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Chérir sa famille et ses rêves

Peyton Krebs et ses frères portent fièrement leur nom de famille au dos de leur chandail de hockey, tandis que leur grande sœur Maddison veut faire connaître son nom dans le monde du country

Madison Koekkoek
|
04 January 2021
|

Cindy et Greg Krebs ont inculqué à leurs quatre enfants des valeurs d’amitié fraternelle, le goût de voir grand et l’envie de faire des choix qui les rendront heureux.

Pour Maddison, l’aînée du quatuor tissé serré, c’est la musique qui s’impose. Artiste country en devenir, Maddison a fait ses débuts au programme Young Canadians School of Performing Arts (école des arts de la scène pour jeunes canadiens) du Stampede de Calgary, puis a quitté son nid dans la « Nashville du Nord » pour s’installer à Nashville, la capitale originale du country aux États-Unis, en 2018.

« Je veux faire de la musique toute ma vie, et mes parents m’ont toujours beaucoup soutenue. »

La passion des trois garçons, c’est le hockey.

Dakota, l’aîné, joue à l’Université de Calgary cette année après cinq ans de carrière dans la WHL, tandis que Dru, le benjamin, en serait à sa deuxième saison avec les Tigers de Medicine Hat n’eût été restrictions liées à la COVID-19.

Puis il y a Peyton, un habitué d’Équipe Canada ces dernières années, dont la feuille de route sur la scène internationale comprend le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2017, la Coupe Hlinka-Gretzky 2018, le Championnat mondial des M18 2019 de l’IIHF et, bien sûr, le Championnat mondial junior 2021 de l’IIHF.

Pour Peyton, la passion que ses parents ont encouragée est axée sur le plaisir. « Je joue au hockey parce que j’aime ça. Quand je me lève le matin, c’est tout ce que j’ai en tête et c’est tout ce que j’ai envie de faire. »

Greg et Cindy voulaient que leurs enfants caressent de grands rêves et sachent qu’ils auraient toujours le soutien de leurs parents, peu importe où la vie les mène.

« Dans notre maison, nous cultivons beaucoup d’admiration les uns pour les autres, et nous faisons le maximum pour nous entraider », dit Greg.

Les enfants ont été invités à voir grand dès leur plus jeune âge. Lors d’un Noël à Okotoks, en Alberta, à environ 20 minutes au sud de Calgary, Greg et Cindy ont offert à leurs quatre enfants un carnet de rêves, un objet qu’ils utilisent eux-mêmes depuis des années. Chaque enfant Krebs devait y consigner ses 100 plus grands rêves.

« Notre devise, c’est que si vous ne l’écrivez pas, vous ne le réaliserez pas », raconte Greg.

Les garçons ont beaucoup d’admiration pour Maddison, qui a réalisé certains rêves qu’elle avait notés très jeune. Trouve-t-on le rêve de jouer au Mondial junior dans le livre de Peyton?

« Si ce n’est pas dans son carnet, c’est assurément écrit quelque part », répond Greg. « C’est probablement sur la liste de tous les joueurs de hockey au Canada. »

Bien que voir grand soit souvent synonyme de rythme de vie trépidant sur la route, la famille Krebs reste unie et garde contact. Elle a accumulé beaucoup d’heures de vidéoconférences, qui sont chères à Greg et Cindy, car ces communications leur permettent de mieux voir comment vont leurs enfants.

Les Krebs entretiennent aussi un groupe Snapchat familial, qui amuse les six membres de la famille, mais aussi une septième personne : Dylan Holloway, un coéquipier de Peyton avec l’équipe nationale junior du Canada, qui échange avec la famille depuis sa participation avec les Oilers d’Okotoks dans la Ligue de hockey junior de l’Alberta.

« On s’envoie des messages et on se taquine tout le temps », dit Greg. « On a beaucoup commenté le désordre dans la chambre d’hôtel de Dylan pendant le camp de sélection. »

Par ailleurs, des artistes comme The Arkells ont été invités à jouer par vidéoconférence pendant la quarantaine de 14 jours du camp de sélection Sport Chek de l’équipe nationale junior du Canada, et Peyton a utilisé Facebook pour que sa sœur puisse aussi y assister.

Il n’est pas rare que Peyton fasse participer sa sœur à des moments comme ceux-ci.

