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Dans mes propres mots : Akilah Thomas

La mère d’Akil Thomas, le héros du Mondial junior 2020, parle de sa vie comme mère de hockeyeurs, de sa réaction au but historique de son fils et de l’importance du hockey pour sa famille et elle

Akilah Thomas
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10 February 2021

Akil savait qu’il allait marquer. Je le savais aussi.

Le matin du match pour la médaille d’or du Championnat mondial junior 2020 de l’IIHF, Akil m’a textée. Dans notre famille… nous croyons à la visualisation. Nous nous représentons mentalement la concrétisation de nos désirs. Et Akil a visualisé qu’il allait marquer. Lorsqu’il se fixe un objectif, il fait tout en son pouvoir pour l’atteindre.

Il m’a écrit : « Maman, je vais compter le but gagnant. » Ça m’a remplie de joie.

J’ai la chair de poule quand j’en parle. Comme parent, c’était difficile de le voir sur le banc pendant la majorité du match. Je sais comment il réagit et je sais ce à quoi il pensait à ce moment.

Mais il a obtenu sa chance. Avec moins de quatre minutes à jouer, Dale Hunter l’a envoyé sur la glace. Tout ce qu’Akil avait visualisé se réalisait. Ça allait se produire. Il avait la rondelle, il l’a poussée hors de portée du défenseur russe. Puis…

L’image a figé.

Soudainement, il n’y avait plus rien à l’écran. Que s’est-il passé?

Textos et appels ont commencé à entrer. Quand le téléviseur s’est remis en marche, les gars célébraient. Nous avons vu la reprise. C’était la folie furieuse dans la maison. J’ai éclaté en sanglots. Je pleurais sans retenue.

C’était tellement gratifiant, parce que je savais qu’il rongeait son frein sur le banc. Mais il a fini par marquer, comme il m’avait promis de le faire. Il a tenu parole. Sa visualisation a fonctionné.

Quand il a inscrit ce but, je me suis souvenue de chaque entraînement. Chaque nez qui coule, chaque match, chaque ville, chaque déménagement – toute sa vie m’est venue à l’esprit à ce moment en or, si parfait. Il n’y avait rien d’autre qui comptait. Tout le reste s’est effacé.

Ce moment s’est produit grâce à un match, à un pays, à un entraîneur et à un petit garçon qui a osé rêver. Voilà ce qu’a signifié ce moment pour moi.

Nous avons été inondés d’appels, de textos et de messages. Je crois que tous les membres de notre famille ont communiqué avec nous, y compris les deux arrière-grands-mères d’Akil, qui vivent à la Barbade. Nous avons reçu une dose énorme d’amour et de soutien de chaque endroit où nous avons habité : Oklahoma, Memphis, Michigan, Orlando, Miami, Tampa et Jacksonville. C’était simplement incroyable.

Et tous ceux qui ont communiqué avec nous avaient joué un rôle, parfois grand, parfois petit, dans notre parcours comme famille au hockey.

J’ai immigré au Canada de la Barbade en 1986. Le hockey ne faisait pas vraiment partie de notre réalité. Nous ne connaissions que notre vie tropicale. Nous avons déménagé à Toronto, et ce fut un premier choc, car c’était l’hiver. Nous restions à l’intérieur la plupart du temps. Les hivers étaient beaucoup plus longs que les étés.

À l’école secondaire, j’ai rencontré Kahlil, le père d’Akil, qui jouait au hockey junior à cette époque. Environ un mois plus tard, il m’a demandé si je voulais assister à un match de hockey. Je suis donc allée à l’aréna et… il faisait froid. Très froid. Mais je n’ai jamais cessé d’aller à l’aréna depuis. C’était d’abord pour le hockey de Kahlil, puis celui d’Akil et enfin celui d’Akyn, mon plus jeune. J’étais une femme de hockeyeur, puis une mère de hockeyeurs, et j’aimais ça.

Et comme Kahlil jouait et devait déménager souvent, nous l’avons suivi, en famille. Il est passé de Pensacola à Flint, à Memphis, à Oklahoma City, à Jacksonville et, enfin, à Orlando. Après quelques années, c’était toujours une nouvelle équipe, dans une nouvelle ville et un nouvel État.

Akil a commencé à patiner deux jours avant son deuxième anniversaire. À l’âge de deux ans et demi, il s’est joint à une équipe. Il était tout petit, il parlait à peine, mais il était prêt à jouer. Le problème consistait à lui dénicher de l’équipement. Nous habitions alors à Memphis, et c’était impossible de trouver de l’équipement suffisamment petit pour lui. C’est finalement Mike, l’oncle d’Akil qui demeurait à Toronto, qui est venu nous livrer lui-même de petits gants et de petites jambières au Tennessee.

Au fil du temps, nous sommes passés de deux enfants à trois, à quatre, puis à cinq. Nous avions constamment des engagements et des activités. Si ce n’était pas le hockey, c’était les cours de chant ou le ballet. Ou alors un de nos enfants devait aller magasiner. Ça nous a obligés à rester dégourdis et ça rendait notre vie excitante.

Quand venait le temps de déménager à nouveau, on passait à l’action. On ne s’attardait pas à la question. Ce n’était pas stressant, nous faisions le ménage, emballions nos biens et partions vers notre prochaine destination. La première chose que nous faisions après avoir défait nos boîtes était de trouver une équipe pour Akil.

Je ne dirai jamais assez de bien de la communauté du hockey. Chaque fois que nous déménagions, c’était comme découvrir une nouvelle famille. C’est un aspect absolument remarquable du hockey. Au sein de chaque équipe de Kahlil, un comité d’accueil nous aidait à apprivoiser notre milieu et à naviguer dans notre nouvelle ville.

Parce que nous passions tellement de temps avec elles, j’ai appris à connaître les femmes des coéquipiers de Kahlil et les mères de ceux d’Akil. Il y avait toujours des soirées de jeu et des soirées de filles, ou alors nous allions au spa. À vrai dire, c’était très amusant de vivre dans différentes villes. J’ai beaucoup aimé cette étape de ma vie, qui m’a donné des amitiés qui perdurent.

Akil avait environ 10 ans quand nous avons constaté qu’il lui serait bénéfique d’affronter une opposition plus relevée. Il disputait plein de tournois sur la côte est, et nous avons rencontré un groupe de parents de Toronto qui étaient d’avis qu’Akil s’y débrouillerait très bien. Puis, quand Akil a participé au tournoi The Brick à Edmonton, à l’été de 2010, il a terminé en tête des meilleurs pointeurs. Je crois que c’est à ce moment qu’il a vraiment décidé qu’il était un joueur de hockey « canadien ».

J’avoue que je n’étais pas convaincue. J’étais enceinte, et nous venions de nous installer à Orlando. J’aimais le climat chaud. Kahlil avait pris sa retraite, et c’était enfin le temps pour nous de prendre racine. Mais nous avons fait un voyage à Toronto pour y visiter quelques écoles. Akil a été séduit, et nous étions ainsi confrontés à une autre décision. L’envoyer là-bas en pension ou partir avec lui?

Ultimement, la décision fut facile. La récession s’installait aux États-Unis, notre famille se trouvait à Toronto et, surtout, c’était la meilleure option pour Akil. Nous avons donc renoué avec les entraînements à 6 h du matin par temps froid et les bouchons de circulation sur la 401 dans cet autre nouveau départ dans une nouvelle ville.

Notre famille a grandement profité de cette décision. Nous étions proches des grands-parents, des cousins, des oncles et des tantes, et Akil a pu franchir une étape de plus dans son parcours. Il a passé deux saisons avec les Young Nationals de Toronto et trois saisons avec les Marlboros de Toronto, avant d’être sélectionné en première ronde par Niagara lors du repêchage de l’OHL.

Petite anecdote amusante : lorsque j’étais enceinte d’Akil en 1999, je travaillais pour un imprimeur à Toronto. Des années plus tard, longtemps après mon départ, les propriétaires de l’entreprise ont tout vendu et ont acheté une équipe de hockey junior : les IceDogs de Niagara. Nous avons eu droit à une réunion inattendue lorsque nous sommes allés à St. Catharines à la suite du repêchage d’Akil. Il y avait même d’anciens employés de l’imprimeur qui travaillaient pour les IceDogs. C’était vraiment un drôle de hasard, mais je me sentais très à l’aise de leur confier Akil. Je savais qu’il était entre bonnes mains.

La carrière d’Akil a pris son envol dès sa première saison à Niagara. Sur la scène internationale, il a représenté le Canada au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, à la Coupe Hlinka-Gretzky, à deux éditions du Championnat mondial des M18 de l’IIHF et, évidemment, au Mondial junior. À sa dernière saison à Niagara, il a été nommé capitaine et a été sélectionné en deuxième ronde par Los Angeles au repêchage 2018 de la LNH. Au cours de la dernière semaine, il a entamé sa carrière professionnelle dans l’AHL. Je suis immensément fière de ce qu’il a accompli.

Je l’ai toujours encouragé à repousser ses limites – que feras-tu de ton succès? Il veut prendre tous les moyens possibles pour avoir un impact sur la vie d’autres enfants. J’ai cofondé un organisme sans but lucratif, The DNA Brand, par l’intermédiaire duquel nous avons adopté un village d’orphelins au Ghana en mars dernier.

À Noël, Akil est parvenu à rallier un groupe de joueurs de la LNH, de partisans, d’amis et de proches afin d’amasser des fonds pour organiser la toute première fête de Noël de ces enfants. C’était extraordinaire. Depuis, nous avons pu ouvrir une école pour eux, et nous travaillons à leur permettre de jouer au hockey là-bas.

