Comme la plupart des jeunes de la région de Vancouver, Sarah Potomak a
grandi en ayant les Canucks de Vancouver comme idoles. En tant que joueuse
de hockey et amatrice, elle connaissait les noms de Henrik et Daniel Sedin,
Alex Burrows, Ryan Kesler et Roberto Luongo.
Mais lorsque février 2010 est arrivé, Potomak, qui avait alors 12 ans, est
devenue passionnée par une autre équipe – l’équipe nationale féminine du
Canada. Les Jeux olympiques d’hiver de 2010 ont eu lieu dans sa cour et
l’engouement, la fierté et la passion manifestés par des millions de
Canadiens au cours de ces deux glorieuses semaines ont laissé une
impression durable.
« Je me souviens certainement d’avoir regardé tous les matchs à la
télévision avec mes amis, en particulier le match pour la médaille d’or, et
d’avoir célébré le moment où les hommes et les femmes ont gagné », a
déclaré la joueuse qui en est à sa dernière année à l’Université du
Minnesota, qui était chez un ami pour voir Marie-Philip Poulin marquer les
deux buts dans une victoire de 2-0 sur les États-Unis. « Ma famille est
allée au centre-ville de Vancouver un jour et elle s’est promenée dans la
ville. Je me souviens d’avoir pensé à quel point c’était cool, de voir
combien de personnes appuyaient nos athlètes et combien de vêtements et de
drapeaux canadiens étaient là. Cela a rapproché notre ville et notre
pays. »
Potomak, qui a grandi à Aldergrove, C.-B., à environ une heure au sud-est
de Vancouver, dit que les Jeux étaient la première fois qu’elle se rendait
compte du niveau auquel les filles pouvaient jouer au hockey.
Le 5 février, les meilleures joueuses du Canada et des États-Unis joueront
un match à Vancouver pour la première fois depuis cette journée en or de
février 2010 alors que la Série de la rivalité se poursuit au Rogers Arena.
Ce sera le deuxième de deux matchs en Colombie-Britannique dans le cadre de
la série de cinq matchs; le Canada et les États-Unis s’affronteront à
Victoria le 3 février.
Potomak et sa sœur cadette Amy font partie de la génération de joueuses qui
se sont inspirées des Jeux de 2010 et qui concourent maintenant au plus
haut niveau au sein du programme national. Les deux sœurs ont fait partie
du processus de centralisation olympique en 2017-2018 et, même si elles
n’ont pas été nommées à l’équipe, elles sont sur l’écran radar pour les
futurs Olympiques.
« Lorsque les Olympiques ont eu lieu à Vancouver, j’ai commencé à idolâtrer
les femmes qui ont remporté l’or », explique Potomak. « Et maintenant,
jouer avec certaines de ces joueuses est spécial. Je suis devenue une
grande partisane de Marie-Philip Poulin, qui avait 18 ans à l’époque, et
qui a compté les deux gros buts. Elle m’a vraiment inspirée comme joueuse
et comme personne. »
Potomak n’est pas la seule native de la Colombie-Britannique qui a
transformé ses rêves d’Équipe Canada en réalité grâce à 2010. Micah
Zandee-Hart est un autre joueuse originaire de la côte Ouest qui a utilisé
ces Jeux – et même les précédents – pour alimenter sa passion pour les
Olympiques. Zandee-Hart, une défenseure à sa dernière année à l’Université
Cornell, a grandi à Saanichton, sur l’île de Vancouver.
À 13 ans, vêtue d’un chandail d’Équipe Canada qu’elle avait reçu en cadeau
à l’âge de cinq ans, Zandee-Hart a applaudi des gradins lorsque le Canada a
battu la Finlande 5-0 en demi-finale en 2010, puis elle a regardé le match
pour la médaille d’or à la télévision, chez elle. Elle dit que les Jeux de
2002 ont été à l’origine de son amour pour Équipe Canada et que ceux de
2010 lui ont permis de voir la magie des Jeux olympiques de près.
« Depuis que j’étais petite, je voulais aller aux Olympiques », explique
Zandee-Hart. « Je ne voulais pas nécessairement aller au hockey – ce n’est
pas que je ne voulais pas aller au hockey. Mais je voulais surtout juste
aller aux Olympiques parce que je pensais que tout l’événement, tous ces
sports en un seul endroit et tous ces athlètes qui concouraient sur cette
scène étaient une vraie panacée, une fin en soi. Faire partie de cette
expérience serait la concrétisation de mon plus grand rêve. »
Zandee-Hart a pris part aux deux matchs de la Série de la rivalité en
décembre, tous deux remportés par les Américaines, mais elle ne sera pas de
la formation pour les trois derniers matchs, car elle sera avec ses
coéquipières de Cornell. Cependant, elle continue d’ajouter à son
expérience internationale, qui comprend maintenant le Championnat mondial
féminin 2019 de l’IIHF, deux Coupes des 4 nations et deux Championnats
mondiaux féminins des M18 de l’IIHF, y compris celui de 2014 où l’équipe
canadienne a remporté l’or.
Zandee-Hart a regardé ses héroïnes à l’œuvre en 2010. Maintenant, certaines
de ces joueuses sont ses coéquipières.
« Pour quelqu’un de mon âge, nous toutes qui sommes des joueuses plus
jeunes, nous serons toujours des admiratrices de joueuses comme Poulin,
Agosta, Mikkelson, ces filles qui sont encore là et qui ont vraiment fait
partie de l’héritage que les femmes d’Équipe Canada ont bâti au hockey au
fil des ans », dit-elle. « Quand vous avez la chance de jouer avec
quelqu’un qui a été membre d’un groupe qui a remporté quatre médailles d’or
(olympiques) de suite, c’est assez surréaliste. »
Le match de la Série de la rivalité à Victoria est complet, mais des
billets sont toujours en vente à Vancouver. Visitez le HockeyCanada.ca/Billets pour de plus
amples renseignements et pour acheter des billets.