant avec les Greyhounds de Sault Ste. Marie dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL), passant quatre saisons (2003-2007) dans un rôle de recruteur et trois campagnes (2011-2014) en tant que directeur général.
« Jim et moi sommes emballés par les ajouts de Julien et Kyle à notre groupe de gestion en vue de la Confrontation des 4 nations, et nous avons hâte de travailler avec eux pendant notre préparation avant les Jeux olympiques, a affirmé Sweeney. Les deux sont des directeurs généraux de la LNH qui ont une feuille de route marquée de succès. Notre personnel entraîneur, notre personnel de soutien et nos joueurs profiteront bien de leurs vastes connaissances, de leurs nombreuses années d’expérience au niveau professionnel et de leur leadership. »
Le Canada amorcera la Confrontation des 4 nations contre la Suède le 12 février 2025 au Centre Bell à Montréal (20 h HE / 17 h HP). L’équipe croisera ensuite le fer avec les États-Unis le 15 février à Montréal (20 h HE / 17 h HP) et avec la Finlande le 17 février au TD Garden de Boston (13 h HE / 10 h HP). Le match de championnat viendra clore le tournoi le 20 février à Boston (20 h HE / 17 h HP).
La formation complète sera dévoilée entre le 29 novembre et le 2 décembre, tandis que les entraîneurs adjoints et le personnel de soutien seront annoncés au cours des prochaines semaines.
Pour en savoir plus sur la Confrontation des 4 nations, veuillez visiter la page officielle du tournoi (en anglais seulement).
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale masculine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.

Jon Cooper nommé entraîneur-chef en vue de la Confrontation des 4 nations 2025 et des Jeux olympiques d’hiver de 2026
L’entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay revient à la barre d’Équipe Canada pour la première fois depuis 2017
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que l’entraîneur-chef d’expérience de la Ligue nationale de hockey (LNH) Jon Cooper (Prince George, BC/Tampa Bay, LNH) dirigera le Canada à la Confrontation des 4 nations 2025 et aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan et à Cortina d’Ampezzo, en Italie.
Le pilote du Lightning, qui œuvre dans la LNH depuis longtemps, fera un retour derrière le banc d’Équipe Canada pour la première fois depuis 2017. Il avait alors mené l’équipe nationale masculine du Canada à une médaille d’argent au Championnat mondial 2017 de l’IIHF.
Cooper a été sélectionné par Doug Armstrong (Sarnia, ON/St. Louis, LNH), responsable du groupe de gestion pour l’équipe nationale masculine du Canada et directeur général en vue des Jeux olympiques de 2026, ainsi que Don Sweeney (St. Stephen, NB/Boston, LNH) et Jim Nill (Hanna, AB/Dallas, LNH), qui font partie du groupe de gestion en vue de la Confrontation des 4 nations 2025 et des Jeux olympiques de 2026. Le conseiller en relations avec les joueurs Ryan Getzlaf (Regina, SK/Anaheim, LNH) et le premier vice-président de la haute performance et des activités hockey Scott Salmond (Creston, BC), de même que la présidente et chef de la direction de Hockey Canada, Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), et le chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie, Pat McLaughlin (Saint John, NB), ont également participé au processus de sélection dans le cadre des préparatifs du comité de direction en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026.
« Jon est une personne, un entraîneur et un leader remarquable, et son impressionnante feuille de route marquée de succès qu’il a garnie au fil des ans dans la LNH font de lui le choix idéal pour prendre les rênes d’Équipe Canada lors des deux prochaines années à la Confrontation des 4 nations et aux Jeux olympiques d’hiver de 2026, a exprimé Armstrong. Notre groupe de gestion sait que Jon représentera le pays avec fierté fort d’un bagage d’expériences victorieuses, et nous avons hâte de travailler avec lui pour bâtir des équipes qui regrouperont les meilleurs joueurs canadiens de la LNH lors de deux événements de grande envergure. »
Cooper a récemment terminé sa 12e saison à titre d’entraîneur-chef du Lightning. Il est le meneur de tous les temps de la franchise pour les parties dirigées (879) et les victoires en saison régulière (480), ainsi que pour les parties dirigées (139) et les victoires en séries éliminatoires (84). Il a mené l’équipe à 10 présences en séries éliminatoires, un trophée des Présidents (2018-2019) et quatre finales de la Coupe Stanley (2015, 2020, 2021, 2022), remportant la Coupe Stanley deux années de suite en 2020 et 2021. Avant de se joindre au Lightning, il a passé deux campagnes (2010-2012) avec les Admirals de Norfolk de la Ligue américaine de hockey (AHL), gagnant la coupe Calder et le prix remis à l’Entraîneur de l’année de ce circuit en 2011-2012. Il a aussi dirigé le Crunch de Syracuse de l’AHL pendant une partie d’une saison. Sur la scène internationale, en plus de sa médaille d’argent en 2017, il a été entraîneur adjoint d’Équipe Amérique du Nord à la Coupe du monde de hockey 2016. Il avait aussi été nommé entraîneur-chef de l’équipe olympique masculine du Canada pour les Jeux olympiques de 2022, et il aurait rempli ce mandat si les joueurs de la LNH avaient pu y prendre part.
L’identité des six premiers joueurs qui seront de la Confrontation des 4 nations devrait être dévoilée en juin, tandis que d’autres informations concernant l’équipe olympique masculine du Canada seront communiquées ultérieurement.
La Confrontation des 4 nations est un nouvel événement international qui opposera des joueurs du Canada, des États-Unis, de la Finlande et de la Suède qui évoluent dans la LNH. Le tournoi de sept matchs se déroulera du 12 au 20 février au Centre Bell de Montréal, au Québec, domicile des Canadiens de Montréal, ainsi qu’au TD Garden de Boston, au Massachusetts, aréna des Bruins de Boston.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, l’équipe nationale masculine du Canada et l’équipe olympique masculine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.

Annonce du groupe de gestion pour la Confrontation des 4 nations 2025 de la LNH
Don Sweeney nommé directeur général; Jim Nill, directeur général associé
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé la nomination de deux directeurs généraux d’expérience de la Ligue nationale de hockey (LNH) en vue de la toute première édition de la Confrontation des 4 nations de la LNH en février prochain.
