

Hockey Canada annonce une nouvelle règle de jeu sur la maltraitance pour la saison 2021-2022
La section 11 sur la maltraitance met l’accent sur la gestion de tels incidents sur la glace
CALGARY, Alb. – Dans le cadre de son engagement soutenu à donner l’exemple en matière de sécurité et d’inclusion, Hockey Canada a mis à jour ses règles de jeu pour insister sur la reconnaissance et le signalement des incidents de maltraitance.
Lors d’une assemblée extraordinaire tenue le 22 juin 2021, Hockey Canada et ses 13 membres ont adopté à l’unanimité la section 11 sur la maltraitance dans les règles de jeu de Hockey Canada. En vigueur dès cette saison, cette section réunit toutes les formes de maltraitance au même endroit dans les règles de jeu et fournit des directives sur la sévérité des punitions à imposer en fonction de la gravité des comportements inappropriés des joueurs et des officiels d’équipe.
« Hockey Canada est résolue à rendre le hockey sécuritaire et inclusif pour toute personne qui souhaite y participer, et l’ajout de la section 11 donne à nos 13 membres, aux associations de hockey locales et aux officiels partout au pays des critères bien définis pour appliquer les règles portant sur les différents types de comportements inappropriés », a affirmé Tom Renney, chef de la direction de Hockey Canada. « Nous croyons qu’il s’agit d’une mesure importante pour veiller à limiter le nombre d’incidents qui se produisent sur la glace et ailleurs, et que ceci mènera à une pratique de notre sport exempte de mauvais traitements, de discrimination, de racisme et de toutes formes de maltraitance pour les joueurs de tous âges. »
Ces nouvelles règles prévoient, pour certaines infractions, des suspensions indéfinies jusqu’à la tenue d’une audience et des audiences obligatoires pour les récidivistes. Pour consulter la section 11 des règles de jeu de Hockey Canada dans son intégralité, veuillez CLIQUER ICI.
Toujours dans l’objectif d’éliminer la discrimination sous toutes ses formes au hockey, Hockey Canada et ses 13 membres ont aussi approuvé un nouveau système national de signalement pour les incidents relevant d’injures, d’insultes ou de formes d’intimidation de nature discriminatoire qui surviennent sur la glace comme ailleurs. La nouvelle règle et le système de signalement connexe visent notamment la discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique, la couleur de la peau, la religion, l’âge, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou un handicap.
Le système national de signalement permettra à Hockey Canada et à ses 13 membres de mieux comprendre l’origine et la fréquence des incidents de maltraitance, et l’organisation pourra ainsi mettre en place les mesures nécessaires pour éliminer ces incidents en misant sur les interventions et l’éducation. En outre, des outils et des ressources seront fournis aux 13 membres de Hockey Canada et aux associations de hockey locales dans l’ensemble du pays pour sensibiliser les participants à la maltraitance, notamment un module d’arbitrage et des ressources en entraînement portant sur la règle 11.
« L’ajout de la section 11 aux règles de jeu de Hockey Canada marque une étape majeure en vue de rendre le hockey plus inclusif pour tous », a déclaré Scott Smith, président et chef de l’exploitation de Hockey Canada. « Grâce au système de signalement, Hockey Canada et ses 13 membres pourront procéder activement à des changements par des efforts d’éducation et une compréhension accrue de l’origine de ces problèmes. Tandis que nous continuons d’apprendre et de cultiver un milieu diversifié, inclusif et sécuritaire, nous croyons que les règles de jeu mises à jour seront hautement bénéfiques pour tous les participants et permettront à plus d’enfants et d’adultes de profiter des bienfaits du hockey. »
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe
L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels
Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.
J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.
Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.
Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.
Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?
Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.
Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.
Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.
Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.
Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.
Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.
Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!
Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.
J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.
Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.
Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.
Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?
J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.
Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.
Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.
Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.
La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.
J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.
Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.
Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.
Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.
On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.
Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.
J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.
La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.
Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!
Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.
Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :
D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.
Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.
Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.
Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.
Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.
Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.
Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

Hockey Canada et Force Sports lancent le programme Premier sifflet
Offerte en partenariat avec Force Sports, la nouvelle initiative vise à faciliter l’accès à l’arbitrage pour devenir un officiel ou une officielle
CALGARY, Alberta – Hockey Canada et Force Sports ont annoncé la création du programme Premier sifflet, qui vise à réduire les obstacles pour ceux et celles qui désirent jouer un rôle en arbitrage, notamment les femmes et les personnes des communautés sous-représentées.
S’adressant principalement aux personnes qui viennent d’obtenir leur certification pour arbitrer, le programme vise à augmenter le nombre d’inscriptions, notamment par le prêt de chandails à des associations de hockey locales approuvées et la réduction des coûts pour les personnes qui aspirent à un rôle en arbitrage.
« L’arbitrage représente une façon extraordinaire de participer au hockey, peu importe l’âge, mais nous sommes conscients des obstacles limitant l’accès pour ceux et celles qui souhaitent s’initier à ce domaine dans l’ensemble du pays », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nous espérons que le programme Premier sifflet, offert en partenariat avec Force Sports, pourra aider des associations de hockey mineur à recruter davantage d’officiels et d’officielles qui pourront contribuer à ce sport pendant longtemps, ce qui sera bénéfique pour Hockey Canada, pour ses membres régionaux, provinciaux et territoriaux, de même que pour toutes les autres parties prenantes. »
« Grâce à ce programme et à notre partenariat avec Hockey Canada, Force Sports espère réduire les obstacles pour ceux et celles qui veulent essayer l’arbitrage », a exprimé Dave Martin, président de Force Sports.
De plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada se trouvent ici.
Pour en apprendre davantage sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Certifications de l’IIHF pour arbitres et juges de lignes en 2024-2025
Quarante-sept personnes du pays porteront l’uniforme zébré à des compétitions internationales cette saison
Des officielles et officiels canadiens seront en action sur la scène mondiale en 2024-2025.
Un total de 24 arbitres et 23 juges de lignes ont obtenu leur certification de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) pour des compétitions qui auront lieu cette saison. Les affectations exactes seront annoncées par l’IIHF au fil des prochains mois.
« Nous sommes toujours fiers de nos arbitres et juges de lignes qui représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et officielles. »
La liste compte notamment les officiels et officielles du programme Road to Milano (Parcours vers Milan) de l’IIHF. Ces personnes tenteront d’être choisies en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026. Le Canada est représenté par les arbitres Jenn Berezowski, Michael Campbell, Brandy Dewar, Mike Langin, Élizabeth Mantha, Amy Martin, Michelle McKenna et Shauna Neary, de même que par les juges de lignes Jessica Chartrand, Alexandra Clarke, Laura Gutauskas, Justine Todd, Tarrington Wyonzek et Erin Zach.
De plus, huit ont reçu leur première certification et feront leurs débuts à l’international cette saison, soit les arbitres Danny Emerson, Adam Forbes, Audrey-Anne Girard et Ty Skene, ainsi que les juges de lignes Pierre-Olivier Couture, Nathan Howes, Amy Laroche et Brennan Walker.
Les noms de Brayden Arcand (Hockey Alberta), Chad Huseby (Hockey Alberta), Danika Kroeker (Hockey C.-B.) et Brett Mackey (Hockey C.-B.) ne figurent maintenant plus sur la liste.
« Nous félicitons ces personnes pour leurs succès sur les patinoires partout dans le monde, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, elles ont montré l’exemple au sein du Programme des officiels de Hockey Canada et inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui poursuivront leur travail dans nos diverses ligues de leur apport continu envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la meilleure des chances. »
OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2024-2025
Arbitres | |
---|---|
Nom (membre) | Événement (lieu) |
Grace Barlow (Hockey C.-B.) | -- |
Jennifer Berezowski (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan) | -- |
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) | -- |
Dominic Cadieux (Hockey Québec) | -- |
Michael Campbell (Hockey C.-B.) | Qualification olympique, groupe D (Bratislava, SVK) |
Marie-Ève Couture (Hockey Québec) | -- |
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.) | -- |
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario) | -- |
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan) | -- |
Béatrice Fortin (Hockey Québec) | -- |
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec) | -- |
Jesse Gour (Hockey Québec) | -- |
Mike Langin (Hockey C.-B.) | Qualification olympique, groupe E (Riga, LAT) |
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan) | -- |
Élizabeth Mantha (Hockey Québec) | -- |
Amy Martin (Hockey Manitoba) | -- |
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) | -- |
Troy Murray (Hockey Saskatchewan) | -- |
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse) | -- |
Mark Pearce (Hockey C.-B.) | -- |
Ty Skene (Hockey Saskatchewan) | -- |
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) | -- |
Juges de lignes | |
Nom (membre) | Événement (lieu) |
Nick Albinati (Hockey C.-B.) | -- |
Maxime Bédard (Hockey Québec) | -- |
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario) | -- |
Jessica Chartrand (Hockey Québec) | -- |
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) | -- |
Pierre-Olivier Couture (Hockey Québec) | -- |
Joanie Duchesneau (Hockey Québec) | -- |
Jérémy Faucher (Hockey Québec) | -- |
Maxime Ferland (Hockey Québec) | -- |
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec) | -- |
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) | -- |
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Nathan Howes (Hockey C.-B.) | -- |
Anthony Lapointe (Hockey Québec) | -- |
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) | -- |
Melissa Pateman (Hockey C.-B.) | -- |
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) | -- |
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Brennan Walker (Hockey C.-B.) | -- |
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan) | -- |
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Un total de 12 officiels et officielles — 6 arbitres et 6 juges de lignes — participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la saison 2024-2025. Cette initiative lancée cette année est conçue pour les arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le potentiel pour un jour atteindre des compétitions internationales.
« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes très contents pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à l’international. Ce programme leur permettra de connaître les attentes sur la scène internationale, ce qui les aidera certainement dès leur première affectation. »
Nom (membre) | Rôle |
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario) | Juge de lignes |
Jodi Anderson (Hockey Manitoba) | Juge de lignes |
Tara Benard-Rae (Association de hockey féminin de l’Ontario) | Arbitre |
Mathieu Boudreau (Hockey Québec) | Arbitre |
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) | Juge de lignes |
Cynthia Côté (Hockey Manitoba) | Arbitre |
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan) | Arbitre |
Nick Grenier (Hockey Manitoba) | Juge de lignes |
Chad Ingalls (Fédération de hockey de l’Ontario) | Arbitre |
William Kelly (Hockey Québec) | Arbitre |
Josh Miko (Hockey Manitoba) | Juge de lignes |
Luke Pye (Hockey Saskatchewan) | Juge de lignes |
Quatre personnes du pays feront partie du personnel entraîneur des officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson, Greg Kimmerly, Kevin Muench et Vanessa Stratton.