Nous voulons avoir un impact positif sur la vie des autres, que ce soit par une conversation, une relation de mentorat ou simplement en donnant l’exemple.

Être une femme spontanée et faire les choses sur un coup de tête ne me venaient pas naturellement. Dans le milieu du hockey, un échange peut survenir à tout moment. Tu peux être libéré d’une équipe. Le match peut aller en tirs de barrage. Comme mère, l’heure du dodo, les traditions et tout le reste étaient relégués à l’arrière-plan – notre vie tournait autour d’un horaire de hockey.

C’est en vivant et en aimant cette expérience que j’ai appris à devenir tel un caméléon. J’ai développé ma tolérance et mon laisser-aller par rapport aux petits désagréments. J’ai appris à faire des sacrifices. J’ai appris à être patiente. J’ai appris à faire preuve de flexibilité et à changer de cap rapidement.

Être la mère de hockeyeurs m’a appris comment montrer à mes enfants ce que signifie la force. Non seulement la force physique, mais aussi la force émotionnelle et mentale. J’ai appris à reconnaître à quel point Akil est chanceux de se trouver dans sa position actuelle, où il a le pouvoir de redonner aux autres pour qu’ils puissent vivre une expérience similaire, voire meilleure.

J’ai appris que je pouvais partager mes trucs, mon état d’esprit, mes habitudes, mes horaires et mon amour… pour soutenir d’autres enfants, pas seulement les miens.

Même si je n’y ai jamais joué, le hockey a forgé une grande partie de mon identité. Je suis fière de ce que je suis devenue grâce à ce sport. Et en voyant l’homme merveilleux qu’il a permis à mon fils de devenir, je suis une mère comblée.

Publication du calendrier préparatoire du Mondial junior

Sept communautés de l’Ontario accueilleront des matchs préparatoires en décembre en vue du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF

NR.073.24
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23 October 2024

CALGARY, Alberta – Le calendrier préparatoire du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF a été annoncé. Sept communautés seront les hôtes des matchs hors concours, qui auront lieu du 19 au 23 décembre 2024. Au total, 11 matchs seront présentés dans l’Est de l’Ontario en vue du Mondial junior.

Le programme préparatoire débute et se termine à Ottawa. La capitale nationale accueillera trois matchs, et les autres parties seront disputées à Arnprior, Bellville, Brockville, Cornwall, Hawkesbury et Kingston. Les dix équipes participantes seront sur la glace au cours des cinq jours du calendrier préparatoire.

Le Canada disputera d’abord deux matchs à la Place TD d’Ottawa, soit un duel contre la Suisse le 19 décembre et un autre contre la Suède le 21 décembre, puis se mesurera à la Tchéquie au Centre Canadian Tire le 23 décembre. Les trois affrontements débuteront à 19 h HE / 16 h HP.

Outre les matchs préparatoires, sept communautés de l’Ontario accueilleront les équipes participantes venant de l’étranger pour des camps préparatoires en amont de la tradition de hockey du temps des fêtes : Arnprior (Lettonie), Belleville (Tchéquie et Suède), Brockville (Suisse), Carleton Place (Kazakhstan), Cornwall (Finlande et Slovaquie), Kingston (États-Unis) et Ottawa (Canada et Allemagne).

« Cette édition du Mondial junior célébrera le hockey dans l’Est de l’Ontario, et nous nous réjouissons que ces communautés soient les hôtes de séances d’entraînement et de matchs préparatoires en amont du premier jour de compétition, le lendemain de Noël », a affirmé Dean McIntosh, premier vice-président de la génération de revenus, de l’expérience client et de l’impact communautaire à Hockey Canada. « Nous savons que les partisans, partisanes et bénévoles de chaque communauté accueilleront le monde avec fierté, et nous constatons avec joie l’engouement grandissant qui les anime à mesure que les 10 équipes se préparent à compétitionner pour l’or dans notre capitale nationale. »

Les billets pour les matchs préparatoires sont en vente maintenant, dont des sièges en nombre limité à la Place TD pour les deux premiers affrontements du Canada. CLIQUEZ ICI pour en savoir plus.

Il reste encore quelques billets unitaires pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF à Ottawa, en vente sur le site HockeyCanada.ca/MondialJunior.

TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, présenteront les trois matchs préparatoires du Canada ainsi que les 29 matchs du tournoi, à commencer par un duel entre la Suède et la Slovaquie à 12 h HE / 9 h HP le 26 décembre. Veuillez consulter votre programmation locale pour en savoir plus.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF et l’équipe nationale junior du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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Peter Anholt, Dave Brown, Yanick Lemay, Brent Seabrook et Kyle Turris.

Annonce du groupe de gestion du Programme d’excellence pour la saison 2024-2025

Yanick Lemay, Dave Brown et Peter Anholt superviseront les programmes des M17, M18 et M20; les anciens Kyle Turris et Brent Seabrook se joignent au groupe

NR.068.24
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07 October 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a nommé les trois directeurs généraux de la Ligue canadienne de hockey (LCH) qui formeront le groupe de gestion du Programme d’excellence en vue de la saison 2024-2025.

Yanick Lemay (Drummondville, QC/Drummondville, LHJMQ) fera ses débuts à titre de membre du groupe de gestion du Programme d’excellence auprès des athlètes du programme des moins de 17 ans dans le cadre du Défi mondial des M17 2024 à Sarnia, en Ontario. Dave Brown (Niagara-on-the-Lake, ON/Erie, OHL) est revenu quant à lui au sein du Programme d’excellence pour une deuxième année de suite comme responsable du programme des moins de 18 ans, lui qui a aidé l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à remporter une troisième médaille d’or consécutive à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 à Edmonton en août dernier. Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) amorce une quatrième saison de suite avec le groupe de gestion, à la tête du programme des moins de 20 ans à nouveau cette année. Il conseillera l’équipe nationale junior du Canada dans son parcours jusqu’au Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF et pendant le tournoi, qui se déroulera à Ottawa.

En outre, les anciens d’Équipe Canada Kyle Turris (New Westminster, BC) et Brent Seabrook (Tsawwassen, BC) se sont respectivement joints au programme des moins de 17 ans et à celui des moins de 20 ans. Turris fera équipe avec Lemay à sa première participation au sein du groupe de gestion, tandis que Seabrook rejoint le programme des moins de 20 ans pour la deuxième année consécutive et travaillera conjointement avec Anholt.

« Nous remercions Yanick, Dave, Peter, Kyle et Brent pour leur engagement et leur dévouement envers le Programme d’excellence », a affirmé Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. « Ces trois directeurs généraux et deux illustres anciens apportent une tonne d’expérience et de leadership aux programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans de Hockey Canada. Le Programme d’excellence a commencé la nouvelle saison du bon pied, notre programme des moins de 18 ans ayant gagné l’or à domicile avec l’aide de Dave, et nous savons que Yanick, Kyle, Peter et Brent ont hâte de continuer d’ajouter aux succès du Canada sur la scène internationale au cours des prochains mois. »

Lemay entame actuellement sa deuxième saison comme directeur général des Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). La saison dernière, les Voltigeurs ont connu une saison de 102 points sous sa direction, remportant ainsi le Trophée Gilles-Courteau remis aux champions de la LHJMQ et se qualifiant pour la Coupe Memorial. Avant son embauche par Drummondville, il a été dépisteur des rangs amateurs pour les Jets de Winnipeg pendant 12 saisons (2011-2023), dépisteur en chef pour le Junior de Montréal dans la LHJMQ pendant trois saisons (2008-2011) et dépisteur (1998-2002), puis dépisteur en chef (2002-2008) pour les Screaming Eagles du Cap-Breton, avec lesquels il a passé 10 saisons en tout.

Brown a dirigé le programme des moins de 17 ans en 2023-2024, où il a aidé Canada Blancs à gagner la médaille d’or au Défi mondial des M17 2023. Il en est à sa 10e saison (2015-2024) dans le rôle de directeur général des Otters d’Erie dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) après quatre ans à titre de directeur adjoint (2011-2024), puis directeur (2014-2015) des activités hockey de l’équipe. Brown a mené Erie au titre de l’OHL en 2017, et a aidé l’équipe à connaître quatre saisons de suite de 50 victoires et plus (2011-2015), un record de la LCH. Avant de se joindre aux Otters, il a passé sept campagnes avec les IceDogs de Mississauga/Niagara, d’abord en tant que directeur général adjoint (2003-2005), ensuite comme directeur général (2005-2010).

Anholt a dirigé le programme des moins de 20 ans la saison dernière, de même que celui des moins de 18 ans durant deux saisons (2021-2023). Il a aidé l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à remporter une médaille d’or à la Coupe Hlinka-Gretzky 2022. Il est le directeur général des Hurricanes de Lethbridge dans la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) depuis neuf saisons complètes (2015-2024). Il avait été promu de son poste de directeur général adjoint de l’équipe en 2014. Anholt a également été l’entraîneur-chef des Hurricanes pendant une partie de la saison 2014-2015 et il a gagné le titre d’administrateur de l’année de la WHL à deux reprises (2015-2016, 2019-2020). Il possède un impressionnant bagage acquis dans la WHL en tant qu’entraîneur-chef, entraîneur adjoint et dépisteur, entre autres grâce à des passages au sein des Raiders de Prince Albert (1986-1989, 2002-2007), des Thunderbirds de Seattle (1989-1992, 2012-2014), des Rebels de Red Deer (1992-1995, 1998-2000, 2007-2008, 2011-2012) et des Rockets de Kelowna (1996-1998). 

