Faire le plein d’espoir
Esso se lève pour aider des programmes qui favorisent la santé mentale partout au Canada
Que ce soit en appuyant le sport d’hiver du Canada de l’échelle locale à l’international, en fournissant des bons d'essence aux héros de la santé partout au pays pendant la pandémie de COVID-19 ou en offrant son aide pour la santé mentale, Esso est engagée envers le Canada et les Canadiens.
Par l’intermédiaire de son programme #Fairelepleindespoir et avec l’aide des anciens d’Équipe Canada Bo Horvat et Hayley Wickenheiser, Esso a remis 5 $ à des programmes qui favorisent la santé mentale d’un océan à l’autre à l’autre pour chaque téléchargement de son appli Speedpass+ effectué du 14 au 28 octobre. L’objectif de don de 140 000 $ – en l’honneur du 140 e anniversaire de L’Impériale en 2020 – a été atteint et les fonds seront remis à 14 organisations.
« Nous sommes fiers de collaborer avec nos partenaires en hockey et nos communautés où nous sommes implantées pour amenuiser les tabous entourant les défis liés à la santé mentale », a affirmé Laura Bishop, responsable des communications et des investissements dans les collectivités chez L’Impériale. « Merci aux Canadiens qui se sont levés pour #Fairelepleindespoir et nous aider à agir pour appuyer les ressources et les réseaux qui favorisent la santé mentale dans les collectivités du Canada. »
Les organisations qui recevront 10 000 $ chacune sont :
• Association canadienne pour la santé mentale (Sarnia, Ont.) • Child Adolescent and Family Mental Health • Community Addiction and Mental Health Services of Haldimand and Norfolk • Reach Out Centre for Kids • Dr. Margaret Savage Crisis Centre • Wood’s Homes (Fort McMurray, Alb.) • Charter Community of K'asho Got'ine (Fort Good Hope, T.N.-O.) • Distress Centre Calgary • Atlantic Wellness • Dollar A Day Foundation • Phoenix Youth Programs • L’Âtre de Sept-Îles • True North Youth Foundation – Project 11 • Haven Society – PEACE
Speedpass+ est un moyen de payer du carburant sans contact et d’accumuler des récompenses. Pour plus de renseignements et pour télécharger l’appli sur votre appareil iOS ou Android, veuillez visiter le site esso.ca/fr-ca/speedpassplus.
SportsPay devient le partenaire privilégié pour le traitement des paiements de Hockey Canada
Entrée en vigueur immédiate du partenariat national
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que SportsPay sera le partenaire privilégié pour le traitement des paiements en ligne en vertu d’un partenariat national qui entre en vigueur immédiatement.
Principal fournisseur de paiement pour les organismes de sport amateur du Canada, SportsPay est une entreprise fièrement canadienne qui soutient depuis longtemps le hockey amateur au pays.
Grâce à ce partenariat, l’entreprise assurera le traitement des transactions en ligne, y compris celles effectuées à partir du Registre de Hockey Canada.
« SportsPay offre avec fierté des expériences conviviales aux organisations sportives canadiennes, et nous sommes ravis d’accueillir officiellement cette entreprise à titre de partenaire privilégié pour le traitement des paiements de Hockey Canada afin d’offrir ces expériences aux associations de hockey locales du pays », a déclaré Dean McIntosh, premier vice-président de la génération de revenus, de l’expérience client et de l’impact communautaire. « Le Registre de Hockey Canada est utilisé pour le traitement de milliers d’inscriptions chaque saison. Grâce à notre partenariat avec SportsPay, nous sommes heureux que la plateforme puisse continuer de répondre aux besoins des participants et participantes, de même que des associations. »
« Je suis fébrile à l’idée de renforcer notre relation avec Hockey Canada, qui dure depuis maintenant 20 ans, et d’appuyer le hockey mineur dans l’ensemble du pays », a exprimé Will Gravlev, président de POSconnect Inc. et créateur de SportsPay. « Toute l’équipe de SportsPay travaille sans relâche à offrir des solutions de paiement simples et efficaces pour les sports amateurs et à aider les ligues à se concentrer sur ce qui compte pour elles. »
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
Hockey Canada s’associe avec William Huff Advertising, nouveau partenaire national en marketing
William Huff élargit ainsi son affiliation à des marques sportives canadiennes de premier plan
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé la conclusion d’une entente prenant effet immédiatement avec William Huff Advertising ltée, qui fait désormais partie de ses partenaires nationaux en marketing. Déjà l’un des plus importants fournisseurs de produits d’affichage au pays, William Huff compte parmi ses clients diverses organisations d’envergure dans les domaines sportif et événementiel, dont les Flames de Calgary et les Oilers d’Edmonton.
« Chez William Huff, nous offrons à nos clients des produits d’affichage de qualité supérieure, et ce, depuis les débuts de l’entreprise il y a 75 ans », a commenté Bruce Simpson, propriétaire de William Huff Advertising ltée. « Comme nous avons l’habitude de travailler avec des organismes locaux et nationaux dans le milieu du sport, la décision de nous associer à Hockey Canada allait de soi. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir autant les programmes locaux de l’organisation que le hockey masculin et féminin et le parahockey. Nous savons tous à quel point le hockey fait partie de l’identité canadienne. Ce que nous souhaitons, c’est que ce partenariat aide les athlètes à se dépasser.