La nouvelle composition de Maddison, « Younger Brothers » (disponible sur YouTube), parle de ses petits frères qui attendaient son retour de l’école pour jouer tous ensemble. Comme beaucoup de sœurs de joueurs, elle a souvent été appelée à se placer devant le filet.

« Les garçons voulaient que je descende au sous-sol pour garder les buts », raconte-t-elle. « Sur le coup, je n’ai pas compris ce que ça impliquait… je n’avais aucun équipement, et ils ont commencé à décocher des tirs frappés. Dois-je préciser que la partie s’est conclue très rapidement, avec moi en pleurs! »

Le rire est néanmoins plus fréquent que les pleurs dans la maisonnée des Krebs.

« On aime tous faire le clown, et l’ambiance est toujours à la rigolade à la maison », dit Maddison. « Si vous venez à la maison, vous verrez assurément quelqu’un exécuter quelques pas de danse, la musique à fond dans la cuisine. »

La scène fait contraste avec l’assurance modeste et tranquille dont fait preuve Peyton sur la glace. Greg rappelle toutefois que Peyton, Dakota et Dru ont déjà suivi des cours de danse hip-hop. « Avec de la bonne musique, Peyton est un sacré danseur », dit-il en riant, sachant qu’il en révèle un peu trop.

« C’est intéressant de voir mes frères si concentrés à l’aréna, ce qui convient tout à fait au hockey, rentrer à la maison et faire les bouffons », observe Maddison.

La famille Krebs s’est montrée à la hauteur de sa devise « Ne sois pas ennuyeux » dans sa vidéo d’avant-match publiée en vue du match du Canada contre la Slovaquie en ronde préliminaire, le 27 décembre dernier.

La famille Krebs est en feu pour le deuxième match. Allez, Canada!

Dans une famille où le soutien est infini et les rêves sont grands, il va sans dire que les membres du groupe tissé serré s’inspirent les uns les autres. Peyton et ses frères admirent la volonté et l’éthique de travail de Maddison et se nourrissent de sa persévérance malgré les difficultés du monde de la musique.

Maddison, quant à elle, prend exemple de la discipline de ses frères hockeyeurs.

« Je pense que ça vient avec le fait d’être un joueur de hockey, ça prend de la discipline. Il faut réaliser toute cette préparation en coulisse que les gens ne voient pas : de longues heures d’entraînement, des journées qui commencent tôt le matin, un bon repas avant d’aller à l’aréna, un travail constant sur sa technique et son sport. »

Elle admire la préparation de Peyton en vue du Mondial junior.

« Mes frères m’inspirent à profiter du moment présent et à saisir les occasions qui se présentent, à tout faire afin d’être prête pour les grands moments. » Les effets de tout le travail acharné de Peyton vont se faire sentir, et maintenant, il peut profiter pleinement de son expérience. C’est beau à voir. »

Talent musical et performances athlétiques, la maisonnée est certes bien équilibrée. Si Maddison se moque de ses propres talents sportifs, Peyton souligne qu’elle se débrouille bien sur la patinoire. « Elle patine très bien », dit-il. « À Noël l’an dernier, elle filait à vive allure sur la patinoire. Aucun doute, c’est un talent naturel. »

La chanson « Younger Brothers » de Maddison traduit bien le lien spécial qui unit la fratrie et les moments qui l’ont nourri :

Backyard ice and hockey skates (Patinoire extérieure et patins de hockey)
First snowfall and rosy cheeks (Première neige et joues roses)
Round and round and round in figure 8s (Des tracés en 8 sur la glace)
Then the world slowed down (Puis le monde a ralenti)
Nothing else matters now (Plus rien d’autre n’importe maintenant)

Thank God for my mother (Dieu soit loué pour ma mère)
Thank God for my father (Dieu soit loué pour mon père)
For giving this older sister (Qui m’ont donné)
Younger brothers (Des petits frères)

Tandis que Peyton vise la médaille d’or avec Équipe Canada avant sa saison recrue dans la LNH avec les Golden Knights de Vegas, sa sœur peaufine un album dont la sortie est prévue cette année.

« C’est génial d’être une grande sœur », clame Maddison. « J’aime passer du temps avec mes frères et j’aime les encourager. J’espère vivement que d’ici le printemps, les gens pourront se voir à nouveau, qu’on pourra assister à des matchs et tout. Je croise les doigts. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
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(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
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(403) 777-4567

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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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(647) 251-9738

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