Turris a disputé 776 matchs dans la LNH en 14 saisons avec les Coyotes de Phoenix (2008-2011), les Sénateurs d’Ottawa (2011-2017), les Predators de Nashville (2017-2020) et les Oilers d’Edmonton (2020-2022), accumulant au total 424 points (168 buts, 256 aides). Il a représenté le Canada au sein de tous les groupes d’âge du Programme d’excellence, remportant l’or à la Coupe du monde junior des M18 2006 et au Championnat mondial junior 2008 de l’IIHF. Il en a fait autant avec Canada Ouest au Défi mondial junior A 2006, où il a été le meilleur pointeur du tournoi, ce qui lui a valu le titre de Joueur par excellence. Turris a aussi porté les couleurs du Canada à trois éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2014, 2018, 2019), notamment à titre de capitaine en 2019, où il a gagné la médaille d’argent.

Seabrook a pris part à 1 114 matchs dans la LNH au fil de 15 saisons avec les Blackhawks de Chicago (2005-2020), récoltant 464 points en carrière (103 buts, 361 aides). Il a notamment été capitaine adjoint pendant 11 campagnes et soulevé la coupe Stanley à trois occasions (2010, 2013, 2015). Il a remporté la médaille d’argent au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2002, la médaille d’or à la Coupe des huit nations 2002 au Championnat mondial des M18 2003 de l’IIHF, ainsi que l’or et l’argent respectivement aux éditions 2005 et 2004 du Championnat mondial junior de l’IIHF. Seabrook a également représenté le Canada lors du Championnat mondial 2006 de l’IIHF et est médaillé d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010. Avant sa carrière professionnelle, il a disputé quatre saisons dans la WHL (2001-2005) pour Lethbridge, dont deux comme capitaine des Hurricanes (2003-2005).

Le groupe de gestion travaillera aux côtés de Salmond, Benoit Roy (Sudbury, ON), directeur des activités hockey, Al Murray (Regina, SK), dépisteur en chef pour les M20, Byron Bonora (Brooks, AB), dépisteur en chef pour les M17, Scott Walker (Cambridge, ON), entraîneur affecté au développement des joueurs, ainsi que de membres du personnel des activités hockey de l’organisation. Les activités courantes du groupe de gestion du Programme d’excellence comprennent la participation à la sélection des entraîneurs et des joueurs, le soutien du personnel des entraîneurs ainsi que l’apport continu de commentaires lors de camps et d’événements pendant la saison.

Le Programme d’excellence est supervisé par Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction de Hockey Canada, Pat McLaughlin (Saint John, NB), chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie de Hockey Canada, Salmond, Roy, Dan MacKenzie (Guelph, ON), président de la LCH, Bryan Crawford (Hamilton, ON), commissaire de l’OHL, Mario Cecchini (Saint-Lambert, QC), commissaire de la LHJMQ, et Dan Near (Markham, ON), commissaire de la WHL. 

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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Annonce de l’horaire et des renseignements relatifs aux billets unitaires du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF

Début du tournoi le 26 décembre 2024 à Ottawa, en Ontario; mise en vente des billets unitaires le 20 septembre

NR.061.24
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17 September 2024

OTTAWA, Ontario – Hockey Canada et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ont dévoilé l’horaire du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, qui se tiendra du 26 décembre 2024 au 5 janvier 2025 à Ottawa.

« En partenariat avec l’IIHF et nos merveilleux partenaires du tournoi, nous sommes ravis d’annoncer l’horaire du Mondial junior qui se tiendra à Ottawa », a exprimé Katherine Henderson, présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Il est difficile de croire que l’événement se mettra en branle dans seulement 100 jours, et nous avons très hâte de voir les deux arénas remplis de partisans et partisanes qui encourageront les meilleurs joueurs de hockey junior de la planète pendant le temps des fêtes. »

En ronde préliminaire, le Canada, les États-Unis, la Finlande, la Lettonie et l’Allemagne croiseront le fer dans le groupe A au Centre Canadian Tire. La Suède, la Tchéquie, la Slovaquie, la Suisse et le Kazakhstan formeront le groupe B et joueront à la Place TD.

Lors de la journée d’ouverture du tournoi, la Suède a rendez-vous avec la Slovaquie à 12 h HE, les États-Unis se mesureront à l’Allemagne à 14 h 30 HE, la Tchéquie fera face à la Suisse à 17 h HE, tandis que le Canada sera opposé à la Finlande à 19 h 30 HE.

Après ses affrontements contre la Lettonie le 27 décembre et l’Allemagne le 29 décembre, le Canada sera opposé aux États-Unis le 31 décembre. Ce sera la première fois que les deux pays ont rendez-vous la veille du jour de l’An depuis le Championnat mondial junior 2017 de l’IIHF.

Le duel de la ronde de relégation et les quarts de finale auront lieu le 2 janvier. Par la suite, toutes les parties seront présentées exclusivement au Centre Canadian Tire lors des demi-finales du 4 janvier et des matchs pour des médailles le 5 janvier.

Tous les matchs du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF seront diffusés sur TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada.

« À titre de partenaires de Hockey Canada pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, nous sommes ravis d’offrir à nos membres l’occasion de s’investir dans le Mondial junior », a déclaré Debbie Rambeau, directrice administrative de Hockey Est de l’Ontario. « Le dévoilement de l’horaire du tournoi est un moment stimulant, et nous avons hâte d’annoncer dans les prochains mois d’autres activités pour l’ensemble de la communauté du hockey. »

Plus de 155 000 personnes se sont inscrites au tirage prioritaire du Mondial junior 2025 pour avoir la chance de se procurer un forfait de billets pour tout le tournoi et d’obtenir un accès à la prévente des billets unitaires qui commence le 18 septembre.

Les billets unitaires restants seront mis en vente au public sur le HockeyCanada.ca/Billets à 10 h HE le 20 septembre.

En décembre 2023, la province de l’Ontario a annoncé un engagement de 4 millions de dollars pour faciliter l’organisation et la tenue du Mondial junior 2025.

« Notre gouvernement est fier d’appuyer le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, et nous avons hâte d’accueillir les milliers de touristes dans la région d’Ottawa pour ce tournoi international majeur », a exprimé Neil Lumsden, ministre du Sport de l’Ontario. « Les partisans et partisanes de tout âge auront la chance de voir les prochaines vedettes du hockey, ici, en Ontario, ce qui prouve encore une fois à quel point notre province est une destination de premier plan pour l’accueil d’événements sportifs. »

La liste des communautés qui accueilleront des matchs préparatoires, ainsi que l’horaire de ces rencontres, seront annoncés en octobre.

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163 joueurs invités aux camps estivaux du Programme d’excellence du Canada

Des espoirs pour les volets junior, M18 et M17 seront en action en juillet

NR.047.24
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16 July 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a invité 163 joueurs à ses camps estivaux du Programme d’excellence – la vitrine estivale de l’équipe nationale junior du Canada, le camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada et le camp national de développement des moins de 17 ans du Canada.

« Nous sommes emballés par l’occasion de tenir des camps estivaux de notre Programme d’excellence cette année et d’obtenir des renseignements précieux sur le développement de nos athlètes de la relève », a déclaré Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey. « Ces athlètes se familiariseront avec les activités de notre programme avant le Défi mondial des M17 2024, la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 et le très attendu Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF à Ottawa. »

Au total, 42 joueurs – 4 gardiens de but, 13 défenseurs et 25 avants – ont été invités à la vitrine estivale de l’équipe nationale junior du Canada, qui se tiendra du 28 juillet au 3 août au WFCU Centre de Windsor, en Ontario, et au sud de la frontière, soit à Plymouth, au Michigan.

La formation au camp comprend 38 joueurs qui ont été repêchés dans la LNH, dont 17 choix de première ronde : Colby Barlow (WPG), Cole Beaudoin (UHC), Oliver Bonk (PHI), Berkly Catton (SEA), Easton Cowan (TOR), Sam Dickinson (SJS), Tij Iginla (UHC), Cayden Lindstrom (CBJ), Jett Luchanko (PHI), Tanner Molendyk (NSH), Bradly Nadeau (CAR), Zayne Parekh (CGY), Calum Ritchie (COL), Beckett Sennecke (ANA), Matthew Wood (NSH), Brayden Yager (PIT) et Carter Yakemchuk (OTT).

Le processus de sélection a été mené par Salmond et le groupe de gestion, qui comprend Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) et Brent Seabrook (Tsawwassen, BC), avec l’aide du premier responsable des activités hockey Benoit Roy (Sudbury, ON). L’entraîneur-chef Dave Cameron (Kinkora, PE/Ottawa, OHL) et les entraîneurs adjoints Sylvain Favreau (Orléans, ON/Drummondville, LHJMQ), Mike Johnston (Dartmouth, NS/Portland, WHL) et Chris Lazary (Toronto, ON/Saginaw, OHL) ont également contribué au processus.

Au camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada, 41 joueurs – 4 gardiens de but, 12 défenseurs et 25 avants – seront en compétition pour avoir l’occasion de représenter le pays à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 du 5 au 10 août, à Edmonton, en Alberta. Le camp de sélection aura lieu du 27 au 30 juillet au WinSport Event Centre de Calgary. Deux matchs entre les Rouges et les Blancs sont prévus les 29 et 30 juillet. La liste des joueurs invités comprend cinq médaillés d’or au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF (Desnoyers, Hamilton, Ivankovic, McKenna, Schaefer).

