Des sœurs inspirantes
Jordyn Bear et sa sœur jumelle Kyla sont déjà des modèles pour les jeunes de la Première Nation crie d’Ochapowace
Jordyn Bear dit qu’elle et sa sœur jumelle Kyla peuvent faire preuve de télépathie, peu importe quand elles se trouvent sur la glace.
« Nous avons une excellente chimie », commente Jordyn. « Je sais toujours où elle se trouvera sur la glace. Nous sommes exactement la même personne, mais dans des corps différents. »
En gardant cela en tête, il n’est pas surprenant de voir que ces deux joueuses de 16 ans aspirent à jouer avec l’équipe nationale féminine du Canada tout en jouant un rôle de modèle pour les jeunes autochtones d’un océan à l’autre à l’autre.
Jordyn et Kyla, membres de la Première Nation crie d’Ochapowace, se font souvent demander des conseils par les autres de la réserve à propos de la poursuite des rêves. Les deux joueuses sont déjà des chefs de file dans leur communauté puisque leurs aptitudes au hockey les ont menées à Penticton, C.-B., pour porter les couleurs de l’Okanagan Hockey Academy.
« Je veux tracer un chemin pour eux », explique Jordyn, une joueuse d’avant. « Je veux démontrer que même si tu es un jeune autochtone, tu peux accomplir n’importe quoi et rien ne t’empêchera de faire quoi que ce soit. »
L’ajout de Jordyn à la formation de la Saskatchewan en vue du Championnat national féminin des moins de 18 ans 2019 reflète encore mieux ce message.
« C’est une attaquante tellement puissante », fait remarquer Kyla, une défenseure. « Elle a un bel avenir devant elle. »
Jordyn donne le crédit à Kyla pour le rôle monumental qu’elle a joué pour l’aider à se rendre là où elle se trouve.
« Ma sœur me pousse à être une meilleure personne sur la glace comme à l’extérieur. Elle a eu un impact immense pour m’aider à devenir la personne que je suis aujourd’hui. »
Les exploits sur glace réalisés par les deux sœurs et leur frère aîné, Kirk, un homme de 24 ans qui a joué pour les Rebels de Red Deer et les Cougars de Prince George de la Ligue de hockey de l’Ouest, ont fait jaser à Ochapowace. Kyla affirme que la communauté envoie elle aussi de l’énergie à la famille Bear.
« La communauté dans la réserve est tellement forte et derrière nous », raconte Kyla. « Je n’ai jamais vu un groupe de soutien aussi fort que celui que nous avons à Ochapowace. »
Au cours des dernières années, Jordyn et Kyla ont aussi interagi avec des jeunes d’Ochapowace en visitant l’école Kakisiwew et en dirigeant des séances sur glace de développement des habiletés. Lors de certaines de ces séances, les deux sœurs ont eu la chance de travailler avec leur idole Brigette Lacquette, la première femme d’origine autochtone à avoir représenté l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver.
Lacquette, qui aura 27 ans dimanche, a profité d’une visibilité accrue après avoir remporté une médaille d’argent aux Jeux de 2018 en échangeant avec des jeunes des Premières Nations de partout au pays. Pour elle, partager son parcours de vie avec les jeunes filles et garçons est la manière la plus efficace de les inspirer.
« Je suis originaire d’une petite communauté métisse de Mallard, au Manitoba. Il y avait environ 120 habitants là-bas quand j’étais petite. Il n’y a plus rien maintenant. Mais j’avais un objectif et un rêve de faire partie de l’équipe un jour, et c’est ce que j’ai visé. »
Lacquette, qui est impressionnée par la vitesse des sœurs Bear sur la glace, est fière que les deux se dévouent à être de bons modèles.
« J’adore ça et je les appuie à 100 pour cent. »
Jordyn et Kyla sont ravies de pouvoir appeler Lacquette ou lui envoyer un texto pour bénéficier de son aide dans leur désir de devenir de meilleurs modèles et de s’améliorer en tant que joueuses de hockey.
Les deux sont également reconnaissantes de pouvoir être ensemble à Penticton, alors qu’elles continuent de suivre les traces de Lacquette.
Mais Jordyn a du travail à faire à Morden et Winkler d’abord.