« Notre engagement envers le sport professionnel et amateur est une source de fierté pour nous. Comptant déjà plusieurs organisations sportives et communautaires parmi nos partenaires, nous sommes ravis d’ajouter Hockey Canada à la liste. Go Canada Go! »
Dans le cadre de ce partenariat, William Huff sera le fournisseur des produits d’affichage pour des événements nationaux et internationaux tenus par Hockey Canada. Soulignons également que le nom de l’entreprise sera affiché ou mentionné sur place lors des événements, y compris durant les tournois à venir cet automne.
« Nous avons le grand plaisir d’accueillir William Huff parmi nos partenaires nationaux en marketing », a déclaré Dean McIntosh, vice-président des partenariats stratégiques et de l’impact communautaire à Hockey Canada. Notre collaboration a pris de l’ampleur au fil des ans, notamment lors des éditions 2022 et 2023 du Championnat mondial junior de l’IIHF. L’annonce d’aujourd’hui ne fait que rendre le tout officiel et marque une étape importante pour chacune des deux organisations. »
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Bâtir une communauté centrée sur le hockey
Julia Venselaar, lauréate du programme Entraîneuse de l’année BFL, assure l’essor du hockey à Powell River, C.-B., en donnant aux filles et aux femmes une occasion de se réunir sur la glace
Pour Julia Venselaar, le hockey a toujours eu une dimension communautaire.
Quand elle jouait au hockey libre avec d’autres femmes dans la ville côtière de Powell River, en Colombie-Britannique, tout le monde s’entendait pour dire qu’il manquait d’occasions pour le hockey féminin dans la région. En l’absence de ligues organisées, il y avait un vide à combler.
Quand Venselaar a été approchée pour savoir si elle voulait s’impliquer, elle n’a pas eu à y réfléchir longtemps.
« Je pense que c’est tellement important que les filles s’adonnent à une activité ou à un sport à l’approche de l’adolescence, exprime Venselaar. Le groupe a planifié un temps à l’horaire pour que ces filles puissent se réunir et être dirigées par des femmes, s’amuser et passer du temps juste entre elles. Quand ma fille est devenue assez vieille, on m’a demandé si je voulais donner un coup de main, et j’ai accepté. »
Alors que les filles jouaient d’abord au hockey avec des garçons, ces séances sont devenues des occasions de plus pour aller sur la glace, puis, avec le temps, elles ont été en mesure de former une équipe entièrement féminine. Ce fut une amélioration pour le hockey en général à Powell River. Après huit ans comme entraîneuse, Venselaar a continué de donner de son temps à l’organisation d’activités sur glace en favorisant un milieu où toutes les filles peuvent jouer au hockey ensemble. Près d’une décennie plus tard, elle se sent encore privilégiée de faire partie de l’essor du hockey.
Enseignante à temps plein, Venselaar tient à ce que les enfants grandissent dans un milieu positif. Son engagement à forger une communauté grâce au hockey lui a permis d’obtenir le prix Entraîneuse de l’année BFL du volet communautaire.
« Il n’y a rien de mieux que léguer à nos filles qu’une activité qui leur donne un sentiment d’appartenance pendant cette période moins évidente de leur vie, dit-elle. Je fais ça en partie parce que je veux forger cette communauté, m’assurer que leur milieu est sécuritaire et qu’elles ont de bons modèles autour d’elles qui sont là pour les aimer et les appuyer. Le hockey est un bon moyen pour moi d’y arriver, et c’est bien parce que ça permet à ces filles fantastiques d’acquérir des aptitudes propres à l’esprit de corps. »
Mais ce qui a été le plus spécial pour Venselaar, c’est de vivre cette aventure comme entraîneuse aux côtés de sa fille. Dans le cadre de son prix de BFL, elle a assisté au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à Brampton, en Ontario, avec sa fille.
« C’était tellement une belle expérience à vivre avec ma fille, commente Venselaar. C’était vraiment inspirant de nous retrouver là, d’assister à l’événement en direct, de voir à l’œuvre des athlètes si talentueuses. C’était merveilleux. Ce qui est le plus beau, c’est que ces personnes sont juste fantastiques. Les joueuses ont interagi avec la foule, et ma fille a adoré ça. »
« Nous avions préparé une affiche pour Micah Zandee-Hart, parce qu’elle était la seule joueuse de la Colombie-Britannique, et Micah est venue vers nous, elle nous a fait un sourire avant de remettre une rondelle à ma fille, pour qui ça a été le fait marquant de sa journée. »
En fin de compte, Venselaar ne veut pas que l’essor du hockey ne dépende que de ses efforts. Elle est vraiment fière de ce que sa communauté a réussi à accomplir ensemble, et elle espère continuer de la faire grandir.
« Les parents, entraîneuses et joueuses qui forment notre communauté du hockey font tout ensemble et appuient nos filles en créant quelque chose pour elles, témoigne Venselaar. Je suis là pour guider tout le monde, mais je ne suis qu’un élément d’une équipe incroyable qui rassemble une communauté. »
Boucler la boucle au hockey
Haneet Parhar pensait en avoir fini avec le hockey après l’université, mais grâce à son rôle d’entraîneuse, l’Entraîneuse de l’année BFL a ressurgi dans son sport
Le hockey n’avait pas toujours fait partie des plans de Haneet Parhar. Mais pour une raison ou une autre, le hockey s’est constamment trouvé sur son chemin, et Parhar est reconnaissante des occasions qu’elle a eues grâce à ce sport.
La passion avec laquelle elle s’implique dans le sport qui lui a tant donné l’a menée à gagner le prix Entraîneuse de l’année BFL du volet haute performance.
« Très souvent dans ma vie, je me demandais si un jour je retournerais dans un aréna ou si j’allais remettre mes patins, et soudainement, je faisais un retour au hockey », lance Parhar.