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.

Clarke poursuit son ascension
Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey
Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.
Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.
« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »
Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.
« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »
Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.
Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit. « Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.
« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »
L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.
Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.
« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »
Inspirer la relève
Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.
« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »
Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.
« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »
Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.
« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.
« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »
Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.
« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

Personnel d’arbitrage choisi pour les championnats de hockey d’U SPORTS
Hockey Canada nomme 26 officielles et officiels pour les championnats de hockey masculin et féminin d’U SPORTS
Vingt-six officielles et officiels – 13 arbitres et 13 juges de lignes – ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats de hockey d’U SPORTS.
Les tournois se dérouleront en parallèle du 14 au 17 mars : la Coupe U en hockey masculin se tiendra à Toronto, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Saskatoon.
Les championnats de 2024 seront arbitrés par une équipe chevronnée forte d’une grande expérience au niveau national et international. Pour la Coupe U en hockey masculin, on compte notamment Mark Pearce (North Vancouver, BC), qui a arbitré les matchs pour la médaille d’or lors de l’édition 2022 de la Coupe U et du Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF. Du côté du championnat féminin, on trouve Alexandra Clarke (Drake, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC) et Cianna Lieffers (Cudworth, SK), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques.
« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations amateurs de s’affronter dans le cadre d’un tournoi exigeant à simple élimination. Ces arbitres et juges de ligne œuvrent au plus haut niveau amateur et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »
Nom | Membre régional, provincial ou territorial | Rôle |
---|---|---|
Coupe U – hockey masculin (Toronto, ON) | ||
Nick Albinati | Hockey Colombie-Britannique | Juge de lignes |
Nick Arcan | Fédération de hockey de l’Ontario | Juge de lignes |
Birkhoff Birkhoff | Fédération de hockey de l’Ontario | Juge de lignes |
Josh DeYoung | Hockey Nouvelle-Écosse | Arbitre |
Danny Emerson | Fédération de hockey de l’Ontario | Arbitre |
Maxime Ferland | Hockey Québec | Juge de lignes |
Jesse Gour | Hockey Québec | Arbitre |
Troy Murray | Hockey Saskatchewan | Arbitre |
Mark Pearce | Hockey Colombie-Britannique | Arbitre |
Luke Pye | Fédération de hockey de l’Ontario | Juge de lignes |
Championnat de hockey féminin d’U SPORTS (Saskatoon, SK) | ||
Ali Beres | Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) | Juge de lignes |
Jennifer Berezowski | Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) | Arbitre |
Melissa Brunn | Hockey Colombie-Britannique | Juge de lignes |
Hayley Butz | Hockey Alberta | Arbitre |
Alexandra Clarke | Hockey Saskatchewan | Juge de lignes |
Marie-Éve Couture | Hockey Québec | Arbitre |
Brandy Dewar | Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) | Arbitre |
Stéphanie Gagnon | Hockey Québec | Juge de lignes |
Audrey-Anne Girard | Hockey Québec | Arbitre |
Laura Gutauskas | Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) | Juge de lignes |
Amy Laroche | Hockey Colombie-Britannique | Juge de lignes |
Cianna Lieffers | Hockey Saskatchewan | Arbitre |
Amy Martin | Hockey Manitoba | Arbitre |
Shauna Neary | Hockey Nouvelle-Écosse | Arbitre |
Sophie Thomson | Hockey Nouvelle-Écosse | Juge de lignes |
Erin Zach | Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) | Juge de lignes |
Marc Maisonneuve (Gatineau, QC) sera l’entraîneur en arbitrage pour la Coupe U en hockey masculin. Pour le Championnat de hockey féminin d’U SPORTS, l’entraîneuse en arbitrage sera Vanessa Stratton (Windsor, ON).

Troquer son bâton pour un sifflet
Même si elle a commencé à jouer au hockey tardivement, Ali Beres ne s’est pas empêchée d’atteindre ses buts et de devenir l’une des meilleures jeunes juges de lignes par la suite
Quand Ali Beres se fixe un objectif, c’est presque assuré qu’elle va le réaliser.
Passant de la ringuette au hockey, Ali a enfilé l’uniforme zébré après sa carrière de hockeyeuse au sein du réseau U SPORTS et s’est mise aussi à la pratique d’autres disciplines. Peu importe ce qu’elle entreprend, la détermination qu’elle a lui permet de toujours viser de nouveaux buts.
« Je suis chanceuse, car le sport a occupé une grande partie de ma jeunesse », lance la femme de 27 ans. « Je me sens vraiment privilégiée d’œuvrer dans le sport au niveau où je suis rendue et d’avoir eu plein de belles occasions. »
Ali a grandi en Colombie-britannique à environ 30 minutes de Vancouver, dans le village de Lions Bay. Comme aucun programme de hockey féminin n’y était offert, sa sœur Maegan et elle ont dû se rabattre sur la ringuette. C’est à l’âge de 13 ans qu’Ali a commencé à pratiquer le hockey avec l’intention de jouer au niveau universitaire.
La transition de la ringuette vers le hockey a forcé Ali à acquérir de nouvelles aptitudes, notamment dans le maniement du bâton et les tirs.