Ontario Rouge remporte l’or au Championnat national féminin des M18 2024
QUISPAMSIS, Nouveau-Brunswick – Ontario Rouge a gagné une septième médaille d’or consécutive au Championnat national féminin des M18, battant le Québec 1-0 au qplex samedi soir. Ontario Rouge a remporté une 14 e médaille d’or en 15 éditions du championnat national depuis le tournoi inaugural en 2001, tandis que le Québec a obtenu une neuvième médaille d’argent et une troisième depuis 2016. Dorothy Copetti (Toronto, ON/Durham West, M22 élite de l’OWHA) a brisé l'impasse en redirigeant un tir de la pointe d’ Alex Therien (Greely, ON/Nepean, M22 élite de l’OWHA) pour permettre à Ontario Rouge d’obtenir le seul filet dont l’équipe aura eu besoin pour l’emporter par jeu blanc. « C’était le but le plus important de ma vie », a confié Copetti. « Je ne pourrai pas jouer au hockey pendant toute ma vie, mais marquer ce but et remporter ce tournoi, ça m’aura permis de me forger un souvenir que je n’oublierai jamais et dont je serai fière pour toujours. Amelia Wilkinson (Holland Landing, ON/Barrie, M22 élite de l’OWHA) a remporté le duel de gardiennes de but en réalisant 35 arrêts sans accorder de but, tandis que la cerbère québécoise Marilou Grenier (Quebec, QC/Limoilou, RSEQ) a offert une autre performance fantastique avec 22 arrêts. « Nous avons fait preuve d’une énorme résilience ce soir », a exprimé la capitaine Maxine Cimoroni (Toronto, ON/Mississauga, M22 élite de l’OWHA) . Je ne pense pas que nous avons été à notre sommet lors des deux premières périodes, mais quand nous avons marqué ce premier but, nous savions que nous pourrions fermer le jeu. Nous avons bloqué beaucoup de tirs et trimé dur. » La Colombie-Britannique bat l’Alberta 4-2 pour gagner la médaille de bronze Plus tôt dans la journée, London McDavid (Maple Ridge, BC/Delta Hockey Academy, CSSHL) a marqué le but de la victoire en supériorité numérique avec un peu plus de cinq minutes à faire en temps réglementaire pour permettre à la Colombie-Britannique de remporter une deuxième médaille de bronze consécutive. Maisie Cope (Victoria, BC/Delta Hockey Academy, CSSHL) a réalisé 27 arrêts dans la victoire. « C’est un sentiment plutôt agréable », a dit McDavid. « Nous avons travaillé jusqu’à la fin en nous serrant les coudes et nous avons fini le travail. C’est spécial… pour beaucoup d’entre nous, c’était notre dernière chance de jouer ensemble, alors c’est extraordinaire de repartir avec la médaille de bronze. » Il s’agit de la cinquième médaille de bronze pour la Colombie-Britannique depuis la création du tournoi en 2001. À l’issue du match pour la médaille d’or, les prix du tournoi ont été décernés : Joueuse par excellence : Maxine Cimoroni (Toronto, ON/Mississauga, M22 élite de l’OWHA) Meilleure avant : Stryker Zabloki (Prince Albert, SK/Bishop Kearney Academy, USHS) Meilleure défenseure : Danica Maynard (Lake Country, BC/RHA Kelowna, CSSHL) Meilleure gardienne de but : Marilou Grenier (Québec, QC/Limoilou, RSEQ) Joueuse ayant le meilleur esprit sportif : Sara Manness (La Salle, MB/Burlington, M22 élite de l’OWHA)
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Marilou Grenier s’amuse un arrêt à la fois
De retour au Championnat national féminin des M18, la charismatique gardienne de but des Titans de Limoilou possède un bagage unique pour guider le Québec vers la gloire
Quand on croise Marilou Grenier, impossible de ne pas se souvenir d’elle.
Valérie Bois, son entraîneuse-chef avec Équipe Québec au Championnat national féminin des M18 2023, en sait quelque chose.
« Elle sourit constamment, et son énergie est vraiment contagieuse », raconte Valérie, qui, comme Marilou, fait un retour au tournoi cette année. « Elle a beaucoup de charisme, les gens se collent à elle facilement. Et elle reste toujours positive. »
« Je suis vraiment sociable, lance Marilou. J’aime détendre l’atmosphère et conter des blagues, ça m’aide de sortir de ma bulle. Mais quand je sais que ça devient sérieux, je suis quelqu’un qui compétitionne énormément. »
Et cet esprit de compétition, elle l’a ressenti au plus haut point le 11 novembre 2023 en Colombie-Britannique.
Devant la cage d’Équipe Québec, avec sa fiche de quatre victoires et aucune défaite depuis le début du championnat national, elle défiait un à un les tirs de la grosse machine d’Ontario Rouge en finale du tournoi. Marilou a maintenu une moyenne de buts alloués de 2,40 et un pourcentage d’arrêts de 0,918 au Championnat national féminin des M18 2023.
Le match s’est transporté en prolongation avec une égalité de 2-2, et la gardienne de but de 16 ans avait déjà plus de 40 arrêts au compteur. Les Ontariennes jouaient pour la cinquième fois en avantage numérique. Plus que jamais, Marilou devait tenir le coup.
« C’était un match haut en émotions. Ontario Rouge avait une équipe bourrée de talent avec des joueuses que j’avais côtoyées à Hockey Canada. Je voulais leur montrer que même si j’étais plus jeune, je pouvais les stopper. Des joueuses des autres équipes éliminées dans les estrades criaient: "Let’s go Québec" parce qu’on était négligées dans ce duel. »
Mais après seulement 25 secondes de jeu en prolongation, l’Ontarienne Mackenzie Alexander a mis fin abruptement au parcours parfait des Québécoises. Sur le 46e tir de son équipe, Mackenzie Alexander a procuré une 13e médaille d’or à Ontario Rouge en 14 éditions du tournoi.
« Avant la finale contre Ontario Rouge, on se regardait toutes et on se disait que ça n’allait pas être facile, se remémore Marilou. Mais je n’étais aucunement stressée et en pleine confiance, parce que j’avais du plaisir avec les filles. J’ai connu un de mes meilleurs matchs à vie. Malgré le pincement au cœur après, on était vraiment fières de nous. On a encore des frissons aujourd’hui quand on parle de cette finale. »
Après les émotions fortes de ce revers crève-cœur, les choses normales ont repris pour Marilou… en attendant son prochain défi.