Étudiante-athlète à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), il y avait beaucoup d’incertitude à savoir si les Thunderbirds la sélectionneraient au sein de leur formation. En fin de compte, sa carrière dans le circuit U SPORTS a été marquée de succès; elle a remporté trois championnats de Canada Ouest. Mais son temps à l’UBC a aussi jeté les bases d’une carrière d’entraîneuse qu’elle n’avait jamais vu venir.
Pour Parhar, qui voulait seulement rester impliquée dans son sport lorsqu’elle était une étudiante de premier cycle de 18 ans, son rôle d’entraîneuse dans les programmes de patinoires communautaires et les camps de hockey estivaux de l’UBC lui a refait vivre la joie qu’elle ressentait lorsqu’elle jouait, et elle a pu voir les jeunes de son programme éprouver le même sentiment.
« J’ai été entraîneuse au niveau récréatif pendant cinq ans et demi pendant mes études et ma carrière d’athlète à l’UBC, raconte-t-elle. À ce niveau, tu le fais vraiment parce que tu aimes ça. Tu peux voir le sourire aux lèvres des jeunes, et c’est vraiment facile d’adopter une mentalité plus décontractée et de les diriger juste pour le plaisir. C’était parfait pour moi. »
Diriger des enfants de 6 à 15 ans a non seulement motivé Parhar à les mobiliser, mais ça lui a aussi rappelé à quel point il était spécial de grandir en pratiquant le hockey.
« Je me suis souvenu que, lorsque nous pratiquions des sports plus jeunes, nous le faisions pour le plaisir. Ce qui compte, c’est d’offrir une occasion aux jeunes d’évoluer dans un milieu sécuritaire et de faire de nouvelles rencontres. »
Quand sa carrière avec les Thunderbirds a pris fin en 2017, Parhar était prête à accrocher ses patins; elle sentait qu’elle avait tout donné ce qu’elle avait pour le hockey. En repensant à son temps là-bas, elle est reconnaissante envers le personnel entraîneur, mené par l’entraîneur-chef Graham Thomas. Il y a aussi, l’entraîneur adjoint Mike Sommer qui l’a inspirée. Ce n’est qu’après avoir quitté le programme de l’UBC qu’elle s’est rendu compte de l’importance de leur influence.
Un an après avoir terminé ses études, alors qu’elle travaillait à temps plein et occupait un poste d’entraîneuse pour le plaisir avec le club North Shore Avalanche de sa ville d’origine, elle a reçu un appel de Thomas, qui lui a ouvert de nouveaux horizons.
« Je ne pensais pas que le rôle d’entraîneuse allait prendre une place si importante dans ma vie, confie Parhar. Je n’étais pas une joueuse étoile, ni une capitaine, mais Thomas m’a dit qu’il voulait une nouvelle voix. Je suis arrivée avec mon expérience de joueuse qui connaissait la culture et le système, qui savait ce que c’était d’être une joueuse de rôle et ce que ça signifiait de l’assumer, et j’étais là pour les filles, forte de mes cinq années d’expérience avec l’équipe. »
Après une saison avec l’UBC, Parhar a décidé qu’elle voulait explorer les options qui s’offraient à elle dans sa carrière. Elle a alors mis de côté le hockey à nouveau pour déménager en Angleterre afin de poursuivre des études en droit. C’est alors que le hockey a refait surface dans sa vie.
« J’attendais mon train pendant une forte averse en Angleterre en temps de pandémie, seulement deux mois après avoir terminé mes études en mai, puis j’ai reçu un autre appel de Graham. Je n’avais pas été derrière un banc depuis deux ans, et il m’a demandé si je voulais revenir à la maison et être entraîneuse pour la saison à venir, se souvient Parhar. Évidemment, j’ai dit oui, je suis arrivée au camp d’entraînement, j’ai vu les joueuses et, instantanément, la passion est revenue m’habiter. »
Depuis ce moment, non seulement elle a pu diriger des joueuses, mais aussi faire profiter les autres de son expérience d’ancienne joueuse qui croyait n’avoir plus rien en elle pour son sport, avant de constater l’importance de suivre sa passion.
Lors de la dernière année, en plus d’occuper un poste d’entraîneuse adjointe avec les Thunderbirds, Parhar a continué de diriger dans la communauté au sein de l’Association de hockey sur glace féminin de Vancouver. À l’échelle communautaire, elle s’implique toujours au hockey et donne à de jeunes filles le même appui dont elle a aussi profité quand elle était jeune.
« Bon nombre de joueuses de hockey aujourd’hui n’ont pas de modèles féminins, et maintenant que je suis là, je me dis que ça doit être cool pour ces filles d’avoir un modèle qu’elles peuvent vraiment suivre, souligne Parhar. »
Tout compte fait, même si ça n’a pas toujours été son plan d’être une entraîneuse, Parhar savoure chaque moment et veille à transmettre ses expériences au hockey et à communiquer tout ce que ça lui a apporté après toutes ces années.
« Je l’ai toujours fait pour les jeunes, confirme-t-elle. C’est bien qu’elles peuvent observer quelqu’un qui leur ressemble, et je veux être là pour les filles et leur montrer que tout ce dont elles ont besoin, c’est d’avoir la bonne énergie, d’être positives et de faire preuve de détermination. »
Pour un personnel entraîneur plus diversifié
Travaillant notamment avec les Growlers de Terre-Neuve, Alicia MacDonald, lauréate du programme Entraîneuse de l’année BFL, veut susciter des occasions pour elle et pour les autres
Entraîneuse au hockey depuis son passage sur les bancs d’école à l’Université St. Francis Xavier en Nouvelle-Écosse, Alicia MacDonald joue ce rôle depuis plus de 20 ans.
