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L’énergie des jeunes

Bien qu’elle soit la plus jeune de son équipe, Julia Gosling est prête à trimer dur pour se tailler un poste avec la formation olympique.

Bernadette Larose
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2 octobre 2021
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Elle n’avait que neuf ans lorsque Marie-Philip Poulin, Meaghan Mikkelson et Rebecca Johnston, ses coéquipières d’aujourd’hui, ont inspiré la nation entière en remportant l’or aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver. Maintenant, 11 ans plus tard, Gosling se bat pour la chance de les imiter.

Âgée de 20 ans, la joueuse de London, en Ontario, est la benjamine des 28 hockeyeuses qui ont été choisies pour faire partie de la formation centralisée de l’équipe nationale féminine du Canada à Calgary, en Alberta, en vue de la saison 2021-2022. La grande attaquante de 5 pieds 10 pouces n’a pas été nommée à l’équipe canadienne qui a gagné l’or contre les Américaines lors du Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF à la fin août. Cependant, elle a maintenant l’occasion de rivaliser avec un groupe de meneuses expérimentées et d’apprendre d’elles dans le cadre de la préparation pour les Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing, en Chine.

« C’est vraiment un groupe amusant qui me fait sentir à ma place », lance Gosling à propos de son expérience de centralisation jusqu’à présent. « C’est tellement cool de me retrouver avec ces modèles que je suis à la télévision depuis longtemps. »

Gosling, qui figure parmi les quatre représentantes de la NCAA avec le groupe centralisé, a reporté sa troisième année à l’Université de St. Lawrence au sein de la conférence ECAC pour s’entraîner à temps plein avec l’équipe nationale. Elle convoite l’un des 23 postes de la formation olympique.

« Nous, les jeunes joueuses, nous voulons vraiment obtenir un poste, donc ça va faire en sorte que les plus âgées vont travailler encore plus fort », explique Gosling. « Notre style de jeu peut être différent du leur, et puisque nous sortons à peine des rangs universitaires, nous n’avons aucune attente, nous nous concentrons à jouer notre style. Je pense que ça rend notre équipe meilleure. »

L’énergie déployée par les jeunes est cruciale pour hausser le niveau de compétition dans l’équipe. D’ailleurs, Sarah Fillier l’a bien démontré au Mondial féminin de cette année. Insérée au sein du deuxième trio du Canada avec les vétérantes Mélodie Daoust et Natalie Spooner pendant le tournoi, elle a livré une performance impressionnante qui a insufflé une dose d’énergie au groupe.

« Les plus jeunes s’appuient sur les plus expérimentées qui ont passé par là, qui peuvent partager ce qu’elles ont vécu et qui savent comment les accueillir », exprime Kori Cheverie, entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada. « J’ai eu la chance de travailler avec Julia chez les M18, et une joueuse comme elle qui arrive amène une bonne dose d’énergie à notre troupe. »

Bien qu’elle soit à ses débuts avec l’équipe senior, Gosling peut se baser sur son expérience avec l’équipe nationale. En 2018 et 2019, respectivement, elle a remporté une médaille de bronze et une médaille d’or avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF.

« Je trouve que c’est tellement important que nos joueuses se développent dans notre système, et Julia fait partie de celles qui progressent continuellement », analyse Cheverie. « Avec les M18, elle s’est montrée capable de grandes prouesses sur la patinoire et elle a aidé notre équipe à gagner l’or au Japon. Je pense que plus nous pourrons faire progresser nos joueuses d’un échelon à l’autre de notre programme, des M18 jusqu’à la formation nationale senior en passant par l’équipe de développement, mieux notre programme se portera. »

Jouant avec sa cousine Nicole, Julia a obtenu 5 buts et 3 aides en 11 parties avec la troupe des moins de 18 ans.

« Je pense que cette expérience m’a très bien préparée », souligne-t-elle. « Étant originaire de London, je ne connaissais pas le programme des M18. Peu de joueuses de mon coin ont fait partie de ce programme, donc juste d’avoir eu cette occasion et d’avoir joué sur la scène mondiale, c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer. »

« Maintenant que j’ai l’expérience d’avoir joué au plus haut niveau et gagné l’or, d’avoir vécu ce sentiment, ça m’inspire encore plus à vouloir être sélectionnée au sein de l’équipe olympique. »

Le parcours de Gosling vers les Jeux olympiques d’hiver de 2022 ne sera pas sans embûches; elle doit rivaliser avec un groupe redoutable de joueuses centralisées. Quatorze d’entre elles ont gagné une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 2018.

« Bien que nous voulions toutes le meilleur pour chacune d’entre nous, nous sommes ici pour nous tailler un poste et nous ferons tout ce qu’il faut pour y parvenir… j’espère faire partie de l’équipe moi aussi. »

La saison de la centralisation commencera le 4 octobre avec un match contre les Smoke Eaters de Trail de la BCHL. La deuxième partie aura lieu le 5 octobre face aux Bucks de Cranbrook du même circuit. L’horaire complet de la saison sera dévoilé au cours des prochaines semaines.


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