Le dépisteur en chef Byron Bonora (Brooks, AB) a dirigé le processus de sélection des joueurs, avec l’appui de Salmond. Le responsable du groupe de gestion du Programme d’excellence Dave Brown (Niagara-on-the-Lake, ON/Erie, OHL), l’entraîneur-chef Kris Mallette (Kelowna, BC/Kelowna, WHL) de même que les entraîneurs adjoints Gordie Dwyer (Dalhousie, NB/Acadie-Bathurst, LHJMQ) et Ryan Oulahen (Newmarket, ON/North Bay, OHL) ont également contribué à la sélection.

80 joueurs – 8 gardiens de but, 24 défenseurs et 48 avants – participeront au camp national de développement des moins de 17 ans du Canada, qui se déroulera du 18 au 24 juillet aux Joshua's Creek Arenas à Oakville, en Ontario. Les 80 ont été repêchés par un club de la Ligue canadienne de hockey (39 de l’OHL, 23 de la WHL et 18 de la LHJMQ). Un total de 17 hockeyeurs ont représenté le pays lors des Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2024 (Beites, Chartrand, Croskery, Di Iorio, Edwards, Ellsworth, Esler, Lawrence, Lin, O’Donnell, Preston, Liam Ruck, Markus Ruck, Rudolph, Valentini, Verhoeff, Wassilyn).

Bonora a mené le processus de sélection avec l’aide des dépisteurs régionaux Pierre Cholette (Québec), Rob Simpson (Ontario), Darren Sutherland (Atlantique) et Darrell Woodley (Ontario), de même que des représentants des membres. L’évaluation des joueurs se poursuivra lors du début de la saison 2024-2025 en préparation pour le Défi mondial des M17 2024, qui se tiendra du 1er au 9 novembre à Sarnia, en Ontario.

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Dave Cameron, Sylvain Favreau, Mike Johnston, Chris Lazary et Justin Pogge.

Annonce du personnel de l’équipe nationale junior en vue du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF

Dave Cameron agira à titre d’entraîneur-chef; Sylvain Favreau, Mike Johnston et Chris Lazary seront ses adjoints

NR.042.24
|
04 July 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé l’identité de ceux qui formeront le groupe d’entraîneurs ainsi que le personnel de soutien de l’équipe nationale junior pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, qui se tiendra à Ottawa, en Ontario.

Dave Cameron (Kinkora, PE/Ottawa, OHL) reprend les rênes de l’équipe après avoir mené le Canada à la médaille d’or du Championnat mondial junior 2022 de l’IIHF. Il sera épaulé par les adjoints Sylvain Favreau (Orléans, ON/Drummondville, LHJMQ), Mike Johnston (Dartmouth, NS/Portland, WHL) et Chris Lazary (Toronto, ON/Saginaw, OHL), ainsi que par le consultant des gardiens de but Justin Pogge (Penticton, BC) et l’entraîneur vidéo James Emery (Calgary, AB).

En outre, Peter Anholt (Naicam, SK/Lethbridge, WHL) fera un retour à titre de responsable des M20 au sein du groupe de gestion du Programme d’excellence. Il sera accompagné par le triple champion de la Coupe Stanley et médaillé d’or olympique Brent Seabrook (Tsawwassen, BC), qui s’impliquera avec l’équipe nationale junior pour une deuxième année de suite. Anholt et Seabrook ont contribué à la sélection du personnel avec Scott Salmond (Creston, BC), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, ainsi que Benoit Roy (Sudbury, ON), premier responsable des activités hockey.

« Dave a remporté deux médailles d’or au Mondial junior et a démontré qu’il était un excellent leader de l’équipe nationale junior du Canada, a commenté Salmond. Nous sommes ravis de son retour derrière le banc de notre équipe, qui tentera de reconquérir la médaille d’or dans la capitale nationale cette année. Nous sommes également heureux de compléter notre personnel entraîneur avec Sylvain, Mike, Chris, Justin et James. Nos sept entraîneurs feront profiter notre équipe de leur vaste expérience dans la LCH et à l’international. Peter et Brent font également un retour, et nous en sommes reconnaissants. Ils ont aidé à former un personnel de classe mondiale et joueront un rôle clé pour former une équipe très talentueuse que les partisans et partisanes à Ottawa et partout au pays pourront appuyer avec fierté durant le temps des Fêtes. »

Cameron a été l’entraîneur-chef des 67’s d’Ottawa de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) lors des trois dernières saisons (2021-2024), menant le club à trois participations de suite aux séries éliminatoires. Il a reçu le titre d’Entraîneur de l’année de la Ligue canadienne de hockey (LCH) et de l’OHL en 2022-2023. Auparavant, il a passé deux saisons (2016-2018) à titre d’entraîneur adjoint des Flames de Calgary et cinq (2011-2016) avec les Sénateurs d’Ottawa dans des fonctions d’entraîneur-chef et d’entraîneur adjoint. Il a également été entraîneur-chef et directeur général des Greyhounds de Sault Ste. Marie de l’OHL (1997-1999) et des St. Michael’s Majors de Toronto (2000-2004, 2009-2010). Cameron a aussi occupé un poste d’entraîneur adjoint des Maple Leafs de St. John’s (1999-2000) et d’entraîneur-chef des Senators de Binghamton (2004-2007) dans la Ligue américaine de hockey (AHL). Sur la scène internationale, il a remporté quatre médailles au Championnat mondial junior de l’IIHF, soit une d’argent et une d’or en tant qu’entraîneur-chef en 2011 et 2022 respectivement, ainsi qu’une d’or et une d’argent à titre d’entraîneur adjoint en 2009 et 2010 respectivement. Cameron a aussi gagné l’or dans un rôle d’entraîneur adjoint au Championnat mondial 2016 de l’IIHF et d’entraîneur-chef à la Coupe du monde junior 2004.

Favreau vient de compléter sa première saison à la barre des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) après six campagnes comme entraîneur-chef (2021-2023) et entraîneur adjoint (2017-2021) des Mooseheads de Halifax de la LHJMQ. Cette saison, il a mené les Voltigeurs à un championnat de la LHJMQ et à une participation à la Coupe Memorial. L’équipe a fini au sommet de l’association Ouest en saison régulière. Avant de se joindre à la LHJMQ, il a été entraîneur adjoint (2009-2011) et entraîneur-chef (2011-2015) des Rangers de Gloucester dans la Ligue de hockey du Canada central (CCHL), de même qu’entraîneur-chef et directeur des activités hockey des Grads de Cumberland de la CCHL pendant deux campagnes (2015-2017). Favreau a gagné une médaille d’or comme entraîneur adjoint de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023 et a été un entraîneur adjoint d’Équipe Canada Noirs et l’entraîneur-chef d’Équipe Canada Blancs respectivement lors des éditions 2018 et 2019 du Défi mondial des M17.

Johnston a passé 13 campagnes (2009-2014, 2016-2024) à titre de premier vice-président, directeur général et entraîneur-chef des Winterhawks de Portland de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL). Cette saison, il a été nommé Administrateur de l’année et Entraîneur de l’année de la division U.S. de la WHL. Il est également devenu le 11e entraîneur-chef de l’histoire de la WHL à gagner 500 matchs et il a mené les Winterhawks à sept saisons consécutives de 40 victoires. Johnston a également été un entraîneur adjoint (1999-2003) et un entraîneur associé (2003-2004) des Canucks de Vancouver, un entraîneur associé des Kings de Los Angeles (2005-2008) et l’entraîneur-chef des Penguins de Pittsburgh (2014-2016). Il a également dirigé l’équipe nationale masculine du Canada de 1994 à 1999, remportant deux médailles d’or (1997, 2007), deux d’argent (1996, 2008) et une de bronze (1995) au Championnat mondial de l’IIHF. Johnston a aussi remporté l’or à trois éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF (1994, 1995, 1996) en tant qu’entraîneur adjoint, a occupé un poste d’adjoint aux Jeux olympiques d’hiver de 1998, a été l’entraîneur-chef au Championnat mondial des M18 2009 de l’IIHF et a gagné la Coupe Spengler en 1993.

Lazary a été l’entraîneur-chef du Spirit de Saginaw de l’OHL au cours des cinq dernières saisons (2018-2024) après avoir joué un rôle d’entraîneur associé de Saginaw à différents moments pendant trois saisons (2016-2018). Il a également été un entraîneur adjoint du Sting de Sarnia de l’OHL lors de deux campagnes (2014-2016). Il a mené le Spirit, équipe hôte de la Coupe Memorial cette saison, au championnat. Il a aussi dirigé la formation lors de deux titres de division consécutifs de la division Ouest (2018-2019, 2019-2020). Avant sa carrière d’entraîneur dans la LCH, il a passé deux saisons (2010-2012) comme entraîneur adjoint pour les Buzzers de St. Michael’s dans la Ligue de hockey junior de l’Ontario (OJHL) et une (2012-2013) en tant qu’adjoint pour l’Université York. Lazary avait été nommé entraîneur-chef d’Équipe Canada Rouges en vue du Défi mondial de hockey des M17 2020, qui a été annulé en raison de la COVID-19.