Et durant ce temps, que ce soit en approchant des organisations pour son propre développement ou en faisant la promotion d’une plus grande diversité derrière le banc, MacDonald n’a jamais cessé de travailler pour que le hockey soit plus inclusif pour tout le monde.
C’est ce qui explique en grande partie pourquoi la femme originaire d’Onslow Mountain, en Nouvelle-Écosse, a été nommée lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL, dans le volet compétitif.
« Avoir l’occasion de constater toutes les possibilités, comme officielle, entraîneuse ou membre du personnel, être au courant de ce qui est possible, ça permet d’amener de la diversité au sein de notre sport, lance MacDonald. C’est important que les filles et les jeunes voient le potentiel. Ça a tellement de valeur à mes yeux, je veux leur servir de modèle. »
MacDonald a fait ses premiers pas au hockey dans une ligue communautaire pour garçons, avant de se joindre à une équipe de filles quand l’occasion s’est présentée. C’est toutefois à l’université qu’elle a commencé à s’intéresser au rôle d’entraîneuse. Voulant redonner aux filles de la communauté et voyant à quel point elles réagissaient positivement à la présence d’un modèle féminin, MacDonald a senti le désir de voir plus de femmes progresser au hockey. Depuis, elle continue de peaufiner son art, d’apprendre et d’améliorer ses connaissances du hockey et du domaine de l’entraînement afin que ça lui serve avec ses équipes.
Cette saison, elle a travaillé avec les Growlers de Terre-Neuve de l’ECHL, profitant de cette chance pour observer le personnel entraîneur et poursuivre son développement. N’ayant aucune équipe universitaire ou de haute performance dans sa communauté rurale de Terre-Neuve, MacDonald n’avait que les Growlers comme option si elle voulait apprendre dans un milieu professionnel. Avec eux, elle a pu discuter de tactiques avec le personnel et participer à des séances vidéo avec l’équipe. Elle a donné ses opinions et parlé de son expérience, tout en apprenant des rétroactions reçues.
C’est pourquoi MacDonald accorde de l’importance au fait de trouver ses propres occasions. Que ce soit à ses débuts avec des équipes locales de hockey mineur, lorsqu’elle s’est retrouvée entraîneuse adjointe de l’équipe féminine de Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux d’hiver du Canada 2023, ou lors de son plus récent mandat à titre d’entraîneuse-chef de l’équipe provinciale des M14, pour elle, il s’agit d’être prête à prendre des risques et de saisir chaque occasion qui se présente.
« Ma collaboration avec Eric Wellwood et les Growlers m’a vraiment permis d’apprendre du programme de l’équipe et d’œuvrer dans une organisation professionnelle, confie MacDonald. Le plus important, c’est d’être en mesure de foncer. Il y aura toujours des situations pour lesquelles vous ne connaîtrez pas la solution, mais ce n’est pas grave. Il faut faire confiance au personnel entraîneur ainsi qu’à ses mentors et aller de l’avant. »
« Il n’y a pas tant de possibilités au hockey professionnel à Terre-Neuve-et-Labrador, donc c’est à moi de susciter les occasions. J’ai beaucoup appris des entraîneurs et des joueurs. »
Grâce à la visibilité qui vient avec cet honneur de BFL, MacDonald espère continuer de contribuer à ce qu’il y ait une plus grande diversité des voix au hockey.
« Plusieurs entraîneuses méritaient ce prix, et je souhaite que des programmes comme Entraîneuse de l’année BFL soient maintenus afin que les entraîneuses se sentent à leur place et écoutées, commente MacDonald. Notre nation peut être meilleure pour mettre en valeur les communautés LGBTQ+ et des personnes autochtones, noires ou de couleur (PANDC), pour favoriser une diversité qui permet à tout le monde de voir les options qui sont offertes. Il y a encore du travail à faire. »
Pour le moment, MacDonald espère pouvoir faire rayonner les femmes derrière le banc afin que les autres puissent être inspirées à prendre leur place et à faire entendre leurs voix pour atteindre leurs objectifs. Elle espère que leur message sera entendu et respecté.
« C’est une question de s’habituer à parler dans une salle remplie d’hommes et de faire valoir ses points et ses opinions, qui sont toujours les bienvenus et valorisés, conclut MacDonald. Il suffit de croire en soi. »
Partager sa passion du hockey
Lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL (volet compétitif), Laurence Beaulieu est motivée par la passion qu’elle a pour son sport et continue de gravir les échelons
Il y a quelques années à peine, jamais Laurence Beaulieu ne se serait vu occuper un poste d'entraîneuse à longueur d’année.
Après avoir obtenu un baccalauréat en psychologie à l’Université de Montréal puis un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion ― management du sport à HEC Montréal, et avoir joué cinq années avec les Carabins en plus d’avoir remporté le championnat national d’U SPORTS en 2016, la défenseure s’est jointe aux Canadiennes de Montréal dans la LCHF en 2017.
Alors qu’elle n’avait que 26 ans, Beaulieu a mis un terme à sa carrière de hockeyeuse à la fin de sa première saison avec les Canadiennes pour devenir entraîneuse.