« Quand on passe de la ringuette au hockey, il y a des aptitudes et des connaissances à ajouter à son bagage », confirme-t-elle.
Elle a appris du personnel entraîneur qu’elle avait un manque à gagner par rapport à ses pairs du même âge et qu’elle perdait son temps. Toutefois, son désir de bien faire l’a poussée à participer à des camps de développement des habiletés et à tirer des centaines de rondelles dans le garage familial pour être en mesure de jouer.
« Je me souviens de cette conversation. J’avais 14 ans. Ce moment a été marquant et m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris que si je veux réaliser quelque chose absolument et que je multiplie les efforts avec détermination, je peux atteindre mes objectifs. Surtout, il ne faut jamais lâcher quand on aime ce qu’on fait. »
Cet amour et cette passion l’ont aidée à avoir du succès au hockey; elle a joué pour la Colombie-Britannique au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2013 et pour l’Université Western de London, en Ontario, où elle a remporté un titre national d’U SPORTS en 2015, une médaille d’argent au championnat national et deux titres du réseau du Sport universitaire de l’Ontario (SUO).
À la fin de son parcours universitaire, elle s’est mise à penser à la suite des choses. Elle savait qu’elle voulait demeurer dans le monde du hockey et elle s’est tournée vers un aspect du jeu qu’elle avait déjà apprivoisé, soit l’arbitrage.
« Je ne me sentais pas prête à accrocher mes patins après mon stage universitaire. L’aréna était ma deuxième maison depuis que j’avais trois ans. Dès la fin de mon dernier match, j’ai été prise par les émotions. Je savais que j’allais devoir trouver un emploi et arrêter de jouer. Je me suis souvenue que j’adorais l’arbitrage quand j’étais jeune. »
Ali a décidé qu’elle voulait enfiler un autre chandail, faire partie d’une nouvelle équipe et voir jusqu’où l’arbitrage allait la mener. Après l’université, elle a obtenu à nouveau une certification d’officielle en Ontario.
« J’ai enfilé les matchs avec différentes personnes et appris le plus possible, raconte-t-elle. J’ai constaté que plusieurs me devançaient dans le programme et été témoin de leurs réalisations. J’ai dit à mes mentors que j’aimerais un jour obtenir les mêmes affectations. »
Depuis sa transition vers l’arbitrage, Ali a eu l’occasion de faire partie du Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada (POE), un cheminement qui permet aux arbitres et juges de lignes d’atteindre leurs objectifs de haut niveau.
Depuis, elle a été une juge de lignes à quelques événements importants, dont le Championnat mondial féminin des M18 2014 de l’IIHF (division 1B) et la Bataille de la rue Bay de la Ligue professionnelle de hockey féminin, un match qui a opposé Toronto à Montréal il y a quelques semaines.
« Je suis vraiment reconnaissante de toutes les occasions que j’ai eues grâce à l’arbitrage. J’aime mon rôle, car ça me permet de rester investie dans le hockey. C’est intense… Il y a de la pression et un esprit de compétition. Notre rôle est de veiller au franc-jeu et à la sécurité. »
Sans le soutien de sa famille, et en particulier de Maegan, Ali n’arriverait pas à concilier son métier d’ingénieure de solutions au sein d’une société d’approvisionnement avec son rôle d’officielle et de triathlonienne.
« Nous sommes comme de meilleures amies et notre esprit compétitif a toujours été très fort. Nous avons toujours cherché à nous pousser l’une et l’autre. Nos parents nous ont inculqué de fortes valeurs. Malgré la compétition, nous nous sommes toujours épaulées et savions que le succès de l’une n’empêchait pas le succès de l’autre. »
Comme Ali, Maegan avait des ambitions au hockey qu’elle voulait atteindre. En plus de jouer dans la NCAA au sein du Collège de Boston et dans la Premier Hockey Federation pour le Six de Toronto, elle a remporté une médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2017 de l’IIHF.
« Nous avons toujours été proches, et elle est devenue un excellent modèle pour moi, explique Maegan. En tant que petite sœur, j’en suis venue à prendre ma grande sœur comme idole. Quand j’avais beaucoup de succès pendant ma carrière de hockeyeuse, elle était la personne la plus proche de moi et je comptais toujours sur elle pour obtenir des conseils et du soutien. »
Pour jouer à un haut niveau, il est important d’être en bonne forme physique, mais pour Ali, ça lui permet également de rester saine mentalement et de garder un bon équilibre avec sa vie professionnelle. Quand elle n’arbitre pas, Ali participe à des triathlons, un sport dont elle est rapidement tombée amoureuse.
« Les joueuses donnent leur 100 %, donc nous devons faire la même chose pour les suivre, commente Ali. Je trouvais ça un peu ennuyant au gym. Pour sortir de ma zone de confort, je me suis inscrite à une compétition Ironman 70.3 (aussi connue sous le nom de demi-Ironman), et je suis devenue accro.
Tandis qu’Ali continue de se fixer des objectifs, comme participer aux Jeux olympiques à titre d’officielle, sa sœur sait que c’est sa détermination qui la mènera si loin.
« Une fois qu’elle a un objectif en tête, elle fera tout en son pouvoir pour l’atteindre, explique Maegan. Je suis vraiment fière d’elle, de ce qu’elle a accompli et de sa transition de joueuse de hockey à officielle. J’ai hâte de voir jusqu’où elle ira. »

Officielles et officiels choisis pour les camps de la haute performance
Quatre-vingt-onze arbitres et juges de lignes participeront au Programme d’excellence des officiels en 2023-2024
Près de 100 arbitres et juges de lignes de partout au pays ont été choisis pour participer aux camps du Programme d’excellence des officiels (PEO) de Hockey Canada.