Le personnel de soutien de l’équipe nationale junior du Canada pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF comprend :

  • Les thérapeutes en sport Kevin Elliott (Charlottetown, PE) et Andy Brown (Owen Sound, ON/Owen Sound, OHL)
  • Le médecin de l’équipe, Dr R.J. MacKenzie (Albert Bridge, NS/Cap-Breton, LHJMQ)
  • Les responsables de l’équipement Chris Cook (Ottawa, ON/Brantford, OHL) et Clayton Johns (Toronto, ON/Portland, WHL)
  • Le préparateur physique Sean Young (Ennismore, ON/Ottawa, OHL)
  • Le conseiller en performance mentale Luke Madill (Kirkland, QC)
  • Le premier coordonnateur des activités hockey Jacob Grison (Lion’s Head, ON)
  • Le responsable des relations avec les médias Spencer Sharkey (Hamilton, ON)
  • La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC) – membre du personnel au camp
  • Le stagiaire aux activités hockey Jared Power (Calgary, AB) – membre du personnel au camp

« Le personnel entraîneur et de soutien de l’équipe nationale junior du Canada est exceptionnel, et nous sommes convaincus que ce groupe fera tout ce qu’il peut pour nous aider à avoir du succès à Ottawa en décembre et en janvier, a ajouté Anholt. Je sais que tous les membres de notre personnel sont reconnaissants de faire partie d’un événement si spécial au pays, et j’ai hâte de bâtir une formation qui portera l’unifolié avec fierté sur la glace et ailleurs sous les encouragements de la population canadienne. »

L’équipe nationale junior du Canada se réunira du 28 au 31 juillet au WFCU Centre de Windsor, en Ontario, pour un camp d’entraînement de quatre jours. En plus des séances d’entraînement, il y aura un match entre les Rouges et les Blancs le 30 juillet et un duel face à la Suède le 31 juillet. Les deux rencontres se tiendront à 19 h 30 HE / 16 h 30 HP. Les billets pour les matchs à Windsor seront en vente au HockeyCanada.ca/Billets à compter du 5 juillet au coût de 30 $ (frais en sus) par match ou de 45 $ (frais en sus) pour un forfait de deux matchs.

Par la suite, l’équipe se rendra à Plymouth, au Michigan, afin de participer à la vitrine estivale du Mondial junior, qui se déroulera du 1er au 3 août. Elle croisera le fer avec la Finlande le 2 août à 13 h HE / 10 h HP et avec les États-Unis le 3 août à 16 h HE / 13 h HP. 

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Susan Sloan wearing a shirt that says Volunteer in front of a balloon arch.

Bénévole et reconnaissante

D’abord un moyen pour nouer des amitiés dans un nouveau milieu, le bénévolat est devenu un élément essentiel dans la vie de Susan Sloan

Shannon Coulter
|
18 April 2024

Susan Sloan ne saurait imaginer sa vie sans le bénévolat. En fait, elle mènerait sans doute une tout autre vie si elle n’avait pas fait ce choix de donner de son temps bénévolement.

M me Sloan a occupé toutes sortes d’emplois au fil du temps, que ce soit dans une boulangerie ou comme spécialiste des TI, ou même comme instructrice de conditionnement physique dans un YMCA. Après s’être installée à Orléans – communauté dans l’est d’Ottawa, en Ontario – au début des années 2000, elle accepte un contrat d’un an avec Bénévoles Canada qui changera le cours de sa vie.

« J’ai cru bon, en tant que responsable des adhésions, d’en apprendre un peu plus sur ce que représentait le bénévolat, même si j’avais déjà pris la décision de m’impliquer bénévolement pour rencontrer des gens. Je n’avais pas encore d’amis à ce moment-là. »

Susan Sloan vit sa première expérience en tant que bénévole avec Patrimoine canadien, à qui elle offre son aide pour la tenue de l’événement Les lumières d’hiver au Canada. Elle poursuit ensuite avec le Bal de Neige à Ottawa, événement dont elle ne connaissait rien auparavant. Puis avec les célébrations de la fête du Canada.

« Mes trois événements chouchous – chaque année (si on exclut la pandémie), j’y étais, beau temps, mauvais temps. Encore aujourd’hui, ce sont mes événements favoris. Vingt-deux ans plus tard, je suis encore bénévole pour Patrimoine canadien. »

Susan Sloan lies down in front to pose with a group of volunteers at a Canadian Heritage event in Ottawa

Entre ces trois activités principales, M me Sloan explore tout de même d’autres possibilités de bénévolat dans des milieux qui l’intéressent.

« J’adore le sport, alors je donnais mon nom pour n’importe quel événement sportif pour lequel on cherchait des bénévoles. Il y a l’embarras du choix à Ottawa; je pourrais me tenir occupée toutes les fins de semaine à compter du jeudi. »

Elle commence par un tournoi de volleyball, puis se met à donner des cours de Zumba dans le cadre du Relais pour la vie. Les expériences se succèdent rapidement et mènent à de nouvelles occasions dans le sport.

« Le sport a toujours été un refuge pour moi. Dans une petite communauté comme celle-ci, et surtout à Ottawa, il suffit que les gens vous connaissent un peu, que votre nom soit associé à certains événements pour que l’on vous demande de donner un coup de main ailleurs.

« J’ai profité d’occasions extraordinaires auxquelles je n’aurais pas eu accès, n’eût été mon implication dans le passé. »

Lors de la venue de l’équipe nationale féminine du Canada à Ottawa en 2021 pour la Série de la rivalité, Susan Sloan s’est portée volontaire pour le dévoilement du chandail des Jeux olympiques, en plus d’aider à l’accueil des personnes invitées au match.

« Ce fut vraiment un bonheur de travailler avec Hockey Canada. Les gens de l’organisation nous traitaient avec beaucoup de respect, c’était très apprécié. Ils sont reconnaissants pour chacune de nos actions, aussi petites puissent-elles sembler. »

Le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF aura lieu plus tard cette année à Ottawa. Grâce aux relations nouées au fil du temps et à sa réputation au sein de la communauté, M me Sloan s’est vu offrir une nouvelle occasion : devenir la coprésidente responsable des bénévoles pour le Mondial junior. Une offre dure à refuser, surtout pour quelqu’un qui vient d’une famille aussi passionnée de hockey que la sienne, qui s’assure de ne rien rater du tournoi chaque année.

« On m’a choisie pour le Mondial junior. C’était un choix, et c’est ce qui fait le plus chaud au cœur. Et rien de tout cela ne serait arrivé sans le bénévolat. »

Susan Sloan poses beside a Hockey Canada welcome sign

M me Sloan a hâte que les touristes et invités découvrent tout ce qu’Ottawa a à offrir lorsque le tournoi prendra son envol en décembre prochain.

« Pour les bénévoles, c’est un peu le branle-bas. J’aime la diversité que ça apporte à la ville. L’énergie que ça crée. Il faut être sur place pour la sentir. Vraiment, c’est extraordinaire d’en faire partie.

« Les gens viennent de partout dans le monde, et on a l’occasion d’aller à leur rencontre. De s’impliquer pour sa ville. »

Avec une telle expérience dans autant de rôles différents, M me Sloan sait très bien ce que peut apporter chaque bénévole.

« La synergie qui se crée lorsque l’on côtoie des gens aux intérêts similaires, c’est magique. Certains événements reposent sur la contribution des bénévoles. Les tournois de l’IIHF n’auraient pas lieu sans bénévoles. Même chose pour les célébrations de la fête du Canada. »

Ayant accompagné d’autres bénévoles à leurs premiers pas dans ce rôle, M me Sloan en a vu plusieurs s’épanouir d’une manière que ces personnes n’auraient jamais cru possible. Les mots lui manquent pour décrire à quel point elle se sent chanceuse d’avoir emprunté la voie du bénévolat il y a 22 ans.

« Tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai, je le dois au bénévolat. Rares sont les choses dans la vie auxquelles on consacre autant d’efforts et qui nous apportent autant en retour. Vraiment, je ne saurais imaginer mon existence sans le bénévolat. »

Vous aimeriez être bénévole quand Ottawa accueillera à nouveau des gens de partout dans le monde l’hiver prochain? Inscrivez-vous maintenant au Programme des bénévoles du Mondial junior de TELUS!

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Réginald Savage dans l’uniforme des Capitals de Washington.

L’implacable résilience de Réginald

Peu bavard, Réginald Savage s’est exprimé sur la patinoire en ne reculant devant aucune épreuve, ce qui lui a ouvert bien grandes les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ

Eric Lavoie
|
16 February 2024

Discret. Empathique. Humble. Résilient.

Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Réginald Savage. Cet ancien joueur, aimé de tout le monde, a rendu l’âme le 24 décembre en Floride. Un cancer fulgurant a eu raison de lui, à seulement 53 ans.

« À ses funérailles aux États-Unis, plusieurs personnes qui l’ont connu après sa carrière de joueur nous disaient qu’elles ne savaient même pas qu’il avait joué au hockey », raconte fièrement Sonia Savage, sa sœur aînée. « Il ne se vantait jamais de ça. »

Des raisons de parler de ses exploits, il en aurait pourtant eu plusieurs. Ce pionnier de la communauté noire du hockey québécois a été un prolifique marqueur des Tigres de Victoriaville dans les années 1980. 177 buts et 329 points. C’est ce qu’il a accumulé en 185 matchs de 1987 à 1990 avec les Tigres, qui ont retiré son numéro 77 en 2011.

Son grand impact sur la glace lui aura ouvert les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ; le 29 décembre dernier, la ligue a annoncé son intronisation au sein de la prochaine cuvée. Un choix unanime du comité de sélection.

Malheureusement, Réginald ne l’aura jamais su. Il a rendu son dernier souffle avant. Entouré de ses proches, la veille de Noël.

Fidèle à lui-même, il a été combatif jusqu’à la toute fin pour réussir à dire un dernier au revoir à son fils, Félix-Antoine.

À des milliers de kilomètres de son père, le jeune homme de 27 ans a mis fin abruptement à ses vacances en Europe pour venir à son chevet.

« Il m’a attendu, confie-t-il. Je suis arrivé en début d’après-midi et vers 17 h, il est décédé. »

Ce n’était pas la première fois que les deux étaient loin l’un de l’autre. Réginald et Félix-Antoine n’ont pratiquement jamais habité ensemble. Après un stage exceptionnel dans le junior, Réginald a connu une longue carrière professionnelle qui l’a fait voyager aux États-Unis et en Europe.