« C’est plus ou moins tombé par hasard, révèle la lauréate nationale de l’Entraîneuse de l’année BFL pour le volet compétitif. J’ai commencé quand j’avais 16 ans. De cet âge-là jusqu’à mon année avec les Canadiennes, j’étais entraîneuse l’été au niveau AAA. J’étais une technicienne privée autant pour les gars que pour les filles, mais je n’ai jamais vraiment pensé à diriger durant une saison complète. J’étais tellement débordée par ce que je faisais en tant qu’athlète que je n’ai jamais pensé qu’il y aurait une suite. »
Beaulieu a obtenu un emploi à temps plein d’adjointe au développement des joueurs avec Hockey Québec, mais pour ce faire, il lui fallait abandonner son rêve de jouer au hockey. La jeune femme était toutefois prête à cela, car elle était en mesure de voir les bénéfices de cette décision à long terme.
« Mon travail à Hockey Québec m’a donné l’occasion d’en apprendre davantage sur le développement, raconte celle qui est originaire de Stoneham. Quelqu’un de la région de Richelieu m’a approchée, car il voulait vraiment diriger une équipe avec une fille. Je ne sais ni comment il m’a trouvé ni de quel contact cela provenait, mais c’est le père d’une joueuse qui m’a rencontrée pour me dire qu’il voulait vraiment diriger l’équipe avec moi. Je lui ai dit que je voulais être adjointe, sans plus. J’ai ensuite découvert que j’aimais plus ça que je pensais. »
L’année suivante, la jeune femme est devenue l’entraîneuse-chef des Remparts du Richelieu et a continué à occuper son poste d’entraîneuse adjointe avec le Cégep André-Laurendeau.
« Je n’étais pas surprise d’aimer diriger des athlètes, mais d’aimer ça autant, pour faire ça à l’année, les fins de semaine, les soirs… Disons que je voulais le faire plus que deux mois par année », affirme Beaulieu qui est maintenant âgée de 30 ans.
Beaulieu prend beaucoup de plaisir à enseigner aux jeunes. Le fait que ses joueuses n’aient pas encore plafonné lui permet de maximiser le rôle qu’elle joue dans leur développement.
« Les jeunes s’amusent encore dans tout ce qu’ils font, pense celle qui a maintenant quatre années d’expérience à diriger des équipes à temps plein. Elles apprécient beaucoup l’investissement que tu mets et le temps que tu prends pour elles. C’est quelque chose que j’aime beaucoup de ce groupe d’âge. Elles sont passionnées et ont encore plein d’objectifs à atteindre aux niveaux universitaire ou national. C'est un groupe d’âge qui est rempli d’objectifs et de potentiel. »
Il n’en demeure pas moins qu’il est très important de se plaire sur la patinoire à cet âge-là. Si Beaulieu est bien au fait de cela, elle est aussi d’avis qu’il est possible de jumeler à la fois plaisir et dépassement de soi.
« Je veux que les filles aiment se dépasser tout en sachant qu’il faut toujours s’amuser, explique celle qui est depuis cette saison l’entraîneuse des défenseures avec les Titans du Cégep Limoilou. Il est possible de s’amuser en travaillant 100 % du temps. Si chaque jour tu vas sur la glace et tu aimes ce que tu fais, tu vas t’améliorer. À la fin de l’année, ce sont les filles qui viennent me voir pour recevoir plus de commentaires, faire plus de vidéos. C’est une mentalité qui s’enseigne et les filles veulent en avoir davantage. Au final, ça fonctionne! »
Il est évident que la jeune entraîneuse est passionnée par son sport, que ce soit lorsqu’elle était sur la glace ou derrière le banc.
Cependant, rien ne peut battre la fierté qu’elle ressent lorsqu’elle parvient à transmettre sa passion à autrui.
« Je suis très fière lorsque je vois la passion d’une joueuse grandir au cours de l’année, réalise Beaulieu. Elle aimait déjà le hockey, mais elle ne réalisait pas à quel point elle aimait ça pour des détails qui l’échappaient probablement au début. Au fil du temps, à force de s’exercer, elle demande encore plus de rétroactions et d’information. Je suis très fière d’être capable de transmettre des connaissances, c’est ma plus belle réalisation même si ce n’est pas réellement la mienne. Ça prend une athlète qui est prête à le faire pour réussir à se rendre là, mais c’est quelque chose que j’aime vraiment faire. »
Après avoir entraîné des formations aux niveaux collégial et midget AAA, celle qui occupe aussi le poste de coordonnatrice du hockey féminin pour la région de Québec/Rive-Nord n’entend pas s’arrêter là. Même si rien ne presse, elle commence à penser aux prochaines marches qu’elle pourrait gravir.
« C’est sûr que je veux me rendre le plus haut que je peux, mais je pense qu’il y a des étapes à franchir avant ça, reconnaît-elle. En ce moment, je suis à Limoilou et je suis vraiment fière de ce que je fais. Peut-être que ma prochaine étape serait de joindre les rangs d’Équipe Québec au niveau provincial. C’est la prochaine marche que je veux atteindre, mais je ne me mets pas de limite. On verra où ça me mène. »
Jusqu’où se rendra Laurence Beaulieu? Elle seule peut le savoir, mais une chose est sûre, son bagage d’expérience commence à devenir très intéressant.
Une féroce défenseure du hockey féminin
Amy Doerksen, lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL (volet communautaire), est plus qu’une entraîneuse : c’est une militante qui lutte pour l’avancement du hockey féminin
Le nom du camp de hockey d’Amy Doerksen n’est pas le fruit du hasard.
L’édition inaugurale, tenue au début juin à Brandon, au Manitoba, fut un succès retentissant : plus de 130 jeunes filles y ont participé, apprenant des habiletés sur glace enseignées par 12 entraîneuses aux expériences diverses, de l’échelle locale au hockey élite AAA.
Et quel est ce nom?