Soixante et un officielles et officiels ont été sélectionnés en vue des camps de dépistage régionaux, et trente autres participeront au prestigieux camp de sélection de la haute performance nationale. De plus, le volet féminin du Programme d’excellence des officiels se poursuit pour une deuxième année.
« Nous sommes ravis d’offrir à nos meilleurs arbitres et juges de lignes la possibilité de concourir sur la scène nationale », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nos camps régionaux permettent à ces officiels et officielles de s’initier au niveau de compétition national et les préparent à lutter pour des affectations à l’échelle nationale au niveau des M18.
« Nous sommes très heureux du maintien du volet féminin du Programme d’excellence des officiels pour une deuxième année et nous sommes reconnaissants du soutien de la Fondation Hockey Canada, notre partenaire principale, sans qui cette initiative serait impossible. » C’est par l’intermédiaire du PEO que les arbitres et juges de lignes du pays parviennent à être sélectionnés pour des affectations aux événements nationaux et internationaux d’envergure. Les objectifs du programme sont les suivants : fournir un cheminement de développement aux arbitres et aux juges de lignes qui aspirent à l’élite; offrir un entraînement favorisant le perfectionnement aux arbitres et aux juges de lignes de l’élite; préparer les officielles et officiels pour des compétitions nationales et internationales; aider Hockey Canada à prendre des décisions éclairées en vue des compétitions nationales et internationales. Les officiels et officielles accèdent au PEO grâce aux camps de dépistage régionaux, en fonction des affectations des programmes de leur membre respectif.
Les 30 personnes qui seront du camp de sélection de la haute performance nationale prendront part à un programme intensif de quatre jours visant à les aider à acquérir les outils nécessaires pour réussir au niveau élite. Elles ont été soumises à un processus d’évaluation échelonné sur plusieurs mois, recevant notamment des commentaires des programmes et des ligues de leur membre respectif, qui a mené à leur sélection définitive par Hockey Canada.
« Il faut des années de travail acharné et de dévouement à l’art de l’arbitrage avant de recevoir une invitation au camp de sélection de la haute performance nationale, a déclaré Hanoomansingh. Ces arbitres et juges de lignes ont travaillé sans relâche pour perfectionner leurs compétences et sont maintenant prêts à rejoindre notre groupe d’officiels et d’officielles de haut niveau et à rivaliser avec l’élite mondiale. »
Une fois le camp terminé avec succès, les arbitres et juges de lignes viendront se greffer au programme de la haute performance et lutteront pour une place aux championnats nationaux junior A et senior, ainsi que pour des affectations à l’international.
Camp de sélection de la haute performance nationale (Calgary, Alberta, du 1er au 4 février)
Nom |
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
Josh Albinati |
Hockey Colombie-Britannique |
Arbitre |
Gillian Allan |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Tara Benard-Rae |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Arbitre |
Ali Beres |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Brian Birkhoff |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Juge de lignes |
Mathieu Boudreau |
Hockey Québec |
Arbitre |
Hayley Butz |
Hockey Alberta |
Arbitre |
Cynthia Côté |
Hockey Manitoba |
Arbitre |
Elizabeth Dornstauder |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Maxime Ferland |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
Audrey-Anne Girard |
Hockey Québec |
Arbitre |
Nick Grenier |
Hockey Manitoba |
Juge de lignes |
Alex Homer |
Hockey Alberta |
Arbitre |
Darby Hucaluk |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Arbitre |
Chad Ingalls |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Arbitre |
Ryan Jenken |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Arbitre |
Yannick Jobin-Manseau |
Hockey Québec |
Arbitre |
Brendan Kane |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Arbitre |
William Kelly |
Hockey Québec |
Arbitre |
Anthony Lapointe |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
Amy Laroche |
Hockey Colombie-Britannique |
Juge de lignes |
Jarrod Lucoe |
Hockey Colombie-Britannique |
Arbitre |
Bob Millette |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Harrison O’Pray |
Hockey Nouveau-Brunswick |
Arbitre |
Luke Pye |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Juge de lignes |
Wyatt Rapsky |
Hockey Manitoba |
Arbitre |
Jack Robinson |
Hockey Île-du-Prince-Édouard |
Arbitre |
Ty Skene |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Mason Stewart |
Hockey Alberta |
Arbitre |
Brennan Walker |
Hockey Colombie-Britannique |
Juge de lignes |
Le personnel du camp de la haute performance nationale est composé de Hanoomansingh, Dr. David Hancock, Megan Howes, Steve Lidstone, Pat Malloy, Kevin Muench, Todd Robinson et Vanessa Stratton.