La distance ne l’a toutefois jamais empêché de rester soudé avec les siens.

« Mes parents se sont séparés lorsque j’étais jeune », explique Félix-Antoine, qui a lui aussi joué pour les Tigres de 2012 à 2014. « Je vivais avec ma mère et mon beau-père, mais Regge a toujours été en contact étroit avec eux et présent dans les moments importants de ma vie. Malgré tout, on est toujours restés très proches. »

La grandeur d’homme de Réginald était évidente pour sa garde rapprochée, mais elle a été accentuée lors de l’annonce publique de son décès. Les témoignages de sympathies n’ont pas tardé à fuser aux quatre coins de l’Amérique et du Québec pour ce choix de première ronde des Capitals de Washington en 1988.

« J’ai été vraiment impressionné de voir à quel point mon père avait marqué les gens, commente Félix-Antoine. J’ai revu des images de lui sur la glace. Ça a un peu amplifié ma peine, mais en même temps, j’étais vraiment fier de lui. »


Réginald pose fièrement avec son père Jean-Guy Savage et sa mère Rita Ouellette au Repêchage 1988 de la LNH.

Un grand homme

Discret, Réginald a marqué chaque personne qu’il a croisée sur son passage.

« Regge était un gars qui ne parlait pas, mais il voulait toujours que son monde soit bien, confie Sonia. Un jour, je suis allée le visiter dans un hôtel où il a travaillé après sa carrière de joueur. Quand je suis montée dans ma chambre, il y avait un panier de fruits qu’il avait fait préparer pour moi. Il a fallu que je lui tire les vers du nez pour savoir que cette attention venait de lui. »

Être un homme bon, Réginald l’a appris dès son jeune âge.

Il a été adopté par Jean-Guy Savage et Rita Ouellette, en 1970, à l’âge d’un mois dans un orphelinat. Né dans un hôpital de Montréal d’une mère haïtienne qui avait fui son pays tandis qu’elle était enceinte de lui, il a grandi à St-Hubert avec sa sœur et ses deux frères, André et Pierre.

« Il a été accueilli dans une famille très aimante, ajoute Sonia. Nos parents géraient le restaurant de l’aréna, et on passait notre temps ensemble sur la patinoire. Il était l’un des seuls enfants noirs de la région, mais dans notre famille, on ne constatait pas la différence de couleur que les autres voyaient. Il était l’un des nôtres. »


Réginald à ses débuts sur la patinoire de l’aréna à St-Hubert avec son père Jean-Guy.

Cette différence de couleur, Réginald a dû composer avec autant sur la glace que dans sa vie au quotidien. Sur la route, des partisans l’accueillaient en lui lançant des bananes.

« Quand ça arrivait, ce qui le dérangeait le plus, c’était que ses coéquipiers en payaient le prix aussi, confie Sonia. Mon père lui disait toujours : "Ce n’est pas parce que tu es noir que les gens te lancent des bananes, c’est parce que tu es bon." »

Réginald a pu compter sur un autre allié pour l’aider à briller dans l’adversité : son entraîneur John Paris Jr.

Une rencontre marquante

Sous la gouverne de John avec les Riverains du Richelieu, il a connu un succès monstre dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Réginald a inscrit son nom dans le livre des records pour ses exploits lors de la saison 1986-1987 : au premier rang pour le plus grand nombre de buts avec 82 et au troisième échelon pour le plus grand nombre de points avec 139. Il a surpassé Mario Lemieux dans ces deux colonnes, rien de moins.

En John, Réginald a découvert non seulement un entraîneur avec qui il a gagné la Coupe Air Canada 1987 (aujourd’hui connue sous le nom de Coupe TELUS), mais aussi un grand ami pour la vie.


La puissante formation des Riverains du Richelieu, championne de la Coupe Air Canada 1987. Réginald pose au centre de la rangée du bas et John Paris Jr. à la gauche de la rangée du haut.

« Reggie était une personne très discrète, mais avec moi, il était beaucoup plus ouvert », se remémore John, aujourd’hui âgé de 77 ans. « Avec les années, nous sommes devenus très proches et nous nous faisions des confidences. Il était un peu comme mon propre fils. »

Ensemble, les deux complices étaient unis dans les triomphes comme dans l’adversité.

« C’était difficile à cette époque, nous avons été victimes d’agressions, même contre nos familles, raconte John. Quand on jouait sur la route, je disais toujours : "On ne rentre pas par la porte arrière, on rentre par en avant, et même chose pour nos familles. Je voulais passer un message. On est ici pour jouer, et on va sortir quand on le décide." »

Réginald aurait pu ainsi avoir toutes les raisons du monde de tenir son fils loin des arénas.

« Il ne l’a pas eu facile au hockey, commente Félix-Antoine. Sa première réaction a été de dire qu’il fallait m’inscrire à un autre sport, il voulait me protéger. Mais aussitôt qu’il a vu des photos de moi sur la patinoire avec mon sourire qui transperçait mon casque, il a réalisé que je serais heureux. »

Félix-Antoine aura une autre occasion de sourire en septembre prochain lorsqu’il reverra des prouesses de son père défiler sous ses yeux.


Réginald était tout sourire au repêchage de la LHJMQ en 2012. Son fils Félix-Antoine a été une sélection des Tigres de Victoriaville.

Célébrer plus qu’une carrière

C’est donc à titre posthume que Réginald sera décoré de l’ultime honneur de la LHJMQ. Un honneur que recevront fièrement les membres de sa famille en son nom le 18 septembre prochain.

Ce prix honorera la mémoire d’un grand joueur. La mémoire aussi d’une personne exceptionnelle, comme son parcours en témoigne.

« Il a vécu des choses difficiles, mais il ne s’est jamais plaint et n’a jamais rabaissé personne, commente Félix-Antoine. Il voyait le bien dans tout le monde. Pour moi, il est la preuve que tout est possible. »

« Sa résilience était l’une de ses plus grandes qualités, ajoute Sonia. Il a prouvé qu’il fallait croire en soi. Même après sa carrière de joueur, il a grimpé les échelons rapidement dans le domaine de l’hôtellerie jusqu’à un poste de directeur de la sécurité. C’est en travaillant fort qu’il est allé au bout de ses rêves. »

L’imparable Réginald aura laissé un riche héritage. Sur la glace, certes, mais à l’image des grands, aussi dans le cœur de bien des gens.

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Entretien avec Esther Madziya

La responsable des communications à Hockey Canada parle à cœur ouvert de son cheminement de carrière, de son travail dans les médias sportifs en tant que femme issue d’une minorité et de ce qu’elle souhaite transmettre à la prochaine génération

Jason La Rose
|
07 February 2024

Si vous travaillez dans les médias et avez couvert l’équipe nationale féminine du Canada au cours des quatre dernières années, vous connaissez assurément le nom d’Esther Madziya.

Et pour ceux et celles qui n’ont pas cette chance, nous avons le plaisir de vous la présenter aujourd’hui.

Responsable des communications à Hockey Canada, Esther a fait partie du personnel de l’équipe féminine qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Beijing 2022 ainsi que des équipes qui ont triomphé aux éditions 2021 et 2022 du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Elle a passé des semaines, voire des mois dans des bulles et en quarantaine pendant la pandémie de COVID-19, loin de ses proches, avec un seul objectif en tête : atteindre l’or.

Outre son travail au sein d’Équipe Canada, Esther fait partie intégrante de la grande famille de Hockey Canada et a reçu le prix Hal-Lewis, remis au membre du personnel de l’année, pour son apport à l’organisation pendant la saison 2018-2019.

À l’occasion de la Journée nationale des femmes et des filles dans le sport et du Mois de l’histoire des Noirs, HockeyCanada.ca s’est entretenu avec Esther pour discuter de son parcours et de l’évolution de l’industrie pour les femmes issues d’une minorité.

HC : Comment as-tu débuté dans les médias sportifs?

EM : J’ai étudié au Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) à Calgary en journalisme parlé. Le programme a évolué depuis, mais à l’époque, il s’appelait CTSR : cinéma, télévision, scène et radio. On pouvait ensuite se spécialiser dans le domaine de notre choix.

Avant cela, je ne savais pas trop vers quel domaine m’orienter. J’ai pensé étudier en comptabilité, ce qui n’est pas du tout mon truc, mais j’ai aussi toujours aimé le sport. Alors j’ai fini par me lancer dans le sport. Je me suis inscrite au SAIT dans l’espoir de travailler dans les médias sportifs, peut-être à TSN un jour.

J’ai plutôt trouvé un emploi à la radio. J’ai effectué un stage dans une station de Lethbridge, ma ville natale. La station avait les droits de diffusion des matchs des Hurricanes de Lethbridge. Je faisais les reportages pendant les entractes et mettais à jour les scores et les statistiques. C’est là que tout a commencé.

HC : Quelle était la place des femmes dans le monde des médias sportifs lorsque tu es sortie de l’université?

EM : À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans le monde du sport. Il n’y avait pas beaucoup de diversité non plus, en radiodiffusion et dans le sport en particulier.

Mes parents m’ont toujours dit : « Quoi qu’il arrive, tu devras travailler plus fort que les autres. Tu devras constamment faire tes preuves, parce que tu es une femme et parce que tu fais partie d’une minorité. Rien ne sera facile pour toi. »

Ça m’est toujours resté. Au SAIT, à l’approche de la remise des diplômes, certaines personnes m’ont dit qu’il me serait plus facile de trouver un emploi parce que j’étais une femme et une minorité. J’avais mes réserves, mais si le fait d’être une femme et de faire partie d’une minorité me permettait de mettre le pied dans la porte, je n’allais pas me gêner. En même temps, si je ne fais pas le travail, la porte ne restera pas ouverte très longtemps.