Le Fierce Female Hockey Camp (camp de hockey Femme féroce).
Doerksen, la lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL 2022 du volet communautaire, croit au pouvoir d’être féroce. C’est ainsi, selon elle, que le hockey féminin défoncera des portes, surmontera des obstacles et atteindra le statut qu’il mérite.
« J’ai été soufflée par les commentaires que m’ont faits les parents des joueuses et les entraîneuses qui ont participé au camp », admet Doerksen, joueuse et entraîneuse de hockey de longue date et fervente défenseure du hockey féminin. « Une joueuse de moins de 18 ans m’a dit quelque chose qui résume parfaitement pourquoi j’ai créé ce camp. Elle venait de remporter un championnat provincial au plus haut niveau du hockey mineur féminin au Manitoba, et certaines personnes lui disaient encore que ça ne valait rien parce que c’était du hockey de filles.
« C’est inacceptable. Ces filles doivent se sentir féroces et extraordinaires. »
Doerksen sait de quoi elle parle. Comme plusieurs femmes dans le monde du hockey, elle a dû se battre pour être vue et entendue, le genre d’épreuve que la plupart des hommes n’ont pas à traverser. Enfant, elle jouait à la ringuette – « Les filles ne jouaient pas au hockey; elles étaient dirigées vers la ringuette » – mais elle est tombée en amour avec le hockey alors qu’elle était à l’école intermédiaire. À cette époque, au Manitoba, il y avait peu de joueuses de hockey, et Doerksen se rappelle qu’à 12 ans, elle côtoyait des filles de 16 et 17 ans dans le vestiaire avant les entraînements.
Elle a continué d’exceller au hockey et a fini par porter les couleurs de l’Université du Manitoba. Après son séjour avec les Bisons, Doerksen a fréquenté l’Université Ryerson, à Toronto (où elle a joué au soccer avec les Rams, preuve de son talent dans plusieurs sports). Diplôme en poche, elle est partie vivre à Kenora, en Ontario. C’est là qu’elle a fait ses premiers pas derrière le banc, dirigeant une équipe d’une école secondaire.
Doerksen, mère de trois enfants et belle-mère d’un autre, est aussi auteure de livres pour enfants. Sur son blogue, qu’on peut lire au AmyDoerksen.com, elle énumère ses cinq passions : sa famille, le féminisme, le hockey, le Nord canadien et les livres.
Elle a habité à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, pendant près de cinq ans, un séjour qui l’a profondément marquée.
« J’admire à quel point le Nord a investi dans le développement des entraîneuses. Je crois que le reste du Canada a beaucoup à apprendre de la vision progressiste des gens du Nord. Ils sont à l’avant-garde. »
Doerksen a occupé divers postes d’entraîneuse et de dirigeante dans le hockey, à commencer par celui d’entraîneuse adjointe des Broncos de l’école secondaire Beaver Brae de Kenora de 2001 à 2003. Elle fut également présidente de la Ligue de hockey féminin de Yellowknife de 2007 à 2011 et, pendant son séjour dans le nord, fut entraîneuse adjointe de l’équipe féminine des Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver de l’Arctique.
Cette saison, on a pu voir Doerksen sur la glace avec une équipe locale de M7, mais aussi avec les athlètes de haute performance du club féminin de M15 des Wheat Kings de Brandon.
À l’extérieur de la patinoire, elle a siégé à des conseils d’administration d’organisations de hockey et a été directrice de la division M7 de Hockey Brandon de 2020 à 2022. Les équipes pour lesquelles elle a travaillé, ses réalisations et les honneurs qu’elle a reçus sont très impressionnants et trop nombreux pour être énumérés.
Mais elle refuse de s’asseoir sur ses lauriers. Trop souvent, dans ce milieu dominé par les hommes, Doerksen a été la seule femme sur la glace ou dans la salle du conseil. Bien qu’elle ait constaté du progrès pendant ses 20 ans comme entraîneuse et dirigeante, elle soutient que l’avancement devrait être beaucoup plus rapide.
« Je me suis mise à pleurer », dit-elle à propos de sa réaction lorsqu’elle a appris qu’elle était lauréate du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL. « C’était le lendemain du dernier jour de mon camp de hockey et l’expérience m’avait laissée dans tous mes états. J’étais sur un nuage tellement la fin de semaine avait été extraordinaire. Je suis reconnaissante. Encore maintenant, je deviens émotive. C’est incroyable. Les femmes doivent chercher à… Il faut se tenir debout et dire haut et fort que nous sommes bonnes et fières de ce que nous faisons. C’est important d’être valorisées.
« Ça me rend émotive parce qu’on ne se rendait pas toujours compte de la valeur que je pouvais apporter. Quand on se bute sans cesse à ce genre d’obstacle, c’est merveilleux d’avoir une organisation comme Hockey Canada qui nous reconnaît et reconnaît notre travail. »
Trouver sa place au hockey
Sarah Hilworth, la lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL 2022 (volet haute performance), est vite revenue d’une terrible blessure pour commencer une carrière derrière le banc
Les grands meneurs tendent à faire peu de cas de l’admiration et des reconnaissances et à fuir les projecteurs. Ils accordent le crédit à celles et ceux qui les ont aidés en cours de route.
Voilà Sarah Hilworth tout craché.
Hilworth, l’une des meilleures entraîneuses du hockey universitaire canadien, a mené l’équipe féminine de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à la conquête du championnat de Sport universitaire de l’Atlantique (SUA) en 2021-2022, moins de cinq ans après la réintégration du programme de hockey féminin de l’UNB au sein de SUA.