Camp des femmes de la région de l’Atlantique (Halifax, Nouvelle-Écosse, du 14 au 17 septembre)
Nom |
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
Brianna Bolivar |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Arbitre |
Bailey Carr |
Hockey Île-du-Prince-Édouard |
Juge de lignes |
Lauren Clark |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Juge de lignes |
Rachel Hopkins |
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador |
Arbitre |
Shannon Ivey |
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador |
Arbitre |
Jenna Leighton |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Arbitre |
Blaire MacKinnon |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Juge de lignes |
Alexis Ouellet |
Hockey Île-du-Prince-Édouard |
Arbitre |
Leah Rideout |
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador |
Juge de lignes |
Mykaela Sherry |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Juge de lignes |
Jennifer Stewart |
Hockey Île-du-Prince-Édouard |
Arbitre |
Megan Sullivan |
Hockey Nouveau-Brunswick |
Juge de lignes |
Les entraîneuses en arbitrage sont Gabrielle Ariano-Lortie, Meghan MacTavish et Shauna Neary.
Camp des hommes de la région de l’Ouest (Calgary, Alberta, du 26 au 29 septembre)
Nom |
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
Ethan Crawford |
Hockey Colombie-Britannique |
Juge de lignes |
Kaden Fiacco |
Hockey Saskatchewan |
Juge de lignes |
Michel Fournier |
Hockey Manitoba |
Juge de lignes |
Cameron Fynney |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Arbitre |
Josh Grimm |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Cameron Halter |
Hockey Alberta |
Juge de lignes |
Brandon Koop |
Hockey Colombie-Britannique |
Arbitre |
Matthew Lattimer |
Hockey Alberta |
Juge de lignes |
Carson McDonald |
Hockey Manitoba |
Arbitre |
Carter McKnight |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Juge de lignes |
Shane Steenhoek |
Fédération de hockey de l’Ontario |
Arbitre |
Jesse Wood-Schatz |
Hockey Alberta |
Arbitre |
Les entraîneurs en arbitrage sont Hanoomansingh, CJ Senkow et Colin Watt.
Camp des hommes de la région de l’Est (Sherbrooke, Québec, du 26 au 29 octobre)
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
||
Alex Allain |
Hockey Nouveau-Brunswick |
Juge de lignes |
|
Maxime Carré |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
|
Simon Cholette |
Hockey Québec |
Arbitre |
|
Antoine Dénommé |
Hockey Québec |
Arbitre |
|
Justin Deveau |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Arbitre |
|
Nicolas Gaudet |
Hockey Nouveau-Brunswick |
Arbitre |
|
William Kelly |
Hockey Québec |
Arbitre |
|
Joey Kramar |
Hockey Est de l’Ontario |
Juge de lignes |
|
Julien Lapointe |
Hockey Québec |
Arbitre |
|
Olivier Lapointe |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
|
Cole Sellers |
Hockey Nouvelle-Écosse |
Juge de lignes |
|
Kalib Snow |
Hockey Île-du-Prince-Édouard |
Arbitre |
Les entraîneurs en arbitrage sont François Fortin, Marc Maisonneuve, Peter Moraitis et Kirk Wood.
Camp des femmes de la région centrale (Montréal, Québec, du 11 au 13 novembre)
Nom |
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
Laurie-Anne Éthier |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
Catherine Fournier |
Hockey Québec |
Arbitre |
Bailey Kennedy |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Arbitre |
Daphnée Lemay |
Hockey Québec |
Arbitre |
Raphaëlle Locas |
Hockey Québec |
Arbitre |
Michelle Ngan |
Hockey Québec |
Juge de lignes |
Francesca Pedulla |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Abiguèle Perreault |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Arbitre |
Hailey Perreault |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Shadei Saadé |
Hockey Québec |
Arbitre |
Marlowe Schott |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Evelyn Wilson |
Association de hockey féminin de l’Ontario |
Juge de lignes |
Les entraîneuses en arbitrage sont Ariano-Lortie, Stéphanie Campbell et Theresa Llorente.
Camp des femmes de la région de l’Ouest (Regina, Saskatchewan, du 7 au 10 décembre)
Nom |
Membre régional, provincial ou territorial |
Rôle |
Karissa Alford |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Emma Benoit |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Cassidy Brand |
Hockey Alberta |
Juge de lignes |
Hailey Cromie |
Hockey Manitoba |
Juge de lignes |
Julianne Desjardins |
Hockey Colombie-Britannique |
Arbitre |
Lindsey Ducharme |
Hockey Alberta |
Juge de lignes |
Dana Edamura |
Hockey Colombie-Britannique |
Arbitre |
Jessica Hammer |
Hockey Alberta |
Juge de lignes |
Emily Hill |
Hockey Alberta |
Arbitre |
Annika Kohlman |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Taylor Pearson |
Hockey Colombie-Britannique |
Juge de lignes |
Kassandra Speicher-Cook |
Hockey Colombie-Britannique |
Juge de lignes |
Katie Watson |
Hockey Saskatchewan |
Arbitre |
Les entraîneuses en arbitrage sont Stratton et Ashley Desjardins.

Publication du rapport de Hockey Canada sur la maltraitance au hockey sanctionné
Les données approfondissent le travail entamé l’an dernier lors du premier rapport qui portait sur la règle 11.4 – Discrimination
CALGARY, Alberta – Hockey Canada et ses membres ont publié un rapport de suivi de la maltraitance au hockey sanctionné qui rend compte des données recueillies à l’échelle nationale pendant la saison 2022-2023 au moyen de deux mécanismes indépendants de gestion des plaintes à l’égard de l’ensemble des règles prévues à la section 11 des règles de jeu de Hockey Canada.
L’information figurant dans ce rapport forme une étape importante et s’inscrit dans les efforts soutenus de l’organisation visant à améliorer la détection, le traitement et le suivi des cas de maltraitance.