Accepter un nouveau rôle
Marilou poursuivait sa saison dans la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ) avec les As de Québec lorsqu’elle a reçu une invitation de Hockey Canada pour participer en janvier au Championnat mondial féminin des M18 2024 à Zoug, en Suisse.
Cette fois, ce n’était pas un rôle de premier plan qui allait lui être confié, mais plutôt celui de troisième gardienne de but.
Certaines personnes ne comprenaient pas pourquoi elle était si emballée de sauter dans un avion sans avoir la certitude qu’elle verrait de l’action sur la glace. Mais au contraire, Marilou a savouré pleinement son tournoi, qui a pris fin sur un triomphe de 8-1 contre la Finlande au match pour la médaille de bronze.
« Je n’ai jamais autant trippé de ma vie! Les filles de mon équipe savaient que je ne jouais pas, mais elles me faisaient sentir comme si j’étais la gardienne n o 1 et m’encourageaient. Je suis une personne qui est vraiment heureuse lorsque les autres autour de moi le sont. » Marilou s’est rapidement liée d’amitié avec ses coéquipières d’Équipe Canada, comme la gardienne de but Hannah Clark, son adversaire d’Ontario Rouge au National des M18.
Marilou a de fortes chances de participer à la prochaine édition de ce tournoi, qui aura lieu au mois de janvier en Finlande. Cette fois, c’est un rôle de premier plan qui devrait l’attendre. Et parions que ses observations privilégiées de l’an dernier lui seront bien utiles.
« Dès que je suis revenue de la Suisse, j’ai dit à mes parents que j’étais tellement contente d’y avoir été en tant que troisième gardienne. J’ai pu voir comment les autres pays jouaient. La plus grosse étape a été d’accepter mon rôle. J’ai réussi rapidement à mettre mon ego de côté et j’étais si fière de voir mes partenaires performer devant le filet et de les encourager. »
Ses amitiés tissées à son premier championnat mondial resteront avec elle à jamais et lui serviront de source de motivation pour la suite de son parcours.
« Avant de prendre mon vol de retour à Zurich en janvier dernier, ma coéquipière Caitlin Kraemer m’a pris par les épaules et m’a dit: "Tu vas me ramener l’or l’année prochaine." Caitlin, c’est une femme extraordinaire qui a battu des records, ça m’a tellement marquée qu’elle me dise ça. » Après avoir reçu sa médaille de bronze, Marilou était tout sourire avec sa coéquipière d’Équipe Québec au National des M18, Rosalie Breton.
Mais avant le Mondial, Marilou a un travail à finir sur la scène nationale.
L’heure de la rédemption?
À 17 ans, la jeune cerbère fait un retour au Championnat national féminin des M18, présenté cette année du 3 au 9 novembre à Quispamsis, au Nouveau-Brunswick.
Et elle représente un atout de taille dans la formation québécoise pour l’entraîneuse Valérie Bois.
« Dès notre camp en juillet, les jeunes avaient envie d’être près d’elle, ça les mettait en confiance et c’était plaisant de voir Marilou les aider, confie Valérie. Elle a vécu une grande expérience au Mondial des M18 et on voit qu’elle a gagné en maturité. »
Avec sa présence au tournoi de l’an dernier et le goût amer de la défaite en finale, elle a un bagage unique pour jouer un rôle prépondérant dans la quête d’une première médaille d’or pour le Québec.
« J’ai tellement encore plus le goût de ramener l’or. Mon état d’esprit est vraiment différent. Je ne serai plus intimidée parce que j’affronte des joueuses plus âgées. Mais comme pour n’importe quel match, je veux compétitionner et faire les arrêts clés. »
Annonce des horaires pour trois événements automnaux
Les billets pour le Défi mondial des M17, le Championnat national féminin des M18, le Défi mondial junior A et la Coupe de parahockey sont en vente maintenant
CALGARY, Alberta –Hockey Canada a annoncé les horaires et la mise en vente des forfaits de billets pour les éditions 2024 du Défi mondial des M17, du Championnat national féminin des M18 et de la Coupe de parahockey.
De plus, Hockey Canada a également annoncé que les billets sont maintenant en vente pour le Défi mondial junior A 2024, qui sera présenté en partenariat avec la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC) et la Ligue nationale de hockey (LNH) à l’Encana Arena de Camrose, en Alberta, du 9 au 15 décembre. L’horaire et le format du tournoi de cette année seront dévoilés à une date ultérieure.
« Le dévoilement des horaires et des forfaits de billets pour nos événements de classe mondiale de l’automne marque une étape importante », a déclaré Dean McIntosh, premier vice-président de la génération de revenus, de l’expérience client et de l’impact communautaire à Hockey Canada. « Le niveau d’enthousiasme pour le lancement de ces tournois grimpe encore plus et les partisans et partisanes de même que les membres des communautés hôtes peuvent planifier leur implication dans l’ensemble du pays. L’accueil de tournois majeurs n’est pas possible sans l’engagement et la passion qui règnent dans ces communautés remarquables, et nous sommes reconnaissants de l’apport des personnes sur place qui pavent la voie aux autres, des bénévoles, des partenaires et de nos membres. »
Le Défi mondial des M17 sera présenté dans un format à six équipes pour une deuxième année de suite. Le tournoi se déroulera au Progressive Auto Sales Arena à Sarnia, en Ontario, du 3 au 9 novembre. Les équipes — Canada Blancs, Canada Rouges, les États-Unis, la Finlande, la Suède et la Tchéquie — seront divisées en deux groupes. Chacune jouera deux matchs en ronde préliminaire avant la ronde des médailles. Des matchs préparatoires sont aussi prévus le 1 er novembre à Sarnia, Petrolia et Forest.
Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, le Championnat national féminin des M18 se déroulera au Canada atlantique. Huit équipes rassemblant les meilleures joueuses de moins de 18 ans du pays — l’Alberta, l’Atlantique, la Colombie-Britannique, le Manitoba, Ontario Bleu, Ontario Rouge, le Québec et la Saskatchewan — convergeront vers le qplex de Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, où se tiendra l’événement du 3 au 9 novembre.
La Coupe de parahockey revient sur la côte Est pour une deuxième année de suite (après Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, en 2023). L’équipe nationale de parahockey du Canada tentera de remporter une deuxième médaille d’or d’affilée en compétition internationale lorsque ce tournoi se mettra en branle au Bell Aliant Centre de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Canada a rendez-vous avec la Chine, les États-Unis et la Tchéquie du 8 au 14 décembre.
Les forfaits de billets du Défi mondial des M17, du Championnat national féminin des M18, de la Coupe de parahockey et du Défi mondial junior A sont en vente maintenant au HockeyCanada.ca/Billets . Les partisans et partisanes peuvent se procurer un forfait de billets complet pour n’importe quel événement automnal au plus tard le 20 septembre et courir la chance de gagner un ensemble cadeau du Mondial junior 2025. L’ensemble cadeau comprend deux billets pour les deux demi-finales, ainsi que pour les matchs pour le bronze et l’or du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, à Ottawa, en Ontario, deux nuitées dans un hôtel et deux bons de 100 $ pour des produits dérivés de Hockey Canada. Hockey Canada et les comités organisateurs locaux de ses événements automnaux cherchent présentement à pourvoir plusieurs postes de bénévoles pour les quatre tournois. Les personnes intéressées à participer à l’organisation d’un événement de classe mondiale pour les athlètes sont invitées à CLIQUER ICI pour en savoir plus sur le programme des bénévoles de Hockey Canada ou à visiter les pages des événements pour poser leur candidature dès maintenant.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, présenteront certains matchs des tournois; les horaires de diffusion seront annoncés à une date ultérieure.
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Annonce des sites hôtes pour trois tournois de l’automne 2024
L’Ontario accueillera le Défi mondial des M17, tandis que le Championnat national féminin des M18 et la Coupe de parahockey s’amènent dans les Maritimes
CALGARY, Alberta –Hockey Canada a annoncé les communautés qui accueilleront trois de ses tournois de l’automne, soit le Défi mondial des M17 2024, le Championnat national féminin des M18 2024 et la Coupe de parahockey 2024. « Ces événements sont au cœur du développement des athlètes et des membres du personnel entraîneur, d’arbitrage et de soutien au hockey masculin, au hockey féminin et au parahockey, et nous sommes heureux d’annoncer leur tenue prochaine en Ontario, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard », a déclaré Pat McLaughlin, chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie. « Ces compétitions offrent une excellente occasion de bâtir des souvenirs inoubliables et de laisser un legs durable dans chacune des communautés. » Le Défi mondial des M17 2024 aura lieu du 1 er au 9 novembre à Sarnia, en Ontario. Il s’agira de la septième édition du tournoi dans la province, et la deuxième à Sarnia depuis la première en 2014.
Le Championnat national féminin des M18 2024 se déroulera du 3 au 9 novembre à Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, ce qui marquera la toute première fois que l’événement est présenté dans le Canada atlantique. Ce sera l’occasion pour la population locale de voir la relève du hockey féminin de près.
Après sa conquête du titre à domicile au Championnat mondial de parahockey 2024 plus tôt ce mois-ci, l’équipe nationale de parahockey du Canada affrontera trois autres nations à la Coupe de parahockey 2024, qui aura lieu du 8 au 14 décembre à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Ce cinquième passage du tournoi dans la ville reconnue comme le berceau de la Confédération coïncidera avec le 50 e anniversaire de l’organisme ParaSport & Recreation PEI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada pour un accès prioritaire aux billets et d’autres offres spéciales. « Ces tournois sont souvent des occasions uniques autant pour les athlètes que pour leurs familles et les partisans et partisanes », a exprimé Dean McIntosh, vice-président des partenariats stratégiques et de l’impact communautaire. « Les comités hôtes de ces trois marchés de hockey exceptionnels ont toute ma confiance. Avec toute la passion pour le hockey dans chacune de ces communautés, que ce soit dans les gradins ou parmi les bénévoles, toutes les conditions sont réunies pour que ces événements connaissent un succès retentissant. » Au printemps, le titre du Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada sera décerné à laCoupe Esso 2025, qui se déroulera du 20 au 26 avril à Lloydminster, en Alberta, tandis que le Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada se tiendra du 21 au 27 avril à l’occasion de la Coupe TELUS 2025 à Chilliwack, en Colombie-Britannique.