Pour cette réalisation, Hilworth a été nommée lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL, volet haute performance. Elle reçoit cette reconnaissance peu de temps après qu’elle ait été nommée Entraîneuse de l’année de SUA en hockey féminin.
« J’étais abasourdie, je ne pouvais pas y croire », explique la native de Vancouver à propos de son prix. « J’étais déjà honorée de faire partie des candidates, alors quand on m’a annoncé que j’avais gagné… C’est difficile d’accepter une telle récompense alors que tant de personnes y ont contribué. Je leur dédie ce prix.
« C’est super de représenter le fruit de ce que nous avons créé ici, à Fredericton, et qui nous tient vraiment à cœur, à moi et à bien d’autres gens. Je suis très fière de ce que notre organisation a accompli, mais je ne peux pas m’en approprier tout le mérite, car tellement de personnes y ont contribué. »
Les amateurs de hockey se souviendront de la carrière de joueuse de Hilworth. Elle était l’un des fers de lance de l’Université de l’Alberta pendant ses cinq ans au sein de ce programme, récoltant 100 points en 100 matchs. Sa remarquable carrière a pris fin abruptement pendant sa cinquième saison, lorsqu’elle s’est fracturé une rotule en bloquant un tir.
L’athlète élite était bien évidemment déçue, car elle s’apprêtait à faire le saut chez les professionnelles en Europe. Mais elle ne s’est pas apitoyée sur son sort bien longtemps : rapidement, elle a pris un malin plaisir à se retrouver derrière le banc.
Sa transition de joueuse à entraîneuse s’est faite plutôt naturellement, étant donné sa passion et sa connaissance du hockey.
« Quand je repense à cette enfant d’un quartier défavorisé de Vancouver qui a grandi en adorant le sport… J’ai toujours été une athlète, mais je crois qu’au fond, j’étais d’abord une entraîneuse. J’étais la seule personne de ma classe qui jouait au hockey et la seule fille qui pratiquait des sports. Je me rappelle avoir eu des ennuis avec mes enseignants en troisième année, car je dessinais des exercices dans mon cahier, créais des feuilles d’inscription et apprenais aux filles de ma classe à jouer au basketball, au soccer ou à d’autres sports. J’avais besoin de personnes avec qui jouer; c’est pourquoi j’organisais de petits ateliers. Mon cerveau fonctionnait comme ça quand j’étais petite, et ça s’est poursuivi au secondaire, où j’ai commencé à entraîner des équipes.
« J’adore ça. J’adore aider les gens et constater qu’ils aiment le sport, que ce soit le hockey, le baseball, le soccer, peu importe. Le pouvoir du sport est incroyable. »
Hilworth attribue son passage à l’entraînement universitaire à Howie Draper. Draper, pilote de longue date de l’Université de l’Alberta qui a récemment mené Équipe Canada à l’or au Championnat mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF, était l’entraîneur-chef de Hilworth de 2008 à 2013.
Elle blague que Draper a peut-être eu pitié d’elle, mais en fait, il pouvait voir sa passion et son expertise. Il lui a offert un poste d’entraîneuse adjointe, qu’elle a occupé pendant deux ans avant de devenir entraîneuse-chef au Collège d’Olds, en Alberta. Après deux saisons, Hilworth a saisi l’occasion de diriger le programme de l’UNB.
Aujourd’hui, elle vit son rêve. Le hockey lui a non seulement donné la chance de voyager d’un bout à l’autre du pays et ailleurs dans le monde, mais il est aussi derrière toutes les facettes de sa vie.
« Ce sport m’a tout donné. J’ai toujours été une athlète. J’ai toujours aimé le hockey. Il m’a permis d’acquérir de la discipline, appris la valeur du travail ardu, donné des objectifs; il est responsable de certains des meilleurs et des pires moments de ma vie. Il m’a donné une famille, des amis. Les personnes que j’ai rencontrées tout au long de mon parcours sont tout simplement incroyables. Mes étudiantes-athlètes sont comme des membres de ma famille. J’ai appris tellement de choses dans ma vie personnelle grâce au hockey, mais je suis encore plus reconnaissante pour les gens que le hockey a mis sur mon chemin, des gens que j’aime et dont j’apprécie la compagnie. Je suis tellement chanceuse. »
Hilworth est ravie des investissements qu’a faits l’UNB dans son programme de hockey féminin. Selon elle, le sport est en meilleure posture que jamais, donnant en exemple les joueuses incroyablement talentueuses que l’on a pu voir à l’œuvre au dernier Mondial féminin des M18. Mais la militante en elle soutient qu’il reste du travail à faire.
« J’aimerais voir plus de femmes dans le hockey. Il y a déjà des entraîneuses extraordinaires, dont bon nombre sont des modèles pour moi. Il faut continuer d’investir pour que des femmes soient entraînées par des femmes. Je veux voir plus d’égalité quant aux heures de glace accordées aux programmes féminins par rapport aux programmes masculins et j’aimerais que les communautés encouragent davantage leurs jeunes hockeyeuses. Il y a encore des lacunes de ce côté. »
Les Blazers de Lloydminster remportent la Coupe des bonnes actions Chevrolet
Apprenant qu’un parent d’une joueuse de l’équipe ne pouvait accéder à l’espace réservé au chronométreur dans leur aréna de Lloydminster, les Blazers ont décidé de dresser un bilan sur l’accessibilité de leurs patinoires locales
L’équipe des M13 des Blazers de Lloydminster a remporté la Coupe des bonnes actions Chevrolet.