Don Sweeney (St. Stephen, NB/Boston, LNH) fera ses débuts dans un rôle de gestion à l’international à titre de directeur général. Il sera accompagné de Jim Nill (Hanna, AB/Dallas, LNH), qui fera son retour au sein du groupe de gestion du Canada pour la première fois depuis 2015, en tant que directeur général associé.
Sweeney et Nill ont aussi été nommés directeurs généraux adjoints de l’équipe olympique masculine du Canada en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan et à Cortina d’Ampezzo, en Italie. Ils viendront ainsi épauler Doug Armstrong (Sarnia, ON/St. Louis, LNH), nommé directeur général en mars.
Les deux hommes de hockey ont été sélectionnés par Armstrong, responsable du groupe de gestion de l’équipe nationale masculine du Canada, par le conseiller en relations avec les joueurs Ryan Getzlaf (Regina, SK/Anaheim, LNH) et par Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction de Hockey Canada, et Pat McLaughlin (Saint John, NB), chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie, ont également participé au processus de sélection dans le cadre des préparatifs du comité de direction en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026.
« Notre préparation se poursuit pour les deux prochaines années à l’international, et je ne peux que me réjouir de la venue de Don et de Jim, qui dirigeront Équipe Canada à la Confrontation des 4 nations 2025 de la LNH, a exprimé Armstrong. Sans compter que ces deux directeurs généraux chevronnés viendront s’ajouter à notre groupe de gestion pour les Jeux olympiques de 2026. Don et Jim ont tous deux connu beaucoup de succès dans la LNH et représenteront notre pays avec fierté. Aucun doute, leur expérience sera un atout précieux lorsque viendra le moment de bâtir nos formations à l’approche de ces deux événements d’envergure en 2025 et en 2026 ».
Sweeney en est à sa neuvième saison (2015-2024) comme directeur général des Bruins de Boston. Il a gagné le trophée Jim-Gregory du directeur général de l’année dans la LNH en 2019. Sous sa gouverne, l’équipe a participé aux séries éliminatoires huit fois consécutives, remportant au passage le trophée du Président en 2020 et en 2023. Toujours avec les Bruins, il a aussi été directeur général adjoint pendant six saisons (2009-2015), directeur du développement des joueurs pendant trois saisons (2006-2009) et directeur des activités hockey pendant deux saisons (2007-2009). Comme membre de la direction, Sweeney a aidé les Bruins à atteindre la finale de la Coupe Stanley à trois occasions (2011, 2013, 2019), remportant les grands honneurs en 2011. À cela s’ajoute un séjour d’une saison (2014-2015) avec les Bruins de Providence dans la Ligue américaine de hockey (AHL) à titre de directeur général du club. Mentionnons également que Sweeney avait été nommé directeur général adjoint de l’équipe olympique masculine du Canada pour les Jeux olympiques de 2022 advenant le cas où les joueurs de la LNH auraient participé à l’événement. Il a disputé au total 1 115 parties durant ses 16 ans de carrière comme joueur dans la LNH avec les Bruins et les Stars de Dallas, participant à la finale de la Coupe Stanley en 1990 avec Boston. Il a aussi remporté une médaille d’or avec l’équipe nationale masculine du Canada lors du Championnat mondial 1997 de l’IIHF.
Nill occupe pour sa part le poste de directeur général des Stars de Dallas depuis 11 saisons (2013-2024), lui qui a été nommé Directeur général de l’année en 2023 et mené l’équipe à sept participations aux séries éliminatoires ainsi qu’à la finale de la Coupe Stanley en 2020. Il a également passé 19 campagnes avec les Red Wings de Detroit en tant que directeur général adjoint (1998-2013) et directeur du développement des joueurs (1994-1998), aidant l’équipe à accéder six fois à la finale de la Coupe Stanley (1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2009) et remportant la Coupe Stanley à quatre occasions (1997, 1998, 2002, 2008). Nill a aussi été directeur général des Red Wings de l’Adirondack dans l’AHL pendant une saison (1988-1989), avec qui il a mis la main sur la Coupe Calder, en plus d’avoir été dépisteur des rangs professionnels pour les Sénateurs d’Ottawa pendant trois saisons (1991-1994). À l’international, il a agi à titre de directeur du développement des joueurs (2003) et comme directeur général (2004, 2015) de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, remportant l’or en 2004 et en 2015. Nill a joué 524 matchs en carrière dans la LNH, participant à la finale de la Coupe Stanley avec les Canucks de Vancouver en 1982, en plus d’avoir évolué au sein de l’équipe nationale masculine du Canada durant la saison 1979-1980, représentant l’unifolié lors des Jeux olympiques d’hiver de 1980.
L’identité des membres du personnel entraîneur et des six premiers joueurs qui seront de la Confrontation des 4 nations 2025 de la LNH devrait être dévoilée en juin, tandis que les autres informations concernant l’équipe olympique masculine du Canada seront communiquées ultérieurement.
La Confrontation des 4 nations 2025 de la LNH est un nouvel événement international qui opposera des joueurs du Canada, des États-Unis, de la Finlande et de la Suède qui évoluent dans la LNH. Sept matchs au total seront disputés selon les règles de la LNH au cours de l’événement, qui se tiendra en février 2025 dans deux villes nord-américaines – une au Canada et une aux États-Unis.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, l’équipe nationale masculine du Canada et l’équipe olympique masculine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.

Doug Armstrong nommé directeur général pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026
Le DG d’expérience dirigera le groupe de gestion de l’équipe nationale masculine du Canada au cours des deux prochaines saisons; Ryan Getzlaf et Scott Salmond font partie des membres du comité de direction
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que Doug Armstrong (Sarnia, ON/St. Louis, LNH) occupera le poste de directeur général de l’équipe olympique masculine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan et à Cortina d’Ampezzo, en Italie, et sera à la tête du groupe de gestion de l’équipe nationale masculine du Canada. Il supervisera la nomination des groupes de gestion qui dirigeront Équipe Canada lors de divers événements au cours des deux prochaines saisons.
En préparation des Jeux olympiques de 2026, Armstrong siégera à un comité de direction avec Ryan Getzlaf (Regina, SK/Anaheim, LNH), qui sera conseiller en relations avec les joueurs, Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction, et Pat McLaughlin (Saint John, NB), chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie.