Les communautés hôtes pour les 2025 de la Coupe du centenaire, présentée par Tim Hortons, et du 2024 Défi mondial junior A, seront annoncées à une date ultérieure.
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Ontario Rouge remporte l’or au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2023
Le Québec obtient une huitième médaille d’argent; la C.-B. remporte le bronze à domicile
DAWSON CREEK, Colombie-Britannique – Ontario Rouge a remporté une sixième médaille d’or consécutive au Championnat national féminin des moins de 18 ans, en battant le Québec 3-2 en prolongation à l’Ovintiv Events Centre samedi soir. Ontario Rouge a remporté une 13e médaille d’or en 14 éditions du championnat national depuis le tournoi inaugural en 2001, tandis que le Québec a obtenu une huitième médaille d’argent, et une première depuis 2016. Mackenzie Alexander (Toronto, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) a inscrit le but en or en s’emparant d’un retour lors d’un jeu de puissance d’Ontario Rouge après seulement 25 secondes de jeu en prolongation. Avec ce but, elle s’est hissée au sommet des buteuses (cinq) et des pointeuses (neuf) du tournoi à égalité avec d’autres joueuses. Après une première période sans but, Rosalie Tremblay (Sherbrooke, QC/Collège de Stanstead, JWHL) a inscrit le Québec au tableau à 4 min 01 s de la deuxième période. Claire Murdoch (Toronto, ON/Burlington, M22 élite de l’OWHA) et Alexander ont fait mouche en avantage numérique à un peu plus de deux minutes d’intervalle pour donner une première avance à Ontario Rouge, puis Victoria Veilleux (Saint-Georges, QC/Champlain-Lennoxville, RSEQ) a nivelé le pointage pour le Québec avec 4 min 18 s à faire dans le match, forçant la tenue d’une prolongation. « J’ai juste été chanceuse de me retrouver au bon endroit pour pousser la rondelle dans le filet », a commenté Alexander à propos de son but en prolongation. « Nous formons un groupe tissé tellement serré, c’est un honneur incroyable de gagner l’or avec ces filles. C’est un vraiment rêve devenu réalité. » Marilou Grenier (Québec, QC/Québec, LHEQ M18) a réalisé 43 arrêts dans une performance sensationnelle devant la cage des médaillées d’argent, tandis que Hannah Clark (Oshawa, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) a repoussé 16 tirs sur 18 dans la victoire d’Ontario Rouge. « Avant la prolongation, j’ai dit aux filles qu’on allait gagner, que tout était sous contrôle », a confié l’entraîneur-chef d’Ontario Rouge, Joe Butkevich. L’expérience a été phénoménale, du comité hôte aux bénévoles. C’est une petite communauté ici où on se sent bien ici, tout le monde voulait faire connaître Dawson Creek cette semaine, et c’est réussi. » La Colombie-Britannique bat l’Alberta pour gagner la médaille de bronze Plus tôt aujourd’hui, la Colombie-Britannique a remporté sa troisième médaille de bronze au cours des quatre derniers tournois, en prenant la mesure de l’Alberta au compte de 3-1. Après les buts de Chloe Primerano (North Vancouver, BC/RHA Kelowna, CSSHL) et de Hannah Dods (Chilliwack, BC/Fraser Valley, BCEHL) pour les hôtes en deuxième période, Claire Carruthers (Crossfield, AB/Edmonton, AFHL) a réduit l’écart à un filet pour l’Alberta lors d’une attaque massive à 4 min 24 s du troisième vingt. Danica Maynard (Osoyoos, BC/RHA Kelowna, CSSHL) a inscrit un but d’assurance en supériorité numérique au cours des cinq dernières minutes pour permettre à la Colombie-Britannique de gagner le bronze sur sa patinoire. « Ça a été vraiment amusant de côtoyer de nouvelles coéquipières, tout le monde a fait preuve de tellement de positivisme. Les petits détails ont été importants; nous avons travaillé ensemble, et nous nous sommes imposées aujourd’hui », a commenté la capitaine Gracie Graham (Kelowna, BC/RHA Kelowna, CSSHL). « C’était incroyable d’avoir la foule derrière nous, ce n’est pas tous les jours qu’on peut vivre une telle expérience. C’était du bon temps. » Il s’agit de la quatrième médaille de bronze de la Colombie-Britannique au championnat national depuis 2017. À l’issue de la partie pour la médaille d’or, l’équipe des étoiles du tournoi a été annoncée : Joueuse par excellence : Sara Manness (La Salle, MB/Burlington, M22 élite de l’OWHA) Meilleure avant : Morgan Jackson (Courtenay, BC/Shawnigan Lake, CSSHL) Meilleure défenseure : Rosalie Breton (Saint-Bernard, QC/Limoilou, RSEQ) Meilleure gardienne de but : Hannah Clark Joueuse ayant le meilleur esprit sportif : Mackenzie Alexander Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Championnat national féminin des moins de 18 ans 2023, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram, de même que le mot-clic #NationalM18.
Les sœurs Tremblay font encore équipe
Maxim et Rosalie Tremblay, qui ont grandi dans une famille sportive, sont prêtes à faire leur marque avec Équipe Québec au Championnat national féminin des moins de 18 ans à Dawson Creek
Les habitués du hockey féminin se souviendront des sœurs Lamoureux, Jocelyne et Monique, qui ont évolué au sein de l’équipe nationale féminine des États-Unis pendant 14 ans. Il y a aussi les sœurs Potomak, Sarah et Amy, qui ont grimpé les échelons d’Équipe Canada depuis leur participation au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2013 avec la Colombie-Britannique.