Les Blazers ont été déclarées gagnantes pour la saison 2021-2022 pendant l’émission L’Après-match LNH, samedi soir. Les joueuses recevront, entre autres, 100 000 $ à verser à un organisme de bienfaisance de leur choix, soit Inclusion Lloydminster.
C’est la première fois qu’une équipe féminine remporte la Coupe des bonnes actions Chevrolet, et jamais auparavant une équipe de l’Alberta n’avait obtenu le grand prix.
Apprenant qu’un parent d’une joueuse de l’équipe ne pouvait accéder en fauteuil roulant à l’espace réservé au chronométreur dans leur aréna de Lloydminster, les Blazers ont décidé de dresser un bilan sur l’accessibilité de leurs patinoires locales. L’équipe de M13 a aussi organisé une activité d’initiation au parahockey afin de réunir sur la glace des athlètes de toutes capacités.
Les Blazers plaident également en faveur d’un nouvel aréna entièrement accessible pour le parahockey.
Lloydminster était l’une des 12 équipes championnes régionales à la Coupe des bonnes actions Chevrolet cette année. Les 11 autres recevront 2 000 $ à verser à l’organisme de bienfaisance de leur choix.
Dans le cadre des célébrations des Blazers, Ross Ulmer, du concessionnaire Ulmer Chevrolet à Lloydminster, a surpris l’équipe en doublant le grand prix de 100 000 $ grâce à un don en appui à Inclusion Canada, l’organisme national dont relève Inclusion Lloydminster.
C’est la sixième saison que Chevrolet et Hockey Canada s’unissent pour remettre la Coupe des bonnes actions, qui cherche l’équipe de M11, M13 ou M15 qui a eu le plus grand impact dans sa collectivité. Le thème de cette année, « Ouvrez le jeu », invitait les équipes à choisir de bonnes actions qui contribueraient à rendre le hockey plus inclusif que jamais.
Pour en savoir plus, consultez le CoupeDesBonnesActionsChevrolet.ca.
Représenter fièrement ses pairs
Le Mondial junior 2022 mettra en lumière le lien étroit qui unit les gardiens de l’équipe nationale junior du Canada et les gardiennes de but de l’équipe nationale féminine du Canada
Un symbole. Deux équipes. Trois masques.
Les gardiens de but qui représenteront le pays au Championnat mondial junior 2022 de l’IIHF représenteront aussi leurs homologues de l’équipe nationale féminine du Canada grâce à de nouveaux masques créés dans le cadre du programme TOUS ENSEMBLE de Janes.
Que pensent les six portiers des masques et du fait de jouer pour Équipe Canada?
Que signifie pour vous le fait de figurer sur un masque au Mondial junior?
Kristen Campbell (KC) : Tous les jeunes du Canada regardent le Mondial junoir, c’est la tradition de hockey! Et le pays en entier se range derrière l’équipe, donc c’est un honneur de recevoir cette marque de reconnaissance et d’ainsi faire partie du tournoi de cette année.
Emerance Maschmeyer (EM) : L’année passée, ce sont six pionnières du hockey féminin qui étaient honorées sur les masques, donc c’est plutôt incroyable de faire partie de l’édition de cette année et d’avoir une place aux côtés de ces légendes.
Que signifie pour vous le fait de porter un masque honorant les gardiennes de l’équipe féminine?
Sebastian Cossa (SC) : Le hockey est pour tout le monde, peu importe le genre, donc c’est important de respecter le hockey féminin et de s’y intéresser.
Brett Brochu (BB) : Il faut reconnaître la qualité du hockey féminin. Les joueuses méritent beaucoup plus d’attention de la part des amateurs et des ligues professionnelles.
Dylan Garand (DG) : Les femmes jouent de l’excellent hockey et ont autant de talent que nous, donc c’est cool de pouvoir partager cette expérience avec elles et qu’elles puissent avoir cette vitrine.
Quel message souhaitez-vous que les jeunes joueurs et joueuses retirent de ces masques?
Ann-Renée Desbiens (AD) : On tente de promouvoir notre sport, et la plupart des familles canadiennes pendant les fêtes regarderont le Mondial junior, donc c’est une bonne façon de générer des conversations. Ça donne beaucoup de visibilité au hockey féminin, et c’est agréable d’avoir cet appui du hockey masculin.
EM : Le hockey masculin est beaucoup plus en vue que le hockey féminin, donc notre présence sur ces masques dans le cadre d’un tel tournoi revêt une grande importance pour toutes les jeunes filles qui regarderont le Mondial junior. Certaines jeunes filles ne savent peut-être même pas qu’il est possible pour elles de jouer à notre niveau.
KC: Peu importe si on a fait nos débuts au hockey masculin ou au hockey féminin, on a toutes atteint l’élite de notre sport. Ça montre qu’il est possible de paver sa propre voie et de finir par atteindre ses objectifs.
Quel est votre élément préféré du masque?
DG : Concevoir un masque est un processus unique et personnel. Comme ce n’est pas tellement mon truc, c’est plutôt cool de pouvoir porter un masque conçu par Emerance. Il y a des choses originales qui lui sont personnelles, comme la patinoire extérieure, que j’aime beaucoup.
SC : Je trouve que le sirop d’érable est un beau clin d’œil canadien, surtout qu’Ann-Renée vient du Québec. J’aime aussi le mot « Family » qui est souligné, car la famille est ce qu’il y a de plus important pour moi.
BB : Elles ont fait de l’excellent travail avec le masque, les images sont vraiment cool. J’aime la photo de Kristen. C’est sûrement assez spécial pour elle d’avoir un casque avec sa photo dessus.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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