Armstrong supervisera Équipe Canada lors du Championnat mondial 2024 de l’IIHF, de la Confrontation des 4 nations 2025 de la LNH et du Championnat mondial 2025 de l’IIHF. Il nommera les directeurs généraux et les gestionnaires canadiens et collaborera avec ces personnes afin de former l’équipe olympique masculine du Canada pour les Jeux olympiques de 2026. Getzlaf travaillera directement avec Armstrong et Salmond, assurant le lien entre les athlètes, le comité de direction et les groupes de gestion pour les quatre événements à venir, en plus de veiller à la compatibilité des équipes, des athlètes et du personnel.
« Les gestionnaires canadiens chevronnés au talent éprouvé sont nombreux dans la LNH, et nous estimons que Doug est la personne la mieux placée pour diriger notre équipe nationale masculine et constituer nos groupes de gestion à partir d’un groupe de gestionnaires talentueux pour chaque événement jusqu’aux Jeux olympiques de 2026 inclusivement, a déclaré McLaughlin. Doug et Ryan ont tous deux une feuille de route bien garnie dans la LNH et sur la scène internationale, et Scott joue un rôle déterminant dans la réussite des équipes nationales du Canada à tous les niveaux depuis plus de 20 ans.
« Ces trois personnes seront de précieux atouts au sein du comité de direction de Hockey Canada et contribueront à former des équipes qui feront la fierté de la population canadienne au cours des deux prochaines années. C’est un honneur et un privilège de représenter le Canada, et notre comité de direction veillera au soutien de nos joueurs et du personnel, tant sur la glace qu’à l’extérieur de la patinoire, afin de leur permettre de réussir tout en démontrant un caractère et des valeurs à la hauteur des attentes de la population envers notre organisation et nos équipes. »
Armstrong a remporté deux médailles d’or olympiques en tant que membre du groupe de gestion de l’équipe olympique masculine du Canada (2010 et 2014) ainsi que la Coupe du monde de hockey 2016 à titre de directeur général. Il avait aussi été nommé directeur général de l’équipe olympique masculine du Canada pour les Jeux olympiques de 2022, et il aurait rempli ce mandat si les joueurs de la LNH avaient pu y prendre part. Son parcours comprend également des médailles d’or au Championnat mondial de l’IIHF en 2007 (adjoint spécial), en 2016 (conseiller principal) et en 2023 (directeur général), ainsi que des médailles d’argent aux tournois de 2008 (directeur général adjoint) et de 2009 (directeur général). En outre, il faisait partie du personnel aux éditions 2002 et 2013 du Mondial. Armstrong prend part à sa 14e saison (de 2010 à 2024) à titre de directeur général des Blues de St. Louis, où il agit également en tant que président des activités hockey. Il a gagné la Coupe Stanley en 2019 avec l’équipe ainsi que le titre de Directeur général de l’année de la LNH en 2011-2012. Il est récemment devenu le 11e directeur général de la LNH à signer 800 victoires dans le circuit, et il figure au deuxième rang pour la vitesse à laquelle il a atteint ce plateau. Auparavant, Armstrong a passé 16 ans (de 1992 à 2008) au sein de l’organisation des Stars de Dallas, avec laquelle il a remporté la Coupe Stanley comme directeur général adjoint en 1999.
Getzlaf fera ses débuts au sein du personnel de gestion d’un événement international après avoir joué pendant 17 ans avec les Ducks d’Anaheim (de 2005 à 2022), équipe dont il a été capitaine pendant 12 campagnes (de 2010 à 2022) et avec laquelle il a gagné la Coupe Stanley en 2007. Getzlaf a obtenu 1 019 points (282 buts, 737 aides) en 1 157 matchs dans la LNH et a participé à trois éditions du Match des étoiles de la ligue (2008, 2009 et 2015). Sur la scène internationale, il a remporté l’or au Championnat mondial des M18 2003 de l’IIHF, au Championnat mondial junior 2005 de l’IIHF et aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et de 2014, ainsi que le titre de la Coupe du monde de hockey 2016. Getzlaf a également gagné l’argent au Mondial junior 2004 et au Championnat mondial 2008 de l’IIHF, a pris part au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2002 et était le capitaine d’Équipe Canada au Mondial 2012. Il en est à sa première saison en tant que coordinateur du développement des joueurs à Anaheim.
Salmond a été promu au poste de premier vice-président des activités hockey à Hockey Canada en 2018 après avoir passé quatre ans comme vice-président des équipes nationales. Dans le cadre de ses fonctions, Salmond supervise toutes les activités des équipes masculines, féminines et de parahockey du Canada. Il a aidé le Canada à remporter l’or à deux occasions aux Jeux olympiques d’hiver (2010 et 2014), à six éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2003, 2004, 2015, 2016, 2021 et 2023), à sept tournois du Championnat mondial junior de l’IIHF (2007, 2008, 2009, 2015, 2018, 2022 et 2023), à deux éditions du Championnat mondial des M18 de l’IIHF (2013 et 2021), à un Championnat mondial de parahockey du CIP (2017), à un tournoi des Jeux paralympiques d’hiver (2006), ainsi qu’à un championnat de la Coupe du monde de hockey (2016) et à trois titres consécutifs de la Coupe Spengler (2015, 2016 et 2017). Salmond, qui s’est joint à Hockey Canada en 2001, a constamment grimpé les échelons de la haute performance dans son cheminement au sein de l’organisation.
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L’implacable résilience de Réginald
Peu bavard, Réginald Savage s’est exprimé sur la patinoire en ne reculant devant aucune épreuve, ce qui lui a ouvert bien grandes les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ
Discret. Empathique. Humble. Résilient.
Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Réginald Savage. Cet ancien joueur, aimé de tout le monde, a rendu l’âme le 24 décembre en Floride. Un cancer fulgurant a eu raison de lui, à seulement 53 ans.
« À ses funérailles aux États-Unis, plusieurs personnes qui l’ont connu après sa carrière de joueur nous disaient qu’elles ne savaient même pas qu’il avait joué au hockey », raconte fièrement Sonia Savage, sa sœur aînée. « Il ne se vantait jamais de ça. »
Des raisons de parler de ses exploits, il en aurait pourtant eu plusieurs. Ce pionnier de la communauté noire du hockey québécois a été un prolifique marqueur des Tigres de Victoriaville dans les années 1980. 177 buts et 329 points. C’est ce qu’il a accumulé en 185 matchs de 1987 à 1990 avec les Tigres, qui ont retiré son numéro 77 en 2011.