Après trois ans d’absence, le Championnat national féminin des moins de 18 ans est de retour cette semaine à Dawson Creek, en Colombie-Britannique. Et un autre duo de sœurs attirera certainement les regards pendant les matchs du Québec : Maxim et Rosalie Tremblay du Collège de Stanstead.
Les deux sont des jeunes étoiles montantes de la scène québécoise avec chacune un style bien à elle.
« Max, c’est une joueuse très puissante avec un bon tir, qui est capable de créer des chances pour notre équipe et qui joue bien dans les trois zones », lance Rosalie, la sœur cadette de 15 ans. « Comme personne, elle est très enthousiaste, parfois elle manque de patience, mais elle arrive toujours à atteindre ses buts par son travail. »
« Rosa est plus une fille qui crée des jeux, qui va avoir la belle passe sur le but gagnant, mais on se rejoint sur le fait que les deux, on travaille fort et on est vraiment compétitives », décrit Maxim, âgée de 17 ans. « Sur le plan personnel, c’est une fille drôle, toujours positive, et ça peut même en être fatigant parfois », ajoute-t-elle en souriant.
Le sport est roi chez les Tremblay
Natives de Sherbrooke, Maxim et Rosalie ont eu la chance de jouer au sein de la même formation des Harfangs du Triolet lors de la saison 2018-2019. Rosalie, alors âgée de 10 ans, avait été surclassée pour faire partie de cette équipe M13 AAA. Les deux ont connu une année faste qui s’est conclue avec une conquête de la Coupe Dodge, le championnat provincial de Hockey Québec.
On pourrait penser que la plus jeune a patiné dans les traces de la plus vieille sur les patinoires de l’Estrie, mais c’est plutôt Rosalie qui a été la première à jouer au hockey.
« Je suis allée à environ deux entraînements sur glace quand j’avais sept ans et j’ai arrêté le hockey après, confie Maxim. Ensuite, Rosa a commencé à jouer et pendant deux ou trois ans, j’allais la voir, alors que moi, je jouais plus au soccer et au basketball. Vers l’âge de 10 ou 11 ans, j’ai recommencé le hockey. »
La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre… Le sport, c’est dans leurs gènes.
D’abord, il y a eu leur père Yannick qui a connu une longue carrière au hockey junior majeur, universitaire et semi-professionnel de 1994 à 2014. Même si les deux filles ne conservent pas tant de souvenirs frais à leur mémoire de la carrière de leur père, elles ont toujours une oreille attentive quand il a des conseils pour elles.
« C’est sûr que d’avoir quelqu’un avec autant d’expérience à la maison, ça aide et on dirait que pour moi, c’est plus facile de le croire que si le conseil me vient de monsieur madame Tout-le-Monde », explique Rosalie.
Quant à leur mère, Karine Desrosiers, elle a été une joueuse de basketball de haut niveau qui a atteint les rangs universitaires dans les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval. Son parcours a influencé Rosalie, qui a foulé les courts jusqu’à une sélection au sein de la délégation de l’Estrie en vue des Jeux du Québec tenus à Laval l’été dernier. Comme sa mère aux Jeux du Québec en 1991, Rosalie a porté fièrement le dossard numéro 5.
Une expérience non négligeable
Si le nom de Rosalie n’est peut-être pas encore si connu des amateurs et amatrices du hockey féminin canadien, celui de Maxim n’est sûrement pas si étranger pour plusieurs. Après avoir participé aux Jeux du Canada en février dernier au sein d’Équipe Québec, qui s’est inclinée contre l’Ontario au match pour la médaille de bronze, Maxim a été sélectionnée par l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada en août pour une série de trois matchs contre les États-Unis à Lake Placid.
Maxim compte bien se servir de ce bagage d’expériences pour guider ses coéquipières québécoises dans un tournoi de haut calibre et de courte durée.
« Ça va m’aider moi et mon équipe, et la rivalité entre le Canada et les États-Unis, ça m’a fait un peu penser à celle entre le Québec et l’Ontario, je pense que je peux faire comprendre à mes coéquipières que tout se joue sur la glace et amener de l’énergie. ».
Deux fières Spartans
La réputation du programme de hockey féminin du Collège de Stanstead n’est plus à faire. Plusieurs excellentes joueuses des Spartans ont participé à des camps d’équipes nationales féminines et à des championnats mondiaux avec Équipe Canada.
Maxim et Rosalie jouent et étudient à Stanstead depuis trois ans, et cette saison, c’est la première fois que les deux font partie ensemble de l’équipe des M19. Rosalie est la seule hockeyeuse née en 2008 au sein de cette formation. Au Championnat national féminin des moins de 18 ans cette semaine, les Spartans sont aussi représentées par trois autres joueuses : Maélie Pion, Charlotte Labrèche et Jamie Arsenault.
« Ça démontre qu’on vient d’un bon programme et c’est toujours plaisant de se retrouver avec des filles qu’on connaît, vu qu’on part quand même 12 jours, ça nous met plus à l’aise », exprime Maxim, qui jouera pour pour l’Université Colgate, dans l’État de New York, à compter de la saison 2025-2026.