En décembre 2022, l’organisation et ses membres ont publié un rapport sur l’ensemble des incidents ayant trait à des injures, à des insultes ou à de l’intimidation de nature discriminatoire survenus au cours de la saison 2021-2022, conformément à la règle de jeu 11.4 de Hockey Canada.
Le rapport de suivi de la maltraitance au hockey sanctionné élargit la portée des cas de maltraitance suivis grâce aux données tirées des processus suivants :
- plaintes reçues par le tiers indépendant de Hockey Canada;
- plaintes liées au hockey sur glace reçues par le Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS);
- suivi des punitions et des allégations liées à la règle 11.4 effectué par chacun des 13 membres;
- projet pilote où un suivi des autres types de punitions imposées en application de la règle 11 était effectué par certains membres de l’organisation.
« Le rapport de suivi de la maltraitance au hockey sanctionné est un outil essentiel à notre travail pour déceler et enrayer les comportements graves qui n’ont pas leur place au hockey ni dans aucun autre sport », a déclaré Natasha Johnston, vice-présidente de la sécurité dans le sport à Hockey Canada. « Nous continuerons de faire preuve de transparence auprès du public dans la communication des données que nous recueillons avec l’aide de nos membres et nous nous servirons des analyses connexes afin de mieux guider les mesures prises collectivement pour la suite.
« De pair avec nos membres, nous sommes résolus à élargir la production de rapports sur la maltraitance au hockey sanctionné pour la saison 2023-2024 ainsi qu’à prévenir et à traiter adéquatement les incidents de maltraitance dans les programmes de hockey sanctionnés. À mesure que nous continuons de multiplier nos efforts de sensibilisation et les occasions de signalement en toute confiance, il est prévu que le nombre d’incidents de maltraitance sur la glace et ailleurs qui sont rapportés augmente. »
Hockey Canada continuera de publier ses rapports nationaux sur la maltraitance annuellement dans la foulée de son cadre global de sécurité dans le sport.

58 arbitres et juges de lignes du pays à l’international
Les personnes sélectionnées seront en action à des événements de l’IIHF cette saison
Près d’une soixantaine d’arbitres et de juges de lignes représenteront le Canada sur la scène internationale au cours des prochains mois.
La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a remis des certifications à 58 officiels et officielles — 29 arbitres et 29 juges de lignes — pour des compétitions internationales de la saison 2023-2024. Les affectations exactes seront annoncées par l’IIHF au fil de la saison. La liste comprend Michael Campbell (Surrey, BC), Alexandra Clarke (Weyburn, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC), Cianna Lieffers (Saskatoon, SK), Elizabeth Mantha (Montréal, QC), Lacey Senuk (St. Albert, AB) et Justine Todd (Alliston, ON), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques. De plus, 11 officiels et officielles qui ont reçu leur première certification de Hockey Canada feront leurs débuts lors de compétitions mondiales cette saison.
« Hockey Canada est toujours fière de ses arbitres et juges de lignes qui représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et officielles. »
Olivier Gouin (Laval, QC), Brett Iverson (Richmond, BC) et Dustin McCrank (Guelph, ON), qui ont goûté à l’expérience des Jeux olympiques, ne figurent plus sur la liste cette saison. Même chose dans le cas des arbitres Jeff Ingram (Langley, BC), Kyle Kowalski (Edmonton, AB) et Mathieu Menniti (Verdun, QC), ainsi que des juges de lignes Marc-Antoine Beaulieu (Laval, QC), Nicolas Boivin (Saint-Jean-sur-Richelieu, QC), Cody Huseby (Sylvan Lake, AB) et Marie-Pierre Jalbert (Montréal, QC).
« Hockey Canada tient à les féliciter pour leurs réalisations à l’extérieur du pays, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, ils ont montré l’exemple au sein de notre programme et inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui continueront d’être en action dans nos diverses ligues de leur apport continu envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet pour entamer un autre chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la meilleure des chances. »
Un total de 15 officiels et officielles — 7 arbitres et 8 juges de lignes — participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la saison 2023-2024. Ce programme lancé cette année est conçu pour les arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le potentiel pour un jour être en action dans des compétitions internationales.
« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes contents pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à international. Cependant, ce programme leur permettra de connaître les attentes sur la scène internationale, ce qui les aidera à connaître du succès dès leur première affectation. »
Deux Canadiens et deux Canadiennes feront partie du personnel entraîneur des officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson (Calgary, AB), Kevin Muench (Moose Jaw, SK), Jacqui Palm (Newmarket, ON) et Vanessa Stratton (Windsor, ON).
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.
OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2023-2024
Arbitres | |
---|---|
Nom (membre) | Événement (lieu) |
Brayden Arcand (Hockey Alberta) | -- |
Grace Barlow (Hockey C.-B.) | -- |
Jennifer Berezowsk (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan) | -- |
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) | -- |
Dominic Cadieux (Hockey Québec) | -- |
Michael Campbell (Hockey C.-B.) | -- |
Marie-Ève Couture (Hockey C.-B.) | -- |
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.) | -- |
Béatrice Fortin (Hockey Québec) | -- |
Jesse Gour (Hockey Québec) | -- |
Mike Langin (Hockey C.-B.) | -- |
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan) | -- |
Elizabeth Mantha (Hockey Québec) | -- |
Amy Martin (Hockey Manitoba) | -- |
Troy Murray (Hockey Saskatchewan) | -- |
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse) | -- |
Mark Pearce (Hockey C.-B.) | -- |
Lacey Senuk (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Michelle Stapleton (Hockey Saskatchewan) | -- |
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) | -- |
Juges de lignes | |
Nom (membre) | Événement (lieu) |
Nick Albinati (Hockey C.-B.) | -- |
Maxime Bédard (Hockey Québec) | -- |
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario) | -- |
Melissa Brunn (Hockey C.-B.) | -- |
Jessica Chartrand (Hockey Québec) | -- |
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) | -- |
Joanie Duchesneau (Hockey Québec) | -- |
Jérémy Faucher (Hockey Québec) | -- |
Maxime Ferland (Hockey Québec) | -- |
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec) | -- |
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) | -- |
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Chad Huseby (Hockey Alberta) | -- |
Anthony Lapointe (Hockey Québec) | -- |
Brett Mackey (Hockey C.-B.) | -- |
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) | -- |
Sophie Thomson (Hockey Nova Scotia) | -- |
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan) | -- |
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) | -- |
Programme « From Good to Great » de l’IIHF
Nom (membre) | Rôle |
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario) | Juge de lignes |
Jodi Anderson (Hockey Manitoba) | Juge de lignes |
Mathieu Boudreau (Hockey Québec) | Arbitre |
Cynthia Côté (Hockey Manitoba) | Arbitre |
Pierre-Olivier Couture (Hockey Nouvelle-Écosse) | Juge de lignes |
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan) | Arbitre |
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario) | Arbitre |
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan) | Arbitre |
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec) | Arbitre |
Andre Grougrou (Fédération de hockey de l’Ontario) | Juge de lignes |
Nathan Howes (Hockey C.-B.) | Juge de lignes |
Danika Kroeker (Hockey C.-B.) | Juge de lignes |
Amy Laroche (Hockey C.-B.) | Juge de lignes |
Josh Miko (Hockey Manitoba) | Juge de lignes |
Ty Skene (Hockey Saskatchewan) | Arbitre |

Annonce des officielles pour le camp estival
Six officielles ont été choisies pour le camp estival féminin du Programme d’excellence des officiels
Hockey Canada a sélectionné six officielles pour participer au camp estival féminin du Programme d’excellence des officiels (PEO) à St. Catherines, en Ontario, présenté par Hockey pour elle et la Fondation Hockey Canada. Les officielles prendront part à des séances d’entraînement sur glace, à des séances de perfectionnement hors glace et à des évaluations de la forme physique. De plus, elles arbitreront des matchs dans le cadre du camp de sélection de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada en août.
Les six officielles ont participé à des championnats nationaux des M18 en 2022-2023, dont les arbitres Darby Hucaluk et Alex Foreman, affectées aux matchs pour l’or et le bronze respectivement à la Coupe Esso 2023.
« Nous sommes heureux d’accueillir ce groupe à St. Catharines le mois prochain », a affirmé Dan Hanoomansingh (Vancouver, C.-B.), responsable des officiels à Hockey Canada. « Ces officielles ont été suivies par notre Programme d’excellence des officiels au cours de la dernière année, ont participé à des camps de développement régionaux et se sont méritées des affectations à des championnats nationaux. Le camp estival est une merveilleuse occasion de préparer les officielles et de contribuer à leur réussite, notamment à ces championnats nationaux des M18. »
C’est par l’intermédiaire du PEO que les arbitres et juges de lignes du pays parviennent à être sélectionnés pour des affectations aux événements nationaux et internationaux d’envergure. Les objectifs du programme sont les suivants : fournir un cheminement de développement aux arbitres et aux juges de lignes qui aspirent à l’élite, ainsi qu’un entraînement adéquat sur le plan du développement aux arbitres et aux juges de lignes de l’élite; préparer les personnes qui enfilent l’uniforme zébré pour des compétitions nationales et internationales; aider Hockey Canada à prendre des décisions éclairées en vue des compétitions nationales et internationales.
« Nous sommes très reconnaissants du soutien de la Fondation Hockey Canada envers le perfectionnement de nos officielles, a dit Hanoomansingh. Il est essentiel de continuer à appuyer nos officielles pendant l’année en leur offrant des occasions de mentorat en personne ou virtuellement. Nos bénévoles sont incomparables, et grâce à la Fondation Hockey Canada, tout ceci est possible. »
Camp estival féminin (St. Catharines, ON) | ||
---|---|---|
Nom (ville de origine) | Membre | Rôle |
Hazel Barthel (Vancouver, BC) | BC Hockey | Juge de lignes |
Alyssa Best (Fredericton, NB) | Hockey New Brunswick | Arbitre |
Alex Foreman (Moose Jaw, SK) | Hockey Saskatchewan | Arbitre |
Darby Hucaluk (Whitby, ON) | OWHA | Arbitre |
Megan Long (Morinville, AB) | Hockey Alberta | Juge de lignes |
Kennedy Roblin (Edmonton, AB) | Hockey Alberta | Juge de lignes |
Les entraîneurs en arbitrage pour le camp estival féminin sont Hanoomansingh, Heather Richardson (Toronto, Ont.) et Vanessa Stratton (Windsor, Ont.).
Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
- <
- >