Son grand impact sur la glace lui aura ouvert les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ; le 29 décembre dernier, la ligue a annoncé son intronisation au sein de la prochaine cuvée. Un choix unanime du comité de sélection.
Malheureusement, Réginald ne l’aura jamais su. Il a rendu son dernier souffle avant. Entouré de ses proches, la veille de Noël.
Fidèle à lui-même, il a été combatif jusqu’à la toute fin pour réussir à dire un dernier au revoir à son fils, Félix-Antoine.
À des milliers de kilomètres de son père, le jeune homme de 27 ans a mis fin abruptement à ses vacances en Europe pour venir à son chevet.
« Il m’a attendu, confie-t-il. Je suis arrivé en début d’après-midi et vers 17 h, il est décédé. »
Ce n’était pas la première fois que les deux étaient loin l’un de l’autre. Réginald et Félix-Antoine n’ont pratiquement jamais habité ensemble. Après un stage exceptionnel dans le junior, Réginald a connu une longue carrière professionnelle qui l’a fait voyager aux États-Unis et en Europe.
La distance ne l’a toutefois jamais empêché de rester soudé avec les siens.
« Mes parents se sont séparés lorsque j’étais jeune », explique Félix-Antoine, qui a lui aussi joué pour les Tigres de 2012 à 2014. « Je vivais avec ma mère et mon beau-père, mais Regge a toujours été en contact étroit avec eux et présent dans les moments importants de ma vie. Malgré tout, on est toujours restés très proches. »
La grandeur d’homme de Réginald était évidente pour sa garde rapprochée, mais elle a été accentuée lors de l’annonce publique de son décès. Les témoignages de sympathies n’ont pas tardé à fuser aux quatre coins de l’Amérique et du Québec pour ce choix de première ronde des Capitals de Washington en 1988.
« J’ai été vraiment impressionné de voir à quel point mon père avait marqué les gens, commente Félix-Antoine. J’ai revu des images de lui sur la glace. Ça a un peu amplifié ma peine, mais en même temps, j’étais vraiment fier de lui. »
Réginald pose fièrement avec son père Jean-Guy Savage et sa mère Rita Ouellette au Repêchage 1988 de la LNH.
Un grand homme
Discret, Réginald a marqué chaque personne qu’il a croisée sur son passage.
« Regge était un gars qui ne parlait pas, mais il voulait toujours que son monde soit bien, confie Sonia. Un jour, je suis allée le visiter dans un hôtel où il a travaillé après sa carrière de joueur. Quand je suis montée dans ma chambre, il y avait un panier de fruits qu’il avait fait préparer pour moi. Il a fallu que je lui tire les vers du nez pour savoir que cette attention venait de lui. »
Être un homme bon, Réginald l’a appris dès son jeune âge.
Il a été adopté par Jean-Guy Savage et Rita Ouellette, en 1970, à l’âge d’un mois dans un orphelinat. Né dans un hôpital de Montréal d’une mère haïtienne qui avait fui son pays tandis qu’elle était enceinte de lui, il a grandi à St-Hubert avec sa sœur et ses deux frères, André et Pierre.
« Il a été accueilli dans une famille très aimante, ajoute Sonia. Nos parents géraient le restaurant de l’aréna, et on passait notre temps ensemble sur la patinoire. Il était l’un des seuls enfants noirs de la région, mais dans notre famille, on ne constatait pas la différence de couleur que les autres voyaient. Il était l’un des nôtres. »
Réginald à ses débuts sur la patinoire de l’aréna à St-Hubert avec son père Jean-Guy.
Cette différence de couleur, Réginald a dû composer avec autant sur la glace que dans sa vie au quotidien. Sur la route, des partisans l’accueillaient en lui lançant des bananes.
« Quand ça arrivait, ce qui le dérangeait le plus, c’était que ses coéquipiers en payaient le prix aussi, confie Sonia. Mon père lui disait toujours : "Ce n’est pas parce que tu es noir que les gens te lancent des bananes, c’est parce que tu es bon." »
Réginald a pu compter sur un autre allié pour l’aider à briller dans l’adversité : son entraîneur John Paris Jr.
Une rencontre marquante
Sous la gouverne de John avec les Riverains du Richelieu, il a connu un succès monstre dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Réginald a inscrit son nom dans le livre des records pour ses exploits lors de la saison 1986-1987 : au premier rang pour le plus grand nombre de buts avec 82 et au troisième échelon pour le plus grand nombre de points avec 139. Il a surpassé Mario Lemieux dans ces deux colonnes, rien de moins.
En John, Réginald a découvert non seulement un entraîneur avec qui il a gagné la Coupe Air Canada 1987 (aujourd’hui connue sous le nom de Coupe TELUS), mais aussi un grand ami pour la vie.
La puissante formation des Riverains du Richelieu, championne de la Coupe Air Canada 1987. Réginald pose au centre de la rangée du bas et John Paris Jr. à la gauche de la rangée du haut.
« Reggie était une personne très discrète, mais avec moi, il était beaucoup plus ouvert », se remémore John, aujourd’hui âgé de 77 ans. « Avec les années, nous sommes devenus très proches et nous nous faisions des confidences. Il était un peu comme mon propre fils. »
Ensemble, les deux complices étaient unis dans les triomphes comme dans l’adversité.
« C’était difficile à cette époque, nous avons été victimes d’agressions, même contre nos familles, raconte John. Quand on jouait sur la route, je disais toujours : "On ne rentre pas par la porte arrière, on rentre par en avant, et même chose pour nos familles. Je voulais passer un message. On est ici pour jouer, et on va sortir quand on le décide." »
Réginald aurait pu ainsi avoir toutes les raisons du monde de tenir son fils loin des arénas.
« Il ne l’a pas eu facile au hockey, commente Félix-Antoine. Sa première réaction a été de dire qu’il fallait m’inscrire à un autre sport, il voulait me protéger. Mais aussitôt qu’il a vu des photos de moi sur la patinoire avec mon sourire qui transperçait mon casque, il a réalisé que je serais heureux. »
Félix-Antoine aura une autre occasion de sourire en septembre prochain lorsqu’il reverra des prouesses de son père défiler sous ses yeux.
Réginald était tout sourire au repêchage de la LHJMQ en 2012. Son fils Félix-Antoine a été une sélection des Tigres de Victoriaville.