On revient à ce que mes parents disaient : tu vas devoir travailler deux fois plus fort que les autres si tu veux que des occasions s’ouvrent à toi.

HC : Plus tard cette semaine, tu célébreras tes neuf ans à Hockey Canada; quel a été ton parcours pour en arriver là?

EM : J’ai travaillé à la station de radio de Lethbridge pendant quatre ans, à l’émission du matin et aux reportages sur les Hurricanes pendant les entractes. J’ai ensuite travaillé à la télévision à Global Lethbridge pendant quelques années, puis j’ai eu la chance d’obtenir un poste de journaliste des sports à Global Saskatoon en 2002. Je couvrais surtout de nombreux sports universitaires, notamment le hockey masculin et féminin. C’était devenu ma spécialité. Au football junior canadien, j’ai couvert les Hilltops de Saskatoon. J’ai couvert le volley-ball, le curling – j’ai beaucoup appris sur le curling! –, le hockey de la SJHL, le hockey mineur, tout ce genre de choses.

En 2010, il y a eu des coupes budgétaires, et l’ensemble du milieu était en train de changer. J’ai donc décidé de rentrer à Lethbridge. Je suis retournée à la station de radio, encore à l’émission du matin, et j’ai couvert les matchs des Hurricanes à la télévision et à la radio.

Un an plus tard, la personne responsable des communications des Hurricanes a trouvé un autre emploi dans la Ligue de hockey de l’Ouest, et l’équipe m’a proposé son poste. J’ai fait partie de l’équipe pendant quatre ans avant que le poste à Hockey Canada ne soit annoncé, et j’ai commencé à travailler pour l’organisation en février 2015.

HC : Tu as l’occasion de travailler avec des athlètes d’exception, de voyager dans des endroits extraordinaires et d’être aux premières loges de l’histoire du hockey canadien. Comment c’est?

EM : Honnêtement, c’est difficile à dire, parce qu’à moins de le vivre, on ne peut pas vraiment le décrire. Mais jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé avoir les occasions qui se sont présentées à moi. Je n’aurais jamais imaginé aller dans certains des endroits où je suis allée, avoir l’occasion de travailler avec les athlètes que j’ai côtoyés, avoir l’occasion de couvrir des événements, que ce soit pour le comité organisateur ou au sein d’une équipe.

Je pense que ce qui rend cet emploi spécial, c’est aussi ce qu’il représente pour mes proches. Ma famille est extrêmement fière de me voir occuper ce poste aujourd’hui, même si je n’étais pas toujours très centrée sur mes études lorsque j’étais plus jeune.

Il m’est arrivé d’organiser une conférence de presse et que ma famille dise fièrement : « C’est notre enfant. C’est ma sœur. C’est ma fille. » Ils en sont très fiers, et ça me touche énormément. J’essaie toujours d’être très respectueuse, de travailler fort et de faire honneur au nom Madziya. Cela représente beaucoup pour eux, autant que pour moi.

HC : Tu as parlé de ta famille à plusieurs reprises et de l’influence qu’elle a eue sur toi. Quelle a été l’importance de ce soutien au cours de ta carrière?

EM : Peu importe ce que je voulais faire dans la vie, ils ont toujours été à mes côtés. Et je pense que, lorsqu’on est enfant, c’est une bonne chose que nos parents nous disent, « Nous sommes très fiers de toi, quoi que tu fasses. Nous voyons le travail que tu fais. »

Notre nom de famille est Madziya. Nous sommes la seule famille Madziya au Canada, et c’est une grande source de fierté. Leur soutien est très important, ils ont toujours été là pour moi. Ma mère me dit toujours : « Pense aux occasions qui t’ont été offertes, aux emplois que tu as eus, et sois reconnaissante. Et même s’il y a des moments difficiles en cours de route, ces épreuves te rendent plus forte, et c’est grâce à elles que les occasions continuent de se présenter à toi. »

HC : Être l’un des visages d’Équipe Canada auprès des médias nationaux et internationaux… Est-ce que cela a un peu plus de poids, un peu plus de signification, parce que tu es une femme issue d’une minorité?

EM : Tout à fait. Parce qu’il subsiste toujours un petit doute. As-tu vraiment ta place ici? Fais attention à ta démarche, à ton attitude, à tes relations avec les autres médias, car si tu offenses quelqu’un, il est facile de dire, « c’est elle qui a fait ça ».

Je pense toujours à travailler deux fois plus fort. Je ne veux pas faire de faux pas, car j’ai l’impression que quelqu’un attend que je fasse une erreur pour dire, « Vous voyez, cette personne ne peut pas le faire. Elle n’est pas qualifiée, elle n’a été embauchée que pour des raisons symboliques. »

Ces choses sont imprimées dans mon esprit. Je ne pense pas qu’elles disparaîtront un jour.

HC : Le hockey féminin s’est développé à pas de géant ces dernières années, et tu as été en mesure de le constater de près. Quelle est ta perspective de cet essor?

EM : C’est très agréable à voir, surtout quand on sait tous les efforts qui sont déployés pour populariser ce sport, quand on connaît la passion de ces athlètes, mais aussi du personnel. Le fait de voir où en sont les choses et de voir tant de gens travailler si fort m’apporte beaucoup de joie, parce que ces athlètes en rêvent depuis qu’elles sont toutes petites. Voir où en sont les choses et voir ce qu’elles ont pu faire et accomplir, mais aussi être aux premières loges, c’est vraiment cool.

Et je pense que l’une des choses les plus intéressantes pour moi est que, parce que je suis ici depuis neuf ans et que j’ai travaillé un peu partout au sein du programme national féminin, lors d’événements nationaux comme le Championnat national féminin des moins de 18 ans, j’ai pu voir des joueuses de 16, 17, 18 ans évoluer jusqu’à l’équipe nationale et je les vois changer les choses aujourd’hui. C’est vraiment impressionnant de suivre leur évolution en tant que joueuses de hockey, mais aussi en tant que femmes.

HC : Pendant ta carrière dans le monde des médias, as-tu pu voir les portes s’ouvrir aux femmes et aux membres des minorités?

EM : C’est le jour et la nuit. L’industrie a changé en mieux. Il y a plus de débouchés, plus de portes qui s’ouvrent aujourd’hui. Je pense que beaucoup d’organisations ont examiné leur produit et se sont demandé si leur émission de télévision, leur bulletin de nouvelles ou leur émission de sport montrait un portrait représentatif de la population du Canada. Parce qu’il le faut, sans quoi on n’établit pas de lien avec les gens et on les perd.

Il existe aujourd’hui une multitude de possibilités. On peut lancer un balado, être influenceur ou influenceuse sur les médias sociaux et tant d’autres choses que les gens font de leur propre initiative. On voit de plus en plus de femmes dans différents rôles. Et la tendance est à la hausse, car ce qui compte, c’est d’embaucher la meilleure personne possible.

HC : Quels conseils donnerais-tu aux femmes ou aux membres des minorités qui souhaitent se lancer dans le monde du sport, mais qui n’ont pas l’impression d’avoir une voie toute tracée?

EM : Si c’est ce que vous voulez faire, tentez votre chance. Ne laissez personne vous arrêter. On peut essuyer des refus, voir des portes se fermer, mais ce n’est pas définitif, il y aura d’autres occasions à saisir. Ça fait toujours mal de se faire dire non, mais ça signifie simplement que ce n’est pas le bon moment. Sachez que vous y avez votre place au même titre que les autres. En fin de compte, tout le monde s’habille de la même manière, en mettant une jambe à la fois dans son pantalon.

Alors, foncez. Ne jetez pas la serviette, faites vos recherches, ayez confiance et allez-y en sachant que vous êtes capable de faire le travail. Traitez les gens avec respect et vous pourrez espérer obtenir ce respect en retour. Ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas à votre place.

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Canada vs. Czechia

Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Tchéquie

Mardi 2 janvier | 8 h 30 HE | Göteborg, Suède | Quart de finale

01 January 2024
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (2 JANV.)

L’équipe nationale junior du Canada voudra amorcer l’année 2024 du bon pied mardi dans un duel en quart de finale contre la Tchéquie au Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe 

Le Canada a vaincu l’Allemagne 6-3 en conclusion de la ronde préliminaire dimanche, marquant trois buts sans réplique en troisième période pour briser une égalité. Macklin Celebrini a inscrit un doublé, Owen Beck, Easton Cowan, Jordan Dumais et Brayden Yager ont récolté un but chacun, et le Canada a terminé en deuxième place du groupe A pour finir l’année 2023 sur une note positive.

De son côté, la Tchéquie a eu le dessus sur la Suisse au compte de 4-2 à son dernier match de la ronde préliminaire dimanche, confirmant sa troisième position dans le groupe B. Juri Kulich, Matyas Melovsky et Ondrej Becher ont terminé la partie avec deux points chacun. Devant le filet, Michael Hrabal a repoussé 17 des 19 tirs reçus.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada a remporté la médaille d’or du Championnat mondial junior 2023 de l’IIHF en battant la Tchéquie 3-2 en prolongation dans un match enlevant à Halifax. Les Canadiens se sont donné une avance de deux buts en troisième période, mais les Tchèques ont répliqué avec deux buts en 54 secondes pour envoyer tout le monde en prolongation. Dylan Guenther s’est transformé en héros pour la formation canadienne, complétant un échange avec Joshua Roy pour inscrire le but en or à 6 min 22 s de la prolongation.