Rosalie est presque la plus jeune joueuse du tournoi à Dawson Creek. Même si elle sait qu’elle pourra toujours compter sur sa grande sœur pour la guider au fil des défis qui se présenteront devant elle, la cadette ne s’en fait pas outre mesure d’avoir à affronter des joueuses qui seront pour la plupart âgées de deux ans de plus qu’elle.
« L’âge n’a jamais été un facteur qui m’intimidait », précise-t-elle en toute confiance. « Je me suis toujours mesurée aux autres en fonction de mon talent. Je n’aurai pas peur de démontrer ce dont je suis capable de faire malgré mon âge. »
Parole de Maxim et de Rosalie, les Tremblay sont prêtes à laisser leur marque à Dawson Creek.
Hockey Canada confirme les hôtes pour sept événements
Cinq provinces accueilleront des tournois nationaux et internationaux en 2023-2024
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a confirmé les dates et les communautés hôtes pour sept événements qui se tiendront pendant la saison 2023-2024, dont le Championnat national féminin des moins de 18 ans, qui sera de retour.
« C’est un plaisir aujourd’hui pour Hockey Canada d’annoncer la tenue de sept événements au cœur du développement des athlètes et des membres du personnel entraîneur et de soutien au hockey masculin, au hockey féminin et au parahockey », a déclaré Pat McLaughlin, chef de l’exploitation à Hockey Canada. « Nous souhaitons que ces tournois aident à rejoindre de nouveaux partisans et partisanes, à créer des souvenirs inoubliables pour la population canadienne et à apporter des retombées positives dans chaque communauté bien longtemps après le couronnement des équipes championnes. »
Le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2023 sera disputé du 2 au 11 novembre à Charlottetown et à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard. La province accueille l’événement pour la toute première fois depuis la création du tournoi, il y a 37 ans.
Le Championnat national féminin des moins de 18 ans 2023, qui met en vedette quelques-unes des meilleures jeunes joueuses de hockey au Canada, se tiendra du 5 au 11 novembre à Dawson Creek, en Colombie-Britannique. La dernière édition du tournoi dans la région de Peace remonte à 2012.
L’équipe nationale de parahockey du Canada et trois autres fédérations rivaliseront pour l’or à la Coupe de parahockey 2023 du 3 au 9 décembre à Quispamsis, au Nouveau-Brunswick. C’est la quatrième fois que Quispamsis sera l’hôte d’un événement de Hockey Canada.
Les meilleurs joueurs du Canada et d’ailleurs seront sous les projecteurs au Défi mondial de hockey junior A 2023, du 10 au 17 décembre à Truro, en Nouvelle-Écosse. Le tournoi est de retour au Canada atlantique pour la quatrième fois, dont une deuxième à Truro.
Au printemps, le titre du Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada sera décerné à la Coupe Esso, qui se déroulera du 21 au 27 avril à Vernon, en Colombie-Britannique, tandis que le Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada se tiendra du 22 au 28 avril à Membertou, en Nouvelle-Écosse.
Les meilleurs clubs de hockey junior A ont rendez-vous à Oakville, en Ontario, où ils se disputeront le titre de la Coupe du centenaire 2024. Les Blades d’Oakville accueilleront le championnat national du 9 au 19 mai.
« C’est un grand plaisir pour nous d’annoncer la liste des communautés qui accueilleront les événements de Hockey Canada en 2023-2024 », a affirmé Dean McIntosh, vice-président des partenariats stratégiques et de l’impact communautaire. « L’appui que nous avons reçu des comités hôtes a été formidable, et il ne fait aucun doute que les participants et participantes, les bénévoles, les partenaires et le public vivront une expérience fantastique à chacun de ces tournois. »
Les renseignements pour l’achat de billets sont affichés ici. Les horaires des événements seront annoncés à une date ultérieure.
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Un début d’année faste pour le Québec au hockey
En ce jour de Fête nationale du Québec, soulignons quelques moments de personnalités québécoises gravitant dans le monde du hockey qui ont marqué la première moitié de l’année 2022
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!
Chez les Iginla, le hockey est une affaire de famille
Jouant dans l’ombre de leur célèbre père, Jade et Tij Iginla sont impatients de tracer leur propre voie au hockey
« J’ai grandi dans un foyer de hockey, alors c’était forcément autour de nous, explique la jeune femme de 17 ans. J’ai eu la chance de voir jouer mon père, de l’avoir comme modèle et de profiter de ses conseils; ç’a fait toute une différence. Évidemment, il est d’abord et avant tout mon père, mais sa connaissance du hockey m’a toujours été très utile, et j’en suis reconnaissante. »
Nul besoin de présenter Jarome Iginla aux amateurs de hockey canadiens : il a passé 20 saisons dans la Ligue nationale de hockey, marqué 625 buts et été intronisé au Temple de la renommée du hockey à l’automne dernier.
Il a aussi fait sa marque avec Équipe Canada, récoltant 47 points en 47 matchs répartis sur sept tournois. Il a remporté l’or au Championnat mondial junior de l’IIHF, au Championnat mondial de l’IIHF et aux Jeux olympiques d’hiver, ainsi qu’un titre de la Coupe du monde de hockey.