Célébrer plus qu’une carrière
C’est donc à titre posthume que Réginald sera décoré de l’ultime honneur de la LHJMQ. Un honneur que recevront fièrement les membres de sa famille en son nom le 18 septembre prochain.
Ce prix honorera la mémoire d’un grand joueur. La mémoire aussi d’une personne exceptionnelle, comme son parcours en témoigne.
« Il a vécu des choses difficiles, mais il ne s’est jamais plaint et n’a jamais rabaissé personne, commente Félix-Antoine. Il voyait le bien dans tout le monde. Pour moi, il est la preuve que tout est possible. »
« Sa résilience était l’une de ses plus grandes qualités, ajoute Sonia. Il a prouvé qu’il fallait croire en soi. Même après sa carrière de joueur, il a grimpé les échelons rapidement dans le domaine de l’hôtellerie jusqu’à un poste de directeur de la sécurité. C’est en travaillant fort qu’il est allé au bout de ses rêves. »
L’imparable Réginald aura laissé un riche héritage. Sur la glace, certes, mais à l’image des grands, aussi dans le cœur de bien des gens.

Entretien avec Esther Madziya
La responsable des communications à Hockey Canada parle à cœur ouvert de son cheminement de carrière, de son travail dans les médias sportifs en tant que femme issue d’une minorité et de ce qu’elle souhaite transmettre à la prochaine génération
Si vous travaillez dans les médias et avez couvert l’équipe nationale féminine du Canada au cours des quatre dernières années, vous connaissez assurément le nom d’Esther Madziya.
Et pour ceux et celles qui n’ont pas cette chance, nous avons le plaisir de vous la présenter aujourd’hui.
Responsable des communications à Hockey Canada, Esther a fait partie du personnel de l’équipe féminine qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Beijing 2022 ainsi que des équipes qui ont triomphé aux éditions 2021 et 2022 du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Elle a passé des semaines, voire des mois dans des bulles et en quarantaine pendant la pandémie de COVID-19, loin de ses proches, avec un seul objectif en tête : atteindre l’or.
Outre son travail au sein d’Équipe Canada, Esther fait partie intégrante de la grande famille de Hockey Canada et a reçu le prix Hal-Lewis, remis au membre du personnel de l’année, pour son apport à l’organisation pendant la saison 2018-2019.
À l’occasion de la Journée nationale des femmes et des filles dans le sport et du Mois de l’histoire des Noirs, HockeyCanada.ca s’est entretenu avec Esther pour discuter de son parcours et de l’évolution de l’industrie pour les femmes issues d’une minorité.
HC : Comment as-tu débuté dans les médias sportifs?
EM : J’ai étudié au Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) à Calgary en journalisme parlé. Le programme a évolué depuis, mais à l’époque, il s’appelait CTSR : cinéma, télévision, scène et radio. On pouvait ensuite se spécialiser dans le domaine de notre choix.
Avant cela, je ne savais pas trop vers quel domaine m’orienter. J’ai pensé étudier en comptabilité, ce qui n’est pas du tout mon truc, mais j’ai aussi toujours aimé le sport. Alors j’ai fini par me lancer dans le sport. Je me suis inscrite au SAIT dans l’espoir de travailler dans les médias sportifs, peut-être à TSN un jour.
J’ai plutôt trouvé un emploi à la radio. J’ai effectué un stage dans une station de Lethbridge, ma ville natale. La station avait les droits de diffusion des matchs des Hurricanes de Lethbridge. Je faisais les reportages pendant les entractes et mettais à jour les scores et les statistiques. C’est là que tout a commencé.
HC : Quelle était la place des femmes dans le monde des médias sportifs lorsque tu es sortie de l’université?
EM : À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans le monde du sport. Il n’y avait pas beaucoup de diversité non plus, en radiodiffusion et dans le sport en particulier.
Mes parents m’ont toujours dit : « Quoi qu’il arrive, tu devras travailler plus fort que les autres. Tu devras constamment faire tes preuves, parce que tu es une femme et parce que tu fais partie d’une minorité. Rien ne sera facile pour toi. »
Ça m’est toujours resté. Au SAIT, à l’approche de la remise des diplômes, certaines personnes m’ont dit qu’il me serait plus facile de trouver un emploi parce que j’étais une femme et une minorité. J’avais mes réserves, mais si le fait d’être une femme et de faire partie d’une minorité me permettait de mettre le pied dans la porte, je n’allais pas me gêner. En même temps, si je ne fais pas le travail, la porte ne restera pas ouverte très longtemps.
On revient à ce que mes parents disaient : tu vas devoir travailler deux fois plus fort que les autres si tu veux que des occasions s’ouvrent à toi.
HC : Plus tard cette semaine, tu célébreras tes neuf ans à Hockey Canada; quel a été ton parcours pour en arriver là?
EM : J’ai travaillé à la station de radio de Lethbridge pendant quatre ans, à l’émission du matin et aux reportages sur les Hurricanes pendant les entractes. J’ai ensuite travaillé à la télévision à Global Lethbridge pendant quelques années, puis j’ai eu la chance d’obtenir un poste de journaliste des sports à Global Saskatoon en 2002. Je couvrais surtout de nombreux sports universitaires, notamment le hockey masculin et féminin. C’était devenu ma spécialité. Au football junior canadien, j’ai couvert les Hilltops de Saskatoon. J’ai couvert le volley-ball, le curling – j’ai beaucoup appris sur le curling! –, le hockey de la SJHL, le hockey mineur, tout ce genre de choses.
En 2010, il y a eu des coupes budgétaires, et l’ensemble du milieu était en train de changer. J’ai donc décidé de rentrer à Lethbridge. Je suis retournée à la station de radio, encore à l’émission du matin, et j’ai couvert les matchs des Hurricanes à la télévision et à la radio.
Un an plus tard, la personne responsable des communications des Hurricanes a trouvé un autre emploi dans la Ligue de hockey de l’Ouest, et l’équipe m’a proposé son poste. J’ai fait partie de l’équipe pendant quatre ans avant que le poste à Hockey Canada ne soit annoncé, et j’ai commencé à travailler pour l’organisation en février 2015.
HC : Tu as l’occasion de travailler avec des athlètes d’exception, de voyager dans des endroits extraordinaires et d’être aux premières loges de l’histoire du hockey canadien. Comment c’est?