À surveiller 

Macklin Celebrini. Son nom est sur toutes les lèvres, et avec raison. Le jeune de 17 ans continue de faire état de ses prouesses offensives et de démontrer pourquoi il est si important pour la troupe canadienne. Dans les trois victoires en ronde préliminaire, il a inscrit son nom sur la feuille de pointage. À l’aube de la ronde éliminatoire, Celebrini est à égalité avec l’Américain Gavin Brindley au deuxième rang des pointeurs de la compétition, fort d’une récolte de huit points. Il n’est qu’à un point de Servac Petrovsky de la Slovaquie. De plus, le joueur natif de Vancouver a vu son temps de jeu augmenter au fil du tournoi et il se trouve maintenant sur le premier trio. Dans la victoire du Canada face à l’Allemagne, il a passé 19 min 27 s sur la surface glacée, son sommet au Mondial junior. Il a fini la rencontre avec deux filets et huit tirs au but.

Jiri Kulich, Matyas Melovsky et Eduard Sale ont propulsé les Tchèques en quart de finale — Kulich (4-3—7) et Melovsky (0-7—7) ont sept points au compteur, tandis que Sale (3-2—5) en a cinq. Ce n’est pas la même formation tchèque qui a croisé le fer avec le Canada au match pour la médaille d’or l’an dernier, mais il y a tout de même près d’une douzaine de joueurs qui sont de retour. La Tchéquie compte également 11 joueurs qui évoluent dans la LCH cette saison, dont Adam Zidlicky (Mississauga, OHL), le fils de l’ancien joueur de la LNH, Marek Zidlicky. Autre note : Kulich fait une troisième présence au Mondial junior; dimanche, il a établi le record (de l’ère post-Tchécoslovaquie) de son pays pour le nombre de buts en carrière à ce tournoi annuel, avec 13.

Rétrospective 

Le Canada et la Tchéquie (anciennement la République tchèque) se sont affrontés à 24 reprises au Mondial junior depuis la dissolution de la Tchécoslovaquie; les Canadiens ont signé 21 victoires.

Ce sera la troisième fois que les deux équipes ont rendez-vous en quart de finale; Julien Gauthier avait inscrit deux buts en troisième période dans un gain de 5-3 du Canada en 2017, et Devon Levi avait signé un jeu blanc de 29 arrêts dans une victoire de 3-0 dans la bulle d’Edmonton en 2021.

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 21-2-2 (1-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 118
Buts pour le Canada : 45

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Faire contre mauvaise fortune bon cœur

Libéré par l’équipe nationale junior du Canada il y a un an, Jordan Dumais s’est servi de son expérience pour dominer la LHJMQ et parvenir à porter la feuille d’érable en Suède

Nicholas Pescod
|
31 December 2023

Jordan Dumais se souvient de ce qu’il a ressenti lorsqu’il a appris qu’il ne porterait pas les couleurs d’Équipe Canada au Championnat mondial junior 2023 de l’IIHF. 

« C’était difficile, j’étais vraiment déçu », évoque Dumais. 

À 18 ans, l’attaquant vedette des Mooseheads de Halifax faisait partie des 28 joueurs invités au camp de sélection de l’équipe nationale junior à Moncton, en vue d’une occasion de jouer devant une foule qui lui était familière à Halifax. 

Au moment d’amorcer le camp, Dumais était le meilleur marqueur de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) avec une récolte de 54 points en 25 matchs, devancé seulement par Connor Bedard pour le plus grand nombre de points dans toute la Ligue canadienne de hockey (LCH).

« Je savais que j’étais parmi les plus jeunes et que mes chances de faire l’équipe étaient minces, mais j’ai aimé ma performance au camp », raconte Dumais, qui avait inscrit un but et une aide lors d’un match contre une équipe d’étoiles d’U SPORTS dans le cadre du camp. 

Malgré ses efforts, Dumais a été l’un des cinq avants retranchés à la fin du camp. 

« Je suis allé au camp et j’ai fait ce que j’avais à faire, mais ça n’a pas marché », dit Dumais. 

Un an plus tard, l’histoire est bien différente pour le joueur natif de Montréal. Invité à nouveau au camp de sélection, il a su éviter le couperet cette fois et représente maintenant le Canada en Suède en tant que membre de l’équipe nationale junior du Canada. 

« J’avais plus d’expérience à mon arrivée cette année, j’ai joué comme je sais le faire, et ça a fonctionné, raconte Dumais. C’est un rêve d’enfance qui se réalise. Honnêtement, c’est incroyable de porter le logo du Canada à chaque partie. » 

Passer à la vitesse supérieure 

Dumais faisait la pluie et le beau temps dans la LHJMQ bien avant d’être libéré d’Équipe Canada, mais il a atteint un tout autre niveau à son retour avec les Mooseheads après le camp, pour finir par connaître une saison exceptionnelle. 

Il a obtenu des points à chacun de ses huit premiers matchs suivant le camp et a été tenu à l’écart de la feuille de pointage seulement six fois en 40 matchs. Au cours de cette séquence, il a inscrit notamment sept points (4-3—7) contre Moncton le 19 février et six points (2-4—6) le 22 mars contre Charlottetown.

Au fil de ces 40 matchs, Dumais a accumulé 86 points, dont 31 en mars seulement, pour terminer la saison avec 140 points (54-86—140) à sa fiche, battant ainsi le record pour le plus grand nombre de points en une saison chez les Mooseheads (137). 

Il a raflé au passage de belles récompenses individuelles pour sa saison, remportant le trophée Jean-Béliveau à titre de meilleur pointeur de la LHJMQ et le trophée Michel-Brière à titre de joueur le plus utile de la LHJMQ. Il a aussi été nommé à l’équipe des étoiles des médias tant dans la LHJMQ que dans la LCH.

Jake Furlong, son coéquipier au sein des Mooseheads et d’Équipe Canada, a été à même de voir un changement s’opérer chez Dumais après son retour du camp. 

« Surtout après Noël, je pense qu’il avait un peu plus de motivation et de combativité », relate Furlong, qui côtoie Dumais à Halifax depuis quatre saisons. « Il voulait faire mentir ses détracteurs et prouver que les gens qui croyaient en lui avaient raison. Il est resté le même au quotidien, rien n’a changé, mais sur la glace, il a vraiment mis les bouchées doubles, et ça a paru en deuxième moitié de saison. » 

Furlong est également d’avis que la tenue du Mondial junior à Halifax a contribué au désir de Dumais de passer à la vitesse supérieure. 

« Ça fait probablement partie des facteurs », souligne le coéquipier de Dumais. « Après tout, il est originaire de cette région et évolue avec les Mooseheads. Il sait que nos partisans sont au rendez-vous soir après soir, et c’était rempli à craquer pendant le Mondial junior, alors je suis sûr que ça lui donnait envie d’être à la hauteur. » 

Dumais avoue que son retranchement d’Équipe Canada n’a fait qu’attiser son désir de repousser ses limites.

« Évidemment, j’étais déçu de ne pas avoir été pris l’année dernière, mais je m’en suis servi comme motivation pour revenir cette année. » 

Faire taire les critiques

À seulement 5 pi 9 po, le choix de troisième ronde (96e au total) des Blue Jackets de Columbus lors du repêchage 2022 de la LNH a souvent vu sa taille et sa capacité à maintenir un niveau de performance suffisamment élevé tout au long de sa carrière être remises en question. 

« Je pense qu’on a douté de moi toute ma vie. Donc, à ce stade, je reste fidèle à mon style de jeu malgré cette pression que j’ai toujours ressentie. Je n’y pense pas trop, mais c’est toujours là. » 

Pendant la saison morte, Dumais s’est affairé à peaufiner différents aspects de son jeu, notamment son coup de patin et sa forme physique. 

« Je cherche constamment à devenir meilleur de toutes les façons possibles. Je connais mes faiblesses. Je suis plus petit que les autres, mais je ne m’en fais pas avec ça. Pendant l’été, je travaille toujours sur les aspects qui me permettent de m’améliorer. » 

Aux yeux de Jim Midgley, l’entraîneur-chef des Mooseheads, c’était évident dès le début de l’année que Dumais souhaitait être nommée à l’équipe nationale junior du Canada. Il voit en l’avant de 19 ans une personne qui carbure à la compétition et qui a toujours soif de victoire et d’excellence. 

« À chaque exercice que nous faisons à l’entraînement, il veut être le meilleur. Il veut gagner, il veut être le plus rapide, il veut faire mieux que les autres. Jordan affiche un niveau de combativité élevé, et c’est ce qui lui permet de se démarquer. Il n’est pas le plus grand, mais pour un petit gabarit, il a beaucoup de hargne. »

Ce travail acharné et ce désir ardent d’être le meilleur ont porté leurs fruits pour Dumais, qui s’est présenté au camp de sélection fort d’un total de 47 points (16-31—47) en seulement 21 matchs avec les Mooseheads. Seuls cinq points le séparent de Mathieu Cataford, le meneur parmi les meilleurs pointeurs de la LHJMQ, malgré 13 matchs en moins comparativement à Cataford et son absence des Mooseheads depuis le 8 décembre.

Au cours de la prochaine semaine, toute son attention reste tournée vers Équipe Canada et le Mondial junior, à l’instar de Furlong et Mathis Rousseau, ses coéquipiers des Mooseheads. C’est un moment dont Dumais se souviendra toute sa vie.

« On a un super groupe de joueurs ici. L’ambiance est excellente dans le vestiaire, à l’hôtel, peu importe où on va, et on a beaucoup de plaisir. Je réalise un rêve. »

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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