Jade est la plus récente membre de la famille Iginla à évoluer sous les projecteurs du hockey international : elle a porté l’unifolié pour la première fois lors du Championnat mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF.
Après avoir raté la ronde préliminaire en raison d’une blessure au haut du corps, Jade a disputé son premier match pour le Canada lors du quart de finale du tournoi contre la Slovaquie. Elle a marqué trois points (un but et deux aides) en trois rencontres, ouvrant la marque lors de la victoire en demi-finale contre la Finlande et obtenant une mention d’aide sur le but qui a donné à son équipe une avance de 2-0 lors du match de la médaille d’or, au terme duquel le Canada a remporté un sixième titre mondial.
Même si elle souhaite suivre les traces de son père, Jade veut vivre ses propres expériences.
« Représenter le Canada amène son lot de fierté, affirme celle qui étudiera à l’Université Brown l’automne prochain. Mon père a joué un rôle immense dans ma famille et dans ma vie, mais je veux aussi paver mon propre chemin avec le programme canadien et au hockey. »
Jarome a toujours été fier des succès et du développement de sa fille au fil des ans, que ce soit dans le hockey mineur avec Girls Hockey Calgary, avec la RHA Kelowna dans la Canadian Sports School Hockey League, et maintenant avec Hockey Canada.
Il est important pour lui de continuer à appuyer Jade en tant que parent tout en partageant ses connaissances et son expérience avec elle lorsque le besoin se fait sentir.
« C’est super de la voir progresser, avoir du succès et surmonter les obstacles, soutient-il. C’est différent de se retrouver de l’autre côté, mais je suis ravi de constater sa passion et de la voir représenter son pays. Elle est très honorée de s’être rendue jusqu’ici, et nous sommes vraiment fiers d’elle. »
S’ajoute aussi au récit de hockey de la famille Tij Iginla, qui deviendra le prochain membre à se joindre au programme de Hockey Canada lorsqu’il participera au camp national de développement des moins de 17 ans cet été.
Sélectionné au neuvième rang du Repêchage des espoirs de la WHL par les Thunderbirds de Seattle, Tij, 15 ans, espère poursuivre la tradition d’excellence de la famille.
« J’ai vraiment hâte de me frotter à des joueurs de haut niveau de partout au pays lors du camp de développement des M17, confie-t-il. Jade m’a beaucoup inspiré au Mondial féminin des M18, et elle montre le bon exemple pour mon frère (Joe, 13 ans) et moi.
« Mon frère, ma sœur et moi avons eu la chance de voir mon père représenter le Canada tout au long de sa carrière et de voir le but en or de 2010. Nous voulons faire comme lui. »
Jarome est heureux de savoir que sa famille a pu vivre ces moments ensemble grâce au hockey, et que ça ne fait que commencer.
« J’ai toujours été reconnaissant que nos enfants aiment le hockey et le sport en général, indique-t-il. C’est une passion que j’ai pu leur transmettre et grâce à laquelle j’ai pu passer du temps avec eux. Nous sommes très chanceux. »
Hockey Canada annonce les hôtes pour six événements
Six tournois auront lieu dans six provinces de novembre 2022 à mai 2023
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé les dates et les communautés hôtes pour six événements qui se tiendront pendant la saison 2022-2023, dont le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, la Coupe de parahockey Canadian Tire et le Défi mondial junior A, qui seront de retour pour la première fois depuis 2019.
Les communautés de Langley et Delta, en Colombie-Britannique, accueilleront le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 du 5 au 12 novembre, permettant ainsi à la région métropolitaine de Vancouver de voir l’élite de la relève à l’œuvre.
La Coupe de parahockey Canadian Tire 2022 aura lieu à Bridgewater, en Nouvelle-Écosse, du 27 novembre au 3 décembre. Il s’agira d’une première destination dans les Maritimes depuis 2016 pour cet événement.
Véritable vitrine pour les meilleurs joueurs de niveau junior A au Canada et à l’international, le Défi mondial junior A 2022 se tiendra à Cornwall, en Ontario, du 11 au 18 décembre.
Deux des championnats nationaux de Hockey Canada retrouveront leur calendrier habituel d’avril en 2023. La Coupe Esso s’amorcera à Prince Albert, en Saskatchewan, le 23 avril, tandis que la Coupe TELUS prendra son envol le 24 avril à Saint-Hyacinthe, au Québec.
La Coupe du centenaire 2022, présentée par Tim Hortons, aura lieu à Portage la Prairie, au Manitoba, en mai 2023, ce qui marquera une quatrième édition manitobaine du Championnat national junior A du Canada.
« Nous sommes ravis d’annoncer les communautés hôtes pour six événements de la saison 2022-2023, et nous avons hâte de présenter certains des plus grands événements de hockey au monde à différents endroits au pays », a affirmé Dean McIntosh, vice-président des événements et propriétés à Hockey Canada. « La tenue d’événements de cette ampleur ne serait pas possible sans nos incroyables partenaires locaux, que nous remercions pour leur appui tout au long des préparatifs menant à chacun des tournois. »
Les billets sont maintenant en vente pour le Défi mondial junior A 2022 à Cornwall, en Ontario, au HockeyCanada.ca/Billets. Les dates de mise en vente pour les autres événements seront annoncées plus tard.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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