EM : Honnêtement, c’est difficile à dire, parce qu’à moins de le vivre, on ne peut pas vraiment le décrire. Mais jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé avoir les occasions qui se sont présentées à moi. Je n’aurais jamais imaginé aller dans certains des endroits où je suis allée, avoir l’occasion de travailler avec les athlètes que j’ai côtoyés, avoir l’occasion de couvrir des événements, que ce soit pour le comité organisateur ou au sein d’une équipe.
Je pense que ce qui rend cet emploi spécial, c’est aussi ce qu’il représente pour mes proches. Ma famille est extrêmement fière de me voir occuper ce poste aujourd’hui, même si je n’étais pas toujours très centrée sur mes études lorsque j’étais plus jeune.
Il m’est arrivé d’organiser une conférence de presse et que ma famille dise fièrement : « C’est notre enfant. C’est ma sœur. C’est ma fille. » Ils en sont très fiers, et ça me touche énormément. J’essaie toujours d’être très respectueuse, de travailler fort et de faire honneur au nom Madziya. Cela représente beaucoup pour eux, autant que pour moi.
HC : Tu as parlé de ta famille à plusieurs reprises et de l’influence qu’elle a eue sur toi. Quelle a été l’importance de ce soutien au cours de ta carrière?
EM : Peu importe ce que je voulais faire dans la vie, ils ont toujours été à mes côtés. Et je pense que, lorsqu’on est enfant, c’est une bonne chose que nos parents nous disent, « Nous sommes très fiers de toi, quoi que tu fasses. Nous voyons le travail que tu fais. »
Notre nom de famille est Madziya. Nous sommes la seule famille Madziya au Canada, et c’est une grande source de fierté. Leur soutien est très important, ils ont toujours été là pour moi. Ma mère me dit toujours : « Pense aux occasions qui t’ont été offertes, aux emplois que tu as eus, et sois reconnaissante. Et même s’il y a des moments difficiles en cours de route, ces épreuves te rendent plus forte, et c’est grâce à elles que les occasions continuent de se présenter à toi. »
HC : Être l’un des visages d’Équipe Canada auprès des médias nationaux et internationaux… Est-ce que cela a un peu plus de poids, un peu plus de signification, parce que tu es une femme issue d’une minorité?
EM : Tout à fait. Parce qu’il subsiste toujours un petit doute. As-tu vraiment ta place ici? Fais attention à ta démarche, à ton attitude, à tes relations avec les autres médias, car si tu offenses quelqu’un, il est facile de dire, « c’est elle qui a fait ça ».
Je pense toujours à travailler deux fois plus fort. Je ne veux pas faire de faux pas, car j’ai l’impression que quelqu’un attend que je fasse une erreur pour dire, « Vous voyez, cette personne ne peut pas le faire. Elle n’est pas qualifiée, elle n’a été embauchée que pour des raisons symboliques. »
Ces choses sont imprimées dans mon esprit. Je ne pense pas qu’elles disparaîtront un jour.
HC : Le hockey féminin s’est développé à pas de géant ces dernières années, et tu as été en mesure de le constater de près. Quelle est ta perspective de cet essor?
EM : C’est très agréable à voir, surtout quand on sait tous les efforts qui sont déployés pour populariser ce sport, quand on connaît la passion de ces athlètes, mais aussi du personnel. Le fait de voir où en sont les choses et de voir tant de gens travailler si fort m’apporte beaucoup de joie, parce que ces athlètes en rêvent depuis qu’elles sont toutes petites. Voir où en sont les choses et voir ce qu’elles ont pu faire et accomplir, mais aussi être aux premières loges, c’est vraiment cool.
Et je pense que l’une des choses les plus intéressantes pour moi est que, parce que je suis ici depuis neuf ans et que j’ai travaillé un peu partout au sein du programme national féminin, lors d’événements nationaux comme le Championnat national féminin des moins de 18 ans, j’ai pu voir des joueuses de 16, 17, 18 ans évoluer jusqu’à l’équipe nationale et je les vois changer les choses aujourd’hui. C’est vraiment impressionnant de suivre leur évolution en tant que joueuses de hockey, mais aussi en tant que femmes.
HC : Pendant ta carrière dans le monde des médias, as-tu pu voir les portes s’ouvrir aux femmes et aux membres des minorités?
EM : C’est le jour et la nuit. L’industrie a changé en mieux. Il y a plus de débouchés, plus de portes qui s’ouvrent aujourd’hui. Je pense que beaucoup d’organisations ont examiné leur produit et se sont demandé si leur émission de télévision, leur bulletin de nouvelles ou leur émission de sport montrait un portrait représentatif de la population du Canada. Parce qu’il le faut, sans quoi on n’établit pas de lien avec les gens et on les perd.
Il existe aujourd’hui une multitude de possibilités. On peut lancer un balado, être influenceur ou influenceuse sur les médias sociaux et tant d’autres choses que les gens font de leur propre initiative. On voit de plus en plus de femmes dans différents rôles. Et la tendance est à la hausse, car ce qui compte, c’est d’embaucher la meilleure personne possible.
HC : Quels conseils donnerais-tu aux femmes ou aux membres des minorités qui souhaitent se lancer dans le monde du sport, mais qui n’ont pas l’impression d’avoir une voie toute tracée?
EM : Si c’est ce que vous voulez faire, tentez votre chance. Ne laissez personne vous arrêter. On peut essuyer des refus, voir des portes se fermer, mais ce n’est pas définitif, il y aura d’autres occasions à saisir. Ça fait toujours mal de se faire dire non, mais ça signifie simplement que ce n’est pas le bon moment. Sachez que vous y avez votre place au même titre que les autres. En fin de compte, tout le monde s’habille de la même manière, en mettant une jambe à la fois dans son pantalon.
Alors, foncez. Ne jetez pas la serviette, faites vos recherches, ayez confiance et allez-y en sachant que vous êtes capable de faire le travail. Traitez les gens avec respect et vous pourrez espérer obtenir ce respect en retour. Ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas à votre place.

