thornton bouwmeester

« Et tout d'un coup, nous sommes les vieux »

Douze ans ont passé depuis la dernière Coupe du monde de hockey, mais une chose ou deux n'ont pas changé pour le Canada : Jay Bouwmeester et Joe Thornton

Wendy Graves
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20 septembre 2016
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Douze ans ont passé depuis la dernière Coupe du monde de hockey.

Seulement six joueurs de la formation canadienne championne du tournoi jouent encore dans la Ligue nationale de hockey.

Pour deux d'entre eux, il n'y a pas grand-chose qui a changé.

La Coupe du monde a fait un retour dans le monde du hockey; Jay Bouwmeester et Joe Thornton font encore partie de la formation canadienne et sont prêts à défendre le titre qu'ils ont gagné avec le Canada il y a douze ans.

« Nous avons ri le premier jour que nous avons été réunis parce que tout d'un coup, ça fait 12 ans depuis notre dernière participation », commente Bouwmeester. « Thornton est un peu plus vieux que moi, il est l'aîné du groupe, suivi de moi. Le temps passe vite. C'est assez amusant quand tu y penses – 12 ans ont passé, mais on ne dirait pas que ça fait si longtemps. Nous faisions des blagues sur le sujet – tout d'un coup, nous sommes les vieux. C'est comme ça. »

« Nous sommes les derniers gars encore debout », lance Thornton en riant. « J'étais content quand Bouw a été nommé. Il était l'un de mes bons amis en 2004, donc c'était plaisant de savoir que nous allions encore vivre l'expérience ensemble. Nous en avons jasé et nous conservons de bons souvenirs de ce tournoi. »

À l'époque, Thornton était l'un des jeunes loups du hockey, un centre de premier trio de 25 ans qui allait gagner le trophée commémoratif Hart deux ans plus tard. En 2004, cependant, il a accepté un rôle différent. Thornton était employé sur un trio d'énergie avec Shane Doan et Kris Draper. Même dans ce nouveau rôle, Thornton a continué d'avoir du succès offensivement, récoltant un but et cinq aides, terminant au deuxième rang des meilleurs pointeurs de l'équipe.

Bouwmeester a été un ajout de dernière minute à la formation de cette année, appelé en renfort en raison de la blessure à Duncan Keith. C'était la même histoire en 2004. Une blessure a forcé Chris Pronger à renoncer à sa participation, puis Bouwmeester a reçu l'appel.

Même s'il n'avait que 20 ans à ce moment – et qu'il était le cadet de la troupe – Bouwmeester avait plusieurs années d'expérience sur la scène internationale. Avant la Coupe du monde, il avait participé à trois Mondiaux juniors et deux Championnats mondiaux de l'IIHF.

« J'ai commencé en quelque sorte comme huitième défenseur [en 2004], puis quelques joueurs se sont blessés et j'ai fini par avoir une chance de jouer », dit-il. « C'est excitant quand tu peux jouer et que tu fais partie de quelque chose. »

« Je me souviens d'avoir assisté à la Coupe Canada en 1991 à Hamilton lorsque j'avais 12 ans et je m'étais dit que ce serait incroyable si je pouvais porter les couleurs de cette équipe un jour. »

Plusieurs souvenirs sont demeurés – « Évidemment, c'était pas mal excitant de gagner le tournoi », raconte Thornton – en tête de liste parmi tant d'autres, comme le fait de rencontrer des héros comme Mario Lemieux, Joe Sakic et Martin Brodeur et de compétitionner avec ces joueurs.

Bouwmeester et Thornton sont les doyens maintenant, si vous voulez, mais dans un vestiaire qui regorge de meneurs – 13 joueurs portent une lettre sur leur chandail avec leur club de la LNH – et de joueurs qui ont gagné des tournois réunissant les meilleurs.

« La dernière fois, j'étais plus un défenseur de soutien, ce qui est probablement encore le cas cette fois », affirme Bouwmeester. « L'approche a toujours été la même : les joueurs viennent au camp et les rôles tendent à s’attribuer d’eux-mêmes », dit-il.

« Cette fois, c'est pour être un joueur d'énergie, jouer un peu sur l'avantage numérique, créer de l'offensive et utiliser mon gabarit imposant. Je pense que c'est ce qu'ils attendent de moi », exprime Thornton.

Le hockey se joue plus rapidement et s'est rajeuni depuis 2004, mais Thornton n'a pas arrêté de suivre la cadence. Il a récolté en moyenne un point par match la saison dernière, ses 82 points (19 buts, 63 aides) lui conférant le quatrième rang de la ligue à égalité avec un autre. Par la suite, dans le parcours des Sharks de San Jose vers la finale de la Coupe Stanley, il a ajouté 21 points en 24 parties à sa fiche.

« C'est toujours un immense honneur, surtout que j'ai 37 ans; jouer ici avec des gars spéciaux comme eux, savoir que je peux encore faire partie de ce groupe, c'est pas mal cool. »

Quelle est la clé de sa longévité?

« Je pense que c'est la santé », confie Thornton. « Je demeure au sommet de ma forme physique. Prends soin de ton corps et il prendra soin de toi. Je m'entraîne vraiment fort durant l'été, alors je pense que ça me permet d'avoir du succès durant l'hiver. »

L'élimination de la ligne rouge a ouvert le jeu et mis davantage l'accent sur la vitesse.

« Si vous regardez ces matchs [de 2004] et ceux du tournoi actuel, il y a une différence assez flagrante », explique Bouwmeester, maintenant âgé de 32 ans. « Mais à l'époque, il y avait de plus gros joueurs qu'il était difficile de déplacer en tant que défenseur et le jeu était un peu plus robuste. »

Bouwmeester attribue ses succès continus à son coup de patin.

« C'est la clé pour moi – juste d'être en mesure de suivre. Quand tu vieillis, tu apprends quelques trucs sur ton chemin. »

Il y a douze ans, un imminent lock-out a augmenté le niveau d'excitation pour la Coupe du monde. Cette année, c'est l'inclusion de deux équipes qui ne représentent pas un seul et unique pays – l'Europe et l'Amérique du Nord – et la probabilité que la formation de l'Amérique du Nord affronte le Canada à un moment donné dans le tournoi qui motivent les amateurs. (En tant que membre du HC de Davos durant les deux lock-out de la LNH, Thornton a affronté deux fois le Canada à la Coupe Spengler. « C'était vraiment bizarre », confie-t-il.)

Mais peu importe la trame narrative, Bouwmeester et Thornton espèrent juste que le récit sera le même.

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