Déclarations de Hockey Canada sur la participation de la LNH aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 et de 2030 ainsi qu’à un tournoi international de la LNH en 2025
CALGARY, Alberta – Les déclarations suivantes sont faites au nom de Hockey Canada concernant la décision de la Ligue nationale de hockey (LNH) et de l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH) de participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 et de 2030 et d’accueillir un tournoi international opposant quatre nations en 2025, actuellement connu sous l’appellation 2025 NHL 4 Nations Face-Off :
« Plus tôt aujourd’hui, la LNH, l’AJLNH et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ont fait l’annonce très attendue de la participation des joueurs de la LNH aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 et de 2030, ainsi que de la tenue d’un tournoi international de la LNH réunissant quatre nations en 2025. Hockey Canada reconnaît que le processus a nécessité de longues discussions et réflexions, et nous croyons que cette décision est dans l’intérêt fondamental non seulement d’Équipe Canada, mais aussi du hockey international dans son ensemble.
« La participation des joueurs de la LNH sur la scène internationale en 2025 et aux Jeux olympiques marque le retour à une compétition internationale opposant les meilleurs joueurs au hockey masculin, et nous savons que cette décision sera bien accueillie dans le monde du sport ainsi que par les amateurs et amatrices de hockey du monde entier. Nous nous réjouissons de pouvoir soutenir nos équipes masculines, féminines et de parahockey dans leur parcours vers les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver. »
- Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction à Hockey Canada et coprésidente du Caucus des sports d’hiver du Canada
« Représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver constitue le summum du sport, et l’annonce de la décision de la LNH et de l’AJLNH de revenir aux Jeux olympiques et d’accueillir un tournoi international réunissant quatre nations en 2025 revêt une grande importance pour notre organisation. Nous sommes enthousiastes à l’idée de bâtir des équipes pouvant miser sur les meilleurs joueurs canadiens de la LNH de partout au pays pour la première fois depuis la Coupe du monde de hockey 2016 et de les encadrer avec des groupes de gestion, de personnel entraîneur et de personnel de soutien de haut niveau qui ne ménageront aucun effort pour aider nos athlètes à réaliser leur objectif de gagner l’or olympique.
« Nous serons ravis de collaborer avec notre personnel des activités hockey pour mettre sur pied des groupes pour le tournoi international de 2025 et les Jeux olympiques de 2026 et de 2030 qui nous donneront la meilleure chance possible de grimper à nouveau sur la plus haute marche du podium, à commencer par Milan et Cortina d’Ampezzo. »
- Pat McLaughlin (Saint John, NB), chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie à Hockey Canada
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Le Canada termine quatrième aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2024
Di Iorio égalise un record grâce à son but dans la défaite du Canada aux mains de la Finlande en tirs de barrage
GANGWON, Corée du Sud – L’équipe de hockey masculin du Canada a terminé au quatrième rang aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2024 à la suite de sa défaite de 5-4 contre la Finlande en tirs de barrage lors du match pour la médaille de bronze au Gangneung Hockey Centre mercredi. Alessandro Di Iorio (Vaughan, ON/Vaughan, GTHL-M16), Tynan Lawrence (Fredericton, NB/Shattuck-St. Mary’s, USHS) et Keaton Verhoeff (Fort Saskatchewan, AB/RHA Kelowna, CSSHL-M18) ont tous touché la cible en l’espace de 40 secondes pour donner une avance de 3-0 au Canada après moins de sept minutes de jeu en première période. Avec son sixième but, un sommet au tournoi, Di Iorio a égalé Ryan Gropp (2012) pour le plus grand nombre de buts inscrits par un Canadien en une seule édition des Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver. La Finlande a répliqué au premier engagement grâce à des buts de Jiko Laitinen et de Luka Arkko, avant que Wilmer Kallio et Viljo Kahkonen frappent au deuxième tiers pour donner les devants 4-3 à la Finlande. Mathis Preston (Penticton, BC/Okanagan Hockey Academy, CSSHL-M18) a nivelé le pointage pour le Canada avec un peu plus de six minutes à jouer en troisième période sur une passe transversale de Ryan Lin (Richmond, BC/Delta Hockey Academy, CSSHL-M18) dans l’enclave, provoquant ainsi la tenue d’une séance de tirs de barrage. « Je suis tellement fier de notre équipe. On a très bien joué tout au long du tournoi, mais malheureusement, on n’a pas été chanceux sur quelques bonds, a affirmé Di Iorio. C’est un honneur de représenter le Canada, et tous les gars dans le vestiaire se souviendront longtemps de cette expérience. » Carter Esler (Okotoks, AB/Okotoks, AEHL-M18) a offert une performance étincelante devant le filet du Canada, repoussant 32 tirs. « On a bien commencé le match aujourd’hui. On a vite pris une avance de trois buts, mais la Finlande a su rebondir et semer le doute dans notre tête », a dit Markus Ruck (Osoyoos, BC/Okanagan Hockey Academy, CSSHL-M18). « On aurait aimé rentrer au Canada avec une médaille, mais les Jeux olympiques de la jeunesse ont été une expérience extraordinaire, et tout ce qu’on a vécu à Gangwon a été fantastique. » Le Canada a terminé la ronde préliminaire au deuxième rang du groupe B après avoir vaincu la Corée du Sud et la Finlande, avant de perdre par la marque de 6-5 en tirs de barrage contre les États-Unis. Depuis 2012, le Canada a remporté une médaille d’argent (2016) et deux médailles de bronze (2012, 2020) aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe de hockey masculin du Canada aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram en utilisant les mots-clics #Gangwon2024 et #JOJ2024.

Deux frères unis par le hockey
Ils ont appris à patiner ensemble et été repêchés par les Tigers de Medicine Hat; aujourd’hui, les jumeaux identiques Markus et Liam Ruck représentent leur pays aux Jeux olympiques de la jeunesse
Markus et Liam Ruck sont des jumeaux à part entière. Nés à huit minutes d’intervalle le 21 février 2008, les frères ont toujours été des inséparables sur la glace comme partout ailleurs.
Au fil des échelons de l’Association de hockey mineur South Okanagan dans la petite ville d’Osoyoos, en Colombie-Britannique, jusqu’à leur sélection en première ronde du Repêchage des espoirs 2023 de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) par les Tigers de Medicine Hat, Markus et Liam ont toujours été là l’un pour l’autre.
Les Ruck sont ce qu’on appelle en jargon médical des jumeaux miroirs, c’est-à-dire des jumeaux dont les traits sont asymétriques, en vis-à-vis. Markus est un centre gaucher qui aime fabriquer des jeux, tandis que Liam est un ailier droitier que l’on pourrait qualifier de marqueur naturel. Les deux se complètent à la perfection.
« On fait tout ensemble, sur la glace et dans la vie de tous les jours, lance Liam. À l’extérieur de la patinoire, on est compétitifs, on veut chacun avoir le dessus sur l’autre. Sur la glace, c’est différent; on se pousse l’un et l’autre pour devenir meilleurs et nous faciliter la tâche. »
« Être ensemble, ça rend tout vraiment spécial, note Markus. C’est toujours
plus simple pour moi d’avoir mon jumeau à mes côtés dans toutes les sphères
de ma vie. »
Maintenant, les frères font leurs débuts sur la scène internationale ensemble aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2024 à Gangwon, en Corée du Sud.
« On va montrer de quel bois on se chauffe sur la scène mondiale, autant sur le plan collectif qu’individuel, témoigne Liam. On va jouer à notre façon ».
« On veut se faire un nom dans l’uniforme canadien, commente Markus. L’objectif est d’avoir du succès en équipe et de revenir avec l’or. »
Une affaire de famille
Markus et Liam ont donné leurs premiers coups de patin à l'âge de deux ans sur la glace de leur cour arrière, puis ont continué sur les patinoires publiques. À quatre ans, ils faisaient déjà des jeux ensemble en situation de match. Leur complicité et leur sens du jeu ont vite fait tourner les têtes dans leur ville natale.
« Ils sont tombés en amour avec le hockey très jeunes », confie Jim Liebel, entraîneur des jumeaux lorsqu’ils avaient de quatre à douze ans. « Ils se sont vraiment investis dans ce sport en prenant des tirs au but dans le salon et en passant des heures à l’aréna. Ils ne parlaient pas beaucoup, mais c’était évident qu’ils voulaient devenir des joueurs de hockey. Leur chimie était très spéciale à observer, ils réalisaient des jeux en devinant toujours où l’autre allait se trouver sur la glace. »
Depuis qu’ils ont chaussé les patins pour la première fois, cette chimie a toujours marqué leurs présences sur le jeu. En 2018, le duo a porté les couleurs des B.C. Junior Canucks au tournoi Brick Invitational à Edmonton. Liam a été le meilleur buteur de son équipe avec sept buts et été le meilleur pointeur (à égalité avec un autre joueur) avec dix points. Markus a obtenu quatre points, dont deux mentions d’aide sur des buts marqués par Liam.
Avec l’équipe de M15 préparatoire de l’Okanagan Hockey Academy à Penticton,
en Colombie-Britannique, la saison dernière, Liam a terminé en tête des
pointeurs de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec 90 points
(53-37—90) en 27 parties, tout juste devant Markus et ses 87 points
(22-65—87). Ça n’a donc pas été une surprise lorsque Liam a été sélectionné
au neuvième rang du repêchage de la WHL par les Tigers de Medicine Hat douze
rangs avant que les Tigers n’effectuent une transaction pour choisir Markus.
« On adore jouer ensemble, commente Markus. On prend plaisir à faire des passes-et-va, à nous remettre la rondelle entre les bâtons et les pieds pour créer des occasions à 2 contre 1, et la petite communauté ici à Osoyoos nous offre beaucoup d’heures de glace, elle nous appuie en tout temps. »
« Markus et moi, on s’épaule beaucoup, ajoute Liam. Il facilite vraiment mon travail de franc-tireur quand il me sert des passes, les chances sont au rendez-vous lorsqu’on joue sur une même unité. Nos parents passent de nombreuses heures à nous aider, et le soutien de tout le monde fait en sorte que c’est facile pour nous de nous concentrer sur notre jeu. »
Il n'y a pas que sur la surface glacée que le lien familial est fort. Le hockey est devenu une activité qui a rassemblé la famille Ruck à de nombreuses occasions.
Que ce soit lors de duels intenses de minibâtons avec leur jeune frère Landon ou lors de vacances familiales, le hockey est un élément rassembleur pour la famille. Les parents des frères, Nina et Derek, en sont bien reconnaissants.
« Nous avons parcouru le Canada et les États-Unis en famille, affirme Nina. Nous avons forgé tellement de beaux souvenirs grâce au hockey, et les gens nous demandent même parfois si nous prenons des vacances familiales et je leur réponds : "Bien sûr". Que ce soit au tournoi Brick ou au Montreal Meltdown, nous y avons vécu certains de nos plus beaux moments ensemble. »
Les Jeux olympiques de la jeunesse seront un moment de fierté pour famille et amis qui encourageront les Ruck depuis Osoyoos.
« Les jeunes à Osoyoos voient Markus et Liam comme des leaders », explique Liebel, qui sait à quel point ce sera touchant de voir les jumeaux à l’œuvre à Gangwon. « C’est une petite ville ici, et les jeunes les voient aller sur la glace et sont témoins de leur niveau d’engagement au hockey; ils sont les personnes parfaites desquelles les enfants de la communauté peuvent s’inspirer. »
Une famille qui a eu du succès à l’international
Quand Markus et Liam amorceront la ronde préliminaire du Canada le 27 janvier face à l’équipe hôte, la Corée du Sud, ce ne sera pas la première fois qu’on verra un membre de la famille Ruck avec la feuille d’érable sur son chandail. Le père a joué trois ans dans la WHL avec les Hurricanes de Lethbridge (1998-2001) avant de remporter la Coupe Allan en 2007 avec les Regals de Powell River, un an avant la naissance des jumeaux. Les Regals avaient été invités à représenter l’équipe nationale masculine du Canada à la Coupe Biélorussie, et Derek y avait joué trois matchs.
Et puis il y a eu leur petite-cousine, Taylor Ruck . Elle est une quadruple médaillée olympique (une médaille d'argent et trois de bronze) en natation, ayant représenté le Canada aux Jeux d'été de 2016 et de 2020, et elle a égalé un record des Jeux du Commonwealth avec huit médailles (une d'or, cinq d'argent, deux de bronze) en 2018 en Australie.
Avec tout ce succès dans la famille, les jumeaux espèrent continuer de faire
rayonner avec fierté le nom Ruck sur la scène internationale.
« On a tous les deux rêvé de porter ce chandail, confie Liam. Plusieurs jeunes du pays caressent ce rêve; cette occasion est vraiment emballante pour notre famille et nous. »
« Depuis qu’on suit le Mondial junior et les Jeux olympiques, on a toujours voulu participer à ce genre d’événement, conclut Markus. C’est notre chance maintenant, ce